Désolée, je voudrais pas les traumatiser si y en a qui sont capables de nous lire. Vous bons pis vous êtes capables, pis si vous l'êtes pas vous allez l'être pareil!!Annouk a écrit : [...]
Ne soit pas si dure, ils ont une bonne estime de soi parce qu'ils n'ont jamais eu d'échec
Éducation scolaire
Re: Éducation scolaire
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois
Re: Éducation scolaire
Ben wala, là tu l'as l'affaireMalike a écrit : [...]
Désolée, je voudrais pas les traumatiser si y en a qui sont capables de nous lire. Vous bons pis vous êtes capables, pis si vous l'êtes pas vous allez l'être pareil!!
- Biche Pensive
- Magicien des Mots
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Re: Éducation scolaire
Je ne comprend pas cet acharnement.... Si un jeune a des difficultés d'apprentissage, ne serait-il pas mieux à apprendre un métier, comme un DEP? Certains offrent un très bon taux de placement et des perpectives salariales intéressantes. Je ne comprend pas pourquoi le système tient absolument à ce que tous les cas spéciaux graduent du Cégep et/ou de l'Université. En tant que société, il n'est pas souhaitable que tous aient des diplômes de haut niveau.Malike a écrit : [...]
C'est aussi ce que cet article m'inspire. Je me demande ce qu'on vise là-dedans, les traîner jusqu'à l'Université et là aussi tout adapter pour qu'ils performent. Je ne comprends pas ce principe de l'instruction à tout prix peu importe les aptitudes.
Je n'ai absolument rien contre un jeune qui travaille très fort et qui, malgré son handicap, arrive à décrocher un diplôme universitaire, mais je pense qu'il s'agit d'une minorité. À chacun ses aptitudes.
Re: Éducation scolaire
Je suis aussi du même avis. De toute manière tôt ou tard ils seront confrontés à leurs limites, si c'est pas dans leur vie étudiante parce qu'ils auront été poussés par un système maternant ce sera sur le marché du travail.Biche Pensive a écrit : [...]
Je ne comprend pas cet acharnement.... Si un jeune a des difficultés d'apprentissage, ne serait-il pas mieux à apprendre un métier, comme un DEP? Certains offrent un très bon taux de placement et des perpectives salariales intéressantes. Je ne comprend pas pourquoi le système tient absolument à ce que tous les cas spéciaux graduent du Cégep et/ou de l'Université. En tant que société, il n'est pas souhaitable que tous aient des diplômes de haut niveau.
Je n'ai absolument rien contre un jeune qui travaille très fort et qui, malgré son handicap, arrive à décrocher un diplôme universitaire, mais je pense qu'il s'agit d'une minorité. À chacun ses aptitudes.
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois
Re: Éducation scolaire
Hausse des frais de scolarité — Une taxe déguisée pour la classe moyenne
Nouvelles générales - Éducation
Écrit par David Patry-Cloutier
Jeudi, 10 mars 2011 10:30
La nouvelle hausse des frais de scolarité promise par le gouvernement de Jean Charest s’avère une taxe déguisée pour la classe moyenne car elle affectera aussi les parents, estiment les étudiants collégiaux et universitaires.
Dans un document d’analyse présenté jeudi, la Fédération universitaire du Québec (FEUQ) et son homologue collégiale, la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), estiment que les familles subiront une pression financière supplémentaire en cas de hausse des frais de scolarité.
C'est que la loi oblige les parents d’étudiants universitaires à contribuer aux études de leurs enfants. Le montant qu’ils doivent fournir est notamment consigné dans le régime de prêts et bourses.
« La classe moyenne a été beaucoup affectée par le dernier budget du Québec. C’est une taxe de plus qui vient la frapper directement », indique le président de la FEUQ, Louis-Philippe Savoie.
D’après les règles du programme d’Aide financière aux études, dès que le revenu familial atteint 30 000 $, les parents doivent commencer à contribuer. Alors que deux parents travaillant au salaire minimum à temps plein gagnent près de 40 000 $ par an. Ils seraient donc forcés de contribuer.
Scénario irréaliste
La FEUQ et la FECQ trouvent ce scénario irréaliste. Selon leurs calculs, quelque 48 % des étudiants dont les parents gagnent entre 30 000 $ et 60 000 $ ne recevraient aucune aide familiale. Et pour ceux qui en reçoivent, la moyenne de ce coup de pouce s’élèverait à seulement 2000 $. « L’autre moitié ne donne pas un rond, alors que sa contribution est pourtant calculée », affirme Louis-Philippe Savoie.
Selon lui, beaucoup de familles n’ont déjà pas les moyens d’aider leur progéniture à payer leur formation. Le mouvement étudiant demande donc de mettre fin à la hausse des frais de scolarité en vigueur actuellement en 2012.
Il souhaite aussi que l’AFE soit bonifiée et que la contribution parentale soit prise en compte seulement lorsque le revenu familial s’élève à 45 000 $, soit un peu plus que le salaire minimum. « Ce serait beaucoup plus réaliste », conclut Louis-Philippe Savoie.
http://ruefrontenac.com/nouvelles-gener ... arite-taxe" onclick="window.open(this.href);return false;
Nouvelles générales - Éducation
Écrit par David Patry-Cloutier
Jeudi, 10 mars 2011 10:30
La nouvelle hausse des frais de scolarité promise par le gouvernement de Jean Charest s’avère une taxe déguisée pour la classe moyenne car elle affectera aussi les parents, estiment les étudiants collégiaux et universitaires.
