Système de santé au Québec
Re: Système de santé au Québec
Publié le 05 août 2010 à 07h21 | Mis à jour à 07h23
Système indigeste
Ariane Krol
La Presse
Le système d'assurance maladie ne répond pas aux besoins légitimes de soins de santé, dénonce l'Association médicale canadienne. Un diagnostic succinct qui a le mérite de rappeler l'essentiel: la raison d'être de cette immense machine est d'abord et avant tout de soigner des malades. Et sur ce point, de grands pans de l'organisation faillent à la tâche.
L'AMC, qui regroupe plus de 72 000 médecins, est très préoccupée par l'explosion des coûts de santé publics. Le Québec a été la première administration à annoncer des mesures pour corriger la situation, souligne-t-elle dans son rapport publié cette semaine.
L'AMC salue les nouvelles sources de financement annoncées dans le dernier budget, comme la contribution individuelle, qui passera graduellement de 25$ cette année à 200$ en 2012. A-t-elle bien lu ce document, qui justifie ces mesures en disant que «le gouvernement entend protéger la qualité et l'accessibilité des services de santé». Le niveau d'accessibilité des régimes publics canadiens est pourtant l'un des principaux éléments que l'association dénonce dans son pavé. Si Québec n'a pas d'objectifs plus ambitieux que de le maintenir en l'état, il n'y a pas de quoi l'en féliciter.
Le problème, c'est que le principal accomplissement du gestionnaire public (élus et fonctionnaires confondus) au cours des 10 à 15 dernières années n'est pas son efficacité à servir les assurés, mais le relatif contrôle qu'il exerce sur ses coûts... en limitant l'offre des soins. Bien sûr, on ne refuse personne. Chaque patient finira par recevoir ce qui est prévu au régime - s'il ne va pas au privé avant. Mais le débit ralenti de l'assureur public contribue grandement à limiter ses dépenses annuelles.
Et lorsqu'il améliore la cadence d'un service, généralement en réaction à une crise, on peut s'attendre à des effets indésirables ailleurs. Depuis qu'on donne la priorité aux prothèses de la hanche et du genou, les chirurgiens orthopédiques ont moins de temps pour d'autres opérations, comme les épaules. Le ministère de la Santé assure que 93% de tous les types d'interventions sont maintenant effectuées en six mois. Ils peuvent remercier les médecins qui limitent d'eux-mêmes leur liste d'attente à trois ou six mois au lieu d'y inscrire tous les patients qu'on dirige vers eux.
Le gestionnaire public a aussi échoué à attirer et retenir son personnel clé: les infirmières. Ce qui, comme on le sait, restreint considérablement la productivité des hôpitaux et des médecins. Le Québec compte pourtant 13% plus d'infirmières qu'en 2001-2002. Mais seulement 83% d'entre elles travaillent dans le réseau public, contre 86,8% auparavant. Par contre, plus de 5% travaillent maintenant pour une agence, soit deux fois plus qu'avant.
Le système doit se recentrer sur sa mission fondamentale, qui est de fournir des soins aux assurés. Les priorités de gestion s'imposeront d'elles-mêmes... et l'on s'apercevra sans doute que les besoins en personnel administratif sont beaucoup moins importants qu'on ne le pensait.
http://www.cyberpresse.ca/place-publiqu ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Système indigeste
Ariane Krol
La Presse
Le système d'assurance maladie ne répond pas aux besoins légitimes de soins de santé, dénonce l'Association médicale canadienne. Un diagnostic succinct qui a le mérite de rappeler l'essentiel: la raison d'être de cette immense machine est d'abord et avant tout de soigner des malades. Et sur ce point, de grands pans de l'organisation faillent à la tâche.
L'AMC, qui regroupe plus de 72 000 médecins, est très préoccupée par l'explosion des coûts de santé publics. Le Québec a été la première administration à annoncer des mesures pour corriger la situation, souligne-t-elle dans son rapport publié cette semaine.
L'AMC salue les nouvelles sources de financement annoncées dans le dernier budget, comme la contribution individuelle, qui passera graduellement de 25$ cette année à 200$ en 2012. A-t-elle bien lu ce document, qui justifie ces mesures en disant que «le gouvernement entend protéger la qualité et l'accessibilité des services de santé». Le niveau d'accessibilité des régimes publics canadiens est pourtant l'un des principaux éléments que l'association dénonce dans son pavé. Si Québec n'a pas d'objectifs plus ambitieux que de le maintenir en l'état, il n'y a pas de quoi l'en féliciter.
Le problème, c'est que le principal accomplissement du gestionnaire public (élus et fonctionnaires confondus) au cours des 10 à 15 dernières années n'est pas son efficacité à servir les assurés, mais le relatif contrôle qu'il exerce sur ses coûts... en limitant l'offre des soins. Bien sûr, on ne refuse personne. Chaque patient finira par recevoir ce qui est prévu au régime - s'il ne va pas au privé avant. Mais le débit ralenti de l'assureur public contribue grandement à limiter ses dépenses annuelles.
Et lorsqu'il améliore la cadence d'un service, généralement en réaction à une crise, on peut s'attendre à des effets indésirables ailleurs. Depuis qu'on donne la priorité aux prothèses de la hanche et du genou, les chirurgiens orthopédiques ont moins de temps pour d'autres opérations, comme les épaules. Le ministère de la Santé assure que 93% de tous les types d'interventions sont maintenant effectuées en six mois. Ils peuvent remercier les médecins qui limitent d'eux-mêmes leur liste d'attente à trois ou six mois au lieu d'y inscrire tous les patients qu'on dirige vers eux.
Le gestionnaire public a aussi échoué à attirer et retenir son personnel clé: les infirmières. Ce qui, comme on le sait, restreint considérablement la productivité des hôpitaux et des médecins. Le Québec compte pourtant 13% plus d'infirmières qu'en 2001-2002. Mais seulement 83% d'entre elles travaillent dans le réseau public, contre 86,8% auparavant. Par contre, plus de 5% travaillent maintenant pour une agence, soit deux fois plus qu'avant.
Le système doit se recentrer sur sa mission fondamentale, qui est de fournir des soins aux assurés. Les priorités de gestion s'imposeront d'elles-mêmes... et l'on s'apercevra sans doute que les besoins en personnel administratif sont beaucoup moins importants qu'on ne le pensait.
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Re: Système de santé au Québec
Québec
Difficile accès aux soins de santé
Texte: Johanne Roy - Journal de Québec
04/08/2010 04h00
QUÉBEC - Même si le Québec compte la plus forte proportion de médecins généralistes au Canada, l’accès à un médecin de famille reste malgré tout plus difficile qu’ailleurs.
En 2008, le Québec comptait 113 médecins généralistes par 100 000 habitants, la proportion la plus élevée au Canada, ex æquo avec la Colombie-Britannique.
Pourtant, plus de 15% des patients québécois attendent de deux à trois mois avant d’obtenir un rendez-vous avec leur médecin; c’est presque deux fois plus que la moyenne canadienne.
Mais que font donc les médecins généralistes, au Québec? Dans une étude publiée en 2005, des chercheurs du GRIS, de l’Université de Montréal, ont montré que les omnipraticiens québécois travaillent en moyenne 20 heures par semaine en cabinet. Là-dessus, 17,6 heures vont aux consultations avec ou sans rendez-vous; 1 heure pour les visites à domicile et 1,5 heure pour d’autres activités.
«Quand l’hôpital a des problèmes d’effectifs pour faire l’hospitalisation, on demande aux médecins de famille d’aller prendre en charge ces patients. C’est le cas, entre autres, à l’Hôtel-Dieu de Sorel», observe le président de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec, le Dr Louis Godin.
Si tous les omnipraticiens consacraient le plus clair de leur pratique aux consultations en cabinet médical, plus aucun Québécois n’aurait de difficulté à trouver un médecin de famille, opine-t-il.
La réalité est toutefois autre. Au Québec, près de la moitié des accouchements et 60 % des interruptions volontaires de grossesse sont faits par des médecins généralistes. Dans les salles d’urgence, 2 400 des 2 700 médecins sont des omnipraticiens, sans compter ceux présents en soins palliatifs et sur d’autres unités de soins.
Fait à noter, l’obstétrique attire principalement les jeunes femmes omnipraticiennes, tandis que l’urgence est surtout l’apanage de leurs jeunes collègues masculins.
«L’organisation des soins, au Québec, fait en sorte qu’on a forcé les médecins à aller à l’hôpital. C’est le cabinet qui écope en fin de compte.»
«La population étant dispersée sur un grand territoire, il y a énormément d’hôpitaux à couvrir. À bien des endroits, seuls les médecins de famille prennent en charge les patients à l’hôpital», met en lumière le Dr Godin.
«L’an dernier, il manquait 1 100 médecins de famille, au Québec. Ce n’est pas avec un ajout net de 60 à 70 médecins chaque année qu’on va combler la pénurie.»
http://fr.canoe.ca/infos/dossiers/archi ... 65321.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Difficile accès aux soins de santé
Texte: Johanne Roy - Journal de Québec
04/08/2010 04h00
QUÉBEC - Même si le Québec compte la plus forte proportion de médecins généralistes au Canada, l’accès à un médecin de famille reste malgré tout plus difficile qu’ailleurs.
En 2008, le Québec comptait 113 médecins généralistes par 100 000 habitants, la proportion la plus élevée au Canada, ex æquo avec la Colombie-Britannique.
Pourtant, plus de 15% des patients québécois attendent de deux à trois mois avant d’obtenir un rendez-vous avec leur médecin; c’est presque deux fois plus que la moyenne canadienne.
