À ce compte-là pourquoi ne pas demander que seul les fédéralistes votent au scrutin fédéral? Ça va régler le problème de Harper.jumbo a écrit : J'ai hâte au jour ou qu'un parti politique fédéral devrait être obligé d'avoir des candidats, dans au moins 4 ou 5 provinces pour avoir le droit de porter le titre de Parti Fédéral.
Si un Parti ne peut subvenir à ces obligations, aucune subvention ne devrait lui être accordé.
Le vrai visage des conservateurs.
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
- masterjm89
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Re: Le vrai visage des conservateurs.
Je crois que ça serait anti-démocratique qu'une loi comme ça soit votée. Par exemple, le Bloc Québecois a le droit de se prétendre comme un parti fédéral, parce qu'il montre l'insatisfaction des Québecois envers le PLC, le PCC. Les Souvernainistes ont le droit d'avoir un parti pour les représenter.jumbo a écrit : J'ai hâte au jour ou qu'un parti politique fédéral devrait être obligé d'avoir des candidats, dans au moins 4 ou 5 provinces pour avoir le droit de porter le titre de Parti Fédéral.
Si un Parti ne peut subvenir à ces obligations, aucune subvention ne devrait lui être accordé.
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Je pense que c'est exactement le parti qu'il voudrait voir disparaitre...masterjm89 a écrit : [...]
Je crois que ça serait anti-démocratique qu'une loi comme ça soit votée. Par exemple, le Bloc Québecois a le droit de se prétendre comme un parti fédéral, parce qu'il montre l'insatisfaction des Québecois envers le PLC, le PCC. Les Souvernainistes ont le droit d'avoir un parti pour les représenter.
C'est sûrement une menace...
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Donc à quoi sert le PQ?masterjm89 a écrit : [...]
Je crois que ça serait anti-démocratique qu'une loi comme ça soit votée. Par exemple, le Bloc Québecois a le droit de se prétendre comme un parti fédéral, parce qu'il montre l'insatisfaction des Québecois envers le PLC, le PCC. Les Souvernainistes ont le droit d'avoir un parti pour les représenter.
À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Je pense que ce n'est pas une menace mais une nullité.Nikki a écrit : [...]
Je pense que c'est exactement le parti qu'il voudrait voir disparaitre...
C'est sûrement une menace...
Dernière modification par jumbo le mer. mars 23, 2011 11:04 pm, modifié 1 fois.
À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Re: Le vrai visage des conservateurs.
C'est ça la beauté en démocratie, on ne peut pas faire disparaitre les parties comme ça parce qu'on les trouve inutiles. C'est une technique fort utilisée par les dictateurs en fait...jumbo a écrit : [...]
Je pense que ce n'est pas une menace mais une nullité.
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Pour moi, inutile comme Parti Fédéral mais pourrait être un bon Parti Provincial.Nikki a écrit : [...]
C'est ça la beauté en démocratie, on ne peut pas faire disparaitre les parties comme ça parce qu'on les trouve inutiles. C'est une technique fort utilisée par les dictateurs en fait...
Quelle belle démocratie ce serait s'il fallait que toutes les provinces aient leur propre Parti au Fédéral.
À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Le Québec n'intéresse pas les partis fédéraux
Jean-Claude Rivest est inquiet. Le sénateur indépendant nommé par Brian Mulroney en 1993, ce compagnon d'armes de Robert Bourassa, constate que les Canadiens ne s'intéressent plus au Québec. La réalité québécoise ne fait plus partie du discours des trois grands partis fédéraux. Et au Québec, tant les fédéralistes qui veulent renouveler le régime fédéral que les souverainistes qui veulent en sortir sont en hibernation. Il est loin le temps où le Québec définissait les enjeux politiques au Canada.
