Nouveaux CDs

Modérateur : Elise-Gisèle

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Nouveaux CDs

Message par Slenderframe »

J'ai l'impression que plus personne ne vient dans cette section... Dommage.

Voici les derniers albums sortis:

Jenifer - Appelles-moi Jen

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Single: Je danse
http://www.youtube.com/watch?v=CiomvJVFlvU" onclick="window.open(this.href);return false;


Nolwenn Leroy: "Bretonne"

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Tri Martolod: http://www.youtube.com/watch?v=R0hY1M-FXPA" onclick="window.open(this.href);return false;
Mna Na Heireann : http://www.youtube.com/watch?v=5KrAXgpet0s" onclick="window.open(this.href);return false;
La jument de Michao : http://www.youtube.com/watch?v=BRLfx5vr5rA" onclick="window.open(this.href);return false;

Elodie Frégé: "La fille de l'après-midi"
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La fille de l'après-midi: http://www.youtube.com/watch?v=uyicdku-FJk" onclick="window.open(this.href);return false;
Le belle et la bête: http://www.youtube.com/watch?v=S-nlZb18wUs" onclick="window.open(this.href);return false;
Depuis toi: http://www.youtube.com/watch?v=3ld8weBZ4Co" onclick="window.open(this.href);return false;
[img]http://img14.imageshack.us/img14/8854/bannirefotmf.jpg[/img]
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Re: Nouveaux CDs

Message par Slenderframe »

Nolwenn Leroy en interview

http://www.chartsinfrance.net/actualite ... 49287.html" onclick="window.open(this.href);return false;

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"Bretonne" ! C'est ainsi que se présente Nolwenn Leroy dans son quatrième opus qui paraît cette semaine. Fière de ce projet qui murit dans un coin de sa tête depuis plusieurs années, elle présente une dizaine de titres issus de la culture celtique afin de rendre un hommage à sa région natale où résident ses plus beaux souvenirs : la Bretagne. Attachée à son enfance, Nolwenn s'est confiée à nous sur les motivations de ce projet et sur l'accueil mitigé de son prédécesseur : "Le Cheschire Cat & moi".
En préparant notre rencontre, je me suis dit que je ne risquais pas d’erreurs d’interprétations des textes car plusieurs des titres sont enregistrés en breton et en gaélique. Ce sont des langues que tu maitrisais déjà ? (Jonathan Hamard, journaliste)
Nolwenn Leroy : Non. Sincèrement, pour le gaélique, j’ai travaillé de manière phonétique. C’est une langue extrêmement difficile. Il y a plusieurs façons de le parler selon les régions. C’est une langue ou tu peux avoir cinq consonnes à la suite et les prononcer en une seule syllabe. Ce n’est pas une langue que tu peux deviner, elle s’apprend vraiment. Autant pour le breton, je me suis mis au boulot en travaillant avec un bon coach. Je l’ai apprise assez aisément tandis que le gaélique ce fut un vrai effort.

C'est vrai que le breton est encore parlé. En quelque sorte, tu n'avais pas de droit à l'erreur.
C'est vrai que je ne suis pas experte en breton. Il y a beaucoup de gens qui connaissent la langue mais qui ne la parlent pas, et c’est mon cas. J’avais quand même quelques bases, mais c’est avec cet album que je m’y suis officiellement mise.

C'est un projet sur lequel tu travaillais depuis longtemps qui s'inscrit dans la continuité des incursions celtiques que l’on a pu entendre sur tes précédents disques.
Oui. Cette idée me trottait dans la tête depuis quelques années. Je dirais même depuis mon premier album. J’en avais déjà parlé avec Laurent Voulzy lorsqu’il m’avait proposée "Suivre une étoile". D’ailleurs, il m’a proposée "Le Bagad de Lann-Bihoue" pour "Bretonne". Je n’envisageais pas ce projet sans Laurent parce que c’est comme ça qu'il m’imaginait depuis mes débuts. Mais avant cela, j’avais besoin d’installer mon répertoire et de chanter mes propres chansons avant de pouvoir proposer un album comme celui-là. Je pense également qu'il fallait qu’il arrive à maturité pour que je sois prête à le présenter.

Tu parles de "Suivre une étoile", je parlerais volontiers de "Mystère".
Oui, tout à fait. Avec "Histoires Naturelles", on était déjà bien dans l’ambiance. Après, certains vont être étonnés de ce disque alors que, comme tu le dis toi-même, il y a déjà déjà plusieurs touches de culture celte sur mes anciens disques. Les gens qui me suivent depuis mes débuts ont entendu et vus mes clins d’œil à cette culture avec, par exemple, la harpe que l’on retrouve également sur mon dernier album "Le Cheschire Cat & moi". Il y a une belle continuité, même avec ce dernier disque. Ils ne sont pas tous deux antinomiques.

De surcroit, on peut aujourd'hui dire que chacun de tes albums se distingue par un son nouveau qui le caractérise.
C’est vrai que chaque album reflète une période de ma vie. Comme pour certains peintres ou certains auteurs, j’apporte quelque chose de nouveau pour chacune de mes œuvres, ce quelque chose qui me caractérise à un moment donné. Je reste bien sûr Nolwenn sur chacun d’eux, mais je ne cherche pas à produire la même chose à chaque fois. C’est comme une déclinaison de mes pensées, de ma voix. Après, de là à qualifier un album par un son en particulier, je ne sais pas si c’est faisable mais je sais que ma carrière n’est pas linéaire. Je ne pense pas que c’est ce que cherche un artiste que de proposer la même œuvre de manière récurrente

Ce son que tu as voulu produire pour "Bretonne", n’a-t-il pas fait peur au label ? Comment a-t-il réagi lorsque tu as évoqué ce projet ?
Écoute, la maison de disques a été enchantée par ce projet. Je crois que l’idée leur plaisait. L’idée de faire un album qui soit pop,dans l’air du temps, et qui intègre en même temps des instruments traditionnels celtiques comme la harpe, les a convaincus. Aujourd’hui, beaucoup d’artistes réintègrent ces instruments pour introduire ces sons que j’aime et que l'on n'entendait plus. Je ne vais pas en faire une liste mais on a par exemple le groupe Florence And The Machine. En tout cas, j’aime cette idée de faire cohabiter sur un même album des chansons traditionnelles très connues en Bretagne et moins ailleurs, et d’autre part des chansons plus modernes qui évoquent ma Bretagne. Ce n’est pas un album de chansons bretonnes, c’est un disque qui évoque ma Bretagne. J’aime faire cohabiter tous ces morceaux. Et même les titres enregistrés en breton, qui auraient peut-être pu faire peur au label, n’ont pas posé problème. Aujourd’hui, on entend beaucoup de chansons en anglais et c’est peut-être dommage qu’on laisse tomber dans l’oubli ces patois, ces langues anciennes comme le corse ou le basque qui sont les dernières marques d’une culture qui disparaît. Je livre ici la bande son de mon pays natal. Je n’ai pas de meilleures manières de la définir.


Je pense quand même qu’il reste quand même un pari audacieux, surtout quand on pense que ton précédent disque "Le Cheschire Cat & moi" n’a pas été un franc succès. On peut même dire que la rencontre avec le public n’a pas vraiment eu lieu.
Mon problème, c’est juste mon histoire. C’est l’album dont je suis le plus fier jusqu’à présent. Je l’ai écrit. Du début jusqu’à la fin, j’ai eu les rênes en main. Le seul malheur qu’a eu cet album, c’est d’avoir eu mon nom sur la pochette. Pour la bonne et simple raison que tous les médias qui, avant, auraient relayé ce disque ont jugé qu’il était trop « spé » ou « indé ». Et tous les médias qui auraient pu en parler ont jugé qu’il était trop tôt pour moi de sortir ce genre de choses et pour eux d’en parler dans leur presse. Ils ont écouté le disque, en ont fait une bonne critique, mais n’ont rien relayé du tout. Du coup, j’étais comme on dit, entre deux chaises.

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C’est vrai que tu affirmais un style qui a surpris les médias et même tes fans.
Je l’affirme oui. Et pour le nouvel album aussi. J’espère que les gens reviendront sur "Le Cheschire Cat & moi" un jour. C’est vrai qu’il n’était pas radiophonique mais aujourd’hui, a-t-on vraiment envie de l’être ? Quand on est artiste, bien sûr qu’on a envie d’être diffusé en radio mais doit-on coller à un son à tout prix pour être reconnu ? Ce qui est sûr, c’est que je suis allée au bout de mes envies avec ce disque. Donc, il a peut-être été un échec commercial mais pour moi ce n'est pas un échec.

Relativisons quand même. La plupart des artistes français souffrent aujourd’hui
Oui, c’est vrai que c’est difficile pour tout le monde. Et justement, dans cette période difficile, je me disais que c’est peut-être le moment de faire ce qui me plaît. Le problème, c’est aussi les médias. Mon cas est représentatif. Avec mon précédent disque, je n’ai pas donné ce qu’on attendait de moi. Si une chanteuse anglaise était venue avec "Le Cheschire Cat & moi", on en aurait sûrement davantage parlé. Je ne suis pas frustrée de cet échec. Ce qui me frustre, c’est que je pensais qu’un album et la musique telle qu’elle était devenait en quelque sorte notre pièce d’identité. Mais ce n’est plus le cas. Ce qui prime aujourd’hui, c’est la communication : c’est ce que tu dis que tu fais, ce que tu dis que tu es, et d’en parler partout. Et la preuve, c’est que mon album précédent ne correspondait pas à l’image que j’avais pu apporter auparavant. A ce moment là, je ne suis plus relayée puisque j’évolue. C’est ça qui est frustrant. Et ça l’est d’autant plus car je m'étais pleinement investie dans le travail de production.

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Ce qui est également le cas pour "Bretonne". Si tu n’as pas écrit les textes, tu as quand même travaillé aux arrangements.
Là, je me suis investie dans les arrangements. "Bretonne", ce sont pour la plupart des reprises. C’est ma volonté de faire revivre des titres anciens en leur donnant une nouvelle couleur et de les faire connaître au plus grand nombre.



Justement, n’as-tu pas peur que ce projet puisse paraître un peu « facile » pour certains ? Ne crains-tu pas d'être critiquée une nouvelle fois parce que tu présentes des reprises ?
Écoute, je ne sais pas ce qui est facile car ce sont des chansons que très peu des gens connaissent. A part "Tri Martolod" que la plupart connaissent uniquement dans la version de Manau et non celle d’Alan Stevell, je ne crois pas que beaucoup connaissent tous les titres de ce disque. D’ailleurs, "Tri Martolod" est l’un des morceaux dont je suis fière car aujourd’hui, on pense que je reprends Manau alors que c’est un chant de marins.