Mais que font donc les médecins généralistes, au Québec? Dans une étude publiée en 2005, des chercheurs du GRIS, de l’Université de Montréal, ont montré que les omnipraticiens québécois travaillent en moyenne 20 heures par semaine en cabinet. Là-dessus, 17,6 heures vont aux consultations avec ou sans rendez-vous; 1 heure pour les visites à domicile et 1,5 heure pour d’autres activités.
«Quand l’hôpital a des problèmes d’effectifs pour faire l’hospitalisation, on demande aux médecins de famille d’aller prendre en charge ces patients. C’est le cas, entre autres, à l’Hôtel-Dieu de Sorel», observe le président de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec, le Dr Louis Godin.
Si tous les omnipraticiens consacraient le plus clair de leur pratique aux consultations en cabinet médical, plus aucun Québécois n’aurait de difficulté à trouver un médecin de famille, opine-t-il.
La réalité est toutefois autre. Au Québec, près de la moitié des accouchements et 60 % des interruptions volontaires de grossesse sont faits par des médecins généralistes. Dans les salles d’urgence, 2 400 des 2 700 médecins sont des omnipraticiens, sans compter ceux présents en soins palliatifs et sur d’autres unités de soins.
Fait à noter, l’obstétrique attire principalement les jeunes femmes omnipraticiennes, tandis que l’urgence est surtout l’apanage de leurs jeunes collègues masculins.
«L’organisation des soins, au Québec, fait en sorte qu’on a forcé les médecins à aller à l’hôpital. C’est le cabinet qui écope en fin de compte.»
«La population étant dispersée sur un grand territoire, il y a énormément d’hôpitaux à couvrir. À bien des endroits, seuls les médecins de famille prennent en charge les patients à l’hôpital», met en lumière le Dr Godin.
«L’an dernier, il manquait 1 100 médecins de famille, au Québec. Ce n’est pas avec un ajout net de 60 à 70 médecins chaque année qu’on va combler la pénurie.»
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- Spirullette
- Immortel du Domaine
- Messages : 14815
- Inscription : ven. avr. 04, 2003 1:00 am
Re: Système de santé au Québec
Pardon? À l'UdeM pour les candidats de médecine la préselection se fait uniquement sur l'excellence accadémique. La sélection se fait 50% entrevue , 50% résultats accadémique.fleurissimo a écrit : Tout a fait vrai qu'un tel programme existe a l'UdeM depuis un bon moment.
Étaient acceptés les candidats ayant des études dans d'autres disciplines et s'étant impliqués dans des activités communautaires ou humanitaires.
Re: Système de santé au Québec
Spirullette a écrit : [...]
Pardon? À l'UdeM pour les candidats de médecine la préselection se fait uniquement sur l'excellence accadémique. La sélection se fait 50% entrevue , 50% résultats accadémique.
Exactement..
Mc gill et l'université de Sherbrooke ont des critères plus périphériques que l'UdM.. mais l'UdM reste dans les universités qui se fit le plus à la cote R... sans cote R en haut de je ne sais pas quoi, aucune entrevu, peut importe le CV.
Re: Système de santé au Québec
Publié le 05 août 2010 à 15h19 | Mis à jour à 15h23
Nouveaux médicaments contre le cancer: le Canada fait piètre figure
La Presse Canadienne
Toronto
Le Canada s'est classé 13e sur une liste de 14 pays en ce qui a trait à l'accessibilité aux nouveaux médicaments contre le cancer, qui sont plus efficaces, selon un rapport élaboré par des chercheurs britanniques.
Cette étude donne des munitions aux groupes de défense des personnes atteintes de la maladie, qui en ont profité pour rappeler l'importance d'offrir à la population canadienne un meilleur accès aux médicaments lancés au cours des cinq dernières années.
La Coalition canadienne de défense du cancer a demandé au ministre fédéral de la Santé ainsi qu'à ses homologues des provinces et territoires de créer un plan d'urgence national.
Selon la coalition, l'étude britannique confirme que les Canadiens n'ont pas accès assez rapidement aux nouveaux médicaments contre le cancer et que les délais d'attente sont déraisonnables.
Selon le directeur adjoint des dossiers d'intérêt publics de la Société canadienne du cancer, Aaron Levo, les personnes atteintes de cancer devraient se préoccuper de leur état de santé et non pas se demander comment ils réussiront à payer leurs médicaments.
Des 14 pays étudiés, seule la Nouvelle-Zélande a fait pire que le Canada.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... cueil_POS3" onclick="window.open(this.href);return false;
Nouveaux médicaments contre le cancer: le Canada fait piètre figure
La Presse Canadienne
Toronto
Le Canada s'est classé 13e sur une liste de 14 pays en ce qui a trait à l'accessibilité aux nouveaux médicaments contre le cancer, qui sont plus efficaces, selon un rapport élaboré par des chercheurs britanniques.
Cette étude donne des munitions aux groupes de défense des personnes atteintes de la maladie, qui en ont profité pour rappeler l'importance d'offrir à la population canadienne un meilleur accès aux médicaments lancés au cours des cinq dernières années.
La Coalition canadienne de défense du cancer a demandé au ministre fédéral de la Santé ainsi qu'à ses homologues des provinces et territoires de créer un plan d'urgence national.
Selon la coalition, l'étude britannique confirme que les Canadiens n'ont pas accès assez rapidement aux nouveaux médicaments contre le cancer et que les délais d'attente sont déraisonnables.
Selon le directeur adjoint des dossiers d'intérêt publics de la Société canadienne du cancer, Aaron Levo, les personnes atteintes de cancer devraient se préoccuper de leur état de santé et non pas se demander comment ils réussiront à payer leurs médicaments.
Des 14 pays étudiés, seule la Nouvelle-Zélande a fait pire que le Canada.
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Re: Système de santé au Québec
Moi je trouve bizarre que dans ma région nous ayons 2 hopitaux à moins de 20 kilomètres chacun et pas moyen d'équilibrer les services. Je vous nomme CSSS de Chicoutimi qui s'est battu pour avoir le service de périnatalité en 99 et que maintenant il ne suffit plus à la demande, alors que Jonquière aurait pu suffir de concert avec Chicoutimi, parce que leurs 5 salles d'accouchements étaient neuves. Toutes les spécialités sont concentrées à Chicoutimi et Jonquière hérite de tous les cas à placer et en perte d'autonomie (concentré sur 2 étage et demi parce que les 4 autres sont des bureaux) ou il n'y a pas de place.
Chicoutimi est devenu un hopital universitaire et je suis d'accord qu'il faille que les résidents touchent à pleins de problématiques, mais pour les services aux usagers, ont fait quoi?? Au CSSS de Jonquière il y a 2 étages, de bureaux sur 6 et 2 salles d.op qui fout rien mais pas de lits pour les malades et pas de salles pour les opérations mineures ou majeures pour une mini région qui pourrait en acceuillir plus si ceux (DG CSSS de CHicoutimi) qui voulait des subventions n'exagérait pas tant.
Chicoutimi est devenu un hopital universitaire et je suis d'accord qu'il faille que les résidents touchent à pleins de problématiques, mais pour les services aux usagers, ont fait quoi?? Au CSSS de Jonquière il y a 2 étages, de bureaux sur 6 et 2 salles d.op qui fout rien mais pas de lits pour les malades et pas de salles pour les opérations mineures ou majeures pour une mini région qui pourrait en acceuillir plus si ceux (DG CSSS de CHicoutimi) qui voulait des subventions n'exagérait pas tant.
Re: Système de santé au Québec
Anya a écrit : Publié le 03 août 2010 à 12h51 | Mis à jour à 12h56
Un plan d'action pour sortir le système de santé de la crise
Ariane Lacoursière
La Presse
Le système d'assurance-maladie est en déclin au Canada et peine à répondre efficacement aux besoins de la population selon l'Association médicale canadienne (AMC). Pour corriger la situation, l'organisme a dévoilé ce midi un plan d'action touffu, qui demande entre autre que les hôpitaux soient dorénavant financés pour leur volume d'activités, que tous les citoyens soient assurés à 100% pour leurs médicaments et que plus d'établissements de soins de longue durée soient construits partout au pays.
«Le système de santé actuel ne sera pas capable de répondre aux besoins futurs de la population (...) Il faut agir maintenant», affirme la présidente de l'AMC, la Dre Anne Doig.
Dans son document intitulé La transformation des soins de santé au Canada - Des changements réels. Des soins durables, l'AMC cible cinq secteurs où il faut agir. Une multitude de solutions est aussi proposées afin d'assurer la pérennité du réseau de la santé canadien.
Par exemple, l'AMC recommande que les hôpitaux soient financés proportionnellement à leur volume d'activités. «Au Québec, ce n'est pas le cas. Les budgets des hôpitaux sont fondés sur des critères historiques. Par exemple, on accorde un certain montant à chacun pour un nombre prévu de chirurgies. Des hôpitaux restreignent leur nombre de chirurgies pour ne pas dépasser leur budget. Ça doit changer», dit le vice-président de l'AMC, le Dr Robert Ouellet.
Parmi les lacunes les plus graves du système de santé canadien, l'AMC note que les médicaments d'ordonnance ne sont pas assurés également dans chaque province. Dans les provinces de l'Atlantique, les personnes qui n'ont pas d'assurance-maladie privée ou qui n'ont pas droit aux programmes publics d'assurance médicaments doivent payer pour leurs médicaments d'ordonnance, une situation inacceptable selon la Dre Doig.
