Système de santé au Québec
- Elise-Gisèle
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Re: Système de santé au Québec
17 juin 2010 à 11h00
Les enfants malades font les frais du réseau de santé
Sara Champagne - La Presse
L'an dernier, plus de 17 000 enfants canadiens ont attendu plus longtemps pour obtenir leur chirurgie que le recommandaient leurs médecins spécialistes. Et c'est particulièrement vrai en dentisterie et en ophtalmologie, où les hôpitaux universitaires pédiatriques obtiennent la note de «D», selon le cinquième bulletin de l'Alliance sur les temps d'attente en chirurgies, dont La Presse a pris connaissance, et qui est dévoilé aujourd'hui.
De façon générale, pour le pays, l'Alliance en vient à la conclusion que plus de la moitié des enfants en attente d'une chirurgie de la bouche ou des yeux ont attendu plus longtemps que le délai prescrit par leur médecin, ce qui met en «danger» le développement de la parole, de la vision normale et par conséquent, du cerveau des enfants. Au Québec, les temps d'attente des centres universitaires de santé Ste-Justine et de l'Hôpital de Montréal pour Enfants, ont été analysées.
Toutes provinces confondues, en comparant 15 centres universitaires de sciences de la santé en pédiatrie, l'an dernier, l'Alliance octroie les pires notes à la dentisterie et l'ophtalmologie. Vient ensuite la chirurgie plastique pédiatrique qui obtient à peine la note de passage de «C». Quatre spécialités parviennent quand même à arracher un «A», soit la chirurgie générale, l'urologie, l'orthopédie, et la gynécologie.
Grâce aux bonnes performances dans ces compétences, près de trois enfants sur quatre (73%) à travers le pays ont reçu leur chirurgie dans des délais jugés respectables, pour une note globale de «B». Les chirurgies pour traiter le cancer, les maladies cardiaques, la neurologie et l'oto rhino laryngologie obtiennent la note de B.
L'Alliance sur les temps d'attente a été formée par des médecins inquiets des délais d'attente que vivent leurs patients pour avoir accès aux soins. Elle réunit 14 organisations dont l'Association canadienne de chirurgie infantile. Des réactions des différentes associations médicales canadiennes suivront au cours de la journée.
Les enfants malades font les frais du réseau de santé
Sara Champagne - La Presse
L'an dernier, plus de 17 000 enfants canadiens ont attendu plus longtemps pour obtenir leur chirurgie que le recommandaient leurs médecins spécialistes. Et c'est particulièrement vrai en dentisterie et en ophtalmologie, où les hôpitaux universitaires pédiatriques obtiennent la note de «D», selon le cinquième bulletin de l'Alliance sur les temps d'attente en chirurgies, dont La Presse a pris connaissance, et qui est dévoilé aujourd'hui.
De façon générale, pour le pays, l'Alliance en vient à la conclusion que plus de la moitié des enfants en attente d'une chirurgie de la bouche ou des yeux ont attendu plus longtemps que le délai prescrit par leur médecin, ce qui met en «danger» le développement de la parole, de la vision normale et par conséquent, du cerveau des enfants. Au Québec, les temps d'attente des centres universitaires de santé Ste-Justine et de l'Hôpital de Montréal pour Enfants, ont été analysées.
Toutes provinces confondues, en comparant 15 centres universitaires de sciences de la santé en pédiatrie, l'an dernier, l'Alliance octroie les pires notes à la dentisterie et l'ophtalmologie. Vient ensuite la chirurgie plastique pédiatrique qui obtient à peine la note de passage de «C». Quatre spécialités parviennent quand même à arracher un «A», soit la chirurgie générale, l'urologie, l'orthopédie, et la gynécologie.
Grâce aux bonnes performances dans ces compétences, près de trois enfants sur quatre (73%) à travers le pays ont reçu leur chirurgie dans des délais jugés respectables, pour une note globale de «B». Les chirurgies pour traiter le cancer, les maladies cardiaques, la neurologie et l'oto rhino laryngologie obtiennent la note de B.
L'Alliance sur les temps d'attente a été formée par des médecins inquiets des délais d'attente que vivent leurs patients pour avoir accès aux soins. Elle réunit 14 organisations dont l'Association canadienne de chirurgie infantile. Des réactions des différentes associations médicales canadiennes suivront au cours de la journée.
La liberté n'est pas une marque de yogourt. - Pierre Falardeau
Re: Système de santé au Québec
Le Blogue de Sophie Cousineau
Le Vendredi 18 juin 2010 | Mise en ligne à 10h14 |
La citation la plus consternante du jour
«Le médecin essaie d’offrir les meilleurs soins à son patient, merci, bonjour. Si ça soulève des questions commerciales, ça ne relève pas du Collège. Moi, que le médicament coûte cinq, dix ou quinze dollars, je m’en contrefous.»
Yves Robert, secrétaire du Collège des médecins du Québec, au sujet du programme de fidélisation de Pfizer pour le médicament Lipitor.
Depuis peu, des médicaments génériques peuvent remplacer, à bien moindre coût, ce médicament qui sert à abaisser le taux de cholestérol dans le sang. Pfizer encourage toutefois la consommation de Lipitor en subventionnant le patient. Ce sont les assureurs, privés comme public, dans ce cas-ci la Régie de l’assurance maladie du Québec, qui ramassent la note. Lire à ce sujet l’excellent texte de mon collègue Philippe Mercure.
Petite question comme cela, monsieur Robert. Ce n’est pas vous qui représentez ces mêmes médecins qui se plaignent à la fois d’être sous-payés et d’être surtaxés au Québec ?
http://blogues.cyberpresse.ca/lapressea ... ECRAN1POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Le Vendredi 18 juin 2010 | Mise en ligne à 10h14 |
La citation la plus consternante du jour
«Le médecin essaie d’offrir les meilleurs soins à son patient, merci, bonjour. Si ça soulève des questions commerciales, ça ne relève pas du Collège. Moi, que le médicament coûte cinq, dix ou quinze dollars, je m’en contrefous.»
Yves Robert, secrétaire du Collège des médecins du Québec, au sujet du programme de fidélisation de Pfizer pour le médicament Lipitor.
Depuis peu, des médicaments génériques peuvent remplacer, à bien moindre coût, ce médicament qui sert à abaisser le taux de cholestérol dans le sang. Pfizer encourage toutefois la consommation de Lipitor en subventionnant le patient. Ce sont les assureurs, privés comme public, dans ce cas-ci la Régie de l’assurance maladie du Québec, qui ramassent la note. Lire à ce sujet l’excellent texte de mon collègue Philippe Mercure.
Petite question comme cela, monsieur Robert. Ce n’est pas vous qui représentez ces mêmes médecins qui se plaignent à la fois d’être sous-payés et d’être surtaxés au Québec ?
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Re: Système de santé au Québec
Pfizer et son médicament Lipitor sèment la pagaille
Publié le 18 juin 2010 à 05h00 | Mis à jour à 09h04
Philippe Mercure
La Presse
Toléré par les uns, dénoncé par les autres, un programme de fidélisation sur le médicament Lipitor lancé par la pharmaceutique Pfizer soulève la controverse au Québec. La Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ) a déjà exigé son retrait parce qu'il pourrait affecter la «pérennité» de son régime d'assurance médicaments, tandis que les pharmaciens ont carrément décidé de le boycotter.
Mais les médecins, eux, continuent de l'offrir aux patients même s'il risque d'entraîner d'importants coûts pour le réseau public. Le Collège des médecins et la Fédération des médecins omnipraticiens ont d'ailleurs des vues diamétralement opposées sur la question.
Pfizer a lancé une «carte de continuité» pour convaincre les patients de continuer à consommer du Lipitor, une pilule contre le cholestérol qui trône au sommet des médicaments les plus vendus dans le monde.
Le Lipitor a perdu son exclusivité il y a un mois au Canada parce que ses brevets sont arrivés à échéance. Des versions génériques à moitié prix sont immédiatement apparues sur le marché.
Mais Pfizer a répliqué en décidant de rembourser directement aux patients la différence de prix entre le Lipitor et le générique. Pour ce faire, le patient n'a qu'à se procurer une «carte de continuité Lipitor». Des offres dans les Publi-sacs ont été envoyées, et les médecins eux-mêmes distribuent des cartes à leurs patients.
Le hic: si le patient paie le même prix pour le Lipitor et le générique, il en va tout autrement de l'assureur, privé ou public, qui débourse la grande partie du coût des médicaments. L'assureur n'étant pas remboursé par Pfizer, il devra payer plus chaque fois qu'un patient consomme du Lipitor plutôt qu'un générique.
La RAMQ a déjà demandé à Pfizer de retirer son programme, affirmant qu'il «pourrait avoir un impact sur la pérennité du régime général d'assurance médicaments».
Le directeur de l'actuariat de la RAMQ, Guy Simard, estime que la Régie perdra entre 1,5 et 2 millions de dollars chaque fois que 1% des patients achèteront du Lipitor plutôt qu'un générique. «La Régie est fort préoccupée», a-t-il dit à La Presse Affaires.
La RAMQ a demandé à Pfizer de suspendre son programme, «le temps d'en évaluer les aspects juridiques et financiers», mais dit ne pas avoir reçu de réponse.
«Nous travaillons en collaboration avec la Régie pour comprendre ses préoccupations et définir un plan d'action qui leur conviendrait», répondent en entrevue les responsables de Pfizer, qui disent avoir lancé le programme pour «s'assurer que les patients traités par Lipitor continuent de recevoir les meilleurs soins possibles».