Alan Stevell l’avait déjà arrangé lui-même alors que Manau c’est… ben voilà… Pour en revenir au propos, je ne vois pas trop ce qu'il y a de facile, surtout qu’en général, on sait que je vais rarement vers la facilité. Est-ce que c’est aller vers la facilité que de chanter quatre chansons en breton sur l’album ? Je ne suis pas une chanteuse celtique. Il y en a qui le font très bien mais ce n’est pas mon créneau. Je ne me revendique de rien. Moi, c’est un hommage que j’avais envie de rendre à ma Bretagne. Je crois que les bretons l’ont très bien compris. Si ce n’est pas original pour les bretons bretonnants - et encore, je suis allée à leur rencontre et ils sont charmés par mon travail - ce le sera pour le reste de la France. Et puis, est-ce aussi la facilité que de chanter du breton à la télévision au prime de 21 heures ? C’est assez drôle aussi. J’ai entendu pour ces nouvelles chansons en breton qu'on me critique en invoquant qu'on ne comprend pas la langue dans laquelle je chante. Mais là encore, le breton fait partie du cotas français de diffusion à la radio. Il y en a très peu alors que beaucoup des titres qui sont aujourd’hui diffusés sont en anglais. Est-ce que la plupart des auditeurs comprennent ce qui est dit dans les chansons en anglais ? Je comprends désormais le triste constat qu’on fait de l’extinction des langues régionales. C’est la mémoire qui s’efface petit à petit. La langue c’est aussi notre histoire.

C’est aussi ton histoire ce disque. En un coup d’œil, on le comprend avec la photo qui l'illustre. C’est une photo de famille ?
Oui. La Bretagne, c’est mon histoire que je chante. Il y a quelque chose de très personnel. Cette photo en est une partie puisque c’est ma maman qui l'a prise. On était passé devant un magasin de costumes traditionnels et ma mère a voulu nous louer ces habits pour la journée. Elle trouvait l’idée drôle et nous a pris en photo avec. On ne pensait pas qu’un jour cette photo prise avec un appareil jetable servirait à l'un de mes disques.

Ta maman a participé à ce projet je crois.
Oui, j’ai cette chance de travailler en famille puisque ma mère travaille dans tout ce qui concerne l’image. J’ai toujours été proche de ma famille et c’était important qu’elle participe à ce disque car, comme je te l’ai dit, c’est mon histoire.


Au final, ce disque est presque autobiographique mais aussi familiale. J’irais même jusqu’à dire convivial. Les chants bretons, c’est aussi la jovialité et la fête...
Oui. J’avais une véritable idée de la couleur que je voulais donner à cet album. Je parlerais bien des Coors. Quand on voit ce qu’ils ont pu faire, c'est-à-dire des albums pop qui intègrent des musiques et des instruments traditionnels. C’est cette direction que je souhaiterais emprunter, notamment pour la scène. Je voudrais faire danser les gens sur ces chansons qui sont populaires et qui sont faites pour faire danser. "La Jument de Michao", c’est une farandole que les gens rejoignent et qui s’étire jusqu’à ce que mort s’ensuive.



Tu monteras sur scène pour présenter tes nouveaux titres ? Pour ton dernier disque, tu n’avais pas vraiment pu le faire.
C’est vrai que pour le dernier disque, on n’a pas pu faire une tournée très longue comme on avait pu le faire pour les deux premiers. C’est dommage parce que c’est là qu’il prend toute son ampleur. Un peu comme "Bretonne" qui devrait démontrer tout son intérêt sur scène. J’aimerais déjà dans un premier temps pouvoir faire les grands festivals comme "Les vieilles charrues" ou le "Festival inter celtique". Mon rêve, c’est de participer à tous ces festivals pour faire danser les gens en plein air. Peut-être qu’un jour on pourrait faire un spectacle « Nolwenn & Friends » où j’inviterais des artistes bretons bretonnants et des artistes d’origine bretonne qui ne chantent pas du tout la même chose que moi, comme Renan Luce par exemple.

Tu dis Bretagne, je dirais plutôt celtique. Tu ne te cantonnes pas à chanter la région. Tu as justement dévoilé le clip "Woman Of Ireland". Pour la première fois de ta carrière, tu présentes un clip scénarisé.
Oui, il a un côté austère et romantique. J’ai aussi tourné le clip "La jument de Michao" qui est plus hippie soixante-huitard. Mais les deux se complètent plutôt bien. On ne tombe pas dans la facilité avec les clichés. J’adore ces deux clips.

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Justement, quel procédé commercial utilises-tu pour promouvoir ce disque ? On a deux chansons qui passent à la radio et deux autres titres qui sont clippés et qui seront diffusés sur les chaînes de télévision.
En fait, cet album est un peu à part. C’est un peu réducteur d’extraire une chanson d’un projet qu’il faut découvrir dans sa globalité pour apprécier. Le principe du single, c’est un système qui s’est imposé au fil du temps et qui a formaté les productions artistiques. Du coup, en guise de « premier single », on a décidé de mettre en avant les chansons traditionnelles et, en guise de « deuxième single », ce sera les chansons en français comme "Brest" et "Je ne serai jamais ta parisienne" dont les gens commencent déjà à parler. Il y a buzz autour de cette chanson à ce que j’ai pu voir sur Internet. C’est vrai qu’à un moment, j’ai eu un peu peur : j'ai pensé qu’on le présentait mal mais finalement, les premiers retours sont plutôt positifs.



On parlait d’Irlande. Tu empruntes un morceau au groupe U2. Tu fais la reprise de "Sunday Bloody Sunday" qui est uniquement disponible en téléchargement sur iTunes.
On a fait une version un peu dingue de cette chanson. Elle est très étonnante parce qu’on a enlevé toutes les guitares alors que c’est un morceau dont la guitare est la base. Nos arrangements lui donnent un aspect tribal, un peu comme une marche. J’adore cette version qu’on a produite, mais elle ne s’intégrait pas vraiment au reste de l’album. Je voulais tout de même la partager avec le public. C’est pour cette raison qu’on a décidé de la publier sur le Net.

Tu fais aussi un emprunt à Miossec en reprenant la chanson "Brest". Il est lui aussi un artiste originaire de la Bretagne. C’est un hasard ?
J’étais fan de Miossec depuis toujours. Ce disque devait refléter ce que je ressens en pensant à la Bretagne. Et quand j’y pense, j’ai inévitablement Miossec en tête. Sa chanson "Brest", c’est l’une de celles que je voulais absolument sur ce disque. Je lui ai donc envoyé un mail en lui expliquant que j’allais faire une reprise. Il m’a répondu qu’il trouvait le projet intéressant en me proposant d’emblée d’écrire un titre originel. Il m’a proposée le texte de "Je ne serai jamais ta parisienne" qui représente exactement mon état d’esprit. Miossec a une plume incroyable et confère aux mots une résonance romantique. Je l’apprécie énormément.

Tu pourrais être amenée à le retrouver pour un projet futur ?
Oui, bien sûr. J’aimerais aller plus loin et pourquoi pas travailler sur un volume II de "Bretonne"…



Pour conclure, comment résumerais-tu en quelques mots ce que représente la Bretagne pour toi aujourd'hui ?
La Bretagne, c’est ma madeleine de Proust. C’est ma petite enfance et mes souvenirs. J’ai envie de garder ce passé dans mon cœur. C’est une part de moi qui m’a manquée pendant de nombreuses années. Quelque part, j’ai été arrachée à cette région qui reste associée à certaines sensations que j’ai eu là bas et que je ne retrouve pas ailleurs. C’est ça "Bretonne" !

Tu y retournes souvent ?
En ce moment, oui, beaucoup.

Tu y as un pied à terre ?
Non pas encore, mais je crois que c’est inévitable. Je pense que ça viendra parce que c’est un besoin grandissant.

Merci beaucoup Nolwenn
Je te remercie pour tout. A bientôt.

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Les clips sont visibles dans l'article.
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Self Concept (Michal) en interview

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Michal Kwiatkowski est devenu Self Concept. Le finaliste de la saison 3 de "Star Academy", il y a déjà sept ans, a bien grandi, passant de la variété à la new wave, quitte à dérouter son public, avec "Too Strange". Alors qu'il sera le 4 décembre prochain, sur la scène du Nouveau Casino de Paris, il s'en est expliqué. Interview sans détour.
Salut Michal, si tu devais définir en quelques mots ta nouvelle orientation musicale, celle de Self Concept (Thierry Cadet, Rédacteur en Chef adjoint) ?
Michal : Tout simplement pop/électro avec des influence new wave très prononcées. En sachant que je n'aime pas trop mettre les choses dans des cases (sourire).

Etais-tu fan de new wave ?
Oh que oui ! Cette musique me suit depuis mon enfance. Les groupe comme Depeche Mode, Cocteau Twins, ou plus récemment The Cure, Sinead O'Connor... Tous ces artistes ont fait de moi l'artiste que je suis aujourd'hui.

N'a-tu pas peur de dérouter le public qui t'a suivi sur tes deux premiers albums, "De l'or et des poussières" (Top 22 en 2004) et "All Alone With My Gueule" (Top 85 en 2007) ?
J'aime l'idée de dérouter. Je trouve ça excitant. De plus, avec l'album "All Alone With My Gueule", j'annonçais déjà pas mal la direction que j'allais prendre pour la suite (sourire).



Chanteras-tu de nouveau tes anciennes chansons sur scène, notamment "Tu mets de l'or" (Top 18 en 2004), "Mon tout" (Top 50 en 2005)... ?
Je ne pense pas. Self Concept est un projet qui marque un nouveau chapitre dans ma vie. En assumant mon passé en même temps, j'ai décidé de me concentrer surtout sur toutes ces nouveautés. L'album de Self Concept est une histoire en lui-même, je veux pas trop m'en éloigner durant le spectacle.

Selon toi, qui est ton public aujourd'hui ?
Je n'y pense pas trop à vrai dire. C'est quelque chose qui pourrait m'empêcher de faire vraiment ce que j'ai envie de faire, donc j'évite.

Idem concernant les retours de ventes de ton nouvel EP ?
Exactement. Je n'ai rien voulu savoir. J'attends que le concert de samedi soir au Nouveau Casino soit derrière moi, pour y jeter un coup d'œil (sourire).


Pourquoi avoir adopté cette attitude S.M ?

(éclat de rires) Je m'amuse beaucoup avec les visuels en ce moment ! En temps que producteur, je n'ai pas à justifier mes choix à qui que ce soit, du coup j'en profite sans modération. Donc, si à un moment donné j'ai envie de faire une photo plus osée, qui exprime aussi une partie de ma personnalité, j'en parle à un photographe et je le fais sur le champ. C'est un luxe que je peux m'offrir aujourd'hui.

De même, ton équipe a changé. Ton manager Valérie Zipper avec qui tu développais ton univers, et qui t'a beaucoup soutenu, n'est plus à tes côtés. Pour quelles raisons ?
Valérie n'a pas du tout aimé Self Concept, donc j'ai décidé de mettre terme a notre collaboration. Elle a ensuite préféré qu'on ne se voit plus, donc voila. J'espère qu'elle va bien en tout cas.

Il y a aussi un côté très androgyne, une ambiguïté sexuelle, notamment dans ton nouveau clip, es-tu plutôt ange ou démon ?
(sourire) J'ai l'impression d'être plein de paradoxes. D'où l'idée du clip "Too Strange". Je peux m'insupporter moi-même des fois, avec mes idées noires... un côté angoissé et décadent que je suis capable de pousser jusqu'à l'extrême... Ensuite, la tempête se calme, et je deviens l'exemple de l'optimisme et de la lumière (sourire)...


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N'y-a-t-il pas un petit côté schizophrène à tout ça ?
(sourire)


Envisages-tu une sortie physique à l'album de Self Control ?
Il y a eu une sortie dans les bacs de l'EP, le 15 novembre dernier. Il n'est donc pas uniquement sur les plateformes de téléchargement. L'album de Self Concept, qui est déjà prêt, sortira lui, en 2011.