L'AMC déplore aussi que l'accès aux soins à domicile et aux ressources d'hébergement pour personnes âgées soit déficient. Selon les projections de Statistique Canada, le pourcentage des personnes âgées dans la population (65 ans et plus) qui est de 13 %actuellement pourrait atteindre 25 % d'ici à 2031. Le nombre d'établissements de soins de longue durée sera nettement insuffisant pour répondre à la demande selon l'AMC, qui estime que pas moins de 2500 centres d'hébergement devraient être construits à la grandeur du pays «On n'a pas pensé aux soins de longues durée dans notre système. On n'est pas prêt à accueillir tous nos aînés», croit le Dr Ouellet.
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Vivement qu'arrive un gouvernement avec une vision à long terme, pis que l'hopital au centre-ville de Montréal soit construit un jour
[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
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Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
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Re: Système de santé au Québec
EXCLUSIF — Une agence de placement infirmier déboutée en Cour supérieure
Écrit par Gabrielle Duchaine
Mise à jour le Mercredi, 11 août 2010 16:03
L’une des plus importantes agences privées de placement infirmier de la province vient de perdre la première manche du féroce combat qu’elle mène depuis plusieurs mois contre l’Ordre des infirmières du Québec devant la Cour supérieure.
L’agence Girafe Santé, qui compte 1600 employés et qui vient de se porter acquéreur de son compétiteur Étoile Santé, tente depuis plus d’un an de forcer l’Ordre des infirmières (OIIQ) à publier ses publicités de recrutement dans son magazine interne et à la dédommager financièrement pour toutes les publications où elle a refusé de le faire. Elle vient de faire mouche sur la première revendication.
L’entreprise espérait faire casser au plus vite une politique de l’Ordre, adoptée en 2008, qui interdit depuis juin 2009 toute annonce de recrutement et de placement d’une agence ou d’une clinique privée embauchant au Québec dans les pages de la revue Perspective infirmière, destinée à ses 70 000 membres, pour lever «toute ambiguïté quant à sa position en faveur du réseau public de soins de santé».
L'agence de placement Girafe Santé a été déboutée dans sa tentative de forcer l'Ordre des infirmières à publier ses publicités. Photo d'archive
Frustrée, Girafe Santé a entamé une poursuite devant la Cour supérieure dès juin de l’année dernière, réclamant près de 400 000$ en dommages et intérêt à l’OIIQ et demandant au tribunal une ordonnance de sauvegarde «urgente» au terme de laquelle il lui serait permis de recommencer à publier ses publicités dès le prochain numéro de Perspective infirmière et qui provoquerait la suspension de la politique de l’Ordre en attendant qu’un jugement final soit rendu.
La Cour vient de lui refuser cette ordonnance d’un revers de la main.
«L’OIIQ subira davantage d’inconvénients de voir suspendre pendant l’instance l’application d’une politique qui, à première vue, semble légitime et relever de ses pouvoirs que Girafe Santé qui se verra privée d’un moyen parmi d’autres de recruter des infirmières», écrit le juge André Roy dans un bref jugement publié la semaine dernière.
http://www.canlii.org/eliisa/highlight. ... s3386.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Girafe Santé s’appuyait sur la publication d’une publicité de l’agence rivale Regroupement des infirmières et infirmiers en pratique autonome du Québec presque au même moment que l’adoption de la politique de l’Ordre des infirmières, une erreur isolée selon l’association, et celles d’agences qui recrutent pour l’étranger pour convaincre le tribunal que sa liberté d’expression était brimé et qu’elle était discriminée par rapport à d’autres entreprises.
«Le droit de Girafe Santé (dans cette affaire) n’est pas clair. Il est, au mieux, douteux», estime toutefois le juge, qui invite l’agence à retourner faire ses devoirs, qualifiant son dossier d’«incomplet» et soulignant qu’il ne semble «pas près d’être en état».
«Peut-être aurait-elle intérêt à plutôt consacrer ses efforts à mettre rapidement l’affaire en état», écrit-il encore.
Girafe Santé préfère ne pas commenter sa défaite tant qu’elle est devant les tribunaux. L’Ordre nous a pour sa part confirmé qu’aucune autre agence de placement n’a intenté des procédures semblables contre elle. La cause sera entendue sur le fond au cours des prochains mois.
http://ruefrontenac.com/nouvelles-gener ... superieure" onclick="window.open(this.href);return false;
Écrit par Gabrielle Duchaine
Mise à jour le Mercredi, 11 août 2010 16:03
L’une des plus importantes agences privées de placement infirmier de la province vient de perdre la première manche du féroce combat qu’elle mène depuis plusieurs mois contre l’Ordre des infirmières du Québec devant la Cour supérieure.
L’agence Girafe Santé, qui compte 1600 employés et qui vient de se porter acquéreur de son compétiteur Étoile Santé, tente depuis plus d’un an de forcer l’Ordre des infirmières (OIIQ) à publier ses publicités de recrutement dans son magazine interne et à la dédommager financièrement pour toutes les publications où elle a refusé de le faire. Elle vient de faire mouche sur la première revendication.
L’entreprise espérait faire casser au plus vite une politique de l’Ordre, adoptée en 2008, qui interdit depuis juin 2009 toute annonce de recrutement et de placement d’une agence ou d’une clinique privée embauchant au Québec dans les pages de la revue Perspective infirmière, destinée à ses 70 000 membres, pour lever «toute ambiguïté quant à sa position en faveur du réseau public de soins de santé».
L'agence de placement Girafe Santé a été déboutée dans sa tentative de forcer l'Ordre des infirmières à publier ses publicités. Photo d'archive
Frustrée, Girafe Santé a entamé une poursuite devant la Cour supérieure dès juin de l’année dernière, réclamant près de 400 000$ en dommages et intérêt à l’OIIQ et demandant au tribunal une ordonnance de sauvegarde «urgente» au terme de laquelle il lui serait permis de recommencer à publier ses publicités dès le prochain numéro de Perspective infirmière et qui provoquerait la suspension de la politique de l’Ordre en attendant qu’un jugement final soit rendu.
La Cour vient de lui refuser cette ordonnance d’un revers de la main.
«L’OIIQ subira davantage d’inconvénients de voir suspendre pendant l’instance l’application d’une politique qui, à première vue, semble légitime et relever de ses pouvoirs que Girafe Santé qui se verra privée d’un moyen parmi d’autres de recruter des infirmières», écrit le juge André Roy dans un bref jugement publié la semaine dernière.
http://www.canlii.org/eliisa/highlight. ... s3386.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Girafe Santé s’appuyait sur la publication d’une publicité de l’agence rivale Regroupement des infirmières et infirmiers en pratique autonome du Québec presque au même moment que l’adoption de la politique de l’Ordre des infirmières, une erreur isolée selon l’association, et celles d’agences qui recrutent pour l’étranger pour convaincre le tribunal que sa liberté d’expression était brimé et qu’elle était discriminée par rapport à d’autres entreprises.
«Le droit de Girafe Santé (dans cette affaire) n’est pas clair. Il est, au mieux, douteux», estime toutefois le juge, qui invite l’agence à retourner faire ses devoirs, qualifiant son dossier d’«incomplet» et soulignant qu’il ne semble «pas près d’être en état».
«Peut-être aurait-elle intérêt à plutôt consacrer ses efforts à mettre rapidement l’affaire en état», écrit-il encore.
Girafe Santé préfère ne pas commenter sa défaite tant qu’elle est devant les tribunaux. L’Ordre nous a pour sa part confirmé qu’aucune autre agence de placement n’a intenté des procédures semblables contre elle. La cause sera entendue sur le fond au cours des prochains mois.
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Re: Système de santé au Québec
Publié le 13 août 2010 à 13h35 | Mis à jour à 13h40
Infirmières: l'accord France-Québec sur les diplômes signé
Agence France-Presse
Paris
Un accord permettant la reconnaissance mutuelle des diplômes infirmiers entre la France et le Québec a été signé vendredi par la ministre française de la Santé Roselyne Bachelot, selon un communiqué du ministère.
Pour qu'un infirmier français exerce au Québec, il doit être autorisé à exercer en France et réussir un stage d'adaptation en milieu clinique de 75 jours au Québec, prévoit cet «arrangement» cosigné par l'Ordre des infirmiers et infirmières du Québec et par l'Ordre des infirmiers de France.
Les mêmes conditions s'appliquent dans l'autre sens, a précisé le ministère.
«Cet accord international ouvre des perspectives professionnelles particulièrement intéressantes pour les infirmiers des deux pays», a commenté Mme Bachelot, citée dans le communiqué.
Un accord portant sur la reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles des médecins, sage-femmes, pharmaciens et chirurgiens-dentistes avait été signé à l'automne 2009 entre le Premier ministre du Québec Jean Charest et la ministre de la Santé Roselyne Bachelot.
La mise en oeuvre de ces arrangements est rendue possible par les dispositions de la loi «hôpital, patients, santé et territoires», et devrait intervenir au plus tard à la fin du premier semestre 2010, avait alors souligné le ministère.
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Infirmières: l'accord France-Québec sur les diplômes signé
Agence France-Presse
Paris
Un accord permettant la reconnaissance mutuelle des diplômes infirmiers entre la France et le Québec a été signé vendredi par la ministre française de la Santé Roselyne Bachelot, selon un communiqué du ministère.