«Ce qui me fatigue beaucoup, c'est l'espèce d'inconscience des grands partis fédéraux qui ne s'intéressent plus du tout aux réalités québécoises. Il n'y a pas de discours majeur de la part de Harper, d'Ignatieff ou de Layton qui porte sur la réalité et les problèmes du Québec», a livré Jean-Claude Rivest dans une entrevue au Devoir lundi dernier, avant que les perspectives d'élections fédérales ne se précisent.
Il y a un peu plus d'un mois, à Québec, Jean-Claude Rivest prononçait une allocution, devant les membres de l'Institut québécois d'affaires publiques, sur le thème de l'absence du Québec dans les préoccupations politiques au Canada.
«Le regard de l'opinion publique canadienne sur le Québec est pas mal furtif, distant», notait-il. Certes, «la place que le Québec a occupée, à partir des années 60, dans l'espace politique canadien dépassait probablement l'importance réelle que nous avions», reconnaît-il. Mais aujourd'hui, «il y a vraiment plus qu'une pause, il y a comme un effacement, ce qui est inquiétant pour l'avenir même du Québec».
«À la faveur de la Révolution tranquille, nous sommes passés d'une société traditionnelle, très gentille, relativement docile si on se situe dans la perspective canadienne.» Jean Lesage (Jean-Claude Rivest a été secrétaire particulier du chef libéral de 1967 à 1969 quand celui-ci était dans l'opposition) a doté «l'État du Québec» — selon l'expression qu'il fut le premier à employer à titre de premier ministre du Québec — d'une administration publique moderne qui pouvait traiter d'égal à égal avec les grands mandarins fédéraux. Commençait à se façonner la réalité du Québec d'aujourd'hui, «une identité québécoise particulière, singulière et très déterminée qui est celle d'un peuple, d'une nation».
Si le Québec a réussi à définir l'«agenda» politique au Canada, c'est en raison de trois grandes «démarches», trois grandes «forces» québécoises, résume Jean-Claude Rivest. La première, c'est la démarche du fédéralisme renouvelé, des revendications du Québec défendues par Jean Lesage, Daniel Johnson père et Robert Bourassa.
Le deuxième «grand, immense courant», c'est le mouvement souverainiste, du Rassemblement pour l'indépendance nationale (RIN) au Parti québécois. «Autant la démarche du Parti libéral du Québec que le mouvement souverainiste véhiculaient à leur manière et avec leur tradition politique les valeurs profondes du Québec, notre identité québécoise», souligne le sénateur.
La troisième de ces forces, elle s'est incarnée par Pierre Elliott Trudeau qui, rejetant tant les transferts de pouvoirs que la souveraineté, a affirmé l'égalité individuelle des droits et instauré le bilinguisme institutionnel. «La conjonction de ces trois éléments a fait en sorte que pour le pauvre Canadien qui vivait à Toronto ou à Saskatoon, c'était toujours les histoires du Québec qui faisaient l'agenda», rappelle Jean-Claude Rivest.
La dynamique politique s'appuyait sur le principe des deux peuples fondateurs, des deux nations, un concept qui apparaît «désuet» aujourd'hui aux yeux des Canadiens. «Le Canada évolue. Les Canadiens anglais, il y en a de moins en moins. Les gens, qui sont arrivés de partout au Canada, n'ont pas cette mémoire, cette connaissance historique de cette réalité.»
Auparavant, dans les congrès des grands partis politiques fédéraux, la présence du Québec se faisait fortement sentir. Ce n'est plus le cas, souligne Jean-Claude Rivest. Le personnel politique chevronné à Ottawa ne connaît pas le Québec. «Je suis sénateur à Ottawa. Je ne connais pas un Québécois au bureau du premier ministre qui sait où est Asbestos ou Matane. Qui appelez-vous si vous avez un problème à régler?» Il n'a plus de Bernard Roy, comme avec Brian Mulroney, ou de Jean Pelletier, comme avec Jean Chrétien.
Certes, les partis fédéraux ont des porte-parole québécois: Steven Blaney pour les conservateurs, Denis Coderre pour les libéraux et Thomas Mulcair pour les néodémocrates. «Ils tirent sur tout ce qui passe. C'est sympathique, mais ce n'est pas une politique.»