Pourquoi avoir choisi ce single "Too Strange" en qualité de carte de visite ?
A vrai dire, c'est le distributeur allemand avec qui on prépare la sortie outre-Rhin, qui m'a proposé ce single. Et comme c'était l'un des deux titres que je voulais mettre en avant pour le lancement de Self Concept, la décision a été vite prise (sourire) !

Visionnez le clip de Self Concept, "Too Strange" (2010) :

Qui a écrit les textes et les musiques de ce nouvel EP ? A qui as-tu confié la réalisation ?
Je l'ai composé entièrement, comme tout l'album à venir d'ailleurs. La plupart des textes est de moi, et j'ai collaboré aussi avec deux auteurs: Saeda Sultana et Andréa Skupin. L'ensemble a été réalisé par Pavle Kovacevic.


On t'a vu au concert d'Elodie Frégé à Marigny le 21 novembre dernier (ndlr : finaliste face à lui sur la troisième saison de "Star Academy" en 2003), qu'en as tu pensé (voir sur ce lien) ? Vous voyez-vous toujours ?
Elodie a montré qu'elle a réussi à devenir une artiste indépendante, même en étant sous contrat avec une grosse Major, et ça c'est formidable ! J'étais fier d'elle. Ce n'est pas vraiment mon univers mais... c'est tellement elle (sourire) ! Sinon oui, nous nous voyons, elle est une amie très chère pour moi.

Regrettes-tu de ne pas avoir été invité à chanter "Viens jusqu'à moi" (Top 8 en 2004) avec elle ?
Non pas du tout (rires) !!! J'ai du mal à imaginer ça j'avoue. On a tellement évolué tous les deux depuis cette période. Elle ne l'a pas chanté du tout d'ailleurs. Ça reste une chanson que j'adore, mais c'est surtout un souvenir...


Pour finir, comment vont s'articuler tes prochains concerts, notamment au Nouveau Casino le 4 décembre prochain, quelle formation as-tu sur scène ?
Nous serons quatre sur scène. J'aimerais présenter quelque chose de visuel aussi. Et que l'esprit new wave, et peut-être un peu “too much” des fois, soit omniprésent sur scène... De plus, je suis entouré par des musiciens en or. Je pense que ça va être quelque chose...


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Merci Michal.
Merci beaucoup !!!

Publié le mercredi 01 décembre 2010
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Re: Nouveaux CDs

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Jenifer en interview

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A l'occasion de son retour en bacs avec son quatrième album intitulé "Appelle-moi Jen", nous étions les premiers à pouvoir poser nos questions à Jenifer. C'est dans un coquet appartement que la belle nous a donnés rendez-vous pour nous présenter son nouveau projet eighties et très dansant. Déjà promu par le single "Je danse", ce nouveau disque complète une palette déjà très étendue des directions artistiques que Jenifer emprunte depuis bientôt dix ans.

Tu sors ton quatrième album "Appelle-moi Jen" le 29 novembre. C’est un titre presque autobiographique. Bien que tes projets aient toujours été très personnels, doit-on penser que celui-ci l'est davantage ? (Jonathan Hamard, journaliste)
Jenifer : Mes albums sont à chaque fois très personnels. Ils fonctionnent selon moi, mon temps... et puis mon âge aussi. Et là, il y a du changement ! Le son y est encore plus affirmé. C’est le changement qui fait croire qu’il est plus personnel. Il l’est aujourd’hui parce qu’il correspond à mon état d’esprit actuel. Aujourd’hui, j’ai 28 ans et j’ai envie d’autre chose, de m’exprimer différemment. Je n’ai pas envie de chanter ce que j’ai chanté à mes 18 ans.

A 28 ans, tu n’« attends plus l’amour » comme tu l'attendais à 18 ans ?
Exactement. Je ne voulais pas parler d’amour sur cet album là, mais... évidemment je ne fais que parler d’amour ! (rires) Pourquoi je ne voulais pas aborder ce thème ? Je n’en sais rien. En tout cas, j’avais envie de changement. J’avais envie d’autre chose et finalement, je l’ai fait avec la musique. Je n’étais pas aussi attentive sur les textes à l'époque de mon premier album. Pour celui-ci, j’ai flashé sur des textes qu’on m’a présentée. J’en ai sélectionné quelques uns sans savoir qui les avaient écrits.


Ce sont donc 10 nouveaux titres qui changent radicalement au niveau des sonorités musicales. C’est le cas pour chacun de tes disques et cette fois-ci, tu t’es beaucoup inspirée de sons eighties et même disco. Une sensibilité particulière pour cette époque ?
J’avais envie d’un album dansant. Les années 80, ce n’est pas un univers qui m’attirait particulièrement. Il y a bien sûr des sonorités qui me plaisaient comme les Rita Mitsouko mais je n’ai pas d’affinité spéciale avec cette époque. J’écoutais davantage les années 60/70 où j’y trouve un côté un petit peu plus rock ou ethnique. Et puis, j’avais envie de faire un album davantage électro. J’avais envie de changer et que ce soit plus dansant pour la scène. J’avais envie de voir les têtes bouger et d’avoir un peu plus d’interactions avec mon public. J’ai pour cela fait les bonnes rencontres qui m’ont permise de faire ce son là. J’ai donc fait la rencontre de Pierre Guimard et Pierrick Devin qui se sont occupés de la réalisation. On a bossé tous les trois en studio pendant un mois et demi alors que le single "Je danse" était déjà en radio. C’était un pari assez fou car l’album était encore en cours de création. Tout s’est fait très naturellement : on s’est très bien entendu. Ils m’ont appris beaucoup de choses sur des instruments ou des sons que je ne connaissais pas du tout. J’ai appris en même temps que j’enregistrais l’album.


C’est une nouvelle équipe pour "Appelle-moi Jen" qui est associée à ta nouvelle image et ta musique. Mais c’est quelque chose d’inhérent à ta carrière. Chacun de tes albums correspond à une équipe différente. Tu m’as parlé de tes rencontres en ce qui concerne la production mais j’ai envie de parler des auteurs de ton disque. Là, on retrouve Pierre-Dominique Burgaud qui avait écrit pour "Le Soldat Rose", et aussi Jérôme Attal. Comment les as-tu choisis ?
En fait, mon directeur musical m’a proposé pas mal de textes. On a lu ensemble beaucoup de choses et j’ai fait une première présélection. J’en ai choisi une quarantaine et on est parti en Corse avec. On était en séminaire avec une équipe de compositeurs que j’avais choisie et qui correspondent à mes envies du moment. On est rentré de Corse avec une sélection de textes. En Corse, les compositeurs avec qui on travaillait ont pioché dans les textes un peu comme ça, sans avoir qui les avait écrits. Donc je ne savais pas qu’il y avait Pierre-Dominique Burgaud par exemple…


Et même pour David Verland ?
Si. Pour lui, je le savais mais pas les compositeurs. J’ai déjà travaillé avec mais c’est surtout un ami. Je tenais à ce qu’il participe à ce disque. Après, c’est vrai qu’il n’y a qu’un texte de lui sur l’album. Il le comprend très bien : les compositeurs ont préféré d’autres textes qui sonnent mieux sur la musique, en l’occurrence ceux de Pierre-Dominique Burgaud et Jérôme Attal. Mais ça reste un très bon ami. Pour reprendre, on rentrait donc de Corse pour écouter ce qu’on a fait et on a sélectionné. A ce moment, j'ai vu Pierrick Devin que je connaissais déjà car il avait travaillé sur mon premier album. On s’est retrouvé tout à fait par hasard. Je savais ce qu’il faisait car j’avais suivi sa carrière. Il fait parti du groupe Adam Kesher que j’aime vraiment beaucoup. Il a travaillé aussi avec Cassius. A la base c’est un bassiste et là, il se trouve que c’est lui qui a réalisé mon album. C’est le tout premier disque qu’il réalise : je suis très fière de l’avoir retrouvé et d’avoir mis sur ses épaules un projet important comme celui-là. On a vécu un super moment.


Donc tu vois, je n’ai rencontré les auteurs que bien après. On était en studio avec les gars entrain de peaufiner les arrangements, de faire des ateliers coutures pour retrouver le son que l’on voulait sur ce disque. Ensuite, les auteurs se sont déplacés pour venir écouter le son et ont été très surpris d’entendre leurs textes sur cette musique-là. Ils n’étaient pas déçus mais charmés, tout comme moi qui ne regrette pas de les avoir choisis. J’aurais pu aussi trouver ces auteurs-là antipathiques et ça m’aurait ennuyée, au point même de changer les textes. Je suis un peu comme ça : j’ai besoin de feeling avec les gens. Il faut que je m’entende avec les personnes pour que ça marche. Pierre-Dominique Burgaud est quelqu’un de très intéressant. Concernant Jérôme Attal, je lisais ses bouquins et c’est une personne attachante et très sensible. David Verland, cela va de soi, c’est quelqu’un que j’aime profondément. Et puis après, on est parti tout de suite en mixage. Donc, pendant qu’on finissait d’enregistrer cet album-là, Pierrick s’occupait déjà de mixer les premiers titres.

Du coup, ça s’est précipité. L’album était-il prévu si tôt que ça finalement ?
En fait non. Dans la presse, on lisait beaucoup de conneries, comme d’habitude en ce qui me concerne. On raconte beaucoup de conneries à mon sujet mais j’ai l’habitude ! Peu importe… ils annonçaient des dates absolument fausses. Entre chaque tournée, j'ai toujours pris du temps. J’avais besoin de repos et de me ressourcer. Je ne suis pas une fille qui aime fonctionner mécaniquement. Et là, je l’ai senti : j’ai voulu passer à la vitesse supérieure parce que j’en avais besoin. J’avais envie de remonter sur scène, parce que cette année, j’ai vu pas mal de concerts qui m’ont redonnés envie de monter sur scène. Et puis, trop de repos tue le repos ! (rires)

Et les spectacles qui t’ont marqués cette année ?
Alors, ça n’a rien avoir avec la musique que je fais. Je suis allée voir "Stomp". Ils font des mimiques, ça danse bien. Ils font de la musique avec des bruitages… J’ai trouvé ça génial.

Tu parlais juste à l'instant du premier single "Je danse". Il a été écrit par Siméo…
… que je n’ai pas pu rencontrer. C’est le seul que je n’ai pas rencontré. Il devait passer au studio mais ça ne s’est pas fait. Il y a aussi Chat qui a travaillé sur "Je danse". C’est une pianiste extraordinaire. En fait, c’est toute l’équipe qui a travaillé sur "Je danse" que je dois rencontrer. Mais ça va se faire, on va se regrouper pour une petite fête.

"Je danse" est-il le morceau le plus représentatif de l’album selon toi, et s'est-il présenté comme une évidence pour en être le premier single ?
Alors, il s’est imposé comme une évidence... étant donné qu’on n’avait aucun titre à côté à sortir. Et puis, il est représentatif de la direction que je voulais donner à mon album. Pierrick travaillait dessus et je lui ai dit que c’était le titre référence de l’album. Après, on l’a envoyé aux radios et on a continué notre travail en studio. Du coup, ce n’est peut-être pas le plus représentatif.