Boycottage et réactions
S'il fait peur à la RAMQ, le programme de Pfizer pourrait toutefois avoir un effet limité. L'Association québécoise des pharmaciens propriétaires, qui représente l'ensemble des pharmaciens du Québec, a en effet demandé à ses membres de ne pas honorer les cartes de continuité de Pfizer.
«On attend la décision que la RAMQ prendra dans ce dossier», a dit Vincent Forcier, directeur aux affaires publiques.
Les divers ordres professionnels réagissent de façons contradictoires au programme de Pfizer.
Le Collège des médecins du Québec ne voit aucun problème éthique à ce que des médecins distribuent des cartes de fidélisation d'une entreprise privée, même si ce geste risque d'entraîner d'importants coûts pour le régime public ou les assureurs privés.
«Le médecin essaie d'offrir les meilleurs soins à son patient, merci, bonjour. Si ça soulève des questions commerciales, ça ne relève pas du Collège. Moi, que le médicament coûte 5, 10, ou 15$, je m'en contrefous», dit Yves Robert, secrétaire du Collège des médecins.
Son de cloche complètement différent à la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec, qui «décourage les médecins de souscrire» au programme de Pfizer.
«Nous, ce qu'on souhaite, c'est que tout le monde paie le prix le plus juste possible pour les médicaments dans l'intérêt des contribuables et des patients», dit Jean-Pierre Dion, directeur des communications.
«Comment peut-on s'assurer que les professionnels puissent exercer de façon sereine quand il y a toutes sortes d'intérêts commerciaux qui interviennent de plus en plus fréquemment et de plus en plus lourdement dans leur pratique?» se demande de son côté Manon Lambert, directrice générale de l'Ordre des pharmaciens, qui veut en discuter avec la RAMQ et le Collège des médecins.
Notons que le programme de Pfizer a pu être lancé parce que le gouvernement du Québec rembourse les médicaments d'origine pendant 15 ans, peu importe si leur brevet est échu ou non. Cette mesure, appelée la «règle des 15 ans», vise à encourager les entreprises qui font de la recherche à s'implanter ici. La RAMQ remboursera ainsi le Lipitor jusqu'en juillet 2012 même si son brevet est échu.
Normalement, les patients ont toutefois un encouragement financier à se tourner vers les génériques, ce qui fait baisser les coûts pour le régime public. C'est ce principe que vient d'ébranler Pfizer.
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Publié le 18 juin 2010 à 05h00 | Mis à jour à 09h04
Philippe Mercure
La Presse
Toléré par les uns, dénoncé par les autres, un programme de fidélisation sur le médicament Lipitor lancé par la pharmaceutique Pfizer soulève la controverse au Québec. La Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ) a déjà exigé son retrait parce qu'il pourrait affecter la «pérennité» de son régime d'assurance médicaments, tandis que les pharmaciens ont carrément décidé de le boycotter.
Mais les médecins, eux, continuent de l'offrir aux patients même s'il risque d'entraîner d'importants coûts pour le réseau public. Le Collège des médecins et la Fédération des médecins omnipraticiens ont d'ailleurs des vues diamétralement opposées sur la question.
Pfizer a lancé une «carte de continuité» pour convaincre les patients de continuer à consommer du Lipitor, une pilule contre le cholestérol qui trône au sommet des médicaments les plus vendus dans le monde.
Le Lipitor a perdu son exclusivité il y a un mois au Canada parce que ses brevets sont arrivés à échéance. Des versions génériques à moitié prix sont immédiatement apparues sur le marché.
Mais Pfizer a répliqué en décidant de rembourser directement aux patients la différence de prix entre le Lipitor et le générique. Pour ce faire, le patient n'a qu'à se procurer une «carte de continuité Lipitor». Des offres dans les Publi-sacs ont été envoyées, et les médecins eux-mêmes distribuent des cartes à leurs patients.
Le hic: si le patient paie le même prix pour le Lipitor et le générique, il en va tout autrement de l'assureur, privé ou public, qui débourse la grande partie du coût des médicaments. L'assureur n'étant pas remboursé par Pfizer, il devra payer plus chaque fois qu'un patient consomme du Lipitor plutôt qu'un générique.
La RAMQ a déjà demandé à Pfizer de retirer son programme, affirmant qu'il «pourrait avoir un impact sur la pérennité du régime général d'assurance médicaments».
Le directeur de l'actuariat de la RAMQ, Guy Simard, estime que la Régie perdra entre 1,5 et 2 millions de dollars chaque fois que 1% des patients achèteront du Lipitor plutôt qu'un générique. «La Régie est fort préoccupée», a-t-il dit à La Presse Affaires.
La RAMQ a demandé à Pfizer de suspendre son programme, «le temps d'en évaluer les aspects juridiques et financiers», mais dit ne pas avoir reçu de réponse.
«Nous travaillons en collaboration avec la Régie pour comprendre ses préoccupations et définir un plan d'action qui leur conviendrait», répondent en entrevue les responsables de Pfizer, qui disent avoir lancé le programme pour «s'assurer que les patients traités par Lipitor continuent de recevoir les meilleurs soins possibles».
Boycottage et réactions
S'il fait peur à la RAMQ, le programme de Pfizer pourrait toutefois avoir un effet limité. L'Association québécoise des pharmaciens propriétaires, qui représente l'ensemble des pharmaciens du Québec, a en effet demandé à ses membres de ne pas honorer les cartes de continuité de Pfizer.
«On attend la décision que la RAMQ prendra dans ce dossier», a dit Vincent Forcier, directeur aux affaires publiques.
Les divers ordres professionnels réagissent de façons contradictoires au programme de Pfizer.
Le Collège des médecins du Québec ne voit aucun problème éthique à ce que des médecins distribuent des cartes de fidélisation d'une entreprise privée, même si ce geste risque d'entraîner d'importants coûts pour le régime public ou les assureurs privés.
«Le médecin essaie d'offrir les meilleurs soins à son patient, merci, bonjour. Si ça soulève des questions commerciales, ça ne relève pas du Collège. Moi, que le médicament coûte 5, 10, ou 15$, je m'en contrefous», dit Yves Robert, secrétaire du Collège des médecins.
Son de cloche complètement différent à la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec, qui «décourage les médecins de souscrire» au programme de Pfizer.
«Nous, ce qu'on souhaite, c'est que tout le monde paie le prix le plus juste possible pour les médicaments dans l'intérêt des contribuables et des patients», dit Jean-Pierre Dion, directeur des communications.
«Comment peut-on s'assurer que les professionnels puissent exercer de façon sereine quand il y a toutes sortes d'intérêts commerciaux qui interviennent de plus en plus fréquemment et de plus en plus lourdement dans leur pratique?» se demande de son côté Manon Lambert, directrice générale de l'Ordre des pharmaciens, qui veut en discuter avec la RAMQ et le Collège des médecins.
Notons que le programme de Pfizer a pu être lancé parce que le gouvernement du Québec rembourse les médicaments d'origine pendant 15 ans, peu importe si leur brevet est échu ou non. Cette mesure, appelée la «règle des 15 ans», vise à encourager les entreprises qui font de la recherche à s'implanter ici. La RAMQ remboursera ainsi le Lipitor jusqu'en juillet 2012 même si son brevet est échu.
Normalement, les patients ont toutefois un encouragement financier à se tourner vers les génériques, ce qui fait baisser les coûts pour le régime public. C'est ce principe que vient d'ébranler Pfizer.
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Re: Système de santé au Québec
Publié le 16 juin 2010 à 07h31 | Mis à jour le 16 juin 2010 à 07h34
La révolution de la chemise d'hôpital
Sara Champagne
La Presse
La fameuse chemise d'hôpital qui laisse les fesses à découvert pourrait devenir un vestige du passé au Québec. Une diplômée de l'École de design industriel de l'Université de Montréal et sa professeure sont parvenues à révolutionner la chemise traditionnelle (erronément appelée «jaquette») en mettant au point un vêtement qui assure à la fois la dignité du patient et l'accès au corps pour le personnel soignant.
Après plus de cinq ans de recherche, Noémi Marquis, pour qui il s'agissait d'un projet de fin d'études, et Denyse Roy ont mis au point la chemise «Duo». Dépourvue de boutons-pression, de cordons ou d'attaches velcro qui peuvent s'endommager, elle est faite d'un tissu composé à 65% de polyester et à 35% de coton. Elle peut être unie ou à motif, par exemple des flocons de neige.
«La chemise a été testée avec succès à l'hôpital St. Mary, explique Noémi Marquis, maintenant coordonnatrice de l'Association des designers industriels du Québec. Il s'agit en fait de deux chemises identiques superposées. L'un des défis était de concevoir un modèle unisexe dont les manches seraient adaptées à la superposition. On a donc conçu des manches formées de deux morceaux de tissu en forme de pétales de tulipe.»
En plus de mettre fin au problème du fessier à découvert, la chemise Duo a l'avantage de convenir aux personnes obèses et aux femmes enceintes et est suffisamment longue pour couvrir les genoux. Les designers ont aussi pensé à des modèles avec un panneau d'ouverture devant pour les soins cardiaques.
Normes de la chemise
Au Québec, la chemise d'hôpital doit répondre à des normes sévères. Elle doit avoir une longueur et un poids précis et être faite d'un textile prédéterminé qui ne se déchire pas. Ces normes sont énoncées dans un cahier de fournitures d'hôpital mis en place il y a 10 ans.
Pour la fabrication et la distribution de la chemise, les deux designers ont l'appui de l'entreprise W. Laframboise, fournisseur de linge d'hôpital depuis plus de 50 ans au Québec. L'un des représentants de l'entreprise, Sylvain Laframboise, a expliqué hier à La Presse que, pour l'instant, il est envisageable de vendre la chemise aux établissements privés, mais que ce ne sera pas une mince affaire de changer les moeurs dans les grands hôpitaux.