Pour qu'un infirmier français exerce au Québec, il doit être autorisé à exercer en France et réussir un stage d'adaptation en milieu clinique de 75 jours au Québec, prévoit cet «arrangement» cosigné par l'Ordre des infirmiers et infirmières du Québec et par l'Ordre des infirmiers de France.
Les mêmes conditions s'appliquent dans l'autre sens, a précisé le ministère.
«Cet accord international ouvre des perspectives professionnelles particulièrement intéressantes pour les infirmiers des deux pays», a commenté Mme Bachelot, citée dans le communiqué.
Un accord portant sur la reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles des médecins, sage-femmes, pharmaciens et chirurgiens-dentistes avait été signé à l'automne 2009 entre le Premier ministre du Québec Jean Charest et la ministre de la Santé Roselyne Bachelot.
La mise en oeuvre de ces arrangements est rendue possible par les dispositions de la loi «hôpital, patients, santé et territoires», et devrait intervenir au plus tard à la fin du premier semestre 2010, avait alors souligné le ministère.
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Re: Système de santé au Québec
Publié le 16 août 2010 à 07h29 | Mis à jour à 07h36
Les facultés de médecine plus accessibles au Québec
André Noël
La Presse
Les facultés de médecine comptent plus d'étudiants provenant de familles modestes au Québec que dans le reste du Canada, selon une récente étude. Cela s'explique en bonne partie par les droits de scolarité plus bas, affirment les chercheurs.
Les étudiants venant de quartiers ou de régions rurales peu favorisés sont ensuite plus portés à y pratiquer la médecine que les étudiants venant des quartiers riches, souligne l'un des auteurs de l'étude, le docteur Irfan Dhalla, de l'Université de Toronto. «Par effet d'entraînement, des droits de scolarité plus bas contribuent à garantir un meilleur accès aux soins à toute la population», a-t-il dit au cours d'un entretien.
«Depuis le début des années 90, les droits de scolarité ont augmenté de façon substantielle dans toutes les régions du Canada, sauf au Québec», note l'étude, publiée récemment dans la revue spécialisée Medical Education.
Les chercheurs ont examiné l'impact de ces hausses sur les caractéristiques démographiques des étudiants en médecine, sur leur endettement et sur le stress lié à l'argent, en faisant la comparaison entre le Québec et le reste du pays.
«Dans la cohorte de 2007, les étudiants du Québec étaient plus nombreux à provenir de milieux sociaux aux revenus relativement peu élevés, comparativement aux étudiants hors Québec», écrivent les auteurs. Cette année-là, près du tiers des étudiants en médecine du Québec venaient de quartiers ou de zones géographiques pauvres ou moyennement pauvres. Cette proportion était de 22% plus élevée que dans le reste du pays.
Les étudiants en médecine provenaient de familles moins riches au Québec. «La moyenne d'entre eux venaient de familles dont les revenus annuels oscillaient entre 80 000$ et 100 000$, tandis qu'en moyenne, les étudiants en médecine des autres provinces venaient de familles dont les revenus oscillaient entre 100 000$ et 120 000$», a indiqué l'une des auteurs, Laura Rosella, dans un courriel.
En 2007, les droits de scolarité étaient de 2593$ à la faculté de médecine de l'Université de Montréal et de 16 862$ à la faculté de médecine de l'Université de Toronto.
Endettement
Les chercheurs n'ont pas été étonnés de constater que l'endettement des étudiants en médecine du Québec est beaucoup moins prononcé. Leurs dettes s'élevaient en moyenne à 30 000$, comparativement à 90 000$ dans les autres provinces.
«L'augmentation de l'endettement et le stress financier peuvent avoir des effets indésirables, par exemple en amenant les étudiants à délaisser des carrières dans des spécialités relativement moins bien rémunérées comme les soins de base, les soins gériatriques ou l'enseignement, bien que la preuve à cet égard ne soit pas établie, soulèvent les auteurs. Enfin, le stress financier est associé à une moins bonne performance pendant les études médicales.»
Ces conclusions n'étonnent pas non plus la Fédération étudiante universitaire du Québec, qui se mobilise contre la hausse des droits de scolarité. Son président, Louis-Philippe Savoie, cite d'autres études sur le même sujet. «Les droits ont un impact évident sur la participation des étudiants provenant de milieux défavorisés ou modestes», dit-il.
En Ontario, lorsque les coûts pour étudier en médecine ont augmenté de 5000$ à 14 500$, la proportion d'étudiants provenant de familles ayant un revenu de moins de 40 000$ est passée de 23% à 10%. La proportion d'étudiants en médecine de l'Université Western Ontario dont les parents avaient des revenus annuels inférieurs à 60 000$ est passée de 35,6% en 1997 à 14,9% en 2000.
Selon le Journal of Higher Education, pour chaque augmentation de 1000$ des droits de scolarité, la proportion d'étudiants moins nantis susceptibles de persister et de terminer leurs études baisse de 19%, toutes disciplines confondues.
Le gouvernement du Québec envisage une hausse progressive des droits. Celle-ci sera déterminée à la suite de la Rencontre des partenaires de l'éducation, qui devrait se tenir à l'automne. Depuis 2007, les droits augmentent de 6% par année. Des groupes de lobbyisme, comme l'Institut économique de Montréal, prônent une hausse plus importante.
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Les facultés de médecine plus accessibles au Québec
André Noël
La Presse
Les facultés de médecine comptent plus d'étudiants provenant de familles modestes au Québec que dans le reste du Canada, selon une récente étude. Cela s'explique en bonne partie par les droits de scolarité plus bas, affirment les chercheurs.
Les étudiants venant de quartiers ou de régions rurales peu favorisés sont ensuite plus portés à y pratiquer la médecine que les étudiants venant des quartiers riches, souligne l'un des auteurs de l'étude, le docteur Irfan Dhalla, de l'Université de Toronto. «Par effet d'entraînement, des droits de scolarité plus bas contribuent à garantir un meilleur accès aux soins à toute la population», a-t-il dit au cours d'un entretien.
«Depuis le début des années 90, les droits de scolarité ont augmenté de façon substantielle dans toutes les régions du Canada, sauf au Québec», note l'étude, publiée récemment dans la revue spécialisée Medical Education.
Les chercheurs ont examiné l'impact de ces hausses sur les caractéristiques démographiques des étudiants en médecine, sur leur endettement et sur le stress lié à l'argent, en faisant la comparaison entre le Québec et le reste du pays.
«Dans la cohorte de 2007, les étudiants du Québec étaient plus nombreux à provenir de milieux sociaux aux revenus relativement peu élevés, comparativement aux étudiants hors Québec», écrivent les auteurs. Cette année-là, près du tiers des étudiants en médecine du Québec venaient de quartiers ou de zones géographiques pauvres ou moyennement pauvres. Cette proportion était de 22% plus élevée que dans le reste du pays.
Les étudiants en médecine provenaient de familles moins riches au Québec. «La moyenne d'entre eux venaient de familles dont les revenus annuels oscillaient entre 80 000$ et 100 000$, tandis qu'en moyenne, les étudiants en médecine des autres provinces venaient de familles dont les revenus oscillaient entre 100 000$ et 120 000$», a indiqué l'une des auteurs, Laura Rosella, dans un courriel.
En 2007, les droits de scolarité étaient de 2593$ à la faculté de médecine de l'Université de Montréal et de 16 862$ à la faculté de médecine de l'Université de Toronto.
Endettement
Les chercheurs n'ont pas été étonnés de constater que l'endettement des étudiants en médecine du Québec est beaucoup moins prononcé. Leurs dettes s'élevaient en moyenne à 30 000$, comparativement à 90 000$ dans les autres provinces.
«L'augmentation de l'endettement et le stress financier peuvent avoir des effets indésirables, par exemple en amenant les étudiants à délaisser des carrières dans des spécialités relativement moins bien rémunérées comme les soins de base, les soins gériatriques ou l'enseignement, bien que la preuve à cet égard ne soit pas établie, soulèvent les auteurs. Enfin, le stress financier est associé à une moins bonne performance pendant les études médicales.»
Ces conclusions n'étonnent pas non plus la Fédération étudiante universitaire du Québec, qui se mobilise contre la hausse des droits de scolarité. Son président, Louis-Philippe Savoie, cite d'autres études sur le même sujet. «Les droits ont un impact évident sur la participation des étudiants provenant de milieux défavorisés ou modestes», dit-il.
En Ontario, lorsque les coûts pour étudier en médecine ont augmenté de 5000$ à 14 500$, la proportion d'étudiants provenant de familles ayant un revenu de moins de 40 000$ est passée de 23% à 10%. La proportion d'étudiants en médecine de l'Université Western Ontario dont les parents avaient des revenus annuels inférieurs à 60 000$ est passée de 35,6% en 1997 à 14,9% en 2000.
Selon le Journal of Higher Education, pour chaque augmentation de 1000$ des droits de scolarité, la proportion d'étudiants moins nantis susceptibles de persister et de terminer leurs études baisse de 19%, toutes disciplines confondues.
Le gouvernement du Québec envisage une hausse progressive des droits. Celle-ci sera déterminée à la suite de la Rencontre des partenaires de l'éducation, qui devrait se tenir à l'automne. Depuis 2007, les droits augmentent de 6% par année. Des groupes de lobbyisme, comme l'Institut économique de Montréal, prônent une hausse plus importante.
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Re: Système de santé au Québec
Publié le 17 août 2010 à 14h13 | Mis à jour à 14h31
Les infirmières préparent un automne chaud
La FIQ représente 58 000 professionnels de la santé, dont la majorité des infirmières du Québec, mais aussi des infirmières auxiliaires et des inhalothérapeutes.