Ce serait plutôt lequel ?
Je pense que c’est le morceau "A peine". Mais ça, c’est mon avis personnel. Il est néanmoins très cohérent avec "Je danse". On retrouve d’autres titres organiques que j’aime vraiment beaucoup comme "L’envers du paradis" et "Le risque". Les autres sont beaucoup plus dansants.


Comme "Les autocollants" que je trouve assez drôle...
Ah oui. Pour le coup, celle là, elle sonne vraiment très 80’s !

Les années 80 sont aussi très présentes dans l’image que tu renvoies autant dans le clip "Je danse" que sur la pochette d’"Appelle-moi Jen".
Oui, c’était évident d’allier le fond avec la forme. Je voulais bien sûr une cohérence. On a quelques clins d’œil notamment pour le stylisme et puis donc pour tout ce qui concerne les photos et le clip. J’ai travaillé avec Arthur King qui a su trouver ce qui correspondait à "Je danse". C’est un artiste assez complet et que j’aime beaucoup : il est DJ, graphiste… Il fait des clips aussi. Il a mélangé de la Super 8 et de la Snapshot pour mes photos.


Les années 80, c’est aussi un période marquée par le féminisme et la volonté d’indépendance des femmes. Tu imposes une nouvelle image glamour et sensuelle, celle d’une femme qui s’assume et cela se lit notamment dans tes textes.
Oui. J’aborde l’amour de manière différente. J’en ai toujours parlé mais c’est vrai que j’évolue. On pense différemment : c’est pareil pour tout le monde. Et puis il y a des choses dans la vie qui vous donnent un enseignement, qui font qu’on grandit. Il y a des réussites et des erreurs qui nous font appendre aussi.


Toutefois, sur ce disque, tu définis l’amour un peu comme un bien consommable : les hommes sont un peu comme des autocollants...
Je joue aussi un personnage. Ce ne sont pas forcément des titres autobiographiques mais plutôt des petites parties de moi avec des gros traits caricaturés, comme des personnages que je pourrais être. En ce qui concerne "L’autocollant", je ne suis pas trop bien avec. Tout est dit dans le texte : un mec qui colle trop, qui est trop sur moi… Je ne suis pas de ce caractère-là. Je ne supporterais pas quelqu’un de collé en permanence à moi. Après, j’aborde l’amour sous différents angles. Je voulais que ça parle à des jeunes filles et à des jeunes hommes.

Jeune homme ou jeune fille. Je parlerais maintenant d'une jeune femme et d’un duo : "Le clash des brunes". Peut-on en savoir plus ?
Alors c’est moi qui en avais parlé et je me suis trop avancée. J’en ai parlé trop tôt. En fait, j’avais pensé à un duo : on avait un titre bien et un texte qui s’y prêtait. Simplement, la personne avec qui je veux le faire se concentre actuellement sur son projet à elle. Pour l’instant, il n’était pas cohérent avec les autres titres de l’album.

Elle est bien brune ?
Oui, elle est brune à moins qu’elle ne mette des perruques. Attention, révélation... ! Je préfère le sortir plus tard. Et non, on ne peut pas en savoir plus ! Bien tenté (rires) ! Je te dis ça mais c’est tout simplement parce que pour l’instant, je ne sais absolument pas si ça va se faire un jour. Donc, on verra plus tard.

C’est vrai qu’on ne t’a jamais vu en duo sur un de tes disques, mis à part avec Mario Barravecchia, "Je garde", sur ton premier album en 2001.
Pourtant j’aime bien les duos. J’en ai fait en télé ou sur scène, mais c’est vrai que je préfère attendre et ne pas le faire avec n’importe qui.


Tu parles de scène. Tu pars l’année prochaine pour une tournée d’un an qui débutera à Paris au Trianon les 19 et 20 mai.
Je pense qu’elle durera en effet un peu plus d’un an. Pour l’instant, on va faire des grands théâtres. Et puis, on verra comme ça évolue. Là, on est dans la partie promo. C’est ce que j’aime le moins, désolé. C’est assez délicat : si je chante c’est parce que je n’aime pas trop parler. Je dois le faire si je veux être entendue. Mais je suis très contente de le faire car si je fais des interviews, c’est plutôt bon signe. J’ai surtout vraiment hâte d’être sur scène, d’autant que j’ai fait la sublime rencontre de Cyril Houplain qui est metteur en scène. Je voulais faire de la mise en scène pour ces concerts. C’est tout nouveau pour moi et complètement cohérent avec la musique. Il y aura des interactions avec le public et des décors particuliers qui créeront un vrai jeu de scène.

Cyril Houplain a lui aussi travaillé sur "Le Soldat Rose". C’est un hasard ou c’est parce que tu as vu le spectacle et que tu as été séduite ?
Oui, j’ai adoré "Le Soldat Rose". C’est vrai qu’en voyant le spectacle, l’idée de travailler avec eux m’a traversée l’esprit. Seulement, la rencontre avec Cyril Houplain s’est un peu faite par hasard. Il a eu vent de mon travail, s’est déplacé pour écouter ma musique et il m’a dit « banco ». Du coup, il s’est lancé dans la mise en scène de mon spectacle.


C’est la conception de ton spectacle qui nécessite une configuration en théâtre plutôt que dans des grandes salles comme des Zéniths ?
En fait, c’est moi qui avais mal fait les choses lors de ma dernière tournée. J’avais commencé par faire des Zéniths et j’ai fini par des théâtres. Ce qui finalement n’est pas tout à fait logique car je suis plus à l’aise de commencer différemment. Et je me demande si je ne préfèrerais pas les théâtres aux Zéniths. Il y a plus d’âme et de proximité. J’ai l’impression que les gens s’évadent plus quand on est plus proche. Il y a plus d’échanges avec le public dans les petites salles. Maintenant, c’est très excitant de chanter dans une grande salle. Si tu me proposes un Bercy, je ne vais pas cracher dessus. On adaptera la chose en fonction. Ce que je veux dire, c'est qu'après, c’est à toi d’établir les choses pour que l’interaction avec le public se fasse. Mais là, j’avais envie de retourner dans des théâtres avec une mise en scène et des décors.

Tu pourrais ensuite adapter ce spectacle à de plus grandes salles ?
Pour l’instant, on se concentre sur ce qu’on a là. On verra si on en a l’envie et si ça se passe bien. Mais c’est vrai que c'est dans un coin de nos têtes.

Si ta tournée dure un an, elle se terminera en 2012. Tu fêteras alors tes dix ans de carrière. Quel bilan tires-tu de tout ce que tu as fait ?
Si j’arrive à fêter mes dix ans de scène en concert, ce sera un très beau cadeau. Je pense que je m’éclate bien et que j’ai beaucoup de chance de faire ce que je fais.

Je souhaitais terminer en te demandant si tu suis un peu la carrière de tes consœurs de la "Star Academy", qui elles aussi suivent une direction musicale qui leur est propre ?
Je ne suis pas la carrière de chacun individuellement. Après, si je tombe dessus, je vais regarder parce que je les aime vraiment beaucoup. Elodie Frégé, c’est quelqu’un que j’aime beaucoup et j'espère qu’elle aura un succès à la hauteur de son talent. Olivia cartonne et j’aime également ce qu’elle fait, bien qu’on ait des univers très différents.

Merci Jenifer.
Merci à toi !


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Publié le lundi 08 novembre 2010
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Re: Nouveaux CDs

Message par Slenderframe »

Mars Avenue (Mickels Réa) en interview

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Deux ans après sa victoire lors de l'ultime saison de "Star Academy", qu'est devenu Mickels Réa ? Ce dernier nous a gentiment accordé une rencontre en exclusivité, à l'heure où "Le Roi", le premier single issu de l'album de son groupe Mars Avenue, disponible enfin début 2011 chez Mercury/Universal, est dévoilé.
Salut Mickels, pour commencer, dans quel état te sens-tu au moment où ton single "Le Roi" est adressé aux radios (Thierry Cadet) ?
Mickels Réal : Je me sens absent (sourire). Ça ne m'appartient plus, je me sens comme si j'avais abandonné mon gosse, comme un papa peut l'être parfois au moment où son enfant prend son envol. C'est très troublant. En même temps, c'est enfin le début de plusieurs années de travail en sous-marin, avec le groupe, et je t'avoue que je suis content de passer petit à petit aux étapes suivantes.

Deux ans après ta victoire lors de l'ultime et huitième saison de "Star Academy", c'est long. Qu'as tu fait durant tout ce temps ?
J'ai travaillé ce concept avec mon groupe, Mars Avenue. Les quatre même musiciens qui formaient avec moi le groupe précédent, Rive Despleen. Les chansons ont évolué, d'autres se sont ajoutées, mais l'histoire est la même, juste la continuité, avec la parenthèse “Star Ac'”, évidemment très importante.


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Pour quelles raisons ?
Déjà parce que j'ai appris beaucoup de choses, mais aussi parce que c'est grâce à cette émission que j'ai décroché un contrat en label, à l'heure où c'est de plus en plus difficile compte tenu de la crise du disque. Les avances que j'ai gagnées me permettent aussi de pouvoir faire uniquement de la musique, sans trop me soucier du côté financier, ni devoir prendre un travail à côté qui te court-circuite dans la création. C'est quand même un luxe non négligeable.


Penses-tu être attendu par les médias ?
Non pas du tout. Je n'imagine pas que les médias m'attendent spécialement, c'est probablement un processus de sauvegarde, une protection (sourire). Tu sais, que les gens m'aient oublié, même si j'ai encore pour certains l'image de la télé-réalité sur le front, j'en ai conscience, je ne suis pas dupe. Mais je crois que j'aime plutôt ça finalement, le fait d'arriver avec une démarche saine qui ne repose pas uniquement sur un passé médiatique. Je me présente finalement au public et aux médias, comme un artiste lamba.

De quoi traite ce premier single, "Le Roi" ?
"Le Roi", qui est la première chanson d'un des personnages du concept Mars Avenue, c'est l'histoire de quelqu'un qui se noie dans la drogue, essentiellement dans l'alcool concernant ce texte. Mais le parallèle avec d'autres addictions peut se faire très rapidement. En ce qui me concerne, je suis addict de ma passion pour la musique, ce qui m'a souvent joué des tours...



Lesquels par exemple ?
Mon métier me prend tout mon temps. Ça fait six ans que je ne suis pas parti en vacances, mais cette passion est encore plus qu'un métier pour moi, c'est aussi un choix de vie. Je ne vis que pour ça, et il me reste donc peu de temps et d'esprit à consacrer à autre chose, j'ai dû faire beaucoup de sacrifices dans ma vie personnelle. Dans un monde de drogues, quelles qu'elles soient, on pense toujours, à tort, qu'on a raison, et qu'on n'a pas besoin des autres. Mais on se trompe, on a besoin des autres. Je sais que parfois mon entourage en souffre, même s'il me soutient, et heureusement d'ailleurs car ce soutien m'est d'une très grande aide. Il faut dire aussi qu'à 27 ans, j'arrive doucement sur la trentaine, et je fais donc mes premiers bilans (sourire). Vivre de sa passion peut très vite s'avérer dangereux, car le risque de se retrouver seul à l'arrivée, est grand. C'est la raison pour laquelle, aujourd'hui, succès ou pas, j'ai besoin de savoir. J'ai besoin d'avoir les premiers retours, de tester la température, de passer les étapes, ce que je vis actuellement avec l'envoi en radios lundi dernier du premier single de Mars Avenue par exemple.