Dans un document d’analyse présenté jeudi, la Fédération universitaire du Québec (FEUQ) et son homologue collégiale, la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), estiment que les familles subiront une pression financière supplémentaire en cas de hausse des frais de scolarité.
C'est que la loi oblige les parents d’étudiants universitaires à contribuer aux études de leurs enfants. Le montant qu’ils doivent fournir est notamment consigné dans le régime de prêts et bourses.
« La classe moyenne a été beaucoup affectée par le dernier budget du Québec. C’est une taxe de plus qui vient la frapper directement », indique le président de la FEUQ, Louis-Philippe Savoie.
D’après les règles du programme d’Aide financière aux études, dès que le revenu familial atteint 30 000 $, les parents doivent commencer à contribuer. Alors que deux parents travaillant au salaire minimum à temps plein gagnent près de 40 000 $ par an. Ils seraient donc forcés de contribuer.
Scénario irréaliste
La FEUQ et la FECQ trouvent ce scénario irréaliste. Selon leurs calculs, quelque 48 % des étudiants dont les parents gagnent entre 30 000 $ et 60 000 $ ne recevraient aucune aide familiale. Et pour ceux qui en reçoivent, la moyenne de ce coup de pouce s’élèverait à seulement 2000 $. « L’autre moitié ne donne pas un rond, alors que sa contribution est pourtant calculée », affirme Louis-Philippe Savoie.
Selon lui, beaucoup de familles n’ont déjà pas les moyens d’aider leur progéniture à payer leur formation. Le mouvement étudiant demande donc de mettre fin à la hausse des frais de scolarité en vigueur actuellement en 2012.
Il souhaite aussi que l’AFE soit bonifiée et que la contribution parentale soit prise en compte seulement lorsque le revenu familial s’élève à 45 000 $, soit un peu plus que le salaire minimum. « Ce serait beaucoup plus réaliste », conclut Louis-Philippe Savoie.
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- Biche Pensive
- Magicien des Mots
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- Inscription : jeu. nov. 01, 2007 12:00 am
Re: Éducation scolaire
C'est vrai que c'est un problème... Lorsque je fréquentais l'université, nos parents devaient gagner en dessous de je-ne-me-rappelle-plus-quel salaire pour avoir le droit à un prêt. Le hic? Certains parents, même si en moyens, refusent carrément d'aider leur jeune financièrement. Ce jeune se retrouve donc hypothéqué.
Là ce que je lis c'est pire 30 000$ c'est vraiment vraiment peu pour aider significativement son jeune.... Dans ma tête, la limite était pas mal plus haute...
Là ce que je lis c'est pire 30 000$ c'est vraiment vraiment peu pour aider significativement son jeune.... Dans ma tête, la limite était pas mal plus haute...
Re: Éducation scolaire
Publié le 11 mars 2011 à 07h22 | Mis à jour à 07h22
Droits de scolarité: les parents sont «pris à la gorge»
Ariane Lacoursière
La Presse
Les parents qui gagnent ensemble entre 30 000$ et 60 000$ par année devraient débourser annuellement 6000$ pour subvenir aux besoins de chacun de leurs enfants, selon le régime de prêts et bourses du gouvernement. Mais dans les faits, les parents ne peuvent supporter une telle dépense et ne paient en moyenne que de 2000$ à 3000$ par enfant, selon les calculs de fédérations d'étudiants et de parents, qui pressent le gouvernement de ne pas hausser les droits de scolarité à l'université.
«On en demande trop aux familles. Tous les parents veulent aider à payer les études de leurs enfants, mais plusieurs ne sont pas en mesure de contribuer suffisamment. Les enfants doivent travailler plus, et ça met en péril leurs études», affirme Lorraine Desjardins, porte-parole de la Fédération des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec.
Le gouvernement a déjà annoncé qu'il augmentera les droits de scolarité dès le mois de septembre 2012. La hausse exacte sera annoncée sous peu, selon le cabinet de la ministre de l'Éducation, Line Beauchamp.
Aux yeux de François Paquet, le président de la Fédération des comités de parents du Québec, aucune hausse n'est acceptable. «La situation est déjà difficile: les parents de la classe moyenne sont pris à la gorge.»
«La seule façon de s'assurer que tous les jeunes de la classe moyenne qui le veulent puissent accéder à l'université est de ne pas hausser les droits de scolarité», renchérit Léo Bureau-Blouin, président de la Fédération étudiante collégiale du Québec.
Le porte-parole de la ministre Beauchamp, Dave Leclerc, assure que le gouvernement a écouté les différents acteurs du milieu de l'éducation. «Mais tout le monde doit contribuer. Il y aura une hausse des droits. L'aide financière sera ajustée en conséquence.»
Le président de la Fédération étudiante universitaire du Québec, Louis-Philippe Savoie, estime que le gouvernement n'a jamais démontré la volonté réelle de hausser l'aide financière aux études.