Patrice Bergeron
La Presse Canadienne
Québec
Laissées pour compte dans l'entente avec le secteur public, les infirmières préparent un automne chaud: la grève si nécessaire, mais pas nécessairement la grève.
Les négociations sont au point mort, aucune rencontre n'est prévue avec le gouvernement. Le syndicat des infirmières rencontrera ses membres pour tenir un vote de grève à la fin du mois de septembre.
La responsable des négociations à la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ), Sylvie Savard, estime qu'il vaut mieux garder la convention collective actuelle, échue depuis mars, plutôt que d'accepter la dernière offre du gouvernement.
Elle assure que son syndicat «fera tout pour éviter» des conflits de travail comme ceux de 1989 et 1999 et espère en arriver à un règlement négocié.
Elle a ajouté que les négociations du printemps dernier ont été difficiles avec le ministre Yves Bolduc. Un remplacement au cours du remaniement aurait amené un «vent nouveau», selon elle.
Le syndicat a proposé divers scénarios de réorganisation du travail mais demande essentiellement au gouvernement de payer les infirmières une demi-heure de plus par jour, ce qui correspond au temps qu'elles prennent pour faire le relais des équipes de quart.
Le coût de cette mesure serait de 100 millions $ par année, selon les calculs de la FIQ.
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Les infirmières préparent un automne chaud
La FIQ représente 58 000 professionnels de la santé, dont la majorité des infirmières du Québec, mais aussi des infirmières auxiliaires et des inhalothérapeutes.
Patrice Bergeron
La Presse Canadienne
Québec
Laissées pour compte dans l'entente avec le secteur public, les infirmières préparent un automne chaud: la grève si nécessaire, mais pas nécessairement la grève.
Les négociations sont au point mort, aucune rencontre n'est prévue avec le gouvernement. Le syndicat des infirmières rencontrera ses membres pour tenir un vote de grève à la fin du mois de septembre.
La responsable des négociations à la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ), Sylvie Savard, estime qu'il vaut mieux garder la convention collective actuelle, échue depuis mars, plutôt que d'accepter la dernière offre du gouvernement.
Elle assure que son syndicat «fera tout pour éviter» des conflits de travail comme ceux de 1989 et 1999 et espère en arriver à un règlement négocié.
Elle a ajouté que les négociations du printemps dernier ont été difficiles avec le ministre Yves Bolduc. Un remplacement au cours du remaniement aurait amené un «vent nouveau», selon elle.
Le syndicat a proposé divers scénarios de réorganisation du travail mais demande essentiellement au gouvernement de payer les infirmières une demi-heure de plus par jour, ce qui correspond au temps qu'elles prennent pour faire le relais des équipes de quart.
Le coût de cette mesure serait de 100 millions $ par année, selon les calculs de la FIQ.
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Re: Système de santé au Québec
Publié le 22 août 2010 à 12h35 | Mis à jour à 12h39
Menaces de grève des infirmières: les dirigeants des hôpitaux préoccupés
Patrice Bergeron
La Presse Canadienne
Québec
Les dirigeants des hôpitaux sont préoccupés par les menaces de grève des infirmières.
L'association qui regroupe les directeurs des établissements craint que des gestes illégaux soient posés, comme au cours des conflits de travail tumultueux de 1989 et 1999.
Laissé pour compte dans l'entente avec le secteur public, le syndicat des infirmières demandera à ses membres un mandat de grève en septembre.
Dans une entrevue téléphonique à La Presse Canadienne cette semaine, le président de l'Association des directeurs généraux des services de santé et des services sociaux (ADGSSSQ), André Côté, a déclaré qu'il est «bien dommage» que les infirmières envisagent des moyens de pression cet automne.
«On trouve ça toujours un peu plate, parce que dès qu'on parle de moyens de pression, ça inquiète assez facilement les gens malades, les gens qui doivent avoir des services, même si les infirmières parlaient seulement de porter le jeans», a commenté M. Côté, en convenant que les bénéficiaires et les patients du réseau sont vulnérables.
Il a rappelé qu'il n'est «pas facile» d'exercer des moyens de pression dans le réseau de la santé, en raison des règles strictes du Conseil des services essentiels. À ce qu'il sache, aucune requête n'a été déposée au conseil en vue d'une grève.
M. Côté «espère» surtout que les infirmières ne feront pas «des choses illégales», comme lors des conflits de 1989 et 1999. Les services essentiels n'avaient pas été assurés et le syndicat avait dû payer de lourdes amendes.
«Cela avait été très pénible», s'est souvenu le président de l'ADGSSSQ.
Quant au déroulement des négociations, il soutient n'être «pas assez au courant pour être optimiste.
«On a certaines informations, mais on est loin d'être dans le secret des dieux», a-t-il indiqué, en rappelant que c'est le comité patronal, composé des associations d'établissements et du ministère, qui négocie, et non les directeurs d'établissements.
Il se demande bien pourquoi le dossier reste bloqué et aurait préféré qu'une entente soit conclue rapidement.
«Les infirmières sont dans une situation particulière dans le réseau de la santé, a-t-il expliqué. J'aurais aimé qu'elles soient les premières à conclure une entente, plutôt que les dernières. Cela aurait été un signe que, oui, leur particularité (est tenue en compte), en raison de la pénurie. Cela aurait apporté différentes solutions, des améliorations.»
Le porte-parole péquiste en matière de Santé, Bernard Drainville, dit comprendre l'inquiétude des gestionnaires du système et la juge légitime.
«Je suis convaincu qu'ils (les gestionnaires) souhaitent une entente, a-t-il affirmé en entrevue. Ils ne souhaitent pas une détérioration du climat, ils ne veulent pas que les infirmières partent en grève, ils ne veulent qu'elles quittent le système public pour aller travailler dans une agence privée.»
Les gestionnaires savent que les infirmières en agence privée leur coûtent beaucoup plus cher, a-t-il rappelé.
À son avis, il faut «éviter le pire» et il demande au gouvernement de «tout faire en son pouvoir» pour en arriver à une entente négociée. Une entente imposée ou une grève aurait des «conséquences graves» à long terme: la pénurie de main d'oeuvre serait accrue en raison de la démotivation des effectifs, a argué le député de Marie-Victorin.
«Oui, une entente négociée va sans doute coûter plus cher, mais si on n'a pas d'entente négociée et que les infirmières quittent pour les agences privées, il faudra aller les chercher à un coût plus élevé encore. Le contribuable n'est pas gagnant. Il ne faut pas seulement faire un calcul à court terme. Le coût d'un conflit finit par être très très lourd.»
Représentant près de 60 000 professionnelles en soins, la Fédération interprofessionnelle de la santé ( FIQ) est le seul syndicat du Front commun du secteur public à ne pas avoir signé le règlement global convenu au début de l'été.
L'aménagement du temps de travail constitue le litige principal. Les négociations sont au point mort, et aucune rencontre n'est prévue avec le gouvernement. Le ministre de la Santé, Yves Bolduc, affirme toutefois être prêt à négocier.
Personne n'était disponible au comité patronal pour accorder une entrevue, tandis que le ministère n'a pas voulu commenter les négociations.
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Menaces de grève des infirmières: les dirigeants des hôpitaux préoccupés
Patrice Bergeron
La Presse Canadienne
Québec
Les dirigeants des hôpitaux sont préoccupés par les menaces de grève des infirmières.
L'association qui regroupe les directeurs des établissements craint que des gestes illégaux soient posés, comme au cours des conflits de travail tumultueux de 1989 et 1999.
Laissé pour compte dans l'entente avec le secteur public, le syndicat des infirmières demandera à ses membres un mandat de grève en septembre.
Dans une entrevue téléphonique à La Presse Canadienne cette semaine, le président de l'Association des directeurs généraux des services de santé et des services sociaux (ADGSSSQ), André Côté, a déclaré qu'il est «bien dommage» que les infirmières envisagent des moyens de pression cet automne.
«On trouve ça toujours un peu plate, parce que dès qu'on parle de moyens de pression, ça inquiète assez facilement les gens malades, les gens qui doivent avoir des services, même si les infirmières parlaient seulement de porter le jeans», a commenté M. Côté, en convenant que les bénéficiaires et les patients du réseau sont vulnérables.
Il a rappelé qu'il n'est «pas facile» d'exercer des moyens de pression dans le réseau de la santé, en raison des règles strictes du Conseil des services essentiels. À ce qu'il sache, aucune requête n'a été déposée au conseil en vue d'une grève.
M. Côté «espère» surtout que les infirmières ne feront pas «des choses illégales», comme lors des conflits de 1989 et 1999. Les services essentiels n'avaient pas été assurés et le syndicat avait dû payer de lourdes amendes.
«Cela avait été très pénible», s'est souvenu le président de l'ADGSSSQ.
Quant au déroulement des négociations, il soutient n'être «pas assez au courant pour être optimiste.
«On a certaines informations, mais on est loin d'être dans le secret des dieux», a-t-il indiqué, en rappelant que c'est le comité patronal, composé des associations d'établissements et du ministère, qui négocie, et non les directeurs d'établissements.
Il se demande bien pourquoi le dossier reste bloqué et aurait préféré qu'une entente soit conclue rapidement.
«Les infirmières sont dans une situation particulière dans le réseau de la santé, a-t-il expliqué. J'aurais aimé qu'elles soient les premières à conclure une entente, plutôt que les dernières. Cela aurait été un signe que, oui, leur particularité (est tenue en compte), en raison de la pénurie. Cela aurait apporté différentes solutions, des améliorations.»