"Le Roi", est-il un pied de nez à tes détracteurs qui voyaient en toi quelqu'un d'arrogant lors de l'émission, histoire d'enfoncer volontairement un peu plus le clou ?
Non (rires). Et puis les gens qui me critiquent et s'éloignent de moi, je m'en fiche. Ils ont sûrement leurs raisons, bonnes ou mauvaises d'ailleurs, mais c'est grâce et avec ceux qui restent que je vais continuer l'aventure, en espérant en convaincre d'autres. Tu sais, au sein de l'émission, tout est décuplé, et tu sais aussi que l'image qu'elle donne de toi ne reflète pas toujours celle que tu es vraiment. C'est aussi pour ça que j'ai toujours dit que pour faire ce genre d'émissions, il faut savoir qui tu es avant d'entrer, sinon c'est mort. Et ce n'est souvent pas le cas malheureusement, car les candidats sont très jeunes. Ce qui m'a sauvé, c'est que j'avais déjà 25 ans, et un vécu derrière moi. Même si je t'assure que quand tu sors d'un truc pareil, tu es complètement chamboulé (sourire).

Si tu devais définir cet album en quelques mots ?
Je dirai que c'est une tentative de transmettre un message sur un laps de temps un peu plus long que sur une seule chanson. Je n'ai pas la plume assez habile pour faire passer un message sur seulement 3 minutes, et il n'y a bien que Léo Ferré et quelques autres, qui étaient ou sont capables de faire ça. Attention, je n'ai aucune prétention d'apprendre quoique ce soit à quiconque, mais quitte à faire un aussi beau métier, autant tenter d'apporter aussi un message autre que celui, brut, de la musique. Si je devais définir ce disque en quelques mots, alors il est à mi-chemin entre la sensualité, le romantisme et le gros son du rock de base.



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A quel réalisateur avez-vous fait appel pour l'album ?
La réalisation du disque est de Mitch Olivier. Et j'en profite d'ailleurs pour souligner que ce grand monsieur nous a été d'une très grande aide, et bien plus encore humainement parlant avec moi. Il s'est battu contre mon perfectionnisme, et en a cassé les angles. C'est un très beau début d'histoire professionnelle qu'on a vécu tous les deux. Je le considère d'ailleurs un peu comme un deuxième papa, et lui comme un fils

Quelle part doit-on donner au côté autobiographique du concept Mars Avenue ? Si les biographies des protagonistes sont très romancées, Mike semble être très proche de Mickels, je me trompe ?
Effectivement il y a des similitudes au niveau des noms. Mais je me suis amusé (sourire). Alors oui, il y a peut-être une part de réalité car je me suis évidemment, consciemment ou inconsciemment, inspiré de choses que mes proches ou moi avons vécues.

As-tu écrit tous les textes de l'album ?
J'ai composé tout l'album et ai écrit tous les textes, sauf trois avec Christophe Marie. Il y a également une chanson en anglais, écrite par Marlène Schaff (ndlr : qui avait participé l'an dernier à l'émission "Le grand lifting des tubes" sur TF6), car en anglais je n'ai clairement pas la plume pour le faire (sourire).



Deux ans pour mettre en place un projet de cette envergure, est-ce que ton label t'a laissé carte blanche ?
En fait, quand chez Mercury ils ont écouté les premières chansons, ils m'ont dit : «Bon, on est loin de la “Star Ac'”» (rires). Ils ont été séduit, mais m'ont dit aussi qu'ils voyaient ce projet amené de manière conceptuelle. Je t'avoue qu'au début je n'ai pas très bien compris où ils voulaient en venir (sourire). Finalement, j'ai réfléchi, et les premières chansons en main, je me suis lancé dans l'écriture du scénario de Mars Avenue, un scénario obscure, très “Lynchien”, un réalisateur dont je suis fan. J'ai essayé d'y insérer clairement mes valeurs en filigrane, afin de les communiquer, c'est à dire le travail avec les autres, la patience, le partage...

Pourquoi être passé du nom de groupe Rive Despleen à Mars Avenue ?
J'ai dû batailler avec Mercury pour le nom (rires) ! Parce que même si j'ai plutôt été libre sur ce projet, très sincèrement, mon label n'aimait pas Rive Despleen, et finalement ce n'est pas plus mal. C'est vrai qu'il avait un petit côté pseudo-intello pas évident, qui ne convient pas au concept.

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Qui sont donc les quatre autres membres de la formation ?
David Ozguler à la guitare, Erwan Jaffré à la basse, Clément Moraux à la batterie, et Karim Medjebeur aux claviers. Les cinq sont devenus Mike, Oz, R1, Clemo et Medj (sourire).


Tu as donc été relativement libre à l'élaboration de ce disque, les musiciens sont tes amis, le concept est de toi, penses-tu que Mercury se soit dit : «On va le laisser faire pour avoir le meilleur de lui même» ?
Probablement (sourire). Et en même temps tant mieux, parce que je savais ce que je ne voulais surtout pas faire, et je n'aurais jamais pu défendre un projet qui ne me correspond pas. Là, le travail est familial, que ce soit avec mes musiciens, ou avec le réalisateur qui s'occupe des petites vidéos que je poste sur le Web par exemple, tout est simple et cohérent. Et je t'avoue qu'au niveau de la logistique c'est également beaucoup plus facile de déjà se connaître les uns les autres.

Je trouve que cet album, au delà de son côté rock, a quelque chose de très lyrique dans l'esprit.
C'est drôle parce que ce n'est pas la première fois qu'on me le dit. Et en même temps c'est logique, je suis fan de groupes tels que Pink Floyd, Led Zeppelin ou Radiohead, qui ont ce côté lyrique.

Quelle est la part des chansons qui existaient avant ta participation à "Star Academy", et celle de celles qui ont été écrites et composées ensuite ?
"Le Roi" est une nouvelle par exemple. "Jeux d'enfants" aussi. Mais "La vie est belle" est une ancienne, je l'avais déjà jouée sur scène avec Rive Despleen. Je les ai d'ailleurs déjà toutes présentées sur scène, il y a un an, le 9 octobre 2009, à Charleville, la ville d'où je suis originaire. Cela me tenait vraiment à cœur, et j'en garde un souvenir magnifique.



N'as-tu pas peur d'avoir “le cul entre deux chaises” avec cet album, trop rock pour les médias traditionnels, et trop “Star Ac'” pour les médias rock ?
J'en ai bien conscience, mais je reste persuadé qu'il faut avoir des objectifs à courts ou moyens termes, et aussi à longs termes. Olivia Ruiz en reste le meilleur exemple, elle est arrivée avec un univers assez inattendu qui a dérouté sur le moment, mais qui a fini par payer (sourire). Le temps répondra à ta question.



Pourquoi avoir interprété la chanson "El' Tango" en janvier dernier dans l'émission "Les étoiles de la glisse" commentée par Nelson Monfort et Philippe Candeloro (voir sur ce lien), était-elle prévue en tant que premier single ?
En réalité, ce passage télé avec "El' Tango", qui est bien sur l'album mais dans une nouvelle version, a juste été pour moi l'occasion de sortir de ma cave, dans laquelle j'étais depuis un an et demi (rires) ! Je me suis arrêté de réfléchir à ce qu'il fallait faire, ne pas faire, et j'ai accepté. Maintenant je te l'accorde, le montage est très kitsch (rires). Mais je ne peux pas toujours faire la fine bouche, et c'était aussi une manière pour moi d'arrêter de me cacher. Le seul problème que j'ai eu avec ce passage télé, c'est qu'à la base mes musiciens devaient être avec moi dans ce magnifique décor (sourire), mais finalement pour plusieurs raisons, ils n'ont pas pu. Après, sans évidemment me comparer à lui, si je vois Thom Yorke (ndlr : Radiohead) dont je suis fan, dans une émission comme ça, je ne prête pas attention à l'émission.



Pourquoi ne pas avoir honoré ton rôle dans "Pastorale" au Théâtre du Châtelet, celui que tu avais décroché suite à une audition médiatisée durant "Star Academy" ?
Par manque de temps. Déjà c'était à quatre semaines de la fin de l'émission, et je ne savais pas si j'allais gagner ou pas. Il s'avère qu'ensuite, j'étais en plein enregistrement de l'album. Si je n'avais pas gagné, ça m'aurait plu de monter sur scène direct pour me vider la tête de cette aventure, mais là du coup, je ne pouvais pas faire les choses à moitié. Ce type de spectacle engendre de nombreuses répétitions, j'ai donc préféré décliner.



Comment va se présenter cet album de Mars Avenue sur scène ? Quelle formation auras-tu ?
Les musiciens du groupe évidemment, mais Olivier Nusse, mon Directeur artistique chez Mercury, voudrait bien qu'on y porte le concept tout entier, et comme je suis déjà depuis quelques temps sur l'écriture d'un long-métrage pour le plaisir, avec une scénariste, je me dit que ce n'est pas une mauvaise idée. Si on devait faire un film, le concert serait un détail dans ce dernier, mais par contre grâce au live, on pourrait essayer d'en faire un court-métrage. On réfléchit actuellement à tout ça. On pense aussi à intégrer de la 3D, mais je ne peux pas t'en dire plus pour le moment (sourire)...



Idem, j'imagine que le clip sera décliné de ce même concept ?
Oui. Vu que je vois ce projet comme une allégorie de la vie, tout va être en rapport avec ça, on s'y est appliqué, aujourd'hui on a un tapis de sol, et on doit conjuguer avec. J'aimerai bien d'ailleurs que le clip soit réalisé par mon ami qui réalise déjà les vidéos pour le groupe...

Y'a-t-il déjà des dates de concert de prévues ?
Non pas encore, c'est trop tôt. L'album devrait être en bacs en début d'année prochaine. Mais nous préparons cela dit un showcase à Paris pour la fin de l'année, afin d'y présenter notre disque.



Pour finir, qui revois-tu des candidats qui étaient avec toi sur la dernière promotion de l'émission, tu semblais très proche d'Edouard Privat, de Joanna Lagrave...
Avec Edouard on a vécu un réel début d'amitié, mais il est parti vivre en Afrique du Sud depuis quelques temps. Quant à Joanna, c'est vrai qu'on était complice. C'est un diamant brut cette fille, elle va grandir encore, personnellement et artistiquement, et je ne mâche pas mes mots si je te dit que je la considère comme l'une des meilleures chanteuses, toutes saisons confondues, avec aussi Maureen Angot.

Alice Raucoules ? Gautier Reyz ?
On ne se voit plus non (sourire). Mais tu sais je n'ai jamais rien eu contre eux. Je n'ai pas apprécié le jeu qu'Alice tenait à la fin de l'aventure, je n'aime pas les gens qui jouent avec les sentiments. Quant à Gautier et moi, contrairement à ce qu'on pourrait penser, nous étions dans la même chambre d'hôtel avant d'entrer dans l'émission. J'ai découvert un garçon en manque de repères, ce qui s'explique par son histoire personnelle, évidemment ça laisse des stigmates. Il était comme un chien abandonné. Mais au fond, ce n'est pas quelqu'un de méchant. Il faut dire aussi qu'il y avait de grands écarts d'âge entre nous tous, et souvent un manque de maturité. Les uns ne voulaient pas entendre les conseils des autres, nous n'avions également pas le même parcours artistique. Tout ça est bien normal finalement (sourire).