«Il faut que le buandier soit d'accord, dit-il. Ensuite, il doit convaincre chaque service de l'établissement. Et si tout le monde est d'accord, il faut former le personnel soignant à l'utilisation de la chemise. Il faut enfin trouver un moyen d'informer les patients au moyen de pancartes ou de dépliants. On a fait des représentations, mais il semble difficile pour les directions de la santé de sortir de leurs contrats d'approvisionnement.»
Malgré la difficulté de commercialisation, les deux conceptrices ont obtenu un brevet pour le Canada et les États-Unis. Avant elles, plusieurs designers avaient essayé sans succès de concevoir une chemise qui cache les fesses et réponde aux besoins du personnel soignant.
* * *
LA CHEMISE D'HÔPITAL EN CHIFFRES
> 80% d'entre elles servent lors d'examens;
> La chemise passe plus de temps dans le transport et la buanderie que sur le patient;
> Elle coûte 5$ à l'achat et 0,31$ d'entretien (poids actuel de 250g);
> Sa durée de vie est en moyenne de 200 lavages
> Si on additionne son coût d'achat à celui de l'entretien pour 200 lavages, une chemise revient à 67$;
> En comparaison, une chemise jetable coûte 0,75$.
- Source: Université de Montréal
http://www.cyberpresse.ca/vivre/sante/2 ... opital.php" onclick="window.open(this.href);return false;
La révolution de la chemise d'hôpital
Sara Champagne
La Presse
La fameuse chemise d'hôpital qui laisse les fesses à découvert pourrait devenir un vestige du passé au Québec. Une diplômée de l'École de design industriel de l'Université de Montréal et sa professeure sont parvenues à révolutionner la chemise traditionnelle (erronément appelée «jaquette») en mettant au point un vêtement qui assure à la fois la dignité du patient et l'accès au corps pour le personnel soignant.
Après plus de cinq ans de recherche, Noémi Marquis, pour qui il s'agissait d'un projet de fin d'études, et Denyse Roy ont mis au point la chemise «Duo». Dépourvue de boutons-pression, de cordons ou d'attaches velcro qui peuvent s'endommager, elle est faite d'un tissu composé à 65% de polyester et à 35% de coton. Elle peut être unie ou à motif, par exemple des flocons de neige.
«La chemise a été testée avec succès à l'hôpital St. Mary, explique Noémi Marquis, maintenant coordonnatrice de l'Association des designers industriels du Québec. Il s'agit en fait de deux chemises identiques superposées. L'un des défis était de concevoir un modèle unisexe dont les manches seraient adaptées à la superposition. On a donc conçu des manches formées de deux morceaux de tissu en forme de pétales de tulipe.»
En plus de mettre fin au problème du fessier à découvert, la chemise Duo a l'avantage de convenir aux personnes obèses et aux femmes enceintes et est suffisamment longue pour couvrir les genoux. Les designers ont aussi pensé à des modèles avec un panneau d'ouverture devant pour les soins cardiaques.
Normes de la chemise
Au Québec, la chemise d'hôpital doit répondre à des normes sévères. Elle doit avoir une longueur et un poids précis et être faite d'un textile prédéterminé qui ne se déchire pas. Ces normes sont énoncées dans un cahier de fournitures d'hôpital mis en place il y a 10 ans.
Pour la fabrication et la distribution de la chemise, les deux designers ont l'appui de l'entreprise W. Laframboise, fournisseur de linge d'hôpital depuis plus de 50 ans au Québec. L'un des représentants de l'entreprise, Sylvain Laframboise, a expliqué hier à La Presse que, pour l'instant, il est envisageable de vendre la chemise aux établissements privés, mais que ce ne sera pas une mince affaire de changer les moeurs dans les grands hôpitaux.
«Il faut que le buandier soit d'accord, dit-il. Ensuite, il doit convaincre chaque service de l'établissement. Et si tout le monde est d'accord, il faut former le personnel soignant à l'utilisation de la chemise. Il faut enfin trouver un moyen d'informer les patients au moyen de pancartes ou de dépliants. On a fait des représentations, mais il semble difficile pour les directions de la santé de sortir de leurs contrats d'approvisionnement.»
Malgré la difficulté de commercialisation, les deux conceptrices ont obtenu un brevet pour le Canada et les États-Unis. Avant elles, plusieurs designers avaient essayé sans succès de concevoir une chemise qui cache les fesses et réponde aux besoins du personnel soignant.
* * *
LA CHEMISE D'HÔPITAL EN CHIFFRES
> 80% d'entre elles servent lors d'examens;
> La chemise passe plus de temps dans le transport et la buanderie que sur le patient;
> Elle coûte 5$ à l'achat et 0,31$ d'entretien (poids actuel de 250g);
> Sa durée de vie est en moyenne de 200 lavages
> Si on additionne son coût d'achat à celui de l'entretien pour 200 lavages, une chemise revient à 67$;
> En comparaison, une chemise jetable coûte 0,75$.
- Source: Université de Montréal
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Re: Système de santé au Québec
Publié le 19 juin 2010 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
Hôpital de l'Enfant-Jésus: des mouches dans le bloc opératoire
Matthieu Boivin
Le Soleil
(Québec) Depuis deux mois, les chirurgiens et autres employés du bloc opératoire de l'hôpital de l'Enfant-Jésus doivent vivre avec des colocataires dont tout le monde souhaiterait se passer : des sciarides, plus communément connues sous le nom de mouches à terreau.
La porte-parole de l'hôpital, Geneviève Dupuis, reconnaît que la présence de ces petites mouches, qui peuvent mesurer jusqu'à quelques millimètres, a été remarquée par le personnel du bloc opératoire à la mi-avril. Depuis le début du mois de mai, le personnel comptabilise le nombre de ces sciarides qui sont repérées dans les salles d'opération.
En moyenne, de trois à quatre de ces mouches peuvent être remarquées par semaine, selon Mme Dupuis. Par contre, pour la seule journée du 11 juin, un total de sept moucherons a été comptabilisé.
«On voit davantage leur présence les jours quand les températures sont chaudes et humides», explique Mme Dupuis.
La relationniste affirme qu'un exterminateur, Maheu&Maheu, a été engagé pour trouver l'origine du problème et l'éliminer de façon définitive. Une foule de tests en tous genres ont été réalisés. Le soir et les fins de semaine, les toits de la quinzaine de salles d'opération et des corridors qui mènent au bloc opératoire ont été ouverts afin de trouver l'origine du problème.
La direction de l'établissement a décidé de devancer les travaux visant à refaire la toiture du bloc opératoire, en souhaitant ainsi éliminer la présence de ces mouches. Les travaux sont présentement en cours. Des pièges lumineux ont aussi été installés à différents
endroits. Des microbiologistes-infectiologues de l'établissement travaillent aussi afin de trouver la source de cette présence nuisible.
Malgré tous ces efforts, Mme Dupuis reconnaît que ces mouches sont toujours présentes au bloc opératoire. «On ne sait pas d'où elles viennent», affirme-t-elle.
Pas de danger
Mme Dupuis et les experts de Maheu&Maheu comprennent mal la présence de ces moucherons au bloc opératoire, surtout qu'ils préfèrent vivre dans des milieux humides, comme des pots de fleurs.
La relationniste jure que ces petites mouches n'ont pas mis en danger la santé des patients qui ont été opérés. De plus, aucune intervention chirurgicale n'a été remise en raison des nombreux travaux et gestes qui ont été effectués pour régler le problème, assure Mme Dupuis.
Celle-ci a d'ailleurs indiqué qu'une autre sorte d'insecte, des carabes, a été repérée, hier, dans une salle de repos du personnel du bloc opératoire. Les exterminateurs croient que cet insecte a été transporté à l'intérieur par un membre du personnel de l'établissement.
Un chirurgien de l'Hôpital de Saint-Georges de Beauce questionné sur le sujet, Hassib Pazira, disait être très surpris d'apprendre qu'un hôpital soit pris avec un tel problème.
«Le principal problème avec la présence de mouches, ce sont les possibilités d'infection, explique-t-il. Les mouches sont des vecteurs d'infection, et leur présence dans une salle où je devrais opérer m'inquiéterait. Ce n'est pas pour rien que les salles d'opération doivent être complète-ment stériles.» M. Pazira estime qu'une mouche qui tomberait sur une plaie ouverte d'un patient pourrait lui causer une infection. Le chirurgien avance même qu'il refuserait de réaliser une opération non urgente si on lui annonçait que la salle où il doit travailler pourrait contenir des mouches. Et s'il devait quand même pratiquer la chirurgie, il informerait le malade de la présence possible de ces mouches dans la salle.
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Hôpital de l'Enfant-Jésus: des mouches dans le bloc opératoire
Matthieu Boivin
Le Soleil
(Québec) Depuis deux mois, les chirurgiens et autres employés du bloc opératoire de l'hôpital de l'Enfant-Jésus doivent vivre avec des colocataires dont tout le monde souhaiterait se passer : des sciarides, plus communément connues sous le nom de mouches à terreau.
La porte-parole de l'hôpital, Geneviève Dupuis, reconnaît que la présence de ces petites mouches, qui peuvent mesurer jusqu'à quelques millimètres, a été remarquée par le personnel du bloc opératoire à la mi-avril. Depuis le début du mois de mai, le personnel comptabilise le nombre de ces sciarides qui sont repérées dans les salles d'opération.