Le porte-parole péquiste en matière de Santé, Bernard Drainville, dit comprendre l'inquiétude des gestionnaires du système et la juge légitime.
«Je suis convaincu qu'ils (les gestionnaires) souhaitent une entente, a-t-il affirmé en entrevue. Ils ne souhaitent pas une détérioration du climat, ils ne veulent pas que les infirmières partent en grève, ils ne veulent qu'elles quittent le système public pour aller travailler dans une agence privée.»
Les gestionnaires savent que les infirmières en agence privée leur coûtent beaucoup plus cher, a-t-il rappelé.
À son avis, il faut «éviter le pire» et il demande au gouvernement de «tout faire en son pouvoir» pour en arriver à une entente négociée. Une entente imposée ou une grève aurait des «conséquences graves» à long terme: la pénurie de main d'oeuvre serait accrue en raison de la démotivation des effectifs, a argué le député de Marie-Victorin.
«Oui, une entente négociée va sans doute coûter plus cher, mais si on n'a pas d'entente négociée et que les infirmières quittent pour les agences privées, il faudra aller les chercher à un coût plus élevé encore. Le contribuable n'est pas gagnant. Il ne faut pas seulement faire un calcul à court terme. Le coût d'un conflit finit par être très très lourd.»
Représentant près de 60 000 professionnelles en soins, la Fédération interprofessionnelle de la santé ( FIQ) est le seul syndicat du Front commun du secteur public à ne pas avoir signé le règlement global convenu au début de l'été.
L'aménagement du temps de travail constitue le litige principal. Les négociations sont au point mort, et aucune rencontre n'est prévue avec le gouvernement. Le ministre de la Santé, Yves Bolduc, affirme toutefois être prêt à négocier.
Personne n'était disponible au comité patronal pour accorder une entrevue, tandis que le ministère n'a pas voulu commenter les négociations.
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-
- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : ven. avr. 23, 2004 3:00 am
Re: Système de santé au Québec
syndrome de turner?myriannie a écrit : [...]
pourquoi tu n'es pas d'accord jaimerais savoir ca mintrigue ......et c'est pas du tout pour juger mais en lisant sa JE me sens juger car ca fait partie de mes projets !!! oui oui !! jai 22 ans et célibataire... et dici 2-3 ans... si je nai toujours pas de chum et bien jirai en clinique et avoir droit à se programme car il est la..... sinon j'aurais payer pis jme serais fermer la trappe ! .... célibataire ou non, jaurai à aller en clinique dû a ma maladie de naissance donc !!!tsé jai pas demander sa moi davoir ca le syndrome que jai jaimerais 100 X mieux être capable davoir un ptit bébé de facon naturelle!!.. bin non la vie en a décider ainsi! .....donc si jvous dit dans 2-3 ans je suis enceinte, célibataire et jai bénificier de programme ma avoir droit à des jugements négatifs et me faire traiter dégoiste et de profiteuse...?????? !!!! oufff.... tk lollll
tout sa pour dire que tout les efforts qui on été mis dans se projet par Julie et lassociation est loin de biinnnn des scandales qui spasse dans le gouvernement en se moment et jleur dit MERCI !!!!
Prière et chant religieux
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Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
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Re: Système de santé au Québec
oui c'est ce syndrome en effet.anthurium. a écrit : [...]
syndrome de turner?
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- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : ven. avr. 23, 2004 3:00 am
Re: Système de santé au Québec
J'ai perdu une petite fille a 24 semaines de grossesse, elle avait ce syndrome, son coeur a lâcher. Je voulais tant qu'elle vive On m'avait dit qu'elle ne serait jamais pubère qu'elle ne pourrait pas avoir d'enfants.myriannie a écrit : [...]
oui c'est ce syndrome en effet
Je suis très heureuse de savoir que c'est possible.
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Re: Système de santé au Québec
Publié le 28 septembre 2010 à 00h00
Le nombre de cadres explose
Ariane Lacoursière - La Presse
Depuis 2000, le personnel administratif a crû de près de 52% et les cadres de 30% dans le réseau de la santé québécois. Pendant ce temps, le personnel soignant n'a augmenté que de 6%, révèlent des données gouvernementales compilées par la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ).
Si bien que, actuellement, environ 108 000 employés du réseau de la santé se consacrent aux soins alors que 100 000 occupent des fonctions de gestion ou d'administration. «C'est quasiment un ratio de un pour un! On est actuellement surencadré, dans le réseau, affirme le président de la FMSQ, le Dr Gaétan Barrette. On sabre toujours du côté des soins aux patients. Il y a beaucoup de confort administratif.»
Pour le personnel soignant, cette augmentation fulgurante du nombre de cadres est d'autant plus choquante qu'on procède à d'importantes coupes dans les soins à la population.
Le centre de santé et de services sociaux (CSSS) Ahuntsic-Montréal-Nord n'admet plus aucun patient aux soins à domicile depuis un mois, à l'exception des cas urgents. Pour «s'assurer de respecter son cadre budgétaire», le CSSS a dû «commencer à générer une liste d'attente», explique la directrice des services aux aînés, Johanne Pednault.
Actuellement, 61 patients attendent de recevoir des soins à domicile. Au même moment, on s'apprête à embaucher un sixième chef de programme des soins à domicile. «On n'a pas d'argent pour prendre plus de patients, mais on embauche un gestionnaire de plus. Trouvez l'erreur», dénonce une employé du CSSS qui préfère garder l'anonymat.
Mme Pednault justifie cette embauche par le volume d'activité: «En 2005, on avait sept chefs de programme en maintien à domicile. On aura maintenant six chefs, alors que les besoins ont augmenté. On n'exagère pas.»
Diminution des soins
À Blainville, le centre de santé et de services sociaux (CSSS) de Thérèse-De Blainville fait face à un sous-financement chronique de 8 millions. Pour compenser, le CSSS a diminué les soins à domicile. Une quarantaine de citoyens ont perdu leurs services. C'est le cas de Marc Girard, atteint de sclérose en plaques, qui recevait des soins à domicile depuis six ans.
La responsable des communications du CSSS, Nicole Blouin, reconnaît que son établissement est «incapable de donner tous les services qu'il voudrait». «On est sous-financé. Cette année, on a réévalué les critères d'admission aux soins à domicile. Comme ça, on peut cibler les cas importants et les aider en fonction de nos ressources», dit-elle.
«Les effets sur ma famille sont énormes, dit Marc Girard. Sans soutien à domicile, ce sont mes proches qui devront faire tout le travail. Pourquoi on coupe toujours dans les soins et jamais dans les bureaux?» demande M. Girard, qui a lancé une pétition sur le site de l'Assemblée nationale pour dénoncer la situation.
La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) déplore elle aussi que les coupes dans le réseau de la santé se fassent toujours du côté des soins. Le vice-président pour la région de Montréal, Jean-Philippe Grad, expose entre autres le cas du CSSS Jeanne-Mance. Afin d'éponger un déficit de 8 millions, une dizaine de postes d'infirmière seront retranchés dans deux centres d'hébergement et de soins de longue durée (CHSLD). Des infirmières qui s'occupaient jusqu'à maintenant de 33 patients devront désormais prendre soin de 80 personnes.
Selon M. Grad, la raison invoquée est que la couverture de soins y est «trop optimale». «On couvre 100% des besoins. On nous demande de revenir à 80%. C'est rendu grave de dire aux aînés qu'ils ne sont pas assez importants pour avoir 100% de leurs soins, dénonce M. Grad. On sabre toujours les services. Mais les cadres, eux?»
La directrice du CSSS Jeanne-Mance, Sylvie Simard, explique que, comme la loi interdit les déficits, elle a dû retrancher 3 millions de dollars dans les programmes d'hébergement pour aînés et 1,5 million dans les soins à domicile. Quant à savoir si des coupes auront aussi lieu dans l'administration, Mme Simard assure que oui: «Je ne peux pas vous dire le chiffre exact, mais je crois que ça tourne autour de 1,5 million. On revoit toute l'organisation», dit-elle.
Augmentation soutenue
La présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé, Régine Laurent, est estomaquée par la hausse constante du nombre de cadres dans le réseau de la santé: «Il n'y a jamais eu autant de personnel cadre et administratif et ça n'a jamais été aussi mal! Il y a un problème!»
Le ministère de la Santé confirme l'augmentation du nombre de cadres et reconnaît que la création des CSSS, qui devait alléger la structure administrative, n'a pas donné de résultats substantiels. Mais le MSSS réplique que, depuis 2000, le taux de salariés par cadre est resté stable au Québec.
Le MSSS assure que des cadres sont parfois congédiés mais que leurs tâches s'alourdissent et que les postes sont de plus en plus difficiles à pourvoir. Donc, même quand un cadre est en difficulté, le gouvernement «travaille avec lui à développer ses compétences pour le replacer dans le niveau hiérarchique».
La directrice générale par intérim de l'Association du personnel d'encadrement du réseau de santé, Anne-Marie Chiquette, confirme que la création des CSSS a augmenté de beaucoup le nombre de cadres au Québec. Mais elle estime que leur rôle est essentiel. «Du personnel de soin, on en voudrait toujours plus. Mais il y a pénurie, note-t-elle. Depuis peu, on ne remplace qu'un employé sur deux qui partent à la retraite chez les cadres du réseau. C'est beaucoup plus facile d'abolir un poste de cadre qu'un poste syndiqué dans le réseau!»