Et côté profs ?
Côté profs, Dominique Martinelli va probablement travailler avec le groupe (sourire). Elle est coach scénique et elle m'a apporté le plus grand bien durant l'émission. Grâce à elle, et à Philippe Lelièvre avec le théâtre, j'ai beaucoup appris au niveau de la confiance en soi. Je n'oublie pas non plus Jasmine Roy qui est un peu comme une grande soeur, idem pour Brice Davoli avec qui j'ai pu échanger beaucoup car c'est un vrai musicien. Enfin, sache que je suis amoureux d'Armande Altaï, je suis grand fan de cette femme. Elle a un parcours extraordinaire, et elle ne joue aucun jeu, elle est juste elle-même. Je me souviens avoir longuement parlé du groupe de rock progressif 60's belfortain Ange avec elle, c'était incroyable (rires) !

Iras-tu applaudir Joanna au sein du spectacle "Il était une fois Joe Dassin" dont elle fait partie, actuellement au Grand Rex de Paris ? De même qu'Armande Altaï à l'Alhambra, le 8 novembre prochain ?
J'aimerai bien oui.

Merci beaucoup Mickels, et bonne chance pour l'album de Mars Avenue.
Merci de ton soutien Thierry.



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Publié le mercredi 06 octobre 2010
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ViViiii
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Re: Nouveaux CDs

Message par ViViiii »

Merci pour les nouveautées....je passe de temps en temps.
j ai pas beaucoup de temps pour moi depuis quelque mois
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FRISETTE
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Message par FRISETTE »

Merçi pour les nouvelles Slenderframe!! Je passe de temps en temps moi aussi.
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Message par Slenderframe »

Jenifer dévoile "Remixe-moi Jen"

Funk, Pop, électro, disco... autant de styles qui caractérisent le nouvel album de Jenifer "Appelle-moi Jen". En rupture avec ses précédents disques, ce dernier né annonce un virage musical dans la carrière de l'ex star-académicienne. C'est avec le titre "Je danse" que l'artiste lance la promotion de ce disque, un promotion agrémentée d'un nouvel EP qui propose des remixes de ce même titre : "Remixe-moi Jen".
En cette fin d’année 2010, Jenifer fait un retour remarqué tant pour la direction musicale qu’elle emprunte que pour les ventes bien en deçà de celles auxquelles elle s’était habituée depuis le début de sa carrière il y a maintenant huit ans. Avec "Appelle-moi Jen", la chanteuse propose un opus aux sonorités disco et électro sur des textes qui parlent d’amour où dérision et auto-dérision nous invitent à sourire. Toutefois, ce qui importe pour l’artiste, c’est de nous faire danser, un peu comme elle le fait pour le premier extrait de ce quatrième album : "Je danse". Le moins représentatif d’"Appelle-moi Jen", il permet de découvrir une artiste en pleine possession de ses moyens puisqu’elle apparaît sous ses plus beaux atours : ambiance rétro et sensuelle pour une nouvelle image plus glamour dans le vidéo-clip de "Je danse" qui ne nous laisse pas de marbre.

Comme pour chacun de ses opus, Jenifer s’est à nouveau très bien entourée. Fait important que n’importe quel artiste ne saurait contester : pour réussir, il faut savoir s’accompagner des bonnes personnes. C’est ainsi que l’interprète de "Tourner ma page" (2007) a collaboré avec des «artistes branchés, comme le producteur du duo techno Cassius ou l’un des membres du groupe électro rock Jamaïca». L’ensemble sonne bien différent de son précédent disque "Lunatique" (2007) qui avait été produit par Maxim Nucci. Dans le nouvel EP "Remixe-moi Jen" qui est disponible depuis hier sur les plateformes de téléchargement, Jenifer propose une version longue de "Je danse" ainsi que trois remixes du même titre qui ont été réalisé avec Mc Luvin, Drixxxé et Fortune. Ce dernier a marqué de sa patte "Appelle-moi Jen", de même que l’équipe ayant planché sur ce quatrième opus fut composée par Pierrick Devin, qui avait déjà collaboré à d’autres projets avec Phoenix, Fortune, ou encore Cassius, des artistes qui ont inspiré Jenifer.
C’est la première fois que l'artiste se prête à cet exercice de style, confirmant par cette occasion la direction musicale qu’elle emprunte, bien que le public ne semble pour le moment pas réellement adhérer. En effet, "Appelle-moi Jen" est paru le 29 novembre sans dépasser encore les 30 000 passages en caisse (Top 34). Un marché du disque difficile qui n’explique pas tout puisque d’autres artistes françaises parviennent encore à tirer leur épingle du jeu. Quoi qu’il en soit, ce constat ne l’empêchera pas de chanter ses nouveaux titres sur la scène du Trianon les 19 et 20 mai 2011. Ces deux concerts préfigurent une tournée qui débutera le 7 avril au Bikini de Toulouse et qui passera entre autres aux Zénith de Montpellier et Pau le 12 et 26 avril, et au Théâtre Sébastopol de Lille le 30 avril.

Jonathan HAMARD, le mardi 21 décembre 2010 à 11h

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Re: Nouveaux CDs

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Jenifer n'exclut pas un album en corse Si son nouvel album "Appelle-moi Jen" a réellement du mal à s'imposer, avec seulement 35 000 ventes au compteur depuis sa parution, le succès de celui de Nolwenn Leroy, "Bretonne", avec déjà près de 100 000 copies écoulés, pourrait donner des idées à l'interprète de "Je danse". En effet, Jenifer aurait déclaré ne pas exclure le fait d'enregistrer un album en corse...

Nolwenn chante sa Bretagne, Jenifer pourrait chanter sa Corse. A quand Magalie Vaé chantant son Val-d'Oise ? La nouvelle provient de chez nos confrères du quotidien "Nice Matin", la première gagnante de "Star Academy" pourrait suivre le même chemin que celui de sa collègue successeur, enregistrer un album dans la langue de sa région natale. «Je comprends le corse. J'aime toujours autant écouter ou chanter sur mes vieux albums des Muvrini, Chjami, Canta u Populu Corsu, Petru Guelfucci, etc. Sur scène, avec plaisir, mais pour un album entier, je manque encore un peu de bouteille pour rivaliser avec ces noms qui portent et honorent la langue corse. Un jour, sans doute… Je le souhaite de tout mon cœur. Je suis née à Nice et ma vie a toujours été partagée entre la Corse et le Continent. Dans ma tête, je travaille à Paris et je vis en Corse. L'éducation que j'ai reçue, ces valeurs que je ne perdrai jamais, toutes viennent de ces terres. Mon cœur a toujours été là, et le restera» déclare Jenifer.



Nolwenn Leroy : 5ème des ventes actuelles de disques avec "Bretonne"

C’est en effet un opus surprenant que nous propose actuellement Nolwenn Leroy, et un retour gagnant (actuel Top 5 des ventes de disques) ! Après un premier album éponyme en 2003, le très ésotérique "Histoires Naturelles" en 2005, et la douceur intimiste et jazzy de l’opus "Le Cheschire Cat & moi", Nolwenn Leroy revient sur son enfance en proposant une dizaine de titres dédiés à la Bretagne.

C’est aussi sur ces rivages de l'Atlantique que le premier clip qui illustre ce projet original a été tourné. Durant deux jours, l’équipe de la chanteuse s’est affairée à rendre compte de ce paysage abrupt. Ce sont de très belles images de la Bretagne, cette région où vents et marrées n’ont d’égal en force que le caractère marqué de sa culture, qui donnent lieu à la première vidéo "Mna na H-Eireann (Woman Of Ireland)" - une chanson déjà adaptée il y a vingt ans par le groupe britannique The Christians, sous le titre "Words" (Top 1 en 1990), et par Hélène Ségara sur son album "Mon pays c'est la Terre", en 2008, sous le titre "Si j'avais moins peur" (écoutez sur ce lien).

Jenifer, quant à elle, réalise un retour remarqué tant pour la direction musicale qu’elle emprunte que pour les ventes bien en deçà de celles auxquelles elle s’était habituée depuis le début de sa carrière il y a maintenant huit ans. Avec "Appelle-moi Jen", la chanteuse propose un opus aux sonorités disco et électro sur des textes qui parlent d’amour où dérision et auto-dérision nous invitent à sourire. Toutefois, ce qui importe pour l’artiste, c’est de nous faire danser, un peu comme elle le fait pour le premier extrait de ce quatrième album : "Je danse". Le moins représentatif d’"Appelle-moi Jen", il permet de découvrir une artiste en pleine possession de ses moyens puisqu’elle apparaît sous ses plus beaux atours : ambiance rétro et sensuelle pour une nouvelle image plus glamour dans le vidéo-clip de "Je danse" qui ne nous laisse pas de marbre.

Thierry CADET, le jeudi 30 décembre 2010 à 14h.


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Re: Nouveaux CDs

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Emma Daumas et Mathias Miramon en interview

Emma Daumas et Mathias Miramon sont à l'origine d'un très beau concept pour petits et grands : "Les larmes de crocodile et autres fables". Un livre-disque actuellement disponible, et regroupant notamment Marcel Amont, Alain Chamfort, Gérard Darmon, Elodie Frégé ou Caroline Loeb. Trois générations d'interprètes au service d'une magnifique projet. Nous les avons rencontrés.
Bonjour Emma et Mathias. D'où vous est venue l'idée de réaliser un livre-disque pour enfants (Thierry Braguette, rédacteur) ?
Emma Daumas : Après avoir rencontré le producteur de l'album pour enfants des Weepers Circus "A la récré", sur lequel je fais une petite apparition. Il m'a envoyé quelques textes sur lesquels les mélodies me sont venues assez naturellement. Par la suite, j'ai rencontré Mathias et nous avons commencé à bosser ensemble sur mon EP "Acoustic" sorti en mai sur Internet, puis nous avons décidé de nous lancer dans l'aventure du disque pour enfants ensemble, car notre collaboration fonctionnait bien. Nous avons tout repris à zéro et après réflexion, Mathias a eu l'idée du concept des fables. Une fois l'idée lancée, est né l'album "Les larmes de crocodile et autres fables" (sourire).

Connaissiez-vous le genre avant de vous lancer dans cette aventure ?
Mathias Miramon : C'est difficile de parler de genre, et je n'ai jamais écouté de musique en pensant ainsi. Une bonne chanson reste une bonne chanson, que ce soit dans un Disney, un Salvador ou du punk. Mais pour tout dire, je trouve le genre de l'adulte qui s'adresse aux enfants, que ce soit avec paternalisme ou en se mettant à leur niveau, souvent désespérant... (sourire).
ED : J'avais de vieux souvenirs d'enfance, et puis j'avais beaucoup aimé Le Soldat Rose" quand je l'ai vu à la télé. J'ai trouvé attrayant l'idée de réunir autour de chansons pour enfants des artistes au public adulte. Le ton était intelligent, les chansons sympathiques. Ça change de Bébé Lily ou de René la taupe !

