L'affaire Villanueva
Re: L'affaire Villanueva
J'entends simplement de se défendre légitimement. De ne pas se laisser faire. Il me semble avoir lu que le policier ait été attaqué ou à tout le moins cerné et dans une position délicate mais il aurait fallu qu'il se laisse faire pour faire plaisir aux p'tites crapules. Tu peux attaquer un policier mais ce dernier ne doit pas se défendre. Eh bin!
Boisvenue a peut être raison dans le fond, notre système en a plus pour les criminels que les défenseurs (dans le sens de celui qui se défend pour sauver sa peau).
Boisvenue a peut être raison dans le fond, notre système en a plus pour les criminels que les défenseurs (dans le sens de celui qui se défend pour sauver sa peau).
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: L'affaire Villanueva
Deux policiers armés à bloc et des gamins en T-Shirt..... un mort, deux blessés par balle...
Je trouve bien normal qu'on se pose des questions sur le tout...
Autant sur l'intervention comme telle que sur l'enquête qui a été fait par la SQ qui n'a en aucun cas respecté les normes....
Si une infirmière fait une intervention qui produit un événement malheureux à un patient, son action sera scruté à la loupe, parfois, c'est elle comme individu qui sera blâmé, parfois, c'est la pratique qui sera changé et non l'infirmière blâmée.... Idem pour tous les métiers ou la vie des gens est touché en soi..... c'est plus que normal....
Pourquoi dans ce cas-ci, on trouve cela anormal qu'il y est une enquête ?
Parce que c'est des latinos ? Parce que son frère est dans les gangs de rue ? Qu'est-ce que ça change... on est en train de faire la lumière sur cette histoire, et sur l'ensemble des enquêtes de la police sur la police au Québec, élément cruciale dans cette histoire.
Peut-être que les policiers, dans l'intervention n'ont rien à se reprocher, mais il est plus que normal qu'on veille éclaircir des points majeurs dans cette histoire....
Il y a plusieurs nuances à faire selon moi que simplement des jugements du genre que les bandits sont mieux protégés et blabla.... un moment donné, l'un n'exclus pas l'autre....
Je trouve bien normal qu'on se pose des questions sur le tout...
Autant sur l'intervention comme telle que sur l'enquête qui a été fait par la SQ qui n'a en aucun cas respecté les normes....
Si une infirmière fait une intervention qui produit un événement malheureux à un patient, son action sera scruté à la loupe, parfois, c'est elle comme individu qui sera blâmé, parfois, c'est la pratique qui sera changé et non l'infirmière blâmée.... Idem pour tous les métiers ou la vie des gens est touché en soi..... c'est plus que normal....
Pourquoi dans ce cas-ci, on trouve cela anormal qu'il y est une enquête ?
Parce que c'est des latinos ? Parce que son frère est dans les gangs de rue ? Qu'est-ce que ça change... on est en train de faire la lumière sur cette histoire, et sur l'ensemble des enquêtes de la police sur la police au Québec, élément cruciale dans cette histoire.
Peut-être que les policiers, dans l'intervention n'ont rien à se reprocher, mais il est plus que normal qu'on veille éclaircir des points majeurs dans cette histoire....
Il y a plusieurs nuances à faire selon moi que simplement des jugements du genre que les bandits sont mieux protégés et blabla.... un moment donné, l'un n'exclus pas l'autre....
Dernière modification par Placeress le sam. juin 26, 2010 2:05 pm, modifié 1 fois.
Re: L'affaire Villanueva
Les policiers au Québec sont toujours armés, me semble. Si tu prends la chance de t'attaquer à l'un d'eux la situation risque de s'envenimer, de dégénérer et d'entraîner des conséquences fâcheuses. Si le policier se défend, il est coupable. Si le policier laisse aller la situation, on le clouera au pilori. De toute façon, il est perdant au départ.
Dans le présent cas, ce qui est grossier, c'est d'accorder autant d'importance aux témoignages contradictoires des deux crapules. Qu'ils soient latinos, bérêts blancs ou créditistes, je m'en contrefous. L'un fait un témoignage le lendemain de l'incident et dit ne rien se rappeler par la suite, est arrogant face à la justice, bafoue le système à qui mieux mieux, et on va s'épancher sur son sort? No way! L'autre contrevient à un ordre de la cour ce qui est à l'origine du litige et on va tenter par tous le moyens de l'en disculper, faut le faire. Parce que tu contreviens à un ordre de la cour, parce que la situation dégénère et par ton unique faute, on va trouve keuke part une façon d'inculper le policier à ta place. Bin oui, toué chose!
Si c'est tout le poids qu'on donne à la responsabilité individuelle, on est en dette rare. Et le tout aux frais des contribuables, la belle affaire!
Dans le présent cas, ce qui est grossier, c'est d'accorder autant d'importance aux témoignages contradictoires des deux crapules. Qu'ils soient latinos, bérêts blancs ou créditistes, je m'en contrefous. L'un fait un témoignage le lendemain de l'incident et dit ne rien se rappeler par la suite, est arrogant face à la justice, bafoue le système à qui mieux mieux, et on va s'épancher sur son sort? No way! L'autre contrevient à un ordre de la cour ce qui est à l'origine du litige et on va tenter par tous le moyens de l'en disculper, faut le faire. Parce que tu contreviens à un ordre de la cour, parce que la situation dégénère et par ton unique faute, on va trouve keuke part une façon d'inculper le policier à ta place. Bin oui, toué chose!
Si c'est tout le poids qu'on donne à la responsabilité individuelle, on est en dette rare. Et le tout aux frais des contribuables, la belle affaire!
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: L'affaire Villanueva
Bien tu vois, sur ce point, je t'accorde le tout.... mais bon, j'imagine que la justice sera assez professionnelle pour justement ne pas accorder plus d'importance qu'il n'en faut à ceux qui disent n'importe quoi, et qu'à travers cela, nuisent à la cause de fond...
Mais il reste, que justement, sur le fond, une fois qu'on filtre toute l'histoire des voyous, il y a quelque chose travailler je pense....
Mais il reste, que justement, sur le fond, une fois qu'on filtre toute l'histoire des voyous, il y a quelque chose travailler je pense....
Re: L'affaire Villanueva
AFFAIRE VILLANUEVA
Y a-t-il eu tentative d’influence?
Mise à jour : 25/06/2010 19h25
i
Jeffrey Sagor Metellus a-t-il essayé d’influencer le témoignage de son copain Anthony Clavasquin à l’enquête sur la mort de Fredy Villanueva? C’est ce que certaines personnes ont affirmé sous serment, vendredi, mais les principaux intéressés ont nié ces allégations.
Quelques minutes seulement après que Clavasquin ait entrepris son témoignage, le procureur du coroner André Perreault, Me François Daviault, a indiqué à ce dernier qu’il avait eu des informations voulant qu’une personne assise dans la salle ait fait des «gestes» vers le témoin qui aurait pu l’influencer dans ses réponses. Même s’il ne l’a pas identifié directement, la référence à Metellus était évidente.
Les travaux réguliers de l’enquête ont dû être interrompus momentanément afin de vider la question. C’est ainsi que la première personne à avoir constaté ces fameux signaux, le greffier Jean-François Boyer, a été appelée à la barre des témoins pour faire part de sa version des faits.
Selon M. Boyer, Metellus aurait murmuré «dis que c’est moi» en direction de Clavasquin, lorsque l’autre procureur du coroner, Me Frédérick Carle, a demandé à celui-ci qui avait amené de la drogue au parc Henri-Bourassa, le soir du 9 août 2008. Clavasquin avait en effet affirmé précédemment que lui et d’autres personnes présentes sur les lieux avaient fumé un joint peu avant la fusillade.
Trois autres témoins - les constables spéciaux Véronique Blain et Sylvain Jarnaud, de même que Guy Lefrançois, un retraité de la police de Montréal qui assiste aux audiences et travaille de concert avec les avocats du camp policier - sont par la suite venus dire qu’ils avaient vu Metellus faire des gestes de la main, vraisemblablement pour guider Clavasquin dans ses réponses.
Droit de réplique
Tout de suite, les avocats du camp Villanueva se sont empressés de faire entendre leurs propres témoins pour faire la lumière sur ces incidents, à commencer par Anthony Clavasquin lui-même. Le jeune homme de 22 ans a assuré qu’il n’avait «rien remarqué», étant trop occupé à se concentrer sur les questions de Me Carle.