Le nombre de cadres explose
Ariane Lacoursière - La Presse
Depuis 2000, le personnel administratif a crû de près de 52% et les cadres de 30% dans le réseau de la santé québécois. Pendant ce temps, le personnel soignant n'a augmenté que de 6%, révèlent des données gouvernementales compilées par la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ).
Si bien que, actuellement, environ 108 000 employés du réseau de la santé se consacrent aux soins alors que 100 000 occupent des fonctions de gestion ou d'administration. «C'est quasiment un ratio de un pour un! On est actuellement surencadré, dans le réseau, affirme le président de la FMSQ, le Dr Gaétan Barrette. On sabre toujours du côté des soins aux patients. Il y a beaucoup de confort administratif.»
Pour le personnel soignant, cette augmentation fulgurante du nombre de cadres est d'autant plus choquante qu'on procède à d'importantes coupes dans les soins à la population.
Le centre de santé et de services sociaux (CSSS) Ahuntsic-Montréal-Nord n'admet plus aucun patient aux soins à domicile depuis un mois, à l'exception des cas urgents. Pour «s'assurer de respecter son cadre budgétaire», le CSSS a dû «commencer à générer une liste d'attente», explique la directrice des services aux aînés, Johanne Pednault.
Actuellement, 61 patients attendent de recevoir des soins à domicile. Au même moment, on s'apprête à embaucher un sixième chef de programme des soins à domicile. «On n'a pas d'argent pour prendre plus de patients, mais on embauche un gestionnaire de plus. Trouvez l'erreur», dénonce une employé du CSSS qui préfère garder l'anonymat.
Mme Pednault justifie cette embauche par le volume d'activité: «En 2005, on avait sept chefs de programme en maintien à domicile. On aura maintenant six chefs, alors que les besoins ont augmenté. On n'exagère pas.»
Diminution des soins
À Blainville, le centre de santé et de services sociaux (CSSS) de Thérèse-De Blainville fait face à un sous-financement chronique de 8 millions. Pour compenser, le CSSS a diminué les soins à domicile. Une quarantaine de citoyens ont perdu leurs services. C'est le cas de Marc Girard, atteint de sclérose en plaques, qui recevait des soins à domicile depuis six ans.
La responsable des communications du CSSS, Nicole Blouin, reconnaît que son établissement est «incapable de donner tous les services qu'il voudrait». «On est sous-financé. Cette année, on a réévalué les critères d'admission aux soins à domicile. Comme ça, on peut cibler les cas importants et les aider en fonction de nos ressources», dit-elle.
«Les effets sur ma famille sont énormes, dit Marc Girard. Sans soutien à domicile, ce sont mes proches qui devront faire tout le travail. Pourquoi on coupe toujours dans les soins et jamais dans les bureaux?» demande M. Girard, qui a lancé une pétition sur le site de l'Assemblée nationale pour dénoncer la situation.
La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) déplore elle aussi que les coupes dans le réseau de la santé se fassent toujours du côté des soins. Le vice-président pour la région de Montréal, Jean-Philippe Grad, expose entre autres le cas du CSSS Jeanne-Mance. Afin d'éponger un déficit de 8 millions, une dizaine de postes d'infirmière seront retranchés dans deux centres d'hébergement et de soins de longue durée (CHSLD). Des infirmières qui s'occupaient jusqu'à maintenant de 33 patients devront désormais prendre soin de 80 personnes.
Selon M. Grad, la raison invoquée est que la couverture de soins y est «trop optimale». «On couvre 100% des besoins. On nous demande de revenir à 80%. C'est rendu grave de dire aux aînés qu'ils ne sont pas assez importants pour avoir 100% de leurs soins, dénonce M. Grad. On sabre toujours les services. Mais les cadres, eux?»
La directrice du CSSS Jeanne-Mance, Sylvie Simard, explique que, comme la loi interdit les déficits, elle a dû retrancher 3 millions de dollars dans les programmes d'hébergement pour aînés et 1,5 million dans les soins à domicile. Quant à savoir si des coupes auront aussi lieu dans l'administration, Mme Simard assure que oui: «Je ne peux pas vous dire le chiffre exact, mais je crois que ça tourne autour de 1,5 million. On revoit toute l'organisation», dit-elle.
Augmentation soutenue
La présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé, Régine Laurent, est estomaquée par la hausse constante du nombre de cadres dans le réseau de la santé: «Il n'y a jamais eu autant de personnel cadre et administratif et ça n'a jamais été aussi mal! Il y a un problème!»
Le ministère de la Santé confirme l'augmentation du nombre de cadres et reconnaît que la création des CSSS, qui devait alléger la structure administrative, n'a pas donné de résultats substantiels. Mais le MSSS réplique que, depuis 2000, le taux de salariés par cadre est resté stable au Québec.
Le MSSS assure que des cadres sont parfois congédiés mais que leurs tâches s'alourdissent et que les postes sont de plus en plus difficiles à pourvoir. Donc, même quand un cadre est en difficulté, le gouvernement «travaille avec lui à développer ses compétences pour le replacer dans le niveau hiérarchique».
La directrice générale par intérim de l'Association du personnel d'encadrement du réseau de santé, Anne-Marie Chiquette, confirme que la création des CSSS a augmenté de beaucoup le nombre de cadres au Québec. Mais elle estime que leur rôle est essentiel. «Du personnel de soin, on en voudrait toujours plus. Mais il y a pénurie, note-t-elle. Depuis peu, on ne remplace qu'un employé sur deux qui partent à la retraite chez les cadres du réseau. C'est beaucoup plus facile d'abolir un poste de cadre qu'un poste syndiqué dans le réseau!»
La liberté n'est pas une marque de yogourt. - Pierre Falardeau
Re: Système de santé au Québec
Publié le 28 septembre 2010 à 06h29 | Mis à jour à 06h29
Quelque chose d'indécent
Rima Elkouri
La Presse
Les chiffres ont quelque chose d'indécent. Alors que le nombre d'employés qui donnent des soins dans le réseau de la santé n'a augmenté que de 6% depuis l'an 2000, le nombre de cadres a crû de 31% et le nombre d'employés de l'administration a bondi de 52%.
Ces données saisissantes, que ne conteste pas le ministère de la Santé, sont compilées dans un tableau publié ce mois-ci dans le magazine de la Fédération des médecins spécialistes du Québec(1). Un tableau qui, d'un seul coup d'oeil, permet de voir la mauvaise gestion ahurissante de notre système de santé.
Alors que tant de patients poireautent sur des listes d'attente et ne reçoivent pas les soins dont ils ont besoin, comment justifier une augmentation aussi marquée du nombre de cadres et d'employés de l'administration? Comment expliquer que ce patient atteint de sclérose en plaques interviewé par ma collègue Ariane Lacoursière se voie refuser du jour au lendemain des services essentiels? Comment expliquer encore qu'un CSSS réduise les soins tout en payant 11 000$ par semaine simplement pour remplacer un directeur?
Bref, comment expliquer que l'on ne songe presque jamais à sabrer le personnel cadre plutôt que les soins? Où est la logique dans tout cela?
«Les cadres, c'est une secte. C'est comme l'Ordre du Temple solaire, sauf qu'ils ne meurent jamais», a laissé tomber en entrevue le Dr Gaétan Barrette, avec son franc-parler habituel. Grossière caricature lancée à la blague, bien sûr. Tout le monde reconnaît qu'il se trouve des cadres compétents dans le réseau de la santé. Le hic, c'est que, lorsqu'ils sont incompétents, ils sont rarement congédiés et le plus souvent «replacés».
La «secte» des cadres de la santé ne cesse donc de recruter de nouveaux membres. Elle en compte déjà plus de 11 000. Si on ajoute le personnel administratif (plus de 88 500 personnes), nous voilà presque à 100 000 employés. Combien compte-t-on de travailleurs dans la catégorie du personnel soignant? Cent huit mille. Cela fait presque un ratio de un pour un. Un ratio parfaitement ridicule alors que l'accès aux soins est toujours problématique.
Il n'est pas nécessaire d'être Prix Nobel d'économie pour comprendre qu'une saine gestion commande que l'on réduise l'effectif des cadres et du personnel administratif. De nombreux rapports l'ont déjà suggéré, le Dr Barrette le répète. «Cette catégorie coûte 5 milliards de dollars. On peut imaginer que, si on avait eu une croissance de 20% inférieure, on aurait épargné 1 milliard par année», estime le président de la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ).
On sait que l'un des problèmes du système de santé québécois, c'est l'enchevêtrement des structures. Un enchevêtrement qui coûte cher et alourdit grandement le fonctionnement du système. Comme l'a souligné la commission Castonguay, les pays de l'OCDE ont choisi, en général, soit d'avoir un ministère fort et des structures régionales légères, soit d'avoir un ministère plutôt léger et une structure régionale plus complexe. L'ennui, c'est que le Québec a choisi les deux.
Au lieu d'alléger la machine bureaucratique, que fait le ministère de la Santé? Il la nourrit davantage. On embauche de nouveaux cadres qui devront embaucher de nouvelles secrétaires, de nouveaux adjoints, de nouveaux administrateurs. Pendant ce temps, les soins diminuent. Plus on «réorganise», plus le système semble désorganisé.
«Dans les hôpitaux, on voit s'ajouter la direction de ceci et la direction de cela, avec la secrétaire appropriée. Mais on a quoi, comme service supplémentaire? Rien. Une grande proportion de cela est du confort administratif», observe le Dr Barrette.
Régine Laurent, présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec, est estomaquée: «Il n'y a jamais eu autant de personnel cadre et administratif, et ça n'a jamais été aussi mal! Il y a un problème!»