Emma, après deux premiers albums pop/rock, un troisième chanson, n'as tu pas peur de te disperser et de brouiller les pistes avec ce projet pour enfants ?
ED : J'ai toujours fait des albums au feeling, qui me ressemblaient au moment de leur élaboration. Avant "Les larmes de croco", je ne m'étais jamais posée la question du public auquel je m'adressais. C'est une façon assez égoïste de concevoir la musique c'est sûr (sourire) ! Mais j'y trouve quand même une certaine cohérence. Je suis française et les mélodies de mes albums s'en sont toujours ressenties, les arrangements eux ont toujours été influencés de musique pop plus internationale. Je trouve que c'est une combinaison qui me ressemble. En avançant, j'ai eu envie de revenir à des choses plus simples, c'était l'idée de l'EP "Acoustic", des mélodies, la voix en avant, des guitares et peu d'instruments autour. Cet album pour enfant est la juste continuité de tout ce travail.

D'où es-tu originaire Mathias, et quel est ton parcours ?

« Non, "Le Soldat Rose" n'est pas à l'origine de tout ça »MM : Je suis parisien. Après le bac, hypokhâgne, khâgne, licence de philo, l'ESSEC, Campagnes présidentielle et législative en 2002, stage en maison de disques à Barcelone, en finissant mes études, je me suis dit que c'était le moment ou jamais d'essayer quelque chose qui n 'avait rien à voir avec tout ça, mais plutôt avec mes passions, l'écriture ou la musique. Evidemment, la musique, c'est un peu la facilité (rires) ! Je me suis enfermé dans mon garage pendant deux ans, sans démarcher, sans rencontrer personne, pour me mettre à niveau avec les “machines”, composer et écrire en français, apprendre à enregistrer et surtout, essayer de trouver un moyen d'expression, un style qui me correspondent. Je n'ai pas encore réussi, et je ne suis pas sûr d'être content de moi un jour. C'est ma seule véritable ambition concernant la musique. Tant que je ne serai pas satisfait, tout cela restera sur mon disque dur. Ensuite, j'ai accompagné mon père sur scène, composé des musiques pour lui, entamé quelques collaborations, puis rencontré Emma. La musique n'est donc que depuis peu mon activité principale. Mais elle m'a toujours accompagné, une sorte de vie parallèle. Je regrette d'ailleurs un peu le temps où je l'appréhendais entièrement comme un divertissement. Tous les gens, les métiers qui gravitent autour de l'artistique mais qui ne touchent pas une bille artistiquement, pourrissent un peu cette naïveté, cette fraicheur que les musiciens trouvent entre eux assez naturellement lorsqu'ils jouent. Ils pourrissent aussi les artistes malheureusement...

Aldebert avec "Enfantillages", Vanessa Paradis et les musiques de Franck Langolff sur "Dr Tom", "La maison Ronchonchon" inspiré de la chanson d'Alexis HK, il semblerait que les contes musicaux ou disques pour enfants soient à la mode, non ? Pensez-vous le succès du "Soldat Rose" de Louis Chédid et Pierre-Dominique Burgaud, ait ouvert la brèche il y a deux ans ?
ED : Je pense effectivement que "Le Soldat Rose" à lancé un courant populaire parce que justement c'est un concept fort qui réunit la famille. Mais Mathias pense le contraire (rires).
MM : Moi je ne crois pas non. Je crois surtout qu'on cherche toujours de nouveaux “marchés”, à créer des genres, justement, qui collent toujours plus près de classes d'âge, de chapelles. On a créé le marché ado dans les 60's, aujourd'hui c'est au tour des seniors et des enfants de trouver leur chaîne TV, leur magazine, leur musique, tous spécialisés... C'est un peu dommage, car c'est très artificiel, mais c'est un état de fait.
ED : Mais l'histoire et les personnages du "Soldat Rose" parlent aux enfants, les interprètes et la musique, aux parents. C'est dans cette lignée que nous avons voulu nous inscrire. Henri Salvador l'avait déjà fait avant la famille Chédid sur l'album "Le loup, la biche et le chevalier" ! Ce qu'ont rajouté -M- et Louis Chédid, c'est l'idée du conte. Nous avons préféré la formule de la fable pour son côté réaliste, ancré dans le quotidien, qui ne se finit pas toujours en “happy end”. Ayant été personnellement très influencée par les dessins animés de Walt Disney, j'avais tendance à croire aux contes de fées plus que de raison (sourire) ! C'est bien que les enfants puissent rêver, mais il faut aussi leur apprendre que la vie est parfois difficile, qu'il faut savoir se responsabiliser et que certains comportements peuvent rendre malheureux. J'ai aussi beaucoup tendance à me parler à moi-même dans mes chansons !
MM : Je crois qu'une chanson de Salvador comme "L'abeille et le papillon" peut toucher n'importe quel individu, quel que soit son état civil. Donc non, "Le Soldat Rose" n'est pas à l'origine de tout ça selon moi, c'est une tendance bien plus profonde qui parfois, est exploitée à bon escient.

Aldebert a par ailleurs une nouvelle chanson qui se nomme aussi "Les larmes de crocodile" ? Hasard, coïncidence ?
MM : Ni l'un ni l'autre. Nous nous sommes ponctuellement “accrochés” sur ce point, puis nous nous sommes téléphonés et tout est rentré dans l'ordre. Avec Emma, nous lui avions fait écouter nos premières maquettes lors d'une séance studio, début avril, nous avions déjà le titre de l'album et il a écouté, entre autres, le titre éponyme, "Les larmes de crocodile". Je me souviens qu'il avait apprécié. Je ne l'accuse pas de plagiat, je lui ai dit que j'aurais pu l'apprendre autrement qu'en visitant sa page Facebook quelques jours avant la sortie de notre album, et que cela manquait de classe, que j'étais déçu... J'aurais même été flatté qu'il nous dise avoir trouvé son titre, qui n'a rien à voir avec le nôtre je le répète, après cette séance. Il m'a dit comprendre ma gène, et m'a parlé d'inconscient... Je veux bien y croire après tout. Après, c'est vrai que, moi qui aime lire le magazine "Platine", lorsque je tombe sur une interview où il raconte que le même genre d'histoire lui est arrivé, mais dans l'autre sens, avec Renan Luce, il semble trouver cela “bizarre”, émettre des doutes... (sourire). Pourtant, Renan doit bien avoir un inconscient lui aussi ! Et après avoir connu cet épisode désagréable avec nous, il était pourtant bien placé pour être indulgent à son tour (rires) !
ED : Nous sommes ravis en tous cas de constater que notre musique marque l'inconscient à ce point (sourire) ! Nous avons du coup décidé de faire passer des messages subliminaux dans le disque, si vos enfants commencent à vous demander d'acheter tous mes albums et ceux de Marcel Amont - ce qui commence à représenter un bon budget (rires), ne nous en voulez pas, c'est la crise et tous les moyens sont bons (sourire) !

Ecoutiez-vous beaucoup d'artistes pour enfants étant petits ?
MM : Jusqu'à l'âge de 10 ans, j'avais une passion pour le piano classique, je voulais être concertiste, je n'écoutais que ça. Alors, les artistes de mon enfance sont Mozart, Chopin... et mon père (ndlr : Marcel Amont).
ED : De mon côté, c'était Chantal Goya, "Emilie Jolie", les chansons de Disney et les génériques des dessins animés de Dorothée !

Image

Quel est le premier disque que vous ayez acheté ?
ED : Mon premier disque était un vinyle, le générique des "Snorky" ! Le premier que j'ai acheté devait être "Wanna Be", le premier single des Spice Girls !
MM : Pour moi c'est un souvenir très fort ! Les débuts du CD. Il s'agissait de "Bad". Je l'ai retrouvé à la mort de Michael, dans mon garage, un message de sa part sans doute... (rires).

Mathias, ton papa Marcel Amont a indirectement chanté pour les enfants, non ("Le tam-tam des gorilles" en 1985) ?
MM : C'est vrai. Et lorsque je le vois écrire et chanter "Le dinosaure", je me dis qu'il est vraiment passé à côté de quelque chose... Mes amis de mon âge ne connaissaient pas "Bleu blanc blond" ou "Le chapeau de Mireille", mais ils avaient le vinyl du "Tam-tam des gorilles"... Mon père avait aussi monté un spectacle pour enfant, "Les croque-notes", que pas mal de gosses ont du voir dans les années 80, mais il n'y participait pas.

Dans quel points de ventes trouve-t-on "Les larmes de crocodile et autres fables", aux magnifiques illustrations de Marie-Laure Béchet ?
ED : Il y a deux versions. La version livre-disque que l'on trouve en librairies, en Fnac, chez France Loisirs, et la version CD simple chez les disquaires.

Mathias, toi qui a composé, puis arrangé, et réalisé (avec Emma Daumas) cet album, pourquoi n'y chantes-tu aucun titre, mis à part quelques chœurs ?
MM : J'aurais peut être chanté "Le paresseux" si on s'était fait planter par Gérard (sourire). Mais il n'en a jamais été question, on ne m'a pas proposé et je ne me voyais pas demander !

Est-ce que cela a été facile de convaincre les protagonistes du livre-disque ?
MM : Oui, tous ont été emballés. Maxime Le Forestier était partant aussi, mais des problèmes personnels nous ont privé de sa présence sur le disque. A notre grand regret. Eternel pour ma part, puisqu'Emma a déjà collaboré avec lui... J'espère le retrouver pour l'album de mon père. Me concernant, tout est simple avec Gérard, un grand fan de papa, un mec talentueux et charmant. Le genre de type avec qui tu as envie de partir faire la bringue... et des chansons ! J'étais moins confiant concernant Alain Chamfort, car j'ai en plus beaucoup d'admiration pour lui. Son dernier album et son spectacle sur Yves Saint-Laurent sont d'une qualité et d'une cohérence rares... Je le connaissais un peu, il a aimé la chanson et a joué le jeu avec une grande simplicité. Bref, nous n'avons pas eu à convaincre. De plus, les chansons étaient un peu faites pour eux, et puis il faut dire qu'elles sont d'une qualité exceptionnelle (rires) ! Nos maquettes étaient bien foutues et Emma, comment dire... a un pouvoir d'attraction certain (sourire) ! C'est agréable de voir que les artistes les plus talentueux sont ceux qui jugent sur pièce, qui se foutent des préjugés et des réputations. En revanche, Mathieu Boggaerts a décliné l'invitation. Il nous a très gentiment dit qu'il ne le sentait pas, qu'il doutait. Très classe. Je ne me voyais pas insister. J'espère que nous aurons chacun l'occasion de le croiser un jour.
ED : Nos invités sont tous des artistes proches, soit de Mathias et sa famille, soit de moi. Marcel est évidemment arrivé tout naturellement sur le projet étant le père de Mathias (sourire). Vif et travailleur, il nous a rapidement proposé des idées de textes et en a écrit quatre sur l'album dont le formidable "Dino le dinosaure", que j'ai le plaisir d'interpréter en sa compagnie. Gérard Darmon, grand fan de Marcel, avait participé à son dernier album "Démodé", Alain Chamfort est un ami de la famille, ma copine Elodie avait co-écrit le texte de la chanson "Dansez" sur mon dernier album, et Caroline Loeb avait mis en scène le spectacle du "Chemin de la maison". Nous avons donc fait appel à des “proches”, dans une ambiance conviviale pour un album familial, c'était important pour nous de sentir que nos interprètes étaient à l'aise et en harmonie avec le projet. Ce fût le cas.