En moyenne, de trois à quatre de ces mouches peuvent être remarquées par semaine, selon Mme Dupuis. Par contre, pour la seule journée du 11 juin, un total de sept moucherons a été comptabilisé.
«On voit davantage leur présence les jours quand les températures sont chaudes et humides», explique Mme Dupuis.
La relationniste affirme qu'un exterminateur, Maheu&Maheu, a été engagé pour trouver l'origine du problème et l'éliminer de façon définitive. Une foule de tests en tous genres ont été réalisés. Le soir et les fins de semaine, les toits de la quinzaine de salles d'opération et des corridors qui mènent au bloc opératoire ont été ouverts afin de trouver l'origine du problème.
La direction de l'établissement a décidé de devancer les travaux visant à refaire la toiture du bloc opératoire, en souhaitant ainsi éliminer la présence de ces mouches. Les travaux sont présentement en cours. Des pièges lumineux ont aussi été installés à différents
endroits. Des microbiologistes-infectiologues de l'établissement travaillent aussi afin de trouver la source de cette présence nuisible.
Malgré tous ces efforts, Mme Dupuis reconnaît que ces mouches sont toujours présentes au bloc opératoire. «On ne sait pas d'où elles viennent», affirme-t-elle.
Pas de danger
Mme Dupuis et les experts de Maheu&Maheu comprennent mal la présence de ces moucherons au bloc opératoire, surtout qu'ils préfèrent vivre dans des milieux humides, comme des pots de fleurs.
La relationniste jure que ces petites mouches n'ont pas mis en danger la santé des patients qui ont été opérés. De plus, aucune intervention chirurgicale n'a été remise en raison des nombreux travaux et gestes qui ont été effectués pour régler le problème, assure Mme Dupuis.
Celle-ci a d'ailleurs indiqué qu'une autre sorte d'insecte, des carabes, a été repérée, hier, dans une salle de repos du personnel du bloc opératoire. Les exterminateurs croient que cet insecte a été transporté à l'intérieur par un membre du personnel de l'établissement.
Un chirurgien de l'Hôpital de Saint-Georges de Beauce questionné sur le sujet, Hassib Pazira, disait être très surpris d'apprendre qu'un hôpital soit pris avec un tel problème.
«Le principal problème avec la présence de mouches, ce sont les possibilités d'infection, explique-t-il. Les mouches sont des vecteurs d'infection, et leur présence dans une salle où je devrais opérer m'inquiéterait. Ce n'est pas pour rien que les salles d'opération doivent être complète-ment stériles.» M. Pazira estime qu'une mouche qui tomberait sur une plaie ouverte d'un patient pourrait lui causer une infection. Le chirurgien avance même qu'il refuserait de réaliser une opération non urgente si on lui annonçait que la salle où il doit travailler pourrait contenir des mouches. Et s'il devait quand même pratiquer la chirurgie, il informerait le malade de la présence possible de ces mouches dans la salle.
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Re: Système de santé au Québec
Publié le 17 juin 2010 à 06h36 | Mis à jour le 17 juin 2010 à 06h41
Suicide: les infirmiers plus à risque que leurs consoeurs
Mathieu Perreault
La Presse
Les infirmiers et les mathématiciennes ont un taux de suicide presque deux fois plus élevé que la moyenne au Canada, alors que ce taux est presque deux fois moins élevé pour les mathématiciens et les prêtres. C'est du moins ce que révèle la première étude sur les taux de suicide des différents métiers et professions, publiée la semaine dernière dans le Journal canadien de psychiatrie.
«Il existe dans la société des croyances populaires selon lesquelles certaines professions mènent plus souvent au suicide», explique l'auteur principal de l'étude, Cameron Mustard, de l'Institut pour le travail et la santé de Toronto. «On dit par exemple que les gens qui ont souvent des traumatismes, comme les policiers ou les premiers répondants, sont plus vulnérables. Des études américaines et européennes ont déboulonné ce mythe, mais nous voulions voir s'il tenait la route au Canada.»
Le sociologue Mustard n'a pas trouvé de risque particulier dans le cas des policiers, des ambulanciers ou des pompiers, mais il a isolé certains sous-groupes. Les infirmiers, par exemple, ont presque deux fois plus de risque de suicide - mais non les infirmières. Idem chez les horticulteurs et les éleveurs, où le taux est de 50% plus élevé chez les hommes et de 30% moins élevé chez les femmes. Chez les mathématiciens et le personnel de diagnostic médical, c'est le contraire: les femmes ont un taux de deux à trois fois plus élevé que la moyenne canadienne, alors que les hommes ont un taux moins élevé.
Toutefois, les enseignants du primaire ou du secondaire présentent un risque parmi les plus faibles (35% de moins que la moyenne) et égal pour les deux sexes.
«Nous pensons que ces variations ne reflètent pas nécessairement des caractéristiques des métiers en tant que tels, mais plutôt des conditions passagères propres au marché du travail, dit M. Mustard. Par exemple, certaines études ont montré que, dans les professions fortement dominées par un sexe, l'autre sexe a plus de stress et donc plus de risque de suicide. Ça pourrait expliquer ce qu'on remarque chez les infirmiers et les mathématiciennes.»
À l'Union des producteurs agricoles, le relationniste Patrice Juneau souligne que, en 2006, une étude de l'Université Laval avait découvert qu'un agriculteur québécois sur deux souffre de détresse psychologique à un degré élevé. L'Ordre des infirmiers et infirmières du Québec, quant à lui, souligne qu'un rapport publié en Ontario en mai dernier fait état d'un sentiment de fatigue important chez les infirmières et les infirmiers. La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec préfère ne pas commenter l'étude.
M. Mustard a aussi mesuré le taux de suicide en fonction d'autres paramètres. «Le risque augmente en fonction de la difficulté et du salaire, dit-il. On peut penser que c'est en raison de la plus grande instabilité dans les emplois moins bien payés.»
http://www.cyberpresse.ca/vivre/sante/2 ... soeurs.php" onclick="window.open(this.href);return false;
Suicide: les infirmiers plus à risque que leurs consoeurs
Mathieu Perreault
La Presse
Les infirmiers et les mathématiciennes ont un taux de suicide presque deux fois plus élevé que la moyenne au Canada, alors que ce taux est presque deux fois moins élevé pour les mathématiciens et les prêtres. C'est du moins ce que révèle la première étude sur les taux de suicide des différents métiers et professions, publiée la semaine dernière dans le Journal canadien de psychiatrie.
«Il existe dans la société des croyances populaires selon lesquelles certaines professions mènent plus souvent au suicide», explique l'auteur principal de l'étude, Cameron Mustard, de l'Institut pour le travail et la santé de Toronto. «On dit par exemple que les gens qui ont souvent des traumatismes, comme les policiers ou les premiers répondants, sont plus vulnérables. Des études américaines et européennes ont déboulonné ce mythe, mais nous voulions voir s'il tenait la route au Canada.»
Le sociologue Mustard n'a pas trouvé de risque particulier dans le cas des policiers, des ambulanciers ou des pompiers, mais il a isolé certains sous-groupes. Les infirmiers, par exemple, ont presque deux fois plus de risque de suicide - mais non les infirmières. Idem chez les horticulteurs et les éleveurs, où le taux est de 50% plus élevé chez les hommes et de 30% moins élevé chez les femmes. Chez les mathématiciens et le personnel de diagnostic médical, c'est le contraire: les femmes ont un taux de deux à trois fois plus élevé que la moyenne canadienne, alors que les hommes ont un taux moins élevé.
Toutefois, les enseignants du primaire ou du secondaire présentent un risque parmi les plus faibles (35% de moins que la moyenne) et égal pour les deux sexes.
«Nous pensons que ces variations ne reflètent pas nécessairement des caractéristiques des métiers en tant que tels, mais plutôt des conditions passagères propres au marché du travail, dit M. Mustard. Par exemple, certaines études ont montré que, dans les professions fortement dominées par un sexe, l'autre sexe a plus de stress et donc plus de risque de suicide. Ça pourrait expliquer ce qu'on remarque chez les infirmiers et les mathématiciennes.»
À l'Union des producteurs agricoles, le relationniste Patrice Juneau souligne que, en 2006, une étude de l'Université Laval avait découvert qu'un agriculteur québécois sur deux souffre de détresse psychologique à un degré élevé. L'Ordre des infirmiers et infirmières du Québec, quant à lui, souligne qu'un rapport publié en Ontario en mai dernier fait état d'un sentiment de fatigue important chez les infirmières et les infirmiers. La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec préfère ne pas commenter l'étude.
M. Mustard a aussi mesuré le taux de suicide en fonction d'autres paramètres. «Le risque augmente en fonction de la difficulté et du salaire, dit-il. On peut penser que c'est en raison de la plus grande instabilité dans les emplois moins bien payés.»
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Re: Système de santé au Québec
Publié le 19 juin 2010 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
Soins aux prématurés: mère kangourou en renfort
Claudette Samson
Le Soleil
(Québec) Le Centre mère-enfant du CHUL deviendra à l'automne le premier hôpital canadien à introduire la méthode mère kangourou pour les bébés très prématurés, alors qu'un chercheur québécois vient de faire la preuve qu'elle assure un meilleur développement du cerveau de ces poupons.
Le psychologue Réjean Tessier, de l'École de psychologie de l'Université Laval, présentait hier les résultats d'une recherche menée en collaboration avec une pédiatre colombienne à l'occasion d'une conférence réunissant des chercheurs de 32 pays pour cinq jours à Québec.