À la chambre de commerce du Montréal métropolitain, on estime qu'on doit voir les droits de scolarité comme un investissement plutôt qu'une dépense.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... ticle_POS2" onclick="window.open(this.href);return false;
Droits de scolarité: les parents sont «pris à la gorge»
Ariane Lacoursière
La Presse
Les parents qui gagnent ensemble entre 30 000$ et 60 000$ par année devraient débourser annuellement 6000$ pour subvenir aux besoins de chacun de leurs enfants, selon le régime de prêts et bourses du gouvernement. Mais dans les faits, les parents ne peuvent supporter une telle dépense et ne paient en moyenne que de 2000$ à 3000$ par enfant, selon les calculs de fédérations d'étudiants et de parents, qui pressent le gouvernement de ne pas hausser les droits de scolarité à l'université.
«On en demande trop aux familles. Tous les parents veulent aider à payer les études de leurs enfants, mais plusieurs ne sont pas en mesure de contribuer suffisamment. Les enfants doivent travailler plus, et ça met en péril leurs études», affirme Lorraine Desjardins, porte-parole de la Fédération des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec.
Le gouvernement a déjà annoncé qu'il augmentera les droits de scolarité dès le mois de septembre 2012. La hausse exacte sera annoncée sous peu, selon le cabinet de la ministre de l'Éducation, Line Beauchamp.
Aux yeux de François Paquet, le président de la Fédération des comités de parents du Québec, aucune hausse n'est acceptable. «La situation est déjà difficile: les parents de la classe moyenne sont pris à la gorge.»
«La seule façon de s'assurer que tous les jeunes de la classe moyenne qui le veulent puissent accéder à l'université est de ne pas hausser les droits de scolarité», renchérit Léo Bureau-Blouin, président de la Fédération étudiante collégiale du Québec.
Le porte-parole de la ministre Beauchamp, Dave Leclerc, assure que le gouvernement a écouté les différents acteurs du milieu de l'éducation. «Mais tout le monde doit contribuer. Il y aura une hausse des droits. L'aide financière sera ajustée en conséquence.»
Le président de la Fédération étudiante universitaire du Québec, Louis-Philippe Savoie, estime que le gouvernement n'a jamais démontré la volonté réelle de hausser l'aide financière aux études.
À la chambre de commerce du Montréal métropolitain, on estime qu'on doit voir les droits de scolarité comme un investissement plutôt qu'une dépense.
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Re: Éducation scolaire
Publié le 13 mars 2011 à 06h00 | Mis à jour à 06h00
Une réussite: le même enseignant pendant quatre ans
Nicole Nadeau
L'auteure est pédopsychiatre et mère d'un écolier âgé de 8 ans. Elle habite à Montréal.
L'école Marc-Favreau, comme certaines autres écoles de la CSDM, a choisi depuis quelques années d'organiser l'enseignement en classes de looping: un même enseignant poursuit avec son groupe d'élèves pendant deux années, soit la durée d'un cycle du primaire.
À cette école, une enseignante a souhaité mener l'expérience encore plus loin, en poursuivant avec son groupe d'élèves pendant deux cycles, de la 1re à la 4e année du primaire. Je suis témoin privilégiée de cette expérience puisque mon fils aîné est actuellement en 3e année, dans la classe de Sonia depuis sa 1re année.
Ayant trop souvent lu ou entendu des témoignages contraires relatant les méfaits de la discontinuité et des changements d'enseignants au cours d'une même année au début du primaire, j'ai senti le besoin d'apporter une note plus positive au tableau.
Lors d'un petit déjeuner de Noël auquel les parents étaient conviés, j'ai eu l'occasion d'observer la classe de Sonia: 24 élèves âgés de 8 ou 9 ans, d'origines ethniques et de langues maternelles variées. J'ai été frappée par l'harmonie des relations entre les enfants et la discipline naturelle qui régnait dans la classe, malgré l'effervescence de ce 23 décembre. Les enfants semblaient épanouis et heureux d'être là. Le temps venu, ils se sont rapidement mis au travail, prêts à entreprendre leur dernière journée d'école avant le congé de Noël.
Lorsque j'ai interrogé Sonia sur les retombées de l'expérience du looping prolongé, elle m'a dit à quel point la connaissance plus intime de chacun de ses élèves lui permettait d'aller plus loin dans son projet pédagogique et de mieux soutenir ceux qui en ont le plus besoin. Au fil des années, il s'est créé au sein de la classe une solidarité qui fait que les élèves plus forts ont aidé et encouragé les élèves plus faibles, se montrant fiers de leurs succès. Car dans la classe de Sonia, la réussite du groupe a autant de prix que la réussite individuelle: d'un point de vue social, il s'agit d'une conception très évoluée de la réussite, d'autant plus intéressante qu'elle touche des enfants, naturellement réceptifs à ce type de valeur.
Les retombées positives de cette expérience sont aussi du côté des parents. À la faveur du temps, une vraie relation s'est développée avec l'enseignante de notre enfant: nous avons le sentiment de savoir où en est notre fils dans sa progression académique, nous pouvons mieux l'accompagner. Et ceci, tout en respectant le territoire de l'enseignante et l'autonomie de notre enfant. Nous savons que Sonia est là, qu'elle veille au grain et saura nous informer en cas de besoin. Ce sentiment de confiance est partagé par bien des parents des élèves de Sonia avec qui j'ai eu l'occasion de discuter.