Ce fut ensuite au tour de Lillian Antunes, la mère de Fredy et Dany Villanueva, d’expliquer que les gestes de Metellus avaient été posés alors qu’il discutait avec elle du nombre de bières qu’il avait bues le soir du drame et donc, que le tout n’avait rien à voir avec le témoignage de Clavasquin.
Enfin, Jeffrey Sagor Metellus a indiqué au coroner qu’à «aucun moment», il n’avait tenté d’envoyer un quelconque message à son ami et que de toute façon, il peut difficilement voir le témoin de l’endroit où il est assis dans la salle, à savoir la première rangée derrière les tables des avocats.
Metellus a aussi insisté pour dire que même à l’extérieur du Palais de justice, il ne discutait jamais des travaux de l’enquête. «Ce qui se passe à la Cour reste à la Cour», a-t-il répété.
Rappelons qu’auparavant, certaines rumeurs avaient laissé entendre que Metellus et un autre individu, Beauvoir Jean, avaient pris Dany Villanueva à partie dans un ascenseur du Palais de justice en lui ordonnant de demeurer évasif dans ses réponses si on l’interrogeait sur ses connaissances dans le gang de rue des Bloods. Ce présumé incident n’a cependant jamais pu être confirmé.
L’enquête se poursuit lundi avec la suite du témoignage d’Anthony Clavasquin.
(Agence QMI)
Source: http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/faitsdive" onclick="window.open(this.href);return false; ... 92548.html
Y a-t-il eu tentative d’influence?
Mise à jour : 25/06/2010 19h25
i
Jeffrey Sagor Metellus a-t-il essayé d’influencer le témoignage de son copain Anthony Clavasquin à l’enquête sur la mort de Fredy Villanueva? C’est ce que certaines personnes ont affirmé sous serment, vendredi, mais les principaux intéressés ont nié ces allégations.
Quelques minutes seulement après que Clavasquin ait entrepris son témoignage, le procureur du coroner André Perreault, Me François Daviault, a indiqué à ce dernier qu’il avait eu des informations voulant qu’une personne assise dans la salle ait fait des «gestes» vers le témoin qui aurait pu l’influencer dans ses réponses. Même s’il ne l’a pas identifié directement, la référence à Metellus était évidente.
Les travaux réguliers de l’enquête ont dû être interrompus momentanément afin de vider la question. C’est ainsi que la première personne à avoir constaté ces fameux signaux, le greffier Jean-François Boyer, a été appelée à la barre des témoins pour faire part de sa version des faits.
Selon M. Boyer, Metellus aurait murmuré «dis que c’est moi» en direction de Clavasquin, lorsque l’autre procureur du coroner, Me Frédérick Carle, a demandé à celui-ci qui avait amené de la drogue au parc Henri-Bourassa, le soir du 9 août 2008. Clavasquin avait en effet affirmé précédemment que lui et d’autres personnes présentes sur les lieux avaient fumé un joint peu avant la fusillade.
Trois autres témoins - les constables spéciaux Véronique Blain et Sylvain Jarnaud, de même que Guy Lefrançois, un retraité de la police de Montréal qui assiste aux audiences et travaille de concert avec les avocats du camp policier - sont par la suite venus dire qu’ils avaient vu Metellus faire des gestes de la main, vraisemblablement pour guider Clavasquin dans ses réponses.
Droit de réplique
Tout de suite, les avocats du camp Villanueva se sont empressés de faire entendre leurs propres témoins pour faire la lumière sur ces incidents, à commencer par Anthony Clavasquin lui-même. Le jeune homme de 22 ans a assuré qu’il n’avait «rien remarqué», étant trop occupé à se concentrer sur les questions de Me Carle.
Ce fut ensuite au tour de Lillian Antunes, la mère de Fredy et Dany Villanueva, d’expliquer que les gestes de Metellus avaient été posés alors qu’il discutait avec elle du nombre de bières qu’il avait bues le soir du drame et donc, que le tout n’avait rien à voir avec le témoignage de Clavasquin.
Enfin, Jeffrey Sagor Metellus a indiqué au coroner qu’à «aucun moment», il n’avait tenté d’envoyer un quelconque message à son ami et que de toute façon, il peut difficilement voir le témoin de l’endroit où il est assis dans la salle, à savoir la première rangée derrière les tables des avocats.
Metellus a aussi insisté pour dire que même à l’extérieur du Palais de justice, il ne discutait jamais des travaux de l’enquête. «Ce qui se passe à la Cour reste à la Cour», a-t-il répété.
Rappelons qu’auparavant, certaines rumeurs avaient laissé entendre que Metellus et un autre individu, Beauvoir Jean, avaient pris Dany Villanueva à partie dans un ascenseur du Palais de justice en lui ordonnant de demeurer évasif dans ses réponses si on l’interrogeait sur ses connaissances dans le gang de rue des Bloods. Ce présumé incident n’a cependant jamais pu être confirmé.
L’enquête se poursuit lundi avec la suite du témoignage d’Anthony Clavasquin.
(Agence QMI)
Source: http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/faitsdive" onclick="window.open(this.href);return false; ... 92548.html
Dernière modification par Soleil47 le lun. juin 28, 2010 12:08 am, modifié 1 fois.
Re: L'affaire Villanueva
c'est incroyable...Les tits voyous perde de la crédibilité mais faut dire que même sans ces gestes je les croierais pas car après 2 ans ils se sont surement parlé. Moi ce que j'aime pas dans tout ca c'est pourquoi tuer un individu qui a pas obtempéré aux policiers. La policière lors de l'enquête des gestes des policiers avant celle ci ellle a dit qu'elle c'est jamais senti en danger. Je comprends pu. Cette enquète publique va être un ros floppe tant qu'à moi
[img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/DSCN1249.jpg[/img][img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/thbeebeb.jpg[/img][img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/divers037.jpg[/img]
Re: L'affaire Villanueva
Publié le 05 juillet 2010 à 18h43 | Mis à jour à 18h51
Un témoin a une relation ambigüe avec les armes à feu
Deux mois après avoir vu l'agent Jean-Loup Lapointe tué un de ses amis et en blesser deux autres, Anthony Clavasquin (photo) a été arrêté avec un autre témoin, Jonathan Senatus, en possession d'une arme semi-automatique dans un appartement de Montréal-Nord.
Caroline Touzin
La Presse
(Montréal) Anthony Clavasquin a un étrange rapport avec les armes à feu. Il ne s'inquiète pas de dormir pendant plusieurs semaines avec une mitraillette dans sa chambre. Mais lorsque le policier Jean-Loup Lapointe a pointé une arme dans sa direction le 9 août, le jeune homme dit avoir été traumatisé.
Deux mois après avoir vu l'agent Jean-Loup Lapointe tué un de ses amis et en blesser deux autres, Anthony Clavasquin a été arrêté avec un autre témoin, Jonathan Senatus, en possession d'une arme semi-automatique dans un appartement de Montréal-Nord. Le jeune homme a longuement été interrogé sur cet événement aujourd'hui pour la cinquième journée de son témoignage dans le cadre de l'enquête du coroner André Perreault sur la mort de Fredy Villanueva.
Le 5 octobre 2008, Jonathan Senatus a appelé la police au sujet d'une bagarre dans son logement. À leur arrivée, les policiers ont découvert par hasard un sac duquel dépassait la crosse de l'arme, cachée dans une penderie. Senatus, sans antécédent judiciaire, a reconnu sa culpabilité à deux accusations de possession d'arme à utilisation restreinte et d'entreposage illégal. Quant à Clavasquin, il a été libéré des accusations qui pesaient contre lui.
Anthony Clavasquin savait que son ami cachait une arme «pour quelqu'un d'autre» dans sa penderie. Il n'a toutefois pas contacté la police. «Vous étiez à l'aise de dormir avec une mitraillette dans votre garde-robe?», lui a demandé Me Pierre Dupras, l'avocat de l'agent Lapointe. «C'est ça», a répondu le jeune homme, l'air agacé.
Des policiers allèguent que Clavasquin aurait demandé des nouvelles de l'agent Lapointe lors de cet événement. Or, le jeune homme n'a jamais été accusé de menace. «C'est un coup monté par la police de Montréal contre mon client», a dit Me Jacky-Éric Salvant cet après-midi. «Il n'y a pas de coup monté. C'est une allégation sérieuse d'un policier inscrit dans un rapport», a répondu l'avocat du Service de police de la Ville de Montréal, Me Pierre-Yves Boisvert.