La méthode mère kangourou consiste à placer un bébé né plusieurs semaines avant terme peau sur peau sur l'un de ses parents pour de longues périodes allant jusqu'à 24 heures par jour pendant les premières semaines de sa vie.
À l'origine, explique le Dr Tessier en entrevue au Soleil, elle a été pensée par un médecin de Bogota pour pallier le manque d'équipements spécialisés, tels des incubateurs, dans les pays en voie de développement. Il est vite apparu qu'elle permettait d'accroître le niveau de survie de ces nouveau-nés d'une grande fragilité. Une étude approfondie réalisée sur les premiers enfants en ayant bénéficié il y a 15 ans vient tout juste de démontrer que leur cerveau a lui aussi profité de cette proximité.
Croissance plus rapide
La méthode mère kangourou dépasse largement le simple transport du poupon dans un porte-bébé. Celui-ci est littéralement collé à la peau de sa mère ou de son père avec des bandes de Lycra. Il reçoit ses soins médicaux dans cette position.
Des recherches menées au nord de l'Europe, dans des pays ayant adopté la technique il y a quelques années, montrent aussi qu'un enfant porté quitte l'hôpital en moyenne de 7 à 10 jours plus tôt, parce qu'il grossit plus vite.
Par ailleurs, cela a pour avantage de renforcer le lien d'attachement avec les parents, souligne M. Tessier.
Partout au Canada
L'objectif du chercheur est de faire en sorte que mère kangourou devienne une norme canadienne dans les soins aux prématurés de moins de 30 semaines de gestation.
Bien que cette méthode ne requière pas de grands investissements, elle nécessite des lieux spécialement aménagés pour les parents, des lits confortables, une structure d'accueil leur permettant de circulant quotidiennement pendant quelques semaines afin de se remplacer.
La période de «symbiose» peut durer de deux à trois semaines, le temps, en fait, que l'enfant manifeste son inconfort, quand il arrive à générer sa propre chaleur.
Le Québec a un taux de naissances prématurées de 8 %. Environ 10 % d'entre elles surviennent à moins de 30 semaines de gestation.
Bien que des bébés d'aussi peu que 22 semaines aient déjà survécu (au Japon), le Québec a une pratique plus prudente, dit le psychologue. «Ici, à partir de 24 semaines, on a l'obligation de faire un effort de réanimation si l'enfant n'est pas atteint trop sévèrement et que les parents sont conscients des risques.» Mais c'est plutôt à partir de 25 semaines que survivent la plupart des prématurés.
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Soins aux prématurés: mère kangourou en renfort
Claudette Samson
Le Soleil
(Québec) Le Centre mère-enfant du CHUL deviendra à l'automne le premier hôpital canadien à introduire la méthode mère kangourou pour les bébés très prématurés, alors qu'un chercheur québécois vient de faire la preuve qu'elle assure un meilleur développement du cerveau de ces poupons.
Le psychologue Réjean Tessier, de l'École de psychologie de l'Université Laval, présentait hier les résultats d'une recherche menée en collaboration avec une pédiatre colombienne à l'occasion d'une conférence réunissant des chercheurs de 32 pays pour cinq jours à Québec.
La méthode mère kangourou consiste à placer un bébé né plusieurs semaines avant terme peau sur peau sur l'un de ses parents pour de longues périodes allant jusqu'à 24 heures par jour pendant les premières semaines de sa vie.
À l'origine, explique le Dr Tessier en entrevue au Soleil, elle a été pensée par un médecin de Bogota pour pallier le manque d'équipements spécialisés, tels des incubateurs, dans les pays en voie de développement. Il est vite apparu qu'elle permettait d'accroître le niveau de survie de ces nouveau-nés d'une grande fragilité. Une étude approfondie réalisée sur les premiers enfants en ayant bénéficié il y a 15 ans vient tout juste de démontrer que leur cerveau a lui aussi profité de cette proximité.
Croissance plus rapide
La méthode mère kangourou dépasse largement le simple transport du poupon dans un porte-bébé. Celui-ci est littéralement collé à la peau de sa mère ou de son père avec des bandes de Lycra. Il reçoit ses soins médicaux dans cette position.
Des recherches menées au nord de l'Europe, dans des pays ayant adopté la technique il y a quelques années, montrent aussi qu'un enfant porté quitte l'hôpital en moyenne de 7 à 10 jours plus tôt, parce qu'il grossit plus vite.
Par ailleurs, cela a pour avantage de renforcer le lien d'attachement avec les parents, souligne M. Tessier.
Partout au Canada
L'objectif du chercheur est de faire en sorte que mère kangourou devienne une norme canadienne dans les soins aux prématurés de moins de 30 semaines de gestation.
Bien que cette méthode ne requière pas de grands investissements, elle nécessite des lieux spécialement aménagés pour les parents, des lits confortables, une structure d'accueil leur permettant de circulant quotidiennement pendant quelques semaines afin de se remplacer.
La période de «symbiose» peut durer de deux à trois semaines, le temps, en fait, que l'enfant manifeste son inconfort, quand il arrive à générer sa propre chaleur.
Le Québec a un taux de naissances prématurées de 8 %. Environ 10 % d'entre elles surviennent à moins de 30 semaines de gestation.
Bien que des bébés d'aussi peu que 22 semaines aient déjà survécu (au Japon), le Québec a une pratique plus prudente, dit le psychologue. «Ici, à partir de 24 semaines, on a l'obligation de faire un effort de réanimation si l'enfant n'est pas atteint trop sévèrement et que les parents sont conscients des risques.» Mais c'est plutôt à partir de 25 semaines que survivent la plupart des prématurés.
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Re: Système de santé au Québec
pour les chemises d'hopital moi j'en met toujours 2 une normale et une a l'envers par dessus
"La vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans"
Mark Twain
Mark Twain
Re: Système de santé au Québec
Je suis tombée en bas de ma chaise qu'il a fallu 5 ans de recherches alors que ma belle-mère ou ma mère, deux femmes débrouillardes et imaginatives y aurait pensé en maximum 4 jours...Anya a écrit : Publié le 16 juin 2010 à 07h31 | Mis à jour le 16 juin 2010 à 07h34
La révolution de la chemise d'hôpital
Sara Champagne
La Presse
La fameuse chemise d'hôpital qui laisse les fesses à découvert pourrait devenir un vestige du passé au Québec. Une diplômée de l'École de design industriel de l'Université de Montréal et sa professeure sont parvenues à révolutionner la chemise traditionnelle (erronément appelée «jaquette») en mettant au point un vêtement qui assure à la fois la dignité du patient et l'accès au corps pour le personnel soignant.
Après plus de cinq ans de recherche , Noémi Marquis, pour qui il s'agissait d'un projet de fin d'études, et Denyse Roy ont mis au point la chemise «Duo». Dépourvue de boutons-pression, de cordons ou d'attaches velcro qui peuvent s'endommager, elle est faite d'un tissu composé à 65% de polyester et à 35% de coton. Elle peut être unie ou à motif, par exemple des flocons de neige.
«La chemise a été testée avec succès à l'hôpital St. Mary, explique Noémi Marquis, maintenant coordonnatrice de l'Association des designers industriels du Québec. Il s'agit en fait de deux chemises identiques superposées. L'un des défis était de concevoir un modèle unisexe dont les manches seraient adaptées à la superposition. On a donc conçu des manches formées de deux morceaux de tissu en forme de pétales de tulipe.»
En plus de mettre fin au problème du fessier à découvert, la chemise Duo a l'avantage de convenir aux personnes obèses et aux femmes enceintes et est suffisamment longue pour couvrir les genoux. Les designers ont aussi pensé à des modèles avec un panneau d'ouverture devant pour les soins cardiaques.
Normes de la chemise
Au Québec, la chemise d'hôpital doit répondre à des normes sévères. Elle doit avoir une longueur et un poids précis et être faite d'un textile prédéterminé qui ne se déchire pas. Ces normes sont énoncées dans un cahier de fournitures d'hôpital mis en place il y a 10 ans.
Pour la fabrication et la distribution de la chemise, les deux designers ont l'appui de l'entreprise W. Laframboise, fournisseur de linge d'hôpital depuis plus de 50 ans au Québec. L'un des représentants de l'entreprise, Sylvain Laframboise, a expliqué hier à La Presse que, pour l'instant, il est envisageable de vendre la chemise aux établissements privés, mais que ce ne sera pas une mince affaire de changer les moeurs dans les grands hôpitaux.
«Il faut que le buandier soit d'accord, dit-il. Ensuite, il doit convaincre chaque service de l'établissement. Et si tout le monde est d'accord, il faut former le personnel soignant à l'utilisation de la chemise. Il faut enfin trouver un moyen d'informer les patients au moyen de pancartes ou de dépliants. On a fait des représentations, mais il semble difficile pour les directions de la santé de sortir de leurs contrats d'approvisionnement.»
Malgré la difficulté de commercialisation, les deux conceptrices ont obtenu un brevet pour le Canada et les États-Unis. Avant elles, plusieurs designers avaient essayé sans succès de concevoir une chemise qui cache les fesses et réponde aux besoins du personnel soignant.
* * *
LA CHEMISE D'HÔPITAL EN CHIFFRES
> 80% d'entre elles servent lors d'examens;
> La chemise passe plus de temps dans le transport et la buanderie que sur le patient;
> Elle coûte 5$ à l'achat et 0,31$ d'entretien (poids actuel de 250g);
> Sa durée de vie est en moyenne de 200 lavages
> Si on additionne son coût d'achat à celui de l'entretien pour 200 lavages, une chemise revient à 67$;
> En comparaison, une chemise jetable coûte 0,75$.