Les enseignants sont confrontés à une tâche toujours plus exigeante et complexe, alors que les classes sont hétérogènes, qu'il faut intégrer les élèves en difficulté, satisfaire aux attentes parfois élevées des parents, en plus de s'adapter aux multiples réformes de l'enseignement. Cela ressemble à une mission impossible, et il n'est pas étonnant que plusieurs enseignants soient à bout de souffle, qu'ils aient parfois envie de capituler.
Au cours des premières années du primaire, la relation entre l'enfant et son professeur occupe une position centrale dans le processus d'apprentissage. Dans ce contexte l'expérience de la classe de Sonia apparaît porteuse, riche de multiples retombées tant du côté de l'enseignante, des élèves que de leurs parents: une enseignante et sa classe partagent le bonheur d'apprendre ensemble pendant quelques années. La formule est d'une simplicité désarmante, elle ne requiert aucun budget supplémentaire, ni réforme, ni annonce ministérielle. Simplement de la bonne volonté du côté de la direction de l'école qui a fait confiance à son enseignante en soutenant son projet.
http://www.cyberpresse.ca/opinions/2011 ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Une réussite: le même enseignant pendant quatre ans
Nicole Nadeau
L'auteure est pédopsychiatre et mère d'un écolier âgé de 8 ans. Elle habite à Montréal.
L'école Marc-Favreau, comme certaines autres écoles de la CSDM, a choisi depuis quelques années d'organiser l'enseignement en classes de looping: un même enseignant poursuit avec son groupe d'élèves pendant deux années, soit la durée d'un cycle du primaire.
À cette école, une enseignante a souhaité mener l'expérience encore plus loin, en poursuivant avec son groupe d'élèves pendant deux cycles, de la 1re à la 4e année du primaire. Je suis témoin privilégiée de cette expérience puisque mon fils aîné est actuellement en 3e année, dans la classe de Sonia depuis sa 1re année.
Ayant trop souvent lu ou entendu des témoignages contraires relatant les méfaits de la discontinuité et des changements d'enseignants au cours d'une même année au début du primaire, j'ai senti le besoin d'apporter une note plus positive au tableau.
Lors d'un petit déjeuner de Noël auquel les parents étaient conviés, j'ai eu l'occasion d'observer la classe de Sonia: 24 élèves âgés de 8 ou 9 ans, d'origines ethniques et de langues maternelles variées. J'ai été frappée par l'harmonie des relations entre les enfants et la discipline naturelle qui régnait dans la classe, malgré l'effervescence de ce 23 décembre. Les enfants semblaient épanouis et heureux d'être là. Le temps venu, ils se sont rapidement mis au travail, prêts à entreprendre leur dernière journée d'école avant le congé de Noël.
Lorsque j'ai interrogé Sonia sur les retombées de l'expérience du looping prolongé, elle m'a dit à quel point la connaissance plus intime de chacun de ses élèves lui permettait d'aller plus loin dans son projet pédagogique et de mieux soutenir ceux qui en ont le plus besoin. Au fil des années, il s'est créé au sein de la classe une solidarité qui fait que les élèves plus forts ont aidé et encouragé les élèves plus faibles, se montrant fiers de leurs succès. Car dans la classe de Sonia, la réussite du groupe a autant de prix que la réussite individuelle: d'un point de vue social, il s'agit d'une conception très évoluée de la réussite, d'autant plus intéressante qu'elle touche des enfants, naturellement réceptifs à ce type de valeur.
Les retombées positives de cette expérience sont aussi du côté des parents. À la faveur du temps, une vraie relation s'est développée avec l'enseignante de notre enfant: nous avons le sentiment de savoir où en est notre fils dans sa progression académique, nous pouvons mieux l'accompagner. Et ceci, tout en respectant le territoire de l'enseignante et l'autonomie de notre enfant. Nous savons que Sonia est là, qu'elle veille au grain et saura nous informer en cas de besoin. Ce sentiment de confiance est partagé par bien des parents des élèves de Sonia avec qui j'ai eu l'occasion de discuter.
Les enseignants sont confrontés à une tâche toujours plus exigeante et complexe, alors que les classes sont hétérogènes, qu'il faut intégrer les élèves en difficulté, satisfaire aux attentes parfois élevées des parents, en plus de s'adapter aux multiples réformes de l'enseignement. Cela ressemble à une mission impossible, et il n'est pas étonnant que plusieurs enseignants soient à bout de souffle, qu'ils aient parfois envie de capituler.
Au cours des premières années du primaire, la relation entre l'enfant et son professeur occupe une position centrale dans le processus d'apprentissage. Dans ce contexte l'expérience de la classe de Sonia apparaît porteuse, riche de multiples retombées tant du côté de l'enseignante, des élèves que de leurs parents: une enseignante et sa classe partagent le bonheur d'apprendre ensemble pendant quelques années. La formule est d'une simplicité désarmante, elle ne requiert aucun budget supplémentaire, ni réforme, ni annonce ministérielle. Simplement de la bonne volonté du côté de la direction de l'école qui a fait confiance à son enseignante en soutenant son projet.