Si Me Dupras a insisté sur le côté «dur à cuire» du témoin, un avocat du clan Villanueva a plutôt fait ressortir sa dimension fragile. Anthony Clavasquin a décrit avoir été traumatisé après s'être fait pointé une arme à feu par l'agent Lapointe. «Je tremblais. Je pleurais. Je n'aurais jamais cru voir cela», a dit le témoin, contre-interrogé par Me Alain Arsenault. Lors de sa rencontre avec deux enquêteurs de la Sûreté du Québec, quelques heures après le drame, le témoin s'est senti «obligé» de répondre à leurs questions. Les policiers ne lui auraient apporté aucun réconfort, en plus de lui refuser de contacter sa mère, toujours selon son témoignage.
«Les policiers (Lapointe et Pilotte) ont eu un mois avant de faire leur déclaration. J'aurais aimé que ce soit pareil pour nous», a dit Anthony Clavasquin. Ce sera au tour de Jonathan Senatus d'être appelé à la barre des témoins demain.
http://www.cyberpresse.ca/dossiers/vill ... cueil_POS2" onclick="window.open(this.href);return false;
Un témoin a une relation ambigüe avec les armes à feu
Deux mois après avoir vu l'agent Jean-Loup Lapointe tué un de ses amis et en blesser deux autres, Anthony Clavasquin (photo) a été arrêté avec un autre témoin, Jonathan Senatus, en possession d'une arme semi-automatique dans un appartement de Montréal-Nord.
Caroline Touzin
La Presse
(Montréal) Anthony Clavasquin a un étrange rapport avec les armes à feu. Il ne s'inquiète pas de dormir pendant plusieurs semaines avec une mitraillette dans sa chambre. Mais lorsque le policier Jean-Loup Lapointe a pointé une arme dans sa direction le 9 août, le jeune homme dit avoir été traumatisé.
Deux mois après avoir vu l'agent Jean-Loup Lapointe tué un de ses amis et en blesser deux autres, Anthony Clavasquin a été arrêté avec un autre témoin, Jonathan Senatus, en possession d'une arme semi-automatique dans un appartement de Montréal-Nord. Le jeune homme a longuement été interrogé sur cet événement aujourd'hui pour la cinquième journée de son témoignage dans le cadre de l'enquête du coroner André Perreault sur la mort de Fredy Villanueva.
Le 5 octobre 2008, Jonathan Senatus a appelé la police au sujet d'une bagarre dans son logement. À leur arrivée, les policiers ont découvert par hasard un sac duquel dépassait la crosse de l'arme, cachée dans une penderie. Senatus, sans antécédent judiciaire, a reconnu sa culpabilité à deux accusations de possession d'arme à utilisation restreinte et d'entreposage illégal. Quant à Clavasquin, il a été libéré des accusations qui pesaient contre lui.
Anthony Clavasquin savait que son ami cachait une arme «pour quelqu'un d'autre» dans sa penderie. Il n'a toutefois pas contacté la police. «Vous étiez à l'aise de dormir avec une mitraillette dans votre garde-robe?», lui a demandé Me Pierre Dupras, l'avocat de l'agent Lapointe. «C'est ça», a répondu le jeune homme, l'air agacé.
Des policiers allèguent que Clavasquin aurait demandé des nouvelles de l'agent Lapointe lors de cet événement. Or, le jeune homme n'a jamais été accusé de menace. «C'est un coup monté par la police de Montréal contre mon client», a dit Me Jacky-Éric Salvant cet après-midi. «Il n'y a pas de coup monté. C'est une allégation sérieuse d'un policier inscrit dans un rapport», a répondu l'avocat du Service de police de la Ville de Montréal, Me Pierre-Yves Boisvert.
Si Me Dupras a insisté sur le côté «dur à cuire» du témoin, un avocat du clan Villanueva a plutôt fait ressortir sa dimension fragile. Anthony Clavasquin a décrit avoir été traumatisé après s'être fait pointé une arme à feu par l'agent Lapointe. «Je tremblais. Je pleurais. Je n'aurais jamais cru voir cela», a dit le témoin, contre-interrogé par Me Alain Arsenault. Lors de sa rencontre avec deux enquêteurs de la Sûreté du Québec, quelques heures après le drame, le témoin s'est senti «obligé» de répondre à leurs questions. Les policiers ne lui auraient apporté aucun réconfort, en plus de lui refuser de contacter sa mère, toujours selon son témoignage.
«Les policiers (Lapointe et Pilotte) ont eu un mois avant de faire leur déclaration. J'aurais aimé que ce soit pareil pour nous», a dit Anthony Clavasquin. Ce sera au tour de Jonathan Senatus d'être appelé à la barre des témoins demain.
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Re: L'affaire Villanueva
Affaire Villanueva
Des policiers «impolis» et «arrogants» à Montréal-Nord
Agence QMI
06/07/2010 18h39
MONTRÉAL - Afin d’éviter que des tragédies comme celle du 9 août 2008 qui a mené à la mort de Fredy Villanueva ne se reproduisent, les policiers devraient éviter d’utiliser leur arme à feu de service «comme un jouet», estime Jonathan Senatus, témoin de la fusillade qui a coûté la vie à son ami.
Le jeune homme de 21 ans a du même souffle indiqué au coroner André Perreault, qui préside l’enquête sur la mort du jeune Villanueva, qu’il règne un climat extrêmement tendu à Montréal-Nord depuis les événements, particulièrement entre la police et les citoyens.
Questionné par le procureur du coroner, Me François Daviault, Senatus a expliqué que les résidents du quartier ont la nette impression que les forces de l’ordre scrutent davantage leurs activités depuis deux ans et font souvent preuve de manque de tact, voire d’arrogance à leur égard.
Senatus, qui en était à sa première journée à la barre des témoins, a d’ailleurs relaté un incident de cette nature qu’il a vécu quelques semaines après la mort de Fredy Villanueva. Alors qu’il roulait au volant de son véhicule dans le quartier, il a constaté qu’une voiture de police le suivait de très près, sans raison apparente. Nerveux, Senatus a alors effectué un virage en omettant d’activer son clignotant arrière, de sorte que le policier l’a sommé de se ranger sur le côté de la chaussée.
Le patrouilleur qui le talonnait s’est alors approché de lui. «Tu mets pas ton “flasher” quand tu tournes, toi?», lui aurait-il demandé sèchement. Après une brève discussion, le policier a accepté de laisser repartir Senatus, non sans le prévenir sur un ton «arrogant» que la prochaine fois, il écoperait d’une contravention.
«S’il avait pu au moins me le dire poliment… J’aurais presque préféré avoir le “ticket”», a soupiré le témoin, qui a répété que ce genre d’incident serait légion depuis le drame.
Sur « l’adrénaline » Auparavant, à l’instar d’Anthony Clavasquin qui l’a précédé à la barre des témoins, Senatus a affirmé que le policier Jean-Loup Lapointe, qui a abattu Fredy Villanueva, semblait déjà très tendu lors de son arrivée au parc Henri-Bourassa. Selon ses dires, il avait «l’air fâché» et «le visage rouge» lorsqu’il a interpellé Dany Villanueva en lui disant qu’il l’avait vu jouer aux dés, quelques instants après que lui et sa partenaire Stéphanie Pilotte soient arrivés sur les lieux.
«Il avait l’air sur un “high” d’adrénaline […] Il en tremblait presque», a déclaré Senatus. Un comportement qu’il aurait également affiché au moment d’ouvrir le feu en direction du groupe de jeunes qui se tenait près de lui, tuant ainsi Fredy Villanueva et blessant deux autres témoins.
Rappelons que dans son propre témoignage qui avait duré onze jours, l’agent Lapointe avait répété qu’en tout temps, il s’était adressé calmement à l’ensemble des gens qui étaient sur les lieux et que c’est parce que certains jeunes, dont Fredy, s’étaient rués sur lui qu’il avait dû utiliser son arme à feu.
L’enquête se poursuit mercredi, au Palais de justice de Montréal, avec la suite du témoignage de Jonathan Senatus.
http://fr.canoe.ca/infos/societe/archiv ... 83921.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Des policiers «impolis» et «arrogants» à Montréal-Nord
Agence QMI
06/07/2010 18h39
MONTRÉAL - Afin d’éviter que des tragédies comme celle du 9 août 2008 qui a mené à la mort de Fredy Villanueva ne se reproduisent, les policiers devraient éviter d’utiliser leur arme à feu de service «comme un jouet», estime Jonathan Senatus, témoin de la fusillade qui a coûté la vie à son ami.