Combien de temps vous a pris l'élaboration du projet ?
MM : Emma avait déjà composé deux musiques ("L'ami lapin" et "Petit rhinocéros") avant de me connaître, mais nous avons du refaire les textes. Pour tout le reste, nous avons commencé par écrire et faire des petites maquettes dès le mois de février dernier. Nous sommes entrés en studio en mai, et en sommes sortis en aout. Mais nous y sommes encore ! C'est un job à plein temps ! Ce projet a habité et accompagné nos vies quotidiennes pendant plusieurs mois. J'ai essayé de couper cet été, et non ! Je me baladais sur Broadway et au bout de 5mn, je cherchais une connexion Internet, en chantant "L'ami lapin", pour savoir si j'avais reçu des mails d'Emma ou des autres protagonistes (sourire)...
ED : Trois mois pour l'écriture, la composition et l'enregistrement de toutes les guitares par Mathias dans mon home studio. Puis nous sommes rentrés en studio pour l'enregistrement des instruments et des voix, ça a duré plus d'un mois. En tout, entre le moment ou nous avons commencé à écrire jusqu'à la sortie de l'album, se sont écoulés sept mois de travail acharné !

Pourra-t-on un jour retrouver ce conte sur scène ?
MM : Croisons les doigts. Emma déborde d'idées, de bonnes idées.
ED : (sourire) Nous y réfléchissons oui. Ce serait génial !

Dans l'immédiat, vous avez réalisé des showcase non ? L'accueil-a-t-il été chaleureux ?
ED : En effet, nous faisons des showcase en Fnac, et ça fonctionne plutôt bien. Les enfants sont attentifs et réactifs, surtout sur la chanson "L'ami lapin" sur laquelle ils reprennent le refrain en chœur en tapant des main. C'est très agréable car ils participent, lèvent le doigt quand ils ont des questions. C'est adorable ! Ils apprécient les illustrations du livre et les chansons leur plaisent... le pari a l'air gagné !
MM : Oui, c'est un exercice charmant (sourire).

Pensez-vous être suffisamment soutenu par les médias autour de ce beau projet ?
ED : Forcément non ! C'est un projet réalisé dans une petite boîte de production et nous ne disposons pas de gros moyen notamment pour faire un peu de pub ! Mais nous sommes plutôt satisfaits et heureux de constater l'accueil des médias à qui nous le présentons. Même si à la fin, c'est le public qui compte, les médias sont importants pour faire le relais et nous aimerions évidemment pouvoir en parler au plus grand nombre...
MM : Personnellement je ne crois pas qu'on ait à se plaindre. Mais il n'existe pas vraiment de créneaux grands publics pour ce genre de projets, et notre projet n'est pas assez spécialisé pour vraiment parler aux chaînes pour enfants, puisqu'on est un peu allé à l'encontre des lois du genre justement. Et c'est le problème de ces classifications par genre : qui dit album pour enfants dit “chaînes pour enfants”, et c'est vrai que de ce point de vue, on ne sent pas vraiment de frémissement... je trouve ça un peu dommage. Comme Alexis HK ou Anna Karina, notre projet se voulait un peu bâtard, transgénérationnel, afin de plaire autant aux petits qu'à leurs parents et grands-parents... L'aspect musical, le choix des invités, tout cela bouscule peut être un peu les lignes et les genres justement (sourire). Cet album n'est spécialisé en rien ! Ainsi, il me semble qu'il y a peu de chances pour qu'on entende une de nos chansons sur un plateau de variétés ou sur un programme pour les tout petits. En revanche, on verra Emma faire des jeux, chanter une chanson qui n'a rien à voir, et faire rapidement la promo pour l'album... C'est pareil pour tout le monde me semble-t-il (sourire).

Quels sont vos projets respectifs à présent ?
MM : En 2011, je vais essayer de faire avec mon père ce que j'ai fait avec Emma cette année. Et j'espère bien entendu, continuer à travailler avec Emma, d'une manière ou d'une autre. J'ai beaucoup appris depuis un an, et cela va me servir, un jour, pour mes projets plus personnels.
ED : En ce qui me concerne, travailler sur la promotion de ce disque, un spectacle aussi si c'est possible, et puis commencer à réfléchir à un nouvel album.

Emma, ta reprise "Freed From Desire" a été utilisé pour une publicité en Espagne (voir sur ce lien), est-ce que les téléchargements légaux du morceau s'en sont fait ressentir ?
ED : C'est justement par Internet que les Espagnols de la société Movistar ont connu cette reprise, et j'en ai été agréablement surprise ! Bien sûr, les téléchargements sur ce territoire s'en sont fait ressentir et c'est toujours agréable d'élargir son horizon à un autre pays. J'espère avoir l'opportunité d'aller jouer là bas un jour.

Emma, es-tu satisfaite de l'accueil qu'à reçu ton dernier album "Le chemin de la maison" ?
ED : On ne peut pas être complètement satisfait quand un album ne trouve pas son public. Maintenant, c'est un album qui compte dans ma carrière car il amorce un tournant. Notamment dans ma façon de chanter et d'interpréter. Plus subtile, plus éthéré. C'est un album plus musical que les précédents, tant au niveau des mélodies que des arrangements. Un album sur lequel j'ai pris énormément de plaisir à travailler, riche en collaboration. Mickaël Furnon (ndlr : Mickey 3d) m'a offert des textes à la fois simples, drôles et très efficaces, tandis que Marcel Kanche et son écriture classieuse m'a apporté un élément essentiel à mon sens, la beauté des mots, des formules associées à celle de la sonorité de la langue qui est parfois compliquée en français. C'est également un album qui m'a permis de développer ma capacité à composer. Bref, un album qui compte. Mais comme les deux précédents ! Ce sont des étapes, des cailloux que je sème le long du parcours. Mes choix artistiques et ma façon de les incarner ne sont pas toujours cohérents, j'en ai conscience. Je suis quelqu'un qui se cherche souvent et je ne peux pas demander au public d'adhérer à tout ce que je fais. Mais j'avance petit à petit, j'ai encore beaucoup à apprendre, à faire, à affiner mais tout ça se fait. Et puis j'ai la chance de faire de belles rencontres, je ne serai pas grand chose sans elles (sourire)...

Pour finir, voulez-vous des enfants ?
ED : Oui, quand je serai grande !
MM : Tu me présentes la femme de ma vie, et je m'y mets tout de suite (sourire).
Publié le mardi 21 décembre 2010

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Re: Nouveaux CDs

Message par Slenderframe »

Découvrez le nouveau clip de Magalie Vaé : "L'homme-shampooing"

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"L'homme-shampooing", tel est le titre du nouveau single de Magalie Vaé, censé l'imposer réellement dans les charts, après le demi-échec de son premier album, écoulé quand même à 33 000 copies, ce qui n'est finalement pas si mal comparé aux 8 000 passages en caisse du gagnant suivant, Cyril Cinélu : découvrez son nouveau clip !
Et si Magalie Vaé réussissait là où, non seulement Cyril Cinélu a échoué dés son premier album, mais aussi Quentin Mosimann avec seulement 30 000 copies écoulés de son second disque, "Exhibition" ? Rappelons que le premier opus de la lauréate de la saison 5 de "Star Academy", s'était écoulé à près de 33 000 exemplaires ; considéré comme un échec à l'époque comparé aux chiffres des gagnants précédents, de Jenifer à Grégory Lemarchal, la situation s'avère finalement bien moins catastrophique que celle de ses successeurs. Ainsi, bénéficiant toujours d'un fort capital sympathie, l'interprète de "Qui a mérité ça ?", pourrait revenir en force avec "L'homme-shampooing" (dont le clip vient d'être dévoilé), si les radios se donnaient la peine de la diffuser. Qui a dit Olivia Ruiz ?

Découvrez le nouveau clip de Magalie Vaé :


A mille lieux de ce qu'on pouvait espérer de la chanteuse, ce titre frais, dynamique, et assumé, semble de bonne augure pour amorcer le tournant nécessaire à sa carrière (même si la voix saturée gâche l'éventuel plaisir auditif). «"L'homme-shampooing" c'est enfin moi. C'est la nouvelle Magalie Vaé, celle que j'ai toujours été finalement» déclare-t-elle. Cinq ans se sont écoulés depuis son premier album et Magalie Vaé n'a jamais laissé ses détracteurs lui briser sa passion et l'envie de la partager avec le public. Désormais signée chez Natsis Music et Midlands Artistic, elle s'est entourée d'une nouvelle équipe et a retrouvé la confiance auprès d'auteurs et compositeurs qui l'aident à faire un deuxième album. À travers des paroles dotées d'humour et de réalité, la chanteuse évoque celui que presque toutes les femmes recherchent : un homme alliant de nombreuses qualités, attentif à leur moindre désir et présent pour toutes leurs envies. Loin d'un univers imposé, elle s'est particulièrement impliquée pour cette chanson. Un second titre intitulé "Crapouille" est disponible en avant-première sur le MySpace. Écrit par l'artiste, cet extrait de l'album sera ainsi offert en écoute totale, démontrant la reconnaissance portée par la chanteuse envers son public.

Ludovic Faroult, co-producteur de Magalie Vaé et directeur de Midlands Artistic nous a parlé de ce retour : « Nous travaillons depuis plusieurs mois pour le retour de Magalie avec dans un premier temps la mise en place d'une équipe soudée, dynamique et qui croît dans ses capacités comme Natsis Music. Magalie a également participé à l'ensemble du travail artistique et c'est important de le mentionner. Son univers a été travaillé, peaufiné et réfléchi pour se rapprocher au maximum des traits de sa personnalité. » Quant aux détracteurs de l'artiste, Ludovic Faroult les invite à dépasser l'étiquette "Star Ac'" : « Ils vont être étonnés et surpris. Magalie est une artiste à part entière, joyeuse, souriante et dynamique. Oubliez le cliché "Star Academy"... mais en gardant toujours la voix extraordinaire qui l'a fait connaître. »

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Thierry CADET, le jeudi 06 janvier 2011 à 11h.
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Re: Nouveaux CDs

Message par Slenderframe »

L'album de Lucie Bernardoni, produit par les internautes sur AkaMusic, sortira enfin le 7 février après deux extraits single: Faut de tout pour faire un monde et Juste mon homme. Le clip du second a fait un petit scandale...

http://www.luciebernardoni.com/" onclick="window.open(this.href);return false;


Enorme succès pour "Bretonne" de Nolwenn, deuxième meilleure vente devant la star Mylène Farmer cette semaine. :top:
Dernière modification par Slenderframe le jeu. janv. 06, 2011 9:29 am, modifié 1 fois.
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Re: Nouveaux CDs

Message par DJo-Coeur »

Slenderframe?
Est-ce qu'il va y avoir une Saison de Nouvelle Star cette année? :??: :??: :??:
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Re: Nouveaux CDs

Message par Slenderframe »

Non... :/ M6 préfère arrêter le concept cette année.
Par contre il y aura X Factor 2, sur M6 au lieu de W9 comme la première saison.
Les castings sont en cours.
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DJo-Coeur
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Re: Nouveaux CDs

Message par DJo-Coeur »

Ah bon :(
Merci
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