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Re: Éducation scolaire
Ça me fait tellement rire..Anya a écrit : Hausse des frais de scolarité — Une taxe déguisée pour la classe moyenne
Nouvelles générales - Éducation
Écrit par David Patry-Cloutier
Jeudi, 10 mars 2011 10:30
La nouvelle hausse des frais de scolarité promise par le gouvernement de Jean Charest s’avère une taxe déguisée pour la classe moyenne car elle affectera aussi les parents, estiment les étudiants collégiaux et universitaires.
Dans un document d’analyse présenté jeudi, la Fédération universitaire du Québec (FEUQ) et son homologue collégiale, la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), estiment que les familles subiront une pression financière supplémentaire en cas de hausse des frais de scolarité.
C'est que la loi oblige les parents d’étudiants universitaires à contribuer aux études de leurs enfants. Le montant qu’ils doivent fournir est notamment consigné dans le régime de prêts et bourses.
« La classe moyenne a été beaucoup affectée par le dernier budget du Québec. C’est une taxe de plus qui vient la frapper directement », indique le président de la FEUQ, Louis-Philippe Savoie.
D’après les règles du programme d’Aide financière aux études, dès que le revenu familial atteint 30 000 $, les parents doivent commencer à contribuer. Alors que deux parents travaillant au salaire minimum à temps plein gagnent près de 40 000 $ par an. Ils seraient donc forcés de contribuer.
Scénario irréaliste
La FEUQ et la FECQ trouvent ce scénario irréaliste. Selon leurs calculs, quelque 48 % des étudiants dont les parents gagnent entre 30 000 $ et 60 000 $ ne recevraient aucune aide familiale. Et pour ceux qui en reçoivent, la moyenne de ce coup de pouce s’élèverait à seulement 2000 $. « L’autre moitié ne donne pas un rond, alors que sa contribution est pourtant calculée », affirme Louis-Philippe Savoie.
Selon lui, beaucoup de familles n’ont déjà pas les moyens d’aider leur progéniture à payer leur formation. Le mouvement étudiant demande donc de mettre fin à la hausse des frais de scolarité en vigueur actuellement en 2012.
Il souhaite aussi que l’AFE soit bonifiée et que la contribution parentale soit prise en compte seulement lorsque le revenu familial s’élève à 45 000 $, soit un peu plus que le salaire minimum. « Ce serait beaucoup plus réaliste », conclut Louis-Philippe Savoie.
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Comment deux parents au salaire minimum peuvent contribuer aux études de leurs enfants ? Pas besoin d'avoir de hautes études commerciales pour comprendre cela..
Si je n'avais pas fait d'économies du temps de mon secondaire / cegep, je n'aurai tout simplement pas pu survivre rendu à l'université. Mes prêts ne payaient que les frais de scolarités (je devrai payer mes livres), j'étais en appart, bouffe etc.. Mes parents m'aidaient un peu à leur façon, mais ils n'avaient clairement pas les ressources financières dont le gouvernement parle...
Et heureusement que j'ai arrêté une année complète, parce que des économies ça se bouffe ben vite...
- misscool45
- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : sam. janv. 24, 2009 10:19 am
Re: Éducation scolaire
C'est une bonne idée à condition d'apprécier ton prof, car j'ai déjà eu des profs qui expliquaient tellement mal que c'était quésiment pénible de suivre le cour pendant 1 année.. Je n'imagine pas 4 ansAnya a écrit : Publié le 13 mars 2011 à 06h00 | Mis à jour à 06h00
Une réussite: le même enseignant pendant quatre ans
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Ne m'envoyer pas de ME s.v.p je ne les recois pas
-
- Caïd de la Causette
- Messages : 794
- Inscription : jeu. juin 08, 2006 12:00 am
Re: Éducation scolaire
Annouk a écrit : [...]
Ne soit pas si dure, ils ont une bonne estime de soi parce qu'ils n'ont jamais eu d'échec
Là, ça me touche...ma fille est dyspraxique...C'est un trouble moteur, qui touche sa motricité fine tout particulièrement. Pour un enfant dyspraxique, écrire un mot, former une lettre, c'est un vrai calvaire, danser, situer son corps dans l'espace aussi, planifier une tâche...Par contre elle a une mémoire d'enfer...Faire passer un test à l'écrit, écrire une phrase pour ces enfants là, c'est comme une scéance de torture, cela leur demande tellement d'effort de coordination. Si on fait épeler la même phrase, ils auront tout bon ou presque...
Ce sont des enfants qui se rendent compte que les choses ne fonctionne pas comme il faut, ils vivent régulièrement des échecs, leur estime d'eux-même est très fragile...
Est-ce qu'adapter leur environnement, en leur donnant plus de temps pour réaliser leurs examens ou bien rendre un ordinateur accessible pour la prise de notes ou bien pour seulement tester s'ils savent écrire le mot maison c'est trop leur accorder???
Sérieusement, je suis très réaliste, ma fille ne sera probablemtn jamais chirurgienne, mais si un jour elle souhaite avoir accès à la formation collégiale, qu'est-ce que ça vous enlève à vous si elle se respecte dans ses compétences???
Je mets ici un lien sur ce que ces enfants et leurs parents ont à vivre...
http://www.dyspraxieetcie.com/2010/02/u ... uteur.html" onclick="window.open(this.href);return false;
-
- Caïd de la Causette
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- Inscription : jeu. juin 08, 2006 12:00 am
Re: Éducation scolaire
Tiens, j'en rajoute...Tout le monde connait l'histoire de la fille de Strophe...