Le jeune homme de 21 ans a du même souffle indiqué au coroner André Perreault, qui préside l’enquête sur la mort du jeune Villanueva, qu’il règne un climat extrêmement tendu à Montréal-Nord depuis les événements, particulièrement entre la police et les citoyens.
Questionné par le procureur du coroner, Me François Daviault, Senatus a expliqué que les résidents du quartier ont la nette impression que les forces de l’ordre scrutent davantage leurs activités depuis deux ans et font souvent preuve de manque de tact, voire d’arrogance à leur égard.
Senatus, qui en était à sa première journée à la barre des témoins, a d’ailleurs relaté un incident de cette nature qu’il a vécu quelques semaines après la mort de Fredy Villanueva. Alors qu’il roulait au volant de son véhicule dans le quartier, il a constaté qu’une voiture de police le suivait de très près, sans raison apparente. Nerveux, Senatus a alors effectué un virage en omettant d’activer son clignotant arrière, de sorte que le policier l’a sommé de se ranger sur le côté de la chaussée.
Le patrouilleur qui le talonnait s’est alors approché de lui. «Tu mets pas ton “flasher” quand tu tournes, toi?», lui aurait-il demandé sèchement. Après une brève discussion, le policier a accepté de laisser repartir Senatus, non sans le prévenir sur un ton «arrogant» que la prochaine fois, il écoperait d’une contravention.
«S’il avait pu au moins me le dire poliment… J’aurais presque préféré avoir le “ticket”», a soupiré le témoin, qui a répété que ce genre d’incident serait légion depuis le drame.
Sur « l’adrénaline » Auparavant, à l’instar d’Anthony Clavasquin qui l’a précédé à la barre des témoins, Senatus a affirmé que le policier Jean-Loup Lapointe, qui a abattu Fredy Villanueva, semblait déjà très tendu lors de son arrivée au parc Henri-Bourassa. Selon ses dires, il avait «l’air fâché» et «le visage rouge» lorsqu’il a interpellé Dany Villanueva en lui disant qu’il l’avait vu jouer aux dés, quelques instants après que lui et sa partenaire Stéphanie Pilotte soient arrivés sur les lieux.
«Il avait l’air sur un “high” d’adrénaline […] Il en tremblait presque», a déclaré Senatus. Un comportement qu’il aurait également affiché au moment d’ouvrir le feu en direction du groupe de jeunes qui se tenait près de lui, tuant ainsi Fredy Villanueva et blessant deux autres témoins.
Rappelons que dans son propre témoignage qui avait duré onze jours, l’agent Lapointe avait répété qu’en tout temps, il s’était adressé calmement à l’ensemble des gens qui étaient sur les lieux et que c’est parce que certains jeunes, dont Fredy, s’étaient rués sur lui qu’il avait dû utiliser son arme à feu.
L’enquête se poursuit mercredi, au Palais de justice de Montréal, avec la suite du témoignage de Jonathan Senatus.
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Re: L'affaire Villanueva
Publié le 08 juillet 2010 à 14h27 | Mis à jour à 14h35
Villanueva: un témoin change d'avocat en cours de témoignage
Caroline Touzin
La Presse
Au beau milieu de son témoignage à l'enquête publique du coroner sur la mort de Fredy Villanueva, un jeune témoin du drame, Jonathan Senatus, a changé d'avocat.
Son avocat, Me Jacky-Éric Salvant, a reconnu être en conflit d'intérêt en représentant à la fois Senatus et Anthony Clavasquin, deux témoins du drame qui ont eu plusieurs altercations depuis les événements tragiques du 9 août 2008.
Est-ce Jonathan Senatus qui a congédié son avocat? Ou Me Salvant qui a été invité à se retirer vu le conflit d'intérêt évident? Questionné par La Presse, Me Salvant est resté vague en invoquant le secret professionnel.
En plus de les représenter à l'enquête du coroner, Me Salvant a défendu les deux jeunes dans une affaire de possession d'arme semi-automatique survenue deux mois après que l'agent Jean-Loup Lapointe ait tué un de leurs amis et blessé deux autres dans un parc de Montréal-Nord.
Or, après cet événement survenu le 5 octobre 2008, Jonathan Senatus a mis fin à sa relation d'amitié tumultueuse avec Clavasquin, a-t-il confirmé ce matin au cours de son témoignage à l'enquête du coroner.
Ce jour-là, Senatus a appelé la police au sujet d'une bagarre dans son logement. Il aurait alors frappé Anthony Clavasquin à la tête. À leur arrivée, les policiers ont découvert par hasard un sac duquel dépassait la crosse de l'arme, cachée dans une penderie. Senatus, sans antécédent judiciaire, a reconnu sa culpabilité à deux accusations de possession d'arme à utilisation restreinte et d'entreposage illégal. Quant à Clavasquin, il a été libéré des accusations qui pesaient contre lui. Le véritable propriétaire de l'arme n'a jamais été identifié.
Me Salvant ne savait-il pas déjà à cette époque que ses deux clients étaient en conflit? L'avocat prétend avoir appris seulement hier, lorsque Senatus était contre-interrogé par l'avocat de la Ville de Montréal, Me Pierre-Yves Boisvert, la «gravité» du conflit. Me Boisvert a fait l'énumération de quatre événements où la police a dû intervenir pour régler un problème entre les deux jeunes hommes.
«Je n'étais pas au courant d'un conflit de cet ampleur. Les événements dont a parlé Me Boisvert n'ont jamais été judiciarisés», a expliqué Me Salvant à La Presse à sa sortie de la salle d'audience.
Autre événement nébuleux: Jonathan Senatus a d'abord été incapable d'identifier sur une photo qui lui a été présentée à l'enquête du coroner un certain Daniel Artiga. Or, Artiga, un membre de gang de rue selon la police, a déjà été vu en cour en présence de Senatus. Artiga est aussi un client de Me Salvant. Il a d'ailleurs été arrêté à Repentigny plus tôt cette année avec Danny Villanueva, le frère de Fredy. Jonathan Senatus a plus tard corrigé son témoignage en admettant qu'il connaissait Artiga. Ce dernier l'ayant même déjà visité dans son logement de Montréal-Nord, a précisé le témoin.
Jonathan Senatus est désormais défendu par Me Alain Arsenault. Ce dernier représente déjà Jeffrey Sagor-Metellus, un autre jeune témoin qui a reçu une balle dans le dos le 9 août 2008. Pour sa part, Me Jacky-Éric Salvant continuera de représenter Anthony Clavasquin.
Le contre-interrogatoire de Jonathan Senatus se poursuit cet après-midi au palais de justice de Montréal.
http://www.cyberpresse.ca/dossiers/vill ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Villanueva: un témoin change d'avocat en cours de témoignage
Caroline Touzin
La Presse
Au beau milieu de son témoignage à l'enquête publique du coroner sur la mort de Fredy Villanueva, un jeune témoin du drame, Jonathan Senatus, a changé d'avocat.
Son avocat, Me Jacky-Éric Salvant, a reconnu être en conflit d'intérêt en représentant à la fois Senatus et Anthony Clavasquin, deux témoins du drame qui ont eu plusieurs altercations depuis les événements tragiques du 9 août 2008.
Est-ce Jonathan Senatus qui a congédié son avocat? Ou Me Salvant qui a été invité à se retirer vu le conflit d'intérêt évident? Questionné par La Presse, Me Salvant est resté vague en invoquant le secret professionnel.
En plus de les représenter à l'enquête du coroner, Me Salvant a défendu les deux jeunes dans une affaire de possession d'arme semi-automatique survenue deux mois après que l'agent Jean-Loup Lapointe ait tué un de leurs amis et blessé deux autres dans un parc de Montréal-Nord.
Or, après cet événement survenu le 5 octobre 2008, Jonathan Senatus a mis fin à sa relation d'amitié tumultueuse avec Clavasquin, a-t-il confirmé ce matin au cours de son témoignage à l'enquête du coroner.