Oui, mais il y a le Bloc québécois, entonne-t-on. «Ils gueulent beaucoup contre le Bloc québécois. C'est sûr que le Bloc, ça nous coupe les jambes. Mais si le Bloc existe, c'est parce que les trois autres partis sont nuls», juge Jean-Claude Rivest. Certes, le Bloc est limité à l'activité parlementaire et il n'est pas «le meilleur porteur de ballon». Mais «lorsque les échéances électorales arrivent, les gens disent: "au moins, le Bloc parle de nous. Il a peut-être tous les défauts du monde, mais il a une chose, c'est qu'il parle des réalités québécoises". Il ne le fait pas dans une perspective souverainiste dans 99 % des cas.»
Singulièrement au Québec, les fédéralistes qui prônent le renouvellement du régime politique canadien et les souverainistes se retrouvent dans la même situation. «Autant les partisans de la souveraineté ne veulent pas la faire demain matin, autant les gens qui voudraient restructurer le fédéralisme croient qu'ils n'ont aucune chance de le faire à court terme», fait-il observer. Les tenants des deux courants ont une responsabilité devant le vide politique actuel. «À ne rien demander, à ne pas en parler, à remettre ça dans 15 ans, ça ne peut pas aider à combler le vide que je vois», déplore Jean-Claude Rivest.
«Je souhaite que les politiciens à l'Assemblée nationale redécouvrent l'importance de parler des vraies choses», c'est-à-dire de toutes les facettes du développement du Québec et de son identité. Pour éviter que les Québécois et la francophonie au Canada ne deviennent qu'un élément du multiculturalisme, «il faudra avoir un culte, une passion, une présence, une dévotion pour la défense et la promotion de l'identité québécoise», fait valoir Jean-Claude Rivest.
http://www.ledevoir.com/politique/canad ... s-federaux" onclick="window.open(this.href);return false;
Jean-Claude Rivest est inquiet. Le sénateur indépendant nommé par Brian Mulroney en 1993, ce compagnon d'armes de Robert Bourassa, constate que les Canadiens ne s'intéressent plus au Québec. La réalité québécoise ne fait plus partie du discours des trois grands partis fédéraux. Et au Québec, tant les fédéralistes qui veulent renouveler le régime fédéral que les souverainistes qui veulent en sortir sont en hibernation. Il est loin le temps où le Québec définissait les enjeux politiques au Canada.
«Ce qui me fatigue beaucoup, c'est l'espèce d'inconscience des grands partis fédéraux qui ne s'intéressent plus du tout aux réalités québécoises. Il n'y a pas de discours majeur de la part de Harper, d'Ignatieff ou de Layton qui porte sur la réalité et les problèmes du Québec», a livré Jean-Claude Rivest dans une entrevue au Devoir lundi dernier, avant que les perspectives d'élections fédérales ne se précisent.
Il y a un peu plus d'un mois, à Québec, Jean-Claude Rivest prononçait une allocution, devant les membres de l'Institut québécois d'affaires publiques, sur le thème de l'absence du Québec dans les préoccupations politiques au Canada.
«Le regard de l'opinion publique canadienne sur le Québec est pas mal furtif, distant», notait-il. Certes, «la place que le Québec a occupée, à partir des années 60, dans l'espace politique canadien dépassait probablement l'importance réelle que nous avions», reconnaît-il. Mais aujourd'hui, «il y a vraiment plus qu'une pause, il y a comme un effacement, ce qui est inquiétant pour l'avenir même du Québec».
«À la faveur de la Révolution tranquille, nous sommes passés d'une société traditionnelle, très gentille, relativement docile si on se situe dans la perspective canadienne.» Jean Lesage (Jean-Claude Rivest a été secrétaire particulier du chef libéral de 1967 à 1969 quand celui-ci était dans l'opposition) a doté «l'État du Québec» — selon l'expression qu'il fut le premier à employer à titre de premier ministre du Québec — d'une administration publique moderne qui pouvait traiter d'égal à égal avec les grands mandarins fédéraux. Commençait à se façonner la réalité du Québec d'aujourd'hui, «une identité québécoise particulière, singulière et très déterminée qui est celle d'un peuple, d'une nation».