Allez lui dire que sa fille n'a pas connu d'échec. Après plusieurs efforts elle réintègreras (à moins que ça aie changé) les classes régulières. Elle aura surement encore besoins de services et ce pour le reste de son cheminement scolaire... Elle entrera donc dans les statistiques citées plus haut lorsqu'elle sera au collégial. Son handicap ne touche pourtant pas sont intelligence, ni sa capacité d'avoir un diplôme collégial ou universitaire!
Ce n'est pas un peu blessant pour tout ces parents et ces enfants ce que je viens de lire???
P.S.: Strophe, si jamais cela te dérrange que je prenne ta fille en exemple, juste à me le dire, j'effacerai.
Allez lui dire que sa fille n'a pas connu d'échec. Après plusieurs efforts elle réintègreras (à moins que ça aie changé) les classes régulières. Elle aura surement encore besoins de services et ce pour le reste de son cheminement scolaire... Elle entrera donc dans les statistiques citées plus haut lorsqu'elle sera au collégial. Son handicap ne touche pourtant pas sont intelligence, ni sa capacité d'avoir un diplôme collégial ou universitaire!
Ce n'est pas un peu blessant pour tout ces parents et ces enfants ce que je viens de lire???
P.S.: Strophe, si jamais cela te dérrange que je prenne ta fille en exemple, juste à me le dire, j'effacerai.
Re: Éducation scolaire
Je suis désolée pour ta fille, sincèrement. Mais ici, on parle de la tendance de l'éducation en général...On parle de toute sorte d'enfant avec toutes sortes de difficultés qui sont intégrés aux classes régulières. Je suis consciente que ta fille a des droits, que les enfants différents en ont....asterisque a écrit : [...]
Là, ça me touche...ma fille est dyspraxique...C'est un trouble moteur, qui touche sa motricité fine tout particulièrement. Pour un enfant dyspraxique, écrire un mot, former une lettre, c'est un vrai calvaire, danser, situer son corps dans l'espace aussi, planifier une tâche...Par contre elle a une mémoire d'enfer...Faire passer un test à l'écrit, écrire une phrase pour ces enfants là, c'est comme une scéance de torture, cela leur demande tellement d'effort de coordination. Si on fait épeler la même phrase, ils auront tout bon ou presque...
Ce sont des enfants qui se rendent compte que les choses ne fonctionne pas comme il faut, ils vivent régulièrement des échecs, leur estime d'eux-même est très fragile...
Est-ce qu'adapter leur environnement, en leur donnant plus de temps pour réaliser leurs examens ou bien rendre un ordinateur accessible pour la prise de notes ou bien pour seulement tester s'ils savent écrire le mot maison c'est trop leur accorder???
Sérieusement, je suis très réaliste, ma fille ne sera probablemtn jamais chirurgienne, mais si un jour elle souhaite avoir accès à la formation collégiale, qu'est-ce que ça vous enlève à vous si elle se respecte dans ses compétences???
Je mets ici un lien sur ce que ces enfants et leurs parents ont à vivre...
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Mais on fait quoi avec les enfants doués qui s'emmerdent durant justement que tous les accommodements sont fait pour les élèves en difficulté. Que toute une réforme est bâtie pour ces mêmes enfants et que RIEN n'est mis en place pour les stimuler?
Ici, j'ai eu le problème inverse...Ma fille était douée, très douée...Elle a passé la totalité de son primaire jumelée à des élèves qui ne pouvaient pas lire une seule syllabe ou presque rendu par exemple en 4e année...Tu avoueras qu'à la longue, ça ne devient pas très stimulant pour une enfant qui aurait pu avancer 4 fois plus vite...
Alors des services pour les élèves en difficulté oui, des classes spéciales oui mais le nivellement par la bas pour que tous se sentent pareil non, désolée mais pour moi, ça ne sera jamais la solution...Parce que ce sont les jeunes doués qui finissent par décrocher de cette école plate qui n'a plus rien à leur offrir à un moment donné
Re: Éducation scolaire
Annouk a écrit : [...]
Je suis désolée pour ta fille, sincèrement. Mais ici, on parle de la tendance de l'éducation en général...On parle de toute sorte d'enfant avec toutes sortes de difficultés qui sont intégrés aux classes régulières. Je suis consciente que ta fille a des droits, que les enfants différents en ont....
Mais on fait quoi avec les enfants doués qui s'emmerdent durant justement que tous les accommodements sont fait pour les élèves en difficulté. Que toute une réforme est bâtie pour ces mêmes enfants et que RIEN n'est mis en place pour les stimuler?
Ici, j'ai eu le problème inverse...Ma fille était douée, très douée...Elle a passé la totalité de son primaire jumelée à des élèves qui ne pouvaient pas lire une seule syllabe ou presque rendu par exemple en 4e année...Tu avoueras qu'à la longue, ça ne devient pas très stimulant pour une enfant qui aurait pu avancer 4 fois plus vite...
Alors des services pour les élèves en difficulté oui, des classes spéciales oui mais le nivellement par la bas pour que tous se sentent pareil non, désolée mais pour moi, ça ne sera jamais la solution...Parce que ce sont les jeunes doués qui finissent par décrocher de cette école plate qui n'a plus rien à leur offrir à un moment donné
Je comprend ton point... mais un enfant doué qui s'emmerde à quand même milles autres possibilités pour s'épanouir et c'est certain qu'il va aller loin dans son milieu scolaire.... et après aussi....