- Source: Université de Montréal
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Mais quand t'es financé par le gouvernement, pourquoi te hâter ...
[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
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Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
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Re: Système de santé au Québec
J'ai eu un enfant né prématuré il y a presque 14 ans et la Méthode Kangorou était une pratique ordinaire et courante à Ste Justine. Il en était de même à Montreal's Children, ainsi que dans tous les hopiaux en région qui avaient un service de néonatalité.Anya a écrit : Publié le 19 juin 2010 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
Soins aux prématurés: mère kangourou en renfort
Claudette Samson
Le Soleil
(Québec) Le Centre mère-enfant du CHUL deviendra à l'automne le premier hôpital canadien à introduire la méthode mère kangourou pour les bébés très prématurés, alors qu'un chercheur québécois vient de faire la preuve qu'elle assure un meilleur développement du cerveau de ces poupons.
Le psychologue Réjean Tessier, de l'École de psychologie de l'Université Laval, présentait hier les résultats d'une recherche menée en collaboration avec une pédiatre colombienne à l'occasion d'une conférence réunissant des chercheurs de 32 pays pour cinq jours à Québec.
La méthode mère kangourou consiste à placer un bébé né plusieurs semaines avant terme peau sur peau sur l'un de ses parents pour de longues périodes allant jusqu'à 24 heures par jour pendant les premières semaines de sa vie.
À l'origine, explique le Dr Tessier en entrevue au Soleil, elle a été pensée par un médecin de Bogota pour pallier le manque d'équipements spécialisés, tels des incubateurs, dans les pays en voie de développement. Il est vite apparu qu'elle permettait d'accroître le niveau de survie de ces nouveau-nés d'une grande fragilité. Une étude approfondie réalisée sur les premiers enfants en ayant bénéficié il y a 15 ans vient tout juste de démontrer que leur cerveau a lui aussi profité de cette proximité.
Croissance plus rapide
La méthode mère kangourou dépasse largement le simple transport du poupon dans un porte-bébé. Celui-ci est littéralement collé à la peau de sa mère ou de son père avec des bandes de Lycra. Il reçoit ses soins médicaux dans cette position.
Des recherches menées au nord de l'Europe, dans des pays ayant adopté la technique il y a quelques années, montrent aussi qu'un enfant porté quitte l'hôpital en moyenne de 7 à 10 jours plus tôt, parce qu'il grossit plus vite.
Par ailleurs, cela a pour avantage de renforcer le lien d'attachement avec les parents, souligne M. Tessier.
Partout au Canada
L'objectif du chercheur est de faire en sorte que mère kangourou devienne une norme canadienne dans les soins aux prématurés de moins de 30 semaines de gestation.
Bien que cette méthode ne requière pas de grands investissements, elle nécessite des lieux spécialement aménagés pour les parents, des lits confortables, une structure d'accueil leur permettant de circulant quotidiennement pendant quelques semaines afin de se remplacer.
La période de «symbiose» peut durer de deux à trois semaines, le temps, en fait, que l'enfant manifeste son inconfort, quand il arrive à générer sa propre chaleur.
Le Québec a un taux de naissances prématurées de 8 %. Environ 10 % d'entre elles surviennent à moins de 30 semaines de gestation.
Bien que des bébés d'aussi peu que 22 semaines aient déjà survécu (au Japon), le Québec a une pratique plus prudente, dit le psychologue. «Ici, à partir de 24 semaines, on a l'obligation de faire un effort de réanimation si l'enfant n'est pas atteint trop sévèrement et que les parents sont conscients des risques.» Mais c'est plutôt à partir de 25 semaines que survivent la plupart des prématurés.
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Je ne comprends pas la ''grandiosité'' de cette nouvelle à part que le Doc Tessier veule faire parler de lui
[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
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Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
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Re: Système de santé au Québec
Publié le 20 juin 2010 à 07h25 | Mis à jour à 09h24
Médecins: 601 permis d'exercice délivrés en un an
La Presse Canadienne
Le Québec a formé ou accueilli 601 nouveaux médecins au cours de la dernière année, soit du 1er juillet 2009 au 30 juin de cette année.
Le président-directeur général du Collège des médecins du Québec, Yves Lamontagne, présidera d'ici le 23 juin les cérémonies officielles d'assermentation des finissants des facultés de médecine du Québec. Le Collège a reçu 195 demandes des finissants en médecine pour la délivrance d'un permis d'exercice valide à compter du 1er juillet 2010. Parmi ces nouveaux médecins, on compte 131 femmes et 64 hommes, 119 médecins de famille et 76 médecins spécialistes.
Au cours de la dernière année, outre ces 195 nouveaux permis aux finissants, le Collège aura émis 406 autres permis d'exercice.
Selon le Dr Lamontagne, l'augmentation des admissions universitaires en première année de médecine décrétée par le gouvernement au début des années 2000 commence à porter fruit. Selon lui, cette mesure aura un impact encore plus significatif vers 2013 ou 2015 compte tenu du temps nécessaire à la formation.
Le pdg du Collège des médecins prévoit que d'ici quelques années, la pénurie de la main-d'oeuvre médicale s'atténuera et que les jeunes médecins pourront exercer leur profession dans de meilleures conditions que celles qui prévalent actuellement.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... ECRAN1POS3" onclick="window.open(this.href);return false;
Médecins: 601 permis d'exercice délivrés en un an
La Presse Canadienne
Le Québec a formé ou accueilli 601 nouveaux médecins au cours de la dernière année, soit du 1er juillet 2009 au 30 juin de cette année.
Le président-directeur général du Collège des médecins du Québec, Yves Lamontagne, présidera d'ici le 23 juin les cérémonies officielles d'assermentation des finissants des facultés de médecine du Québec. Le Collège a reçu 195 demandes des finissants en médecine pour la délivrance d'un permis d'exercice valide à compter du 1er juillet 2010. Parmi ces nouveaux médecins, on compte 131 femmes et 64 hommes, 119 médecins de famille et 76 médecins spécialistes.
Au cours de la dernière année, outre ces 195 nouveaux permis aux finissants, le Collège aura émis 406 autres permis d'exercice.
Selon le Dr Lamontagne, l'augmentation des admissions universitaires en première année de médecine décrétée par le gouvernement au début des années 2000 commence à porter fruit. Selon lui, cette mesure aura un impact encore plus significatif vers 2013 ou 2015 compte tenu du temps nécessaire à la formation.
Le pdg du Collège des médecins prévoit que d'ici quelques années, la pénurie de la main-d'oeuvre médicale s'atténuera et que les jeunes médecins pourront exercer leur profession dans de meilleures conditions que celles qui prévalent actuellement.
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Re: Système de santé au Québec
C'est pas beaucoup le québec est grand et les besoin sont criant, ou sont-il c'est médecin la qui sorte chaque année??? Ici en région on en voit pas la couleur, ils viennent 1 an parce que ils ont des primes pour travailler en région apres pouff un coup la prime fini bye bye on nous attend ailleurs.............
CA c'est un investissement qui devrait etre prioritaire, formé encore plus de médecin, c'est la base d'une société en santé il me semble, quand t'as personne pour te soigné,quand ca prend 2 mois pour avoir un rendez vous, tu laisses faire, tu es encore plus malade et tu coutes encore plus chers au gouvernement pour te soigner.
CA c'est un investissement qui devrait etre prioritaire, formé encore plus de médecin, c'est la base d'une société en santé il me semble, quand t'as personne pour te soigné,quand ca prend 2 mois pour avoir un rendez vous, tu laisses faire, tu es encore plus malade et tu coutes encore plus chers au gouvernement pour te soigner.
Re: Système de santé au Québec
C'est une très bonne nouvelle, avec 600 médecins de plus, ils n'arriveront pas à combler le déficit, mais au moins, cela nous donnera 600 médecins de plus.Anya a écrit : Publié le 20 juin 2010 à 07h25 | Mis à jour à 09h24
Médecins: 601 permis d'exercice délivrés en un an
La Presse Canadienne
Le Québec a formé ou accueilli 601 nouveaux médecins au cours de la dernière année, soit du 1er juillet 2009 au 30 juin de cette année.
Le président-directeur général du Collège des médecins du Québec, Yves Lamontagne, présidera d'ici le 23 juin les cérémonies officielles d'assermentation des finissants des facultés de médecine du Québec. Le Collège a reçu 195 demandes des finissants en médecine pour la délivrance d'un permis d'exercice valide à compter du 1er juillet 2010. Parmi ces nouveaux médecins, on compte 131 femmes et 64 hommes, 119 médecins de famille et 76 médecins spécialistes.
Au cours de la dernière année, outre ces 195 nouveaux permis aux finissants, le Collège aura émis 406 autres permis d'exercice.
Selon le Dr Lamontagne, l'augmentation des admissions universitaires en première année de médecine décrétée par le gouvernement au début des années 2000 commence à porter fruit. Selon lui, cette mesure aura un impact encore plus significatif vers 2013 ou 2015 compte tenu du temps nécessaire à la formation.
Le pdg du Collège des médecins prévoit que d'ici quelques années, la pénurie de la main-d'oeuvre médicale s'atténuera et que les jeunes médecins pourront exercer leur profession dans de meilleures conditions que celles qui prévalent actuellement.
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Et si le nombre augmente au fil des années, ce sera une bonne chose.
Re: Système de santé au Québec
7000 infirmières s’entendent avec le gouvernement
Agence QMI
20/06/2010 16h23
MONTRÉAL - La Fédération de la santé du Québec (FSQ-CSQ), a conclu samedi une entente de principe dans le cadre de ses négociations sectorielles avec le gouvernement du Québec.