Si le Québec a réussi à définir l'«agenda» politique au Canada, c'est en raison de trois grandes «démarches», trois grandes «forces» québécoises, résume Jean-Claude Rivest. La première, c'est la démarche du fédéralisme renouvelé, des revendications du Québec défendues par Jean Lesage, Daniel Johnson père et Robert Bourassa.
Le deuxième «grand, immense courant», c'est le mouvement souverainiste, du Rassemblement pour l'indépendance nationale (RIN) au Parti québécois. «Autant la démarche du Parti libéral du Québec que le mouvement souverainiste véhiculaient à leur manière et avec leur tradition politique les valeurs profondes du Québec, notre identité québécoise», souligne le sénateur.
La troisième de ces forces, elle s'est incarnée par Pierre Elliott Trudeau qui, rejetant tant les transferts de pouvoirs que la souveraineté, a affirmé l'égalité individuelle des droits et instauré le bilinguisme institutionnel. «La conjonction de ces trois éléments a fait en sorte que pour le pauvre Canadien qui vivait à Toronto ou à Saskatoon, c'était toujours les histoires du Québec qui faisaient l'agenda», rappelle Jean-Claude Rivest.
La dynamique politique s'appuyait sur le principe des deux peuples fondateurs, des deux nations, un concept qui apparaît «désuet» aujourd'hui aux yeux des Canadiens. «Le Canada évolue. Les Canadiens anglais, il y en a de moins en moins. Les gens, qui sont arrivés de partout au Canada, n'ont pas cette mémoire, cette connaissance historique de cette réalité.»
Auparavant, dans les congrès des grands partis politiques fédéraux, la présence du Québec se faisait fortement sentir. Ce n'est plus le cas, souligne Jean-Claude Rivest. Le personnel politique chevronné à Ottawa ne connaît pas le Québec. «Je suis sénateur à Ottawa. Je ne connais pas un Québécois au bureau du premier ministre qui sait où est Asbestos ou Matane. Qui appelez-vous si vous avez un problème à régler?» Il n'a plus de Bernard Roy, comme avec Brian Mulroney, ou de Jean Pelletier, comme avec Jean Chrétien.
Certes, les partis fédéraux ont des porte-parole québécois: Steven Blaney pour les conservateurs, Denis Coderre pour les libéraux et Thomas Mulcair pour les néodémocrates. «Ils tirent sur tout ce qui passe. C'est sympathique, mais ce n'est pas une politique.»
Oui, mais il y a le Bloc québécois, entonne-t-on. «Ils gueulent beaucoup contre le Bloc québécois. C'est sûr que le Bloc, ça nous coupe les jambes. Mais si le Bloc existe, c'est parce que les trois autres partis sont nuls», juge Jean-Claude Rivest. Certes, le Bloc est limité à l'activité parlementaire et il n'est pas «le meilleur porteur de ballon». Mais «lorsque les échéances électorales arrivent, les gens disent: "au moins, le Bloc parle de nous. Il a peut-être tous les défauts du monde, mais il a une chose, c'est qu'il parle des réalités québécoises". Il ne le fait pas dans une perspective souverainiste dans 99 % des cas.»
Singulièrement au Québec, les fédéralistes qui prônent le renouvellement du régime politique canadien et les souverainistes se retrouvent dans la même situation. «Autant les partisans de la souveraineté ne veulent pas la faire demain matin, autant les gens qui voudraient restructurer le fédéralisme croient qu'ils n'ont aucune chance de le faire à court terme», fait-il observer. Les tenants des deux courants ont une responsabilité devant le vide politique actuel. «À ne rien demander, à ne