Sur le terrain, le personnel pourtant «suradministré» déplore de nombreux problèmes de nature administrative. «Au cours de ma tournée, il n'y a pas un endroit où les gens ne me parlent pas de problèmes de gestion des horaires, de manque de planification», me dit Mme Laurent. Un non-sens.
Qu'en dit le ministre de la Santé? Il n'en dit rien du tout. Son attachée de presse m'explique qu'il est occupé de 7h le matin à très tard le soir et qu'il n'a pas le temps d'accorder des entrevues.
Question naïve: se pourrait-il que le ministère de la Santé, écrasé sous le poids du monstre à plusieurs têtes qu'il a créé, ait lui-même perdu le fil de ses dépenses? Se pourrait-il qu'il ne sache pas lui-même que l'écart entre le nombre de cadres administrateurs et celui du personnel soignant est devenu aussi scandaleusement mince?
«Oui, ça se peut», m'a répondu sans hésiter le Dr Barrette.
Au Ministère, on me dit au contraire que ces données sont bien connues. Je ne sais pas ce qui est le plus indécent. Ne pas savoir ou savoir et trouver cela parfaitement normal.
Allez maintenant expliquer cela aux patients qui ne reçoivent pas les soins auxquels ils ont droit.
(1) Le spécialiste, magazine de la Fédération des médecins spécialistes du Québec. Vol. 12 no 3. Septembre 2010.
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/ ... decent.php" onclick="window.open(this.href);return false;
Quelque chose d'indécent
Rima Elkouri
La Presse
Les chiffres ont quelque chose d'indécent. Alors que le nombre d'employés qui donnent des soins dans le réseau de la santé n'a augmenté que de 6% depuis l'an 2000, le nombre de cadres a crû de 31% et le nombre d'employés de l'administration a bondi de 52%.
Ces données saisissantes, que ne conteste pas le ministère de la Santé, sont compilées dans un tableau publié ce mois-ci dans le magazine de la Fédération des médecins spécialistes du Québec(1). Un tableau qui, d'un seul coup d'oeil, permet de voir la mauvaise gestion ahurissante de notre système de santé.
Alors que tant de patients poireautent sur des listes d'attente et ne reçoivent pas les soins dont ils ont besoin, comment justifier une augmentation aussi marquée du nombre de cadres et d'employés de l'administration? Comment expliquer que ce patient atteint de sclérose en plaques interviewé par ma collègue Ariane Lacoursière se voie refuser du jour au lendemain des services essentiels? Comment expliquer encore qu'un CSSS réduise les soins tout en payant 11 000$ par semaine simplement pour remplacer un directeur?
Bref, comment expliquer que l'on ne songe presque jamais à sabrer le personnel cadre plutôt que les soins? Où est la logique dans tout cela?
«Les cadres, c'est une secte. C'est comme l'Ordre du Temple solaire, sauf qu'ils ne meurent jamais», a laissé tomber en entrevue le Dr Gaétan Barrette, avec son franc-parler habituel. Grossière caricature lancée à la blague, bien sûr. Tout le monde reconnaît qu'il se trouve des cadres compétents dans le réseau de la santé. Le hic, c'est que, lorsqu'ils sont incompétents, ils sont rarement congédiés et le plus souvent «replacés».
La «secte» des cadres de la santé ne cesse donc de recruter de nouveaux membres. Elle en compte déjà plus de 11 000. Si on ajoute le personnel administratif (plus de 88 500 personnes), nous voilà presque à 100 000 employés. Combien compte-t-on de travailleurs dans la catégorie du personnel soignant? Cent huit mille. Cela fait presque un ratio de un pour un. Un ratio parfaitement ridicule alors que l'accès aux soins est toujours problématique.
Il n'est pas nécessaire d'être Prix Nobel d'économie pour comprendre qu'une saine gestion commande que l'on réduise l'effectif des cadres et du personnel administratif. De nombreux rapports l'ont déjà suggéré, le Dr Barrette le répète. «Cette catégorie coûte 5 milliards de dollars. On peut imaginer que, si on avait eu une croissance de 20% inférieure, on aurait épargné 1 milliard par année», estime le président de la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ).
On sait que l'un des problèmes du système de santé québécois, c'est l'enchevêtrement des structures. Un enchevêtrement qui coûte cher et alourdit grandement le fonctionnement du système. Comme l'a souligné la commission Castonguay, les pays de l'OCDE ont choisi, en général, soit d'avoir un ministère fort et des structures régionales légères, soit d'avoir un ministère plutôt léger et une structure régionale plus complexe. L'ennui, c'est que le Québec a choisi les deux.
Au lieu d'alléger la machine bureaucratique, que fait le ministère de la Santé? Il la nourrit davantage. On embauche de nouveaux cadres qui devront embaucher de nouvelles secrétaires, de nouveaux adjoints, de nouveaux administrateurs. Pendant ce temps, les soins diminuent. Plus on «réorganise», plus le système semble désorganisé.
«Dans les hôpitaux, on voit s'ajouter la direction de ceci et la direction de cela, avec la secrétaire appropriée. Mais on a quoi, comme service supplémentaire? Rien. Une grande proportion de cela est du confort administratif», observe le Dr Barrette.
Régine Laurent, présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec, est estomaquée: «Il n'y a jamais eu autant de personnel cadre et administratif, et ça n'a jamais été aussi mal! Il y a un problème!»
Sur le terrain, le personnel pourtant «suradministré» déplore de nombreux problèmes de nature administrative. «Au cours de ma tournée, il n'y a pas un endroit où les gens ne me parlent pas de problèmes de gestion des horaires, de manque de planification», me dit Mme Laurent. Un non-sens.
Qu'en dit le ministre de la Santé? Il n'en dit rien du tout. Son attachée de presse m'explique qu'il est occupé de 7h le matin à très tard le soir et qu'il n'a pas le temps d'accorder des entrevues.
Question naïve: se pourrait-il que le ministère de la Santé, écrasé sous le poids du monstre à plusieurs têtes qu'il a créé, ait lui-même perdu le fil de ses dépenses? Se pourrait-il qu'il ne sache pas lui-même que l'écart entre le nombre de cadres administrateurs et celui du personnel soignant est devenu aussi scandaleusement mince?
«Oui, ça se peut», m'a répondu sans hésiter le Dr Barrette.
Au Ministère, on me dit au contraire que ces données sont bien connues. Je ne sais pas ce qui est le plus indécent. Ne pas savoir ou savoir et trouver cela parfaitement normal.
Allez maintenant expliquer cela aux patients qui ne reçoivent pas les soins auxquels ils ont droit.
(1) Le spécialiste, magazine de la Fédération des médecins spécialistes du Québec. Vol. 12 no 3. Septembre 2010.
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Re: Système de santé au Québec
Je sacrais en lisant ces articles dans La Presse ce matin!
Étant travailleure de la santé, débordée, stressée par la charge de travail, ça m'a beaucoup touché.
Depuis 2 ans, aux 6 mois, je suis renouvellée à la dernière minute car je n'ai pas de poste.
Mais on est quand même toujours débordés... Et on n'ouvre pas de poste pour les services à la population... on en COUPE! Et les cadres eux ne subissent jamais...
Étant travailleure de la santé, débordée, stressée par la charge de travail, ça m'a beaucoup touché.
Depuis 2 ans, aux 6 mois, je suis renouvellée à la dernière minute car je n'ai pas de poste.
Mais on est quand même toujours débordés... Et on n'ouvre pas de poste pour les services à la population... on en COUPE! Et les cadres eux ne subissent jamais...
"The talent for being happy is appreciating and liking what you have, instead of what you don't have." - Woody Allen
Re: Système de santé au Québec
C'est souvent les postes cadres en effet qui posent problème... C'est un peu pernicieux, parce que j'ai vu beaucoup de postes cadres s'ouvrir dans les dernières années, des cadres qui gèrent un ou deux employés, parfois même moins... Mon avis, c'est qu'ils engagent des cadres pour éviter que ces gens soient syndiqués...Aquanaute a écrit : Je sacrais en lisant ces articles dans La Presse ce matin!
Étant travailleure de la santé, débordée, stressée par la charge de travail, ça m'a beaucoup touché.
Depuis 2 ans, aux 6 mois, je suis renouvellée à la dernière minute car je n'ai pas de poste.
Mais on est quand même toujours débordés... Et on n'ouvre pas de poste pour les services à la population... on en COUPE! Et les cadres eux ne subissent jamais...
Parce que dans les employés de soutien, les retraites et les départs sont loin d'être tous comblés...
Re: Système de santé au Québec
ohhh c'est triste !.anthurium. a écrit : [...]
J'ai perdu une petite fille a 24 semaines de grossesse, elle avait ce syndrome, son coeur a lâcher. Je voulais tant qu'elle vive On m'avait dit qu'elle ne serait jamais pubère qu'elle ne pourrait pas avoir d'enfants.
Je suis très heureuse de savoir que c'est possible.
mais quand on sait que seulement 1%, oui 1% ! des ''FOETUS'' qui on se syndrome SURVIVE..... mettons que ayoye que jme compte chanceuse davoir une bonne santé et dêtre normale somme toute... sa parrait pas pentoute et que si dieu le veut p-e que jaurai le grand bonheur davoir des enfants
pas pour rien que sur le site de lassocition c'est marqué quon est des vrais battante et des déterminée-persévérante
Dernière modification par myriannie le mar. sept. 28, 2010 7:18 pm, modifié 1 fois.