Perso, je ne suis pas en accord avec le fait que les enfants en grandes difficultés partagent les classes générales.. mais de là à dire qu'un enfant avec un problème mentaux ou autre ne peut pas être aidé et aller de l'avant au niveau académique, je trouve ça raide....
Justement, tant mieux, aujourd'hui, la technologie est les connaissances font que des enfants qui ne pouvaient pas réussir avant le peuvent maintenant... et c'est bien tant mieux tant qu'à moi.
Tous les parents n'ont peut-être pas la chance d'avoir des enfants surdoués, cela ne fait pas en sorte que ces enfants devraient ce contenter de formation professionnelle si l'avancement fait qu'ils pourraient aller plus loin à mon avis.
Le problème est le fait qu'on veut mettre tout le monde dans le même panier sans distinction, et adapter tout le système académique pour que ceux qui ont plus de difficulté ne se sentent pas à part.... mais quand même... si on peut faire quelque chose pour ces jeunes, tant mieux.... il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain.
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Re: Éducation scolaire
Les jeunes plus doués ne devraient pas avoir à servir de TES...Tout comme les enfants ayant des diffucultés devraient avoir le droit aux services auxquels ils ont besoins...Les choses ne devraient pas être faites à moitié... Et je crois sincèrements que les enfants qui se rendent au collégial, n'ont pas d'affaire à se faire ridiculiser par des adultes...
Ha pis tiens, au passage, je m'excuse de la part de ma fille auprès de tous les enfants surdoués qu'elle ralentira, car elle n'est pas assez handicapée pour intégrer les classes spéciales, mais trop pour être capable de suivre sans service (que le gouvernement ne donne pas et que l'on essaie du mieux que l'on peut de lui payer, car à 90$ de l'heure, on s'entend que le budget est assez limité)...
Ha pis tiens, au passage, je m'excuse de la part de ma fille auprès de tous les enfants surdoués qu'elle ralentira, car elle n'est pas assez handicapée pour intégrer les classes spéciales, mais trop pour être capable de suivre sans service (que le gouvernement ne donne pas et que l'on essaie du mieux que l'on peut de lui payer, car à 90$ de l'heure, on s'entend que le budget est assez limité)...
Dernière modification par asterisque le dim. mars 13, 2011 10:09 pm, modifié 1 fois.
Re: Éducation scolaire
ridiculiser par des adultes? Perso je n'ai lu cela nul part....
Des enfants qui arrivent au secondaire sans savoir lire, c'est normal et souhaitable? Et pourtant, c'est ce qu'on voit aujourd'hui et ce ne sont pas des cas hyper isolés....
Avec ce qui est proposé maintenant comme critère de réussite à atteindre, on a lu que les notes seraient "normalisée" pour que des élèves ne maitrisant pas la matière et n'ayant pas obtenu la note de passage verront leurs notes augmentées parce que ce sont les examens qui devaient être trop difficiles...Avec cette manière de faire, les écoles atteindraient le seuil imposé de réussite...
Alors personne ne me fera démordre que c'est encore une fois un nivellement par le bas, que le diplôme d'étude secondaire ne veut plus rien dire puisque n'importe qui finira par l'obtenir.
Si on extrapole, on abaissera aussi les critères d'acceptation dans les collèges etc etc etc
Le jour ou notre médecin de famille aura obtenu un diplôme bidon ou presque bidon parce que ses notes auront été augmentées sans qu'il maitrise la matière, on sera dans de beaux draps Mais, en enlevant un peu l'exagération, c'est vers cela qu'on s'en va....tranquillement mais surement
Des enfants qui arrivent au secondaire sans savoir lire, c'est normal et souhaitable? Et pourtant, c'est ce qu'on voit aujourd'hui et ce ne sont pas des cas hyper isolés....
Avec ce qui est proposé maintenant comme critère de réussite à atteindre, on a lu que les notes seraient "normalisée" pour que des élèves ne maitrisant pas la matière et n'ayant pas obtenu la note de passage verront leurs notes augmentées parce que ce sont les examens qui devaient être trop difficiles...Avec cette manière de faire, les écoles atteindraient le seuil imposé de réussite...
Alors personne ne me fera démordre que c'est encore une fois un nivellement par le bas, que le diplôme d'étude secondaire ne veut plus rien dire puisque n'importe qui finira par l'obtenir.
Si on extrapole, on abaissera aussi les critères d'acceptation dans les collèges etc etc etc
Le jour ou notre médecin de famille aura obtenu un diplôme bidon ou presque bidon parce que ses notes auront été augmentées sans qu'il maitrise la matière, on sera dans de beaux draps Mais, en enlevant un peu l'exagération, c'est vers cela qu'on s'en va....tranquillement mais surement
Dernière modification par Annouk le dim. mars 13, 2011 10:12 pm, modifié 1 fois.
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Re: Éducation scolaire
Annouk a écrit : ridiculiser par des adultes? Perso je n'ai lu cela nul part....