Ce jour-là, Senatus a appelé la police au sujet d'une bagarre dans son logement. Il aurait alors frappé Anthony Clavasquin à la tête. À leur arrivée, les policiers ont découvert par hasard un sac duquel dépassait la crosse de l'arme, cachée dans une penderie. Senatus, sans antécédent judiciaire, a reconnu sa culpabilité à deux accusations de possession d'arme à utilisation restreinte et d'entreposage illégal. Quant à Clavasquin, il a été libéré des accusations qui pesaient contre lui. Le véritable propriétaire de l'arme n'a jamais été identifié.
Me Salvant ne savait-il pas déjà à cette époque que ses deux clients étaient en conflit? L'avocat prétend avoir appris seulement hier, lorsque Senatus était contre-interrogé par l'avocat de la Ville de Montréal, Me Pierre-Yves Boisvert, la «gravité» du conflit. Me Boisvert a fait l'énumération de quatre événements où la police a dû intervenir pour régler un problème entre les deux jeunes hommes.
«Je n'étais pas au courant d'un conflit de cet ampleur. Les événements dont a parlé Me Boisvert n'ont jamais été judiciarisés», a expliqué Me Salvant à La Presse à sa sortie de la salle d'audience.
Autre événement nébuleux: Jonathan Senatus a d'abord été incapable d'identifier sur une photo qui lui a été présentée à l'enquête du coroner un certain Daniel Artiga. Or, Artiga, un membre de gang de rue selon la police, a déjà été vu en cour en présence de Senatus. Artiga est aussi un client de Me Salvant. Il a d'ailleurs été arrêté à Repentigny plus tôt cette année avec Danny Villanueva, le frère de Fredy. Jonathan Senatus a plus tard corrigé son témoignage en admettant qu'il connaissait Artiga. Ce dernier l'ayant même déjà visité dans son logement de Montréal-Nord, a précisé le témoin.
Jonathan Senatus est désormais défendu par Me Alain Arsenault. Ce dernier représente déjà Jeffrey Sagor-Metellus, un autre jeune témoin qui a reçu une balle dans le dos le 9 août 2008. Pour sa part, Me Jacky-Éric Salvant continuera de représenter Anthony Clavasquin.
Le contre-interrogatoire de Jonathan Senatus se poursuit cet après-midi au palais de justice de Montréal.
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Re: L'affaire Villanueva
L’agent Lapointe avait planifié son intervention, selon Bayron Clavasquin
Agence QMI
Sarah-Maude Lefebvre
26/07/2010 17h35
MONTRÉAL - Bayron Clavasquin a affirmé, lundi, que lorsqu’il a croisé l’agent Jean-Loup Lapointe quelques minutes avant la fusillade qui a coûté la vie à Fredy Villanueva le 9 août 2008, l’agent portait déjà les gants de cuir utilisés par les policiers pour des interventions physiques.
Clavasquin, ami et cousin de Fredy Villanueva, a raconté au coroner Perreault qu’il avait rencontré les agents Stéphanie Pilotte et Jean-Loup Lapointe dans une ruelle, seulement quelques instants avant qu’ils ne se dirigent vers le parc de Montréal-Nord où est survenu le drame.
«J’ai eu une conversation d’environ une minute avec le policier (Lapointe). Il avait déjà mis ses gants et la policière était en train de mettre les siens (…) Ils s’apprêtaient à faire quelque chose, ils n’ont pas mis ça pour rien», a-t-il affirmé.
Moins de cinq minutes après cette rencontre, Bayron Clavasquin a entendu des détonations et aurait alors vu Denis Méas, qui a été blessé lors des incidents, courir vers lui en lui disant: «il y a eu des coups de feu. Ton frère (Anthony) et ta tante (Lilibeth Padilla Guerra) sont là-bas».
Clavasquin s’est alors rendu sur les lieux, quelques mètres plus loin, et a aperçu le «corps» de Freddy «par terre». «J’ai pris la tête de Fredy dans mes bras. Martha, elle, essayait de voir s’il saignait. Je n’ai pas eu de doutes sur ce qui s’est passé», a-t-il relaté.
Le B des Bloods ou le «B parfait»?
À la suite de ce récit, l’avocat de la Ville de Montréal, Me Pierre-Yves Boisvert, a longtemps questionné le témoin sur sa connaissance du monde des gangs de rue.
Bayron Clavasquin a affirmé ne pas reconnaître le signe de la main qui caractérise le gang de rue des Bloods, soit la lettre B effectuée à l’aide du pouce et de l’index. Selon lui, ce signe sert seulement à illustrer le contentement, c’est un «B parfait».
Visiblement surpris par cette réponse, Me Boisvert lui a ensuite exhibé une photo de son cousin, Daniel Artiga, photographié par un policier alors qu’il affichait le signe des Bloods. «Votre petit cousin Daniel Artiga fait lui aussi le signe de la perfection?», a-t-il demandé à M. Clavasquin.
«Vous me demandez si mon cousin est lui aussi parfait? C’est lui qui le sait», a répliqué le témoin.
Le contre-interrogatoire de Bayron Clavasquin a d’ailleurs été interrompu en après-midi par un vaste débat entre les différents avocats au dossier, qui est frappé d’une interdiction de publication. Le coroner Perreault devrait rendre sa décision à ce sujet mardi, avant la reprise de l’interrogatoire de Bayron Clavasquin.
http://fr.canoe.ca/infos/societe/archiv ... 73525.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Agence QMI
Sarah-Maude Lefebvre
26/07/2010 17h35
MONTRÉAL - Bayron Clavasquin a affirmé, lundi, que lorsqu’il a croisé l’agent Jean-Loup Lapointe quelques minutes avant la fusillade qui a coûté la vie à Fredy Villanueva le 9 août 2008, l’agent portait déjà les gants de cuir utilisés par les policiers pour des interventions physiques.
Clavasquin, ami et cousin de Fredy Villanueva, a raconté au coroner Perreault qu’il avait rencontré les agents Stéphanie Pilotte et Jean-Loup Lapointe dans une ruelle, seulement quelques instants avant qu’ils ne se dirigent vers le parc de Montréal-Nord où est survenu le drame.
«J’ai eu une conversation d’environ une minute avec le policier (Lapointe). Il avait déjà mis ses gants et la policière était en train de mettre les siens (…) Ils s’apprêtaient à faire quelque chose, ils n’ont pas mis ça pour rien», a-t-il affirmé.
Moins de cinq minutes après cette rencontre, Bayron Clavasquin a entendu des détonations et aurait alors vu Denis Méas, qui a été blessé lors des incidents, courir vers lui en lui disant: «il y a eu des coups de feu. Ton frère (Anthony) et ta tante (Lilibeth Padilla Guerra) sont là-bas».
Clavasquin s’est alors rendu sur les lieux, quelques mètres plus loin, et a aperçu le «corps» de Freddy «par terre». «J’ai pris la tête de Fredy dans mes bras. Martha, elle, essayait de voir s’il saignait. Je n’ai pas eu de doutes sur ce qui s’est passé», a-t-il relaté.
Le B des Bloods ou le «B parfait»?
À la suite de ce récit, l’avocat de la Ville de Montréal, Me Pierre-Yves Boisvert, a longtemps questionné le témoin sur sa connaissance du monde des gangs de rue.
Bayron Clavasquin a affirmé ne pas reconnaître le signe de la main qui caractérise le gang de rue des Bloods, soit la lettre B effectuée à l’aide du pouce et de l’index. Selon lui, ce signe sert seulement à illustrer le contentement, c’est un «B parfait».
Visiblement surpris par cette réponse, Me Boisvert lui a ensuite exhibé une photo de son cousin, Daniel Artiga, photographié par un policier alors qu’il affichait le signe des Bloods. «Votre petit cousin Daniel Artiga fait lui aussi le signe de la perfection?», a-t-il demandé à M. Clavasquin.
«Vous me demandez si mon cousin est lui aussi parfait? C’est lui qui le sait», a répliqué le témoin.
Le contre-interrogatoire de Bayron Clavasquin a d’ailleurs été interrompu en après-midi par un vaste débat entre les différents avocats au dossier, qui est frappé d’une interdiction de publication. Le coroner Perreault devrait rendre sa décision à ce sujet mardi, avant la reprise de l’interrogatoire de Bayron Clavasquin.
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Re: L'affaire Villanueva
Publié le 28 juillet 2010 à 12h39 | Mis à jour à 12h42
Villanueva : les avocats voulaient faire entendre 57 nouveaux témoins
Caroline Touzin
La Presse
Si le coroner André Perreault avait exaucé toutes les demandes d'assignation de nouveaux témoins des parties intéressées, son enquête sur la mort de Fredy Villanueva aurait pu durer plusieurs mois voire un an encore.