La Fédération de la santé représente 7000 infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes.
L’entente conclue comprend notamment la reconnaissance par le gouvernement des inconvénients liés à certains quarts de travail et certaines unités de soins, une certaine flexibilité dans les horaires de travail, et un budget pour soutenir les nouvelles recrues dans la profession.
Cette entente de principe sera soumise au comité négociateur de la FSQ-CSQ le 28 juin prochain.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 62306.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Agence QMI
20/06/2010 16h23
MONTRÉAL - La Fédération de la santé du Québec (FSQ-CSQ), a conclu samedi une entente de principe dans le cadre de ses négociations sectorielles avec le gouvernement du Québec.
La Fédération de la santé représente 7000 infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes.
L’entente conclue comprend notamment la reconnaissance par le gouvernement des inconvénients liés à certains quarts de travail et certaines unités de soins, une certaine flexibilité dans les horaires de travail, et un budget pour soutenir les nouvelles recrues dans la profession.
Cette entente de principe sera soumise au comité négociateur de la FSQ-CSQ le 28 juin prochain.
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Re: Système de santé au Québec
Il faut tenir compte que pour l'instant seulement 195 ont demandé un permis de pratiques, ca fait pas beaucoup me semble.
Les 400 autres ils vont faire quoi??? Poursuivre leur études plus poussé en chirurgie ou des trucs du genre ou bien vont partir ailleurs pour pratiquer?
Si quelqu'un s'y connait la dedans j'aimerais etre éclairé.
Puisque les médecins coutent tellement cher a former selon le gouvernement je me demande si une obligation de remboursement ne devrait pas etre demandé advenant le cas ou le médecin déciderais de ne pas pratiquer au Québec?
Les 400 autres ils vont faire quoi??? Poursuivre leur études plus poussé en chirurgie ou des trucs du genre ou bien vont partir ailleurs pour pratiquer?
Si quelqu'un s'y connait la dedans j'aimerais etre éclairé.
Puisque les médecins coutent tellement cher a former selon le gouvernement je me demande si une obligation de remboursement ne devrait pas etre demandé advenant le cas ou le médecin déciderais de ne pas pratiquer au Québec?
Re: Système de santé au Québec
Cass! a écrit : Il faut tenir compte que pour l'instant seulement 195 ont demandé un permis de pratiques, ca fait pas beaucoup me semble.
Les 400 autres ils vont faire quoi??? Poursuivre leur études plus poussé en chirurgie ou des trucs du genre ou bien vont partir ailleurs pour pratiquer?
Si quelqu'un s'y connait la dedans j'aimerais etre éclairé.
Puisque les médecins coutent tellement cher a former selon le gouvernement je me demande si une obligation de remboursement ne devrait pas etre demandé advenant le cas ou le médecin déciderais de ne pas pratiquer au Québec?
Personnellement, je serais de cet avis oui.....
Re: Système de santé au Québec
jai pas réussit a trouver le sujet ou quon en parlait et c'est un sujet qui me touche aussi particulièrement mais c'est aujourdhui que sera annoncée par le ministre bolduc la gratuité de 3 traitements de FIV ! et si jai bien entendu..... 6 inséminations. conférence de presse de lhopital royal victoria avec le ministre, une représentante de lassociation des couples infertiles et Julie Snyder !
enfinnnn... après 1 an et demi yétait temps !!!!!!
mais quelle bonne nouvelle pour tout les couples qui on plus de misère a réalisé leur rêve !!!!
édit: c'est a 10 h donc jimagine que LCN va présenter sa hihi (et ne voyez aucun lien avec julie snyder une annonce de cette importance c'est présenté en direct lol)
édit 2: yon même pas présenter sa en direct... ni RDI...cé con.... mais bon on a des résumé et extrait de la conférence....Julie était très contente, émue!
enfinnnn... après 1 an et demi yétait temps !!!!!!
mais quelle bonne nouvelle pour tout les couples qui on plus de misère a réalisé leur rêve !!!!
édit: c'est a 10 h donc jimagine que LCN va présenter sa hihi (et ne voyez aucun lien avec julie snyder une annonce de cette importance c'est présenté en direct lol)
édit 2: yon même pas présenter sa en direct... ni RDI...cé con.... mais bon on a des résumé et extrait de la conférence....Julie était très contente, émue!
Dernière modification par myriannie le mar. juil. 13, 2010 11:09 am, modifié 2 fois.
Re: Système de santé au Québec
Ariane Lacoursière
La Presse
Dès le 5 août, Québec paiera les traitements de fécondation in vitro à tous les couples infertiles de la province. Accompagné de l'animatrice Julie Snyder qui a longtemps milité pour cette cause, le ministre de la Santé, Yves Bolduc, a fait cette annonce, ce matin, à Montréal. Qualifiant le programme «d'intéressant», la Fédération des médecins spécialistes s'inquiète toutefois de la rapidité à laquelle il est appliqué et estime que le manque de ressources dans le réseau de la santé ne permettra pas de traiter toutes les demandes.
Cette année, le gouvernement prévoit rembourser 3000 cycles de fécondation in vitro (FIV) pour un total de 25 millions $. Mais dès 2014, 7000 cycles seront remboursés pour une facture totale de 63 millions$.
«C'est sûr que la demande va augmenter au cours des prochains mois. Plusieurs couples infertiles n'avaient pas recours à la fécondation par manque de moyens. Ils pourront maintenant le faire», a déclaré M. Bolduc.
Les Montréalais Stéphanie Limoges, 33 ans, et Stéphane Laframboise, 39 ans, essaient depuis 10 ans d'avoir un enfant. «On étaient rendus à la fécondation in vitro. Mais on n'avait pas les moyens», raconte Mme limoges. «Un traitement coûte entre 6000 $ et 15 000 $. Et le résultat n'est pas garanti! À notre âge, le pourcentage de réussite est de 63%. Pour nous, l'annonce d'aujourd'hui est un soulagement», témoigne M. Laframboise.
Dès le mois d'août, Québec deviendra le premier gouvernement d'Amérique du Nord à payer la médication et les soins médicaux liés à trois cycles stimulés de fécondation in vitro. Ce traitement s'appliquera à toutes les femmes en âge de procréer, et à tous les couples, homosexuels et hétérosexuels, de même qu'aux personnes seules.
Un seul embryon à la fois sera implanté chez la majorité des patientes pour éviter les grossesses multiples. «Ce meilleur encadrement permettra de réduire de 30% à 5% les grossesses multiples dues à la procréation assistée», explique le ministre Bolduc, qui reconnaît toutefois ne pas avoir mené d'étude précise sur cette baisse attendue.
La moitié des suivis en fertilité se feront tout d'abord dans des cliniques privées. Mais Québec souhaite ouvrir éventuellement des cliniques dans les hôpitaux universitaires.
«C'est un grand jour pour les couples infertiles qui pourront se présenter dans les cliniques avec une carte d'assurance maladie et non pas une carte de crédit», estime la responsable des relations médias pour l'Association des couples infertiles du Québec, Me Caroline Amireault.
Selon Me Amireault, Québec épargnera avec son programme car «ce que l'état investira d'un côté, il le sauvera de l'autre en diminuant les grossesses multiples». Le ministre Bolduc assure aussi que le programme s'autofinancera, même s'il reconnaît que plus d'infirmières et de personnel devra être engagé pour répondre à la demande.
Ayant elle-même eu recours à la fécondation in vitro, Julie Snyder était fort émue. «Derrière chaque bébé-éprouvette, il y a une mère éprouvée, a déclaré l'animatrice avant d'éclater en sanglots. (...) Le bonheur d'avoir des enfants quand on souffre d'infertilité ne peut être réservé aux seules personnes qui en ont les moyens.»
Le ministre Bolduc ignore combien de couples sont en attente de traitements de fertilité. Il sait toutefois que l'ordre de priorité selon lequel un couple recevra ses traitements sera établi indépendamment dans chaque clinique. «Mais c'est certain que s'il ne reste que quelques années de procréation à quelqu'un, elle sera priorisée», dit-il.
Questionné à savoir si rembourser les traitements de fécondation in vitro est judicieux alors que des centaines de programmes en santé souffrent de sous-financement, M. Bolduc a répliqué que son gouvernement «fait des choix». «C'est bon pour le Québec parce qu'on va augmenter la natalité. Notre rôle, c'est d'avoir une offre équilibrée entre nos différents programmes», estime le ministre.
Trop vite
Même s'il qualifie le programme de «bon en soi», le président de la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ), le Dr Gaétan Barrette, mentionne que «jamais un programme de cette ampleur n'aura été mis en place de façon aussi rapide au Québec».
Le Dr Barrette souligne que ce programme a été demandé «par un lobby et pas nécessairement par la population» et que le réseau public n'a simplement pas les ressources pour l'appliquer en ce moment.
Jusqu'à tout récemment, le gouvernement estimait les coûts du programme à 80 millions et non pas 63, tel qu'annoncé ce matin. «Je ne serais pas surpris que les coûts du programme bondissent à 200 millions», avance le Dr Barrette, en évoquant le fait que du «tourisme de procréation assistée» pourrait même voir le jour.
Quoique «heureux pour les femmes infertiles», le président de l'Association des obtétriciens-gynécologues du Québec, le Dr Robert Sabbah, mentionne qu'il manque déjà de 60 à 70 gynécologues au Québec. «Des femmes enceintes ont déjà de la difficulté à avoir un suivi de grossesse. Qu'est-ce que ce sera avec le nouveau programme?» demande-t-il.