Mais de faire croire à des enfants qu'ils sont aptes à aller au collégial quand ils ne maitrisent pas le français écrit, parlé, qu'ils ne maitrisent pas la matière dans aucune des matières mais qui ont tout de même obtenus un diplôme d'étude secondaire parce que tout à coup, dans cette réforme, le redoublement n'existait plus ou pratiquement plus, tu ne vas pas venir me dire que c'est normal?
Des enfants qui arrivent au secondaire sans savoir lire, c'est normal et souhaitable? Et pourtant, c'est ce qu'on voit aujourd'hui et ce ne sont pas des cas hyper isolés....
C'est parce qu'ils ne parlent pas des enfants sans troubles diagnostiqués, ceux qui passent «free» dans le système sans que personne ne se rende compte de quoi que ce soit, mais bien de ceux ayant des troubles diagnostiqués:
«La clientèle émergente est composée de personnes atteintes de troubles d'apprentissage (dont les plus connus sont la dyslexie, la dysorthographie et la dyscalculie) et de maladies mentales diverses (schizophrénie, psychose, etc.)»
Re: Éducation scolaire
Je regrette, je comprend que tu te bats pour ta fille et je ne souhaite pas parler d'un enfant en particulier d'autant plus que je te sens sur la défensive et que ton ton devient agressif. Je pense que je ne suis pas la pire bitch parce que je veux le meilleur système d'éducation possible au Québec pas seulement pour mes propres enfants comme tu sembles le vouloir mais pour tous les enfants.asterisque a écrit : Les jeunes plus doués ne devraient pas avoir à servir de TES...Tout comme les enfants ayant des diffucultés devraient avoir le droit aux services auxquels ils ont besoins...Les choses ne devraient pas être faites à moitié... Et je crois sincèrements que les enfants qui se rendent au collégial, n'ont pas d'affaire à se faire ridiculiser par des adultes...
Ha pis tiens, au passage, je m'excuse de la part de ma fille auprès de tous les enfants surdoués qu'elle ralentira, car elle n'est pas assez handicapée pour intégrer les classes spéciales, mais trop pour être capable de suivre sans service (que le gouvernement ne donne pas et que l'on essaie du mieux que l'on peut de lui payer, car à 90$ de l'heure, on s'entend que le budget est assez limité)...
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Re: Éducation scolaire
C'est parcequ'il n'est pas question dans le texte de baisser les critères de réussite, mais bien d'offrir de l'aide aux étudiants ayant ces troubles...Des adaptations...Dans le cas de ma fille, avoir droit à l'ordinateur pour écrire des textes, un peu plus de temps pour réaliser les exercices, vérifier les connaissances à l'oral au lieu de l'écrit...en bout de ligne, elle rencontrera les mêmes critères que tout le monde et finira son secondaire avec les mêmes connaissances, c'est juste qu'il aura fallu dévelloper d'autres techniques d'apprentissages et de vérification des connaissances.Annouk a écrit : ridiculiser par des adultes? Perso je n'ai lu cela nul part....
Des enfants qui arrivent au secondaire sans savoir lire, c'est normal et souhaitable? Et pourtant, c'est ce qu'on voit aujourd'hui et ce ne sont pas des cas hyper isolés....
Avec ce qui est proposé maintenant comme critère de réussite à atteindre, on a lu que les notes seraient "normalisée" pour que des élèves ne maitrisant pas la matière et n'ayant pas obtenu la note de passage verront leurs notes augmentées parce que ce sont les examens qui devaient être trop difficiles...Avec cette manière de faire, les écoles atteindraient le seuil imposé de réussite...
Rendu au collégial, le système d'apprentissage sera maintenu et c'est de ces adaptations et services dont il est question. Au moment de lire des textes en 3 colones, ceux-ci devront être «reconfigurés» sinon elle s'emêlera dans les colones, une fois cela fait, elle sera capable de comprendre et d'analyser le texte au même titre que n'importe qui! C'est les services qui doivent continuer jusque là, et non plus s'arrêter à la fin du secondaire comme avant.
Re: Éducation scolaire
Ben il est justement là le problème, tu est libre de ne pas partager mon avis mais l'intégration de tous ces élèves dans des classes régulières impose un rythme plus lent à tous le groupe et se sont les élèves qui n'ont pas de difficultés d'apprentissage qui s'en trouve pénalisés.asterisque a écrit : [...]
C'est parce qu'ils ne parlent pas des enfants sans troubles diagnostiqués, ceux qui passent «free» dans le système sans que personne ne se rende compte de quoi que ce soit, mais bien de ceux ayant des troubles diagnostiqués:
«La clientèle émergente est composée de personnes atteintes de troubles d'apprentissage (dont les plus connus sont la dyslexie, la dysorthographie et la dyscalculie) et de maladies mentales diverses (schizophrénie, psychose, etc.)»
L'absence de redoublement fait en sorte que des élèves arrivent au secondaire sans avoir les compétences nécessaires et le même phénomène se produit maintenant au collège.
Tsé dysorthographie, c'est juste un nouveau mot pour dire difficulté d'apprentissage en français et dyscalculie pour difficulté d'apprentissage en mathématique...) Le phénomène reste le même.
Mais sur ce, comme je disais plus haut, tu souhaites ramener tout cela à ton enfant alors que moi je parle du système d'éducation en général alors, je préfère quitter