Les parties intéressées ont récemment suggéré que pas moins de 57 nouveaux témoins soient entendus à la reprise de l'enquête cet automne. Or, le coroner a rejeté la plupart de ces demandes, si bien qu'onze nouveaux témoins seront appelés à la barre, a tranché le coroner ce matin au palais de justice de Montréal.
Depuis l'automne dernier, une trentaine de témoins ont été entendus au cours de quelque 70 journées d'audiences. Les agents du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) Jean-Loup Lapointe et Stéphanie Pilotte qui sont intervenus le soir du 9 août 2008 dans un parc de Montréal-Nord ont été parmi les premiers à témoigner.
L'agent Lapointe est celui qui a fait feu sur le groupe de jeunes qui jouaient aux dés ce soir-là, atteignant mortellement Fredy Villanueva et blessant par balle deux autres jeunes : Jeffrey Sagor Metellus et Denis Meas. Les jeunes témoins du drame, dont le frère de Fredy, Dany, ont été longuement interrogés à leur tour par les avocats du coroner et les parties intéressées.
Ce mois-ci, d'autres personnes qui ne sont pas mêlées à l'incident, mais qui se trouvaient dans le parc Henri-Bourassa lors du drame sont venus raconter leur version au coroner. L'enquête prendra une pause tout le mois d'août.
À la reprise des audiences le 13 septembre prochain, le représentant syndical qui a recueilli la version de l'agent Lapointe avant même que la Sûreté du Québec ne l'interroge, Robert Boulé, viendra témoigner.
M. Boulé était en théorie le dernier témoin sur la liste du coroner Perreault. Toutefois, le coroner a reçu les 57 nouvelles suggestions des parties intéressées le 21 juillet dernier. Il en a retenu onze.
Parmi ces onze nouveaux témoins, il y a aura le superviseur des agents Lapointe et Pilotte le soir du 9 août 2008, le sergent René Bellemare ainsi qu'un expert en emploi de la force de l'École nationale de police, Bruno Poulin. Les enquêteurs de la Sûreté du Québec, Jean-François Néron, Stéphane Hamel et Éric Bolduc, viendront à leur tour expliquer de quelle façon ils ont recueilli les témoignages des jeunes à la suite de la fusillade.
Les avocats des jeunes témoins ont critiqué plus tôt dans l'enquête le fait que leurs clients se soient sentis forcés de donner leur version quelques heures à peine après le drame, alors que l'agent Lapointe eut remis sa version écrite un mois après les événements.
La Ville de Montréal aurait voulu faire entendre un expert du SPVM en gangs de rue puisque l'agent Lapointe a dit avoir reconnu des membres du gang des Rouges parmi les jeunes qui jouaient aux dés le 9 août 2008. D'autres parties intéressées auraient aimé faire témoigner des criminologues sur cette même question de l'affiliation aux gangs. Ces demandes ont toutes été refusées. Tout comme la suggestion de faire témoigner un expert en profilage racial. Le coroner estime qu'une analyse du phénomène des gangs de rue de Montréal-Nord n'entre pas dans le mandat de son enquête.
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Villanueva : les avocats voulaient faire entendre 57 nouveaux témoins
Caroline Touzin
La Presse
Si le coroner André Perreault avait exaucé toutes les demandes d'assignation de nouveaux témoins des parties intéressées, son enquête sur la mort de Fredy Villanueva aurait pu durer plusieurs mois voire un an encore.
Les parties intéressées ont récemment suggéré que pas moins de 57 nouveaux témoins soient entendus à la reprise de l'enquête cet automne. Or, le coroner a rejeté la plupart de ces demandes, si bien qu'onze nouveaux témoins seront appelés à la barre, a tranché le coroner ce matin au palais de justice de Montréal.
Depuis l'automne dernier, une trentaine de témoins ont été entendus au cours de quelque 70 journées d'audiences. Les agents du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) Jean-Loup Lapointe et Stéphanie Pilotte qui sont intervenus le soir du 9 août 2008 dans un parc de Montréal-Nord ont été parmi les premiers à témoigner.
L'agent Lapointe est celui qui a fait feu sur le groupe de jeunes qui jouaient aux dés ce soir-là, atteignant mortellement Fredy Villanueva et blessant par balle deux autres jeunes : Jeffrey Sagor Metellus et Denis Meas. Les jeunes témoins du drame, dont le frère de Fredy, Dany, ont été longuement interrogés à leur tour par les avocats du coroner et les parties intéressées.
Ce mois-ci, d'autres personnes qui ne sont pas mêlées à l'incident, mais qui se trouvaient dans le parc Henri-Bourassa lors du drame sont venus raconter leur version au coroner. L'enquête prendra une pause tout le mois d'août.
À la reprise des audiences le 13 septembre prochain, le représentant syndical qui a recueilli la version de l'agent Lapointe avant même que la Sûreté du Québec ne l'interroge, Robert Boulé, viendra témoigner.
M. Boulé était en théorie le dernier témoin sur la liste du coroner Perreault. Toutefois, le coroner a reçu les 57 nouvelles suggestions des parties intéressées le 21 juillet dernier. Il en a retenu onze.
Parmi ces onze nouveaux témoins, il y a aura le superviseur des agents Lapointe et Pilotte le soir du 9 août 2008, le sergent René Bellemare ainsi qu'un expert en emploi de la force de l'École nationale de police, Bruno Poulin. Les enquêteurs de la Sûreté du Québec, Jean-François Néron, Stéphane Hamel et Éric Bolduc, viendront à leur tour expliquer de quelle façon ils ont recueilli les témoignages des jeunes à la suite de la fusillade.
Les avocats des jeunes témoins ont critiqué plus tôt dans l'enquête le fait que leurs clients se soient sentis forcés de donner leur version quelques heures à peine après le drame, alors que l'agent Lapointe eut remis sa version écrite un mois après les événements.
La Ville de Montréal aurait voulu faire entendre un expert du SPVM en gangs de rue puisque l'agent Lapointe a dit avoir reconnu des membres du gang des Rouges parmi les jeunes qui jouaient aux dés le 9 août 2008. D'autres parties intéressées auraient aimé faire témoigner des criminologues sur cette même question de l'affiliation aux gangs. Ces demandes ont toutes été refusées. Tout comme la suggestion de faire témoigner un expert en profilage racial. Le coroner estime qu'une analyse du phénomène des gangs de rue de Montréal-Nord n'entre pas dans le mandat de son enquête.
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Re: L'affaire Villanueva
... et le cirque continue... On aurait pu donner l'argent à la Fondation du Dr Julien et éviter le développement de nombreux petits Freddy mais on préfère flamber l'argent pour une opération ridicule de relations publiques et d'apaisement "social".
En attendant, les avocats des "témoins" et de la famille Villanueva s'en mettent plein les poches à nos dépens. Je me demande si ça ne serait pas plus rentable de verser un million à la famille éplorée, accompagné d'un billet d'avion pour le pays de leur choix, où leur liberté sera préservée contre le méchant-système-répresseur-et-cruel. La soeurette pourrait en profiter pour se payer un cours de comédienne pour travailler son rôle de victime épleurée.
En attendant, les avocats des "témoins" et de la famille Villanueva s'en mettent plein les poches à nos dépens. Je me demande si ça ne serait pas plus rentable de verser un million à la famille éplorée, accompagné d'un billet d'avion pour le pays de leur choix, où leur liberté sera préservée contre le méchant-système-répresseur-et-cruel. La soeurette pourrait en profiter pour se payer un cours de comédienne pour travailler son rôle de victime épleurée.
*Team ZouinZouin 2008-09* *Team Stromgol* [img]http://c3.ac-images.myspacecdn.com/images01/11/s_b73695b0e0460a8302b87c365ca31486.jpg[/img]
Re: L'affaire Villanueva
sibole et c'est MON argent qui contribue a ce cirque la, ca va s'arreter quand ca?
Re: L'affaire Villanueva
Marche en l'honneur de Fredy Villanueva
Une affiche qui fait jaser
Agence QMI
03/08/2010 15h49
MONTRÉAL – À quelques jours d’une marche commémorant la mort du jeune Fredy Villanueva, l’affiche qui en fait l’annonce suscite la controverse dans le quartier Montréal-Nord.
On peut y lire: «Fredy Villanueva, tué par Jean-Loup Lapointe, un agent du SPVM» ainsi que le numéro de matricule de l’agent qui a abattu le jeune homme le 9 août 2008.
Des affiches ont été apposées aux quatre coins du quartier par les proches de la famille.
Le parc Henri-Bourassa, où se sont déroulés les tristes événements, est également rebaptisé «parc Fredy-Villanueva» sur les affiches.
Une citoyenne du quartier, qui a préféré conserver l’anonymat, dénonce la situation.
«La famille a couru après le trouble, s’insurge-t-elle. Ils sont dans le trouble, et là ils nous demandent à nous, les citoyens, de se mettre en arrière d’eux? Non. On n’est pas d’accord. Les commerçants ne sont pas d’accord, les employés ne sont pas d’accord, les citoyens ne sont pas d’accord.»
Le cousin de Fredy Villanueva, Anthony Clavasquin, se défend bien de vouloir semer la controverse avec cette affiche. «C’est pas pour incrimination ou quoi que ce soit, explique-t-il. C’est la vérité, c’est tout.»
Dans la rue, les opinions sont plus partagées. «J’aimerais qu’on soit un plus discret d’ici à ce que l’enquête soit terminée», dit une passante.
Un homme croisé à la sortie d’un commerce croit quant à lui qu’il est important de se remémorer la tragédie. «Il faut qu’on souligne l’anniversaire, parce qu’il est mort innocemment», estime-t-il.
La marche, qui est organisée par la famille Villanueva, se tiendra dimanche après-midi dans les rues de Montréal-Nord.
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Une affiche qui fait jaser
Agence QMI
03/08/2010 15h49
MONTRÉAL – À quelques jours d’une marche commémorant la mort du jeune Fredy Villanueva, l’affiche qui en fait l’annonce suscite la controverse dans le quartier Montréal-Nord.
On peut y lire: «Fredy Villanueva, tué par Jean-Loup Lapointe, un agent du SPVM» ainsi que le numéro de matricule de l’agent qui a abattu le jeune homme le 9 août 2008.
Des affiches ont été apposées aux quatre coins du quartier par les proches de la famille.
Le parc Henri-Bourassa, où se sont déroulés les tristes événements, est également rebaptisé «parc Fredy-Villanueva» sur les affiches.
Une citoyenne du quartier, qui a préféré conserver l’anonymat, dénonce la situation.
«La famille a couru après le trouble, s’insurge-t-elle. Ils sont dans le trouble, et là ils nous demandent à nous, les citoyens, de se mettre en arrière d’eux? Non. On n’est pas d’accord. Les commerçants ne sont pas d’accord, les employés ne sont pas d’accord, les citoyens ne sont pas d’accord.»
Le cousin de Fredy Villanueva, Anthony Clavasquin, se défend bien de vouloir semer la controverse avec cette affiche. «C’est pas pour incrimination ou quoi que ce soit, explique-t-il. C’est la vérité, c’est tout.»
Dans la rue, les opinions sont plus partagées. «J’aimerais qu’on soit un plus discret d’ici à ce que l’enquête soit terminée», dit une passante.
Un homme croisé à la sortie d’un commerce croit quant à lui qu’il est important de se remémorer la tragédie. «Il faut qu’on souligne l’anniversaire, parce qu’il est mort innocemment», estime-t-il.
La marche, qui est organisée par la famille Villanueva, se tiendra dimanche après-midi dans les rues de Montréal-Nord.
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Re: L'affaire Villanueva
ciboire non mais ...Anya a écrit : Marche en l'honneur de Fredy Villanueva
Une affiche qui fait jaser
Agence QMI
03/08/2010 15h49
MONTRÉAL – À quelques jours d’une marche commémorant la mort du jeune Fredy Villanueva, l’affiche qui en fait l’annonce suscite la controverse dans le quartier Montréal-Nord.
On peut y lire: «Fredy Villanueva, tué par Jean-Loup Lapointe, un agent du SPVM» ainsi que le numéro de matricule de l’agent qui a abattu le jeune homme le 9 août 2008.
Des affiches ont été apposées aux quatre coins du quartier par les proches de la famille.
Le parc Henri-Bourassa, où se sont déroulés les tristes événements, est également rebaptisé «parc Fredy-Villanueva» sur les affiches.
Une citoyenne du quartier, qui a préféré conserver l’anonymat, dénonce la situation.
«La famille a couru après le trouble, s’insurge-t-elle. Ils sont dans le trouble, et là ils nous demandent à nous, les citoyens, de se mettre en arrière d’eux? Non. On n’est pas d’accord. Les commerçants ne sont pas d’accord, les employés ne sont pas d’accord, les citoyens ne sont pas d’accord.»
Le cousin de Fredy Villanueva, Anthony Clavasquin, se défend bien de vouloir semer la controverse avec cette affiche. «C’est pas pour incrimination ou quoi que ce soit, explique-t-il. C’est la vérité, c’est tout.»
Dans la rue, les opinions sont plus partagées. «J’aimerais qu’on soit un plus discret d’ici à ce que l’enquête soit terminée», dit une passante.
Un homme croisé à la sortie d’un commerce croit quant à lui qu’il est important de se remémorer la tragédie. «Il faut qu’on souligne l’anniversaire, parce qu’il est mort innocemment», estime-t-il.
La marche, qui est organisée par la famille Villanueva, se tiendra dimanche après-midi dans les rues de Montréal-Nord.
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la femme a raison ils ont courru apres le trouble too bad desolée
jcommence a en avoir ma claque d'eux autres
Dernière modification par nancy31f le mer. août 04, 2010 9:19 am, modifié 1 fois.
"La vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans"
Mark Twain
Mark Twain
Re: L'affaire Villanueva
Le parc Henri-Bourrassa ne sera pas rebaptisé pour Fredy
Agence QMI
Stéphanie Saucier
03/08/2010 19h30
MONTRÉAL - Même si les organisateurs de la marche commémorative pour Fredy Villanueva ont rebaptisé sur leurs affiches le parc Henri-Bourassa en «parc Fredy-Villanueva», l’arrondissement de Montréal-Nord n’a «nullement l’intention» d’effectuer ce changement pour le moment.
Contacté mardi, le responsable des communications de l’arrondissement, Hugues Chantal, a confirmé avoir entendu parler de la volonté de la Coalition contre la répression et les abus policiers (CRAP) de faire des démarches officielles en ce sens, mais soutient que le parc Henri-Bourrassa, qui porte ce nom depuis 44 ans, ne sera pas renommé de sitôt.
«Nous n’avons reçu aucune demande formelle. De toute façon, une telle démarche doit passer par la commission de toponymie, qui fait des recommandations au conseil municipal. Si on en arrive là, on sondera la volonté générale de la population», indique-t-il.
De son côté, le porte-parole de la CRAP, Alexandre Popovic, est formel. «C’est un nom qui conviendrait mieux au parc, car c’est là que la vie de Fredy Villanueva s’est terminée. Son nom est célèbre par la force des choses et qu’on le veuille ou non, son histoire est un événement marquant dans l’histoire récente de Montréal-Nord», se défend celui qui a l’intention d’aller jusqu’au bout dans sa démarche.
M. Popovic avance également avoir reçu des échos favorables quant à son intention. «L’idée est bien reçue jusqu’à maintenant», affirme-t-il.
L’arrondissement «sur ses gardes»
Par ailleurs, la Ville ne connaît ni la trajectoire de la marche commémorative, ni le nombre de personnes qui sont attendues dimanche, ce qui porte l’arrondissement à être «sur ses gardes».
«L’an dernier, la marche était chapeautée par un organisme, donc la collaboration avec la police était facilitée. Cette année, la gestion est totalement différente, c’est donc très difficile d’évaluer la chose. On se demande si l’événement nous réservera des surprises», confie M. Chantal.
M. Popovic assure toutefois que la marche sera pacifique et qu’il ne risque pas d’y avoir d’émeutes, comme ce fut le cas en 2008, année de la mort du jeune Villanueva.
Coordonnateur du mouvement Solidarité Montréal-Nord, François Bérard se dit confiant. Celui qui travaille sur le terrain affirme que l’attitude des policiers est différente et que les relations avec les citoyens, même si elles sont encore imparfaites, se sont améliorées.
«On ne craint pas les émeutes. Les choses ne sont plus comme elles étaient il y a deux ans», soutient-il.
Certains citoyens ont manifesté leur crainte, mais les commerçants rencontrés semblent convaincus que la marche se déroulera dans le calme.
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Agence QMI
Stéphanie Saucier
03/08/2010 19h30
MONTRÉAL - Même si les organisateurs de la marche commémorative pour Fredy Villanueva ont rebaptisé sur leurs affiches le parc Henri-Bourassa en «parc Fredy-Villanueva», l’arrondissement de Montréal-Nord n’a «nullement l’intention» d’effectuer ce changement pour le moment.
Contacté mardi, le responsable des communications de l’arrondissement, Hugues Chantal, a confirmé avoir entendu parler de la volonté de la Coalition contre la répression et les abus policiers (CRAP) de faire des démarches officielles en ce sens, mais soutient que le parc Henri-Bourrassa, qui porte ce nom depuis 44 ans, ne sera pas renommé de sitôt.
«Nous n’avons reçu aucune demande formelle. De toute façon, une telle démarche doit passer par la commission de toponymie, qui fait des recommandations au conseil municipal. Si on en arrive là, on sondera la volonté générale de la population», indique-t-il.
De son côté, le porte-parole de la CRAP, Alexandre Popovic, est formel. «C’est un nom qui conviendrait mieux au parc, car c’est là que la vie de Fredy Villanueva s’est terminée. Son nom est célèbre par la force des choses et qu’on le veuille ou non, son histoire est un événement marquant dans l’histoire récente de Montréal-Nord», se défend celui qui a l’intention d’aller jusqu’au bout dans sa démarche.
M. Popovic avance également avoir reçu des échos favorables quant à son intention. «L’idée est bien reçue jusqu’à maintenant», affirme-t-il.
L’arrondissement «sur ses gardes»
Par ailleurs, la Ville ne connaît ni la trajectoire de la marche commémorative, ni le nombre de personnes qui sont attendues dimanche, ce qui porte l’arrondissement à être «sur ses gardes».
«L’an dernier, la marche était chapeautée par un organisme, donc la collaboration avec la police était facilitée. Cette année, la gestion est totalement différente, c’est donc très difficile d’évaluer la chose. On se demande si l’événement nous réservera des surprises», confie M. Chantal.
M. Popovic assure toutefois que la marche sera pacifique et qu’il ne risque pas d’y avoir d’émeutes, comme ce fut le cas en 2008, année de la mort du jeune Villanueva.
Coordonnateur du mouvement Solidarité Montréal-Nord, François Bérard se dit confiant. Celui qui travaille sur le terrain affirme que l’attitude des policiers est différente et que les relations avec les citoyens, même si elles sont encore imparfaites, se sont améliorées.
«On ne craint pas les émeutes. Les choses ne sont plus comme elles étaient il y a deux ans», soutient-il.
Certains citoyens ont manifesté leur crainte, mais les commerçants rencontrés semblent convaincus que la marche se déroulera dans le calme.
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Re: L'affaire Villanueva
et la dame qui est morte au coin de St-Vital et Henri-bourassa l'ete dernier je crois, sa vie s'est terminer la aussi et il n'y a rien a son nomAnya a écrit : Le parc Henri-Bourrassa ne sera pas rebaptisé pour Fredy
Agence QMI
Stéphanie Saucier
03/08/2010 19h30
MONTRÉAL - Même si les organisateurs de la marche commémorative pour Fredy Villanueva ont rebaptisé sur leurs affiches le parc Henri-Bourassa en «parc Fredy-Villanueva», l’arrondissement de Montréal-Nord n’a «nullement l’intention» d’effectuer ce changement pour le moment.
Contacté mardi, le responsable des communications de l’arrondissement, Hugues Chantal, a confirmé avoir entendu parler de la volonté de la Coalition contre la répression et les abus policiers (CRAP) de faire des démarches officielles en ce sens, mais soutient que le parc Henri-Bourrassa, qui porte ce nom depuis 44 ans, ne sera pas renommé de sitôt.
«Nous n’avons reçu aucune demande formelle. De toute façon, une telle démarche doit passer par la commission de toponymie, qui fait des recommandations au conseil municipal. Si on en arrive là, on sondera la volonté générale de la population», indique-t-il.
De son côté, le porte-parole de la CRAP, Alexandre Popovic, est formel. «C’est un nom qui conviendrait mieux au parc, car c’est là que la vie de Fredy Villanueva s’est terminée. Son nom est célèbre par la force des choses et qu’on le veuille ou non, son histoire est un événement marquant dans l’histoire récente de Montréal-Nord», se défend celui qui a l’intention d’aller jusqu’au bout dans sa démarche.
M. Popovic avance également avoir reçu des échos favorables quant à son intention. «L’idée est bien reçue jusqu’à maintenant», affirme-t-il.
L’arrondissement «sur ses gardes»
Par ailleurs, la Ville ne connaît ni la trajectoire de la marche commémorative, ni le nombre de personnes qui sont attendues dimanche, ce qui porte l’arrondissement à être «sur ses gardes».
«L’an dernier, la marche était chapeautée par un organisme, donc la collaboration avec la police était facilitée. Cette année, la gestion est totalement différente, c’est donc très difficile d’évaluer la chose. On se demande si l’événement nous réservera des surprises», confie M. Chantal.
M. Popovic assure toutefois que la marche sera pacifique et qu’il ne risque pas d’y avoir d’émeutes, comme ce fut le cas en 2008, année de la mort du jeune Villanueva.
Coordonnateur du mouvement Solidarité Montréal-Nord, François Bérard se dit confiant. Celui qui travaille sur le terrain affirme que l’attitude des policiers est différente et que les relations avec les citoyens, même si elles sont encore imparfaites, se sont améliorées.
«On ne craint pas les émeutes. Les choses ne sont plus comme elles étaient il y a deux ans», soutient-il.
Certains citoyens ont manifesté leur crainte, mais les commerçants rencontrés semblent convaincus que la marche se déroulera dans le calme.
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Re: L'affaire Villanueva
ouff bien contente de voir que la ville n'entre pas dans leur jeux.
Je me demande si un jour il vont finir par se rendre compte qu'il n'y a que leur petite communauté qui sont "de leur bord" et que pas grand monde en dehors n'adhere a leur "indignation"....
Je me demande si un jour il vont finir par se rendre compte qu'il n'y a que leur petite communauté qui sont "de leur bord" et que pas grand monde en dehors n'adhere a leur "indignation"....
Re: L'affaire Villanueva
j'etais au tel tantot avec une amie qui habite mtl N
elle est d'accord pour que le parc change de nom bref elle est du bord de villanueva pis que les policiers sont des mang.. de mar...
isssh jte dis que jlui ai dis ce que j'en pensais
enteka si su d'autre point on s'entend bien on sera jamais d'accord la dessus
elle est d'accord pour que le parc change de nom bref elle est du bord de villanueva pis que les policiers sont des mang.. de mar...
isssh jte dis que jlui ai dis ce que j'en pensais
enteka si su d'autre point on s'entend bien on sera jamais d'accord la dessus
"La vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans"
Mark Twain
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Re: L'affaire Villanueva
LOL!!! Il faudrait maintenant nommer des parcs en l'honneur de gens "marquants", pour citer le gogocheux: "Son nom est célèbre par la force des choses et qu’on le veuille ou non, son histoire est un événement marquant dans l’histoire récente de Montréal-Nord". Bientot, on sera invités à visiter le "Parc Adolf Hitler" à Outremont puis à aller se promener "Place Pol Pot" et surtout, à célébrer sur l'"Avenue Vincent Lacroix".
En plus, l'enquête criminelle est terminée et il a été jugé que le policier a agi en légitime défense - ce qui n'est pas terminé, c'est le cirque grotesque, payé à même nos taxes, pour calmer les 22 activistes de Montréal-Nord qui crient encore au meurtre (du moins pour ceux qui ne sont pas en taule pour d'autres crimes ou qui n'attendent pas leurs mesures d'expulsion...).
C'est grotesque cette histoire...
En plus, l'enquête criminelle est terminée et il a été jugé que le policier a agi en légitime défense - ce qui n'est pas terminé, c'est le cirque grotesque, payé à même nos taxes, pour calmer les 22 activistes de Montréal-Nord qui crient encore au meurtre (du moins pour ceux qui ne sont pas en taule pour d'autres crimes ou qui n'attendent pas leurs mesures d'expulsion...).
C'est grotesque cette histoire...
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