La présidente de l'Association des pédiatres du Québec, la Dr Pascale Hamel, doute quant à elle que le Québec sera capable de réduire à 5% le nombre de grossesses multiples issues de la procréation assistée. «Et même quand il y a naissance unique, il y a plus de complications avec la FIV, affirme-t-elle. Dans nos grands centres de néonatalogie, 20% des lits sont occupés par des bébés issus de la fécondation in vitro.»
La Dr Hamel rappelle que les départements de néonatalogie sont déjà en crise au Québec et qu'une demande accrue serait périlleuse. La semaine dernière, La Presse rapportait que tous les départements de néonatalogie de Montréal étaient pleins et qu'on envisageait le transfert de bébés prématurés à Québec, Sherbrooke ou en Ontario.
Le ministre Bolduc assure quant à lui qu'au cours des prochains mois, des annonces seront faites pour régler les problèmes des unités de néonatalogie.
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La Presse
Dès le 5 août, Québec paiera les traitements de fécondation in vitro à tous les couples infertiles de la province. Accompagné de l'animatrice Julie Snyder qui a longtemps milité pour cette cause, le ministre de la Santé, Yves Bolduc, a fait cette annonce, ce matin, à Montréal. Qualifiant le programme «d'intéressant», la Fédération des médecins spécialistes s'inquiète toutefois de la rapidité à laquelle il est appliqué et estime que le manque de ressources dans le réseau de la santé ne permettra pas de traiter toutes les demandes.
Cette année, le gouvernement prévoit rembourser 3000 cycles de fécondation in vitro (FIV) pour un total de 25 millions $. Mais dès 2014, 7000 cycles seront remboursés pour une facture totale de 63 millions$.
«C'est sûr que la demande va augmenter au cours des prochains mois. Plusieurs couples infertiles n'avaient pas recours à la fécondation par manque de moyens. Ils pourront maintenant le faire», a déclaré M. Bolduc.
Les Montréalais Stéphanie Limoges, 33 ans, et Stéphane Laframboise, 39 ans, essaient depuis 10 ans d'avoir un enfant. «On étaient rendus à la fécondation in vitro. Mais on n'avait pas les moyens», raconte Mme limoges. «Un traitement coûte entre 6000 $ et 15 000 $. Et le résultat n'est pas garanti! À notre âge, le pourcentage de réussite est de 63%. Pour nous, l'annonce d'aujourd'hui est un soulagement», témoigne M. Laframboise.
Dès le mois d'août, Québec deviendra le premier gouvernement d'Amérique du Nord à payer la médication et les soins médicaux liés à trois cycles stimulés de fécondation in vitro. Ce traitement s'appliquera à toutes les femmes en âge de procréer, et à tous les couples, homosexuels et hétérosexuels, de même qu'aux personnes seules.
Un seul embryon à la fois sera implanté chez la majorité des patientes pour éviter les grossesses multiples. «Ce meilleur encadrement permettra de réduire de 30% à 5% les grossesses multiples dues à la procréation assistée», explique le ministre Bolduc, qui reconnaît toutefois ne pas avoir mené d'étude précise sur cette baisse attendue.
La moitié des suivis en fertilité se feront tout d'abord dans des cliniques privées. Mais Québec souhaite ouvrir éventuellement des cliniques dans les hôpitaux universitaires.
«C'est un grand jour pour les couples infertiles qui pourront se présenter dans les cliniques avec une carte d'assurance maladie et non pas une carte de crédit», estime la responsable des relations médias pour l'Association des couples infertiles du Québec, Me Caroline Amireault.
Selon Me Amireault, Québec épargnera avec son programme car «ce que l'état investira d'un côté, il le sauvera de l'autre en diminuant les grossesses multiples». Le ministre Bolduc assure aussi que le programme s'autofinancera, même s'il reconnaît que plus d'infirmières et de personnel devra être engagé pour répondre à la demande.
Ayant elle-même eu recours à la fécondation in vitro, Julie Snyder était fort émue. «Derrière chaque bébé-éprouvette, il y a une mère éprouvée, a déclaré l'animatrice avant d'éclater en sanglots. (...) Le bonheur d'avoir des enfants quand on souffre d'infertilité ne peut être réservé aux seules personnes qui en ont les moyens.»
Le ministre Bolduc ignore combien de couples sont en attente de traitements de fertilité. Il sait toutefois que l'ordre de priorité selon lequel un couple recevra ses traitements sera établi indépendamment dans chaque clinique. «Mais c'est certain que s'il ne reste que quelques années de procréation à quelqu'un, elle sera priorisée», dit-il.
Questionné à savoir si rembourser les traitements de fécondation in vitro est judicieux alors que des centaines de programmes en santé souffrent de sous-financement, M. Bolduc a répliqué que son gouvernement «fait des choix». «C'est bon pour le Québec parce qu'on va augmenter la natalité. Notre rôle, c'est d'avoir une offre équilibrée entre nos différents programmes», estime le ministre.
Trop vite
Même s'il qualifie le programme de «bon en soi», le président de la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ), le Dr Gaétan Barrette, mentionne que «jamais un programme de cette ampleur n'aura été mis en place de façon aussi rapide au Québec».
Le Dr Barrette souligne que ce programme a été demandé «par un lobby et pas nécessairement par la population» et que le réseau public n'a simplement pas les ressources pour l'appliquer en ce moment.
Jusqu'à tout récemment, le gouvernement estimait les coûts du programme à 80 millions et non pas 63, tel qu'annoncé ce matin. «Je ne serais pas surpris que les coûts du programme bondissent à 200 millions», avance le Dr Barrette, en évoquant le fait que du «tourisme de procréation assistée» pourrait même voir le jour.
Quoique «heureux pour les femmes infertiles», le président de l'Association des obtétriciens-gynécologues du Québec, le Dr Robert Sabbah, mentionne qu'il manque déjà de 60 à 70 gynécologues au Québec. «Des femmes enceintes ont déjà de la difficulté à avoir un suivi de grossesse. Qu'est-ce que ce sera avec le nouveau programme?» demande-t-il.
La présidente de l'Association des pédiatres du Québec, la Dr Pascale Hamel, doute quant à elle que le Québec sera capable de réduire à 5% le nombre de grossesses multiples issues de la procréation assistée. «Et même quand il y a naissance unique, il y a plus de complications avec la FIV, affirme-t-elle. Dans nos grands centres de néonatalogie, 20% des lits sont occupés par des bébés issus de la fécondation in vitro.»
La Dr Hamel rappelle que les départements de néonatalogie sont déjà en crise au Québec et qu'une demande accrue serait périlleuse. La semaine dernière, La Presse rapportait que tous les départements de néonatalogie de Montréal étaient pleins et qu'on envisageait le transfert de bébés prématurés à Québec, Sherbrooke ou en Ontario.
Le ministre Bolduc assure quant à lui qu'au cours des prochains mois, des annonces seront faites pour régler les problèmes des unités de néonatalogie.
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Dernière modification par **Miranda le mar. juil. 13, 2010 8:39 pm, modifié 1 fois.
Re: Système de santé au Québec
C'est une tres tres tres bonne nouvelle mais moi j'ai toujours peur quand le gouvernement se mele de quelques choses qui fonctionnait tres bien auparavant, je lisais dans un autre article aujourd'hui que les cliniques de fertilité privé auront une tres grosse adaptation a faire pour rentrer dans le systeme de la gratuité et honnetement voir le gouvernement arrivé et imposé des lois et reglemetn sous prétexte que c'est lui qui paye comme il a fait dans le systeme des garderie ca me fait peur.
J'espere que tout ira pour le mieux et que ca ne finira pas en un tas de paperasserie et de regle inutile qui ne servent qu'a mettre des batons dans les roues de ceux qui veulent faire leur boulot.
J'espere que tout ira pour le mieux et que ca ne finira pas en un tas de paperasserie et de regle inutile qui ne servent qu'a mettre des batons dans les roues de ceux qui veulent faire leur boulot.
Dernière modification par Cass! le mar. juil. 13, 2010 9:18 pm, modifié 1 fois.
Re: Système de santé au Québec
Sans dire que c'est totalement de l'argent mal placé, je considère quand même que ce n'était pas une priorité et que c'est le lobbying de Snyder et compagnie qui a fait pencher la balance.
J'ai pas de médecin de famille, ce qui ne me porte pas du tout à consulter. Je vais crever comme un chien dans mon sous-sol faute d'aide mais la p'tite madame va pouvoir avoir son bébé pour me remplacer. Good job.
La terre est surpeuplée. Des enfants meurent en quantité industriel à chaque jour pour cause de malnutrition, de manque de ressources pour les placer dans des familles ayant les moyens de subvenir à leurs besoin.
Nous sommes dans une belle société d'égoistes.
Mme Snyder, vos fausses larmes ne m'ont pas du tout attendrit.
P.S. Mon commentaire risque d'en heurter plusieurs, j'en suis fort conscient. Mais il n'en demeure pas moins que c'est ce que je pense.
J'ai pas de médecin de famille, ce qui ne me porte pas du tout à consulter. Je vais crever comme un chien dans mon sous-sol faute d'aide mais la p'tite madame va pouvoir avoir son bébé pour me remplacer. Good job.
La terre est surpeuplée. Des enfants meurent en quantité industriel à chaque jour pour cause de malnutrition, de manque de ressources pour les placer dans des familles ayant les moyens de subvenir à leurs besoin.
Nous sommes dans une belle société d'égoistes.
Mme Snyder, vos fausses larmes ne m'ont pas du tout attendrit.
P.S. Mon commentaire risque d'en heurter plusieurs, j'en suis fort conscient. Mais il n'en demeure pas moins que c'est ce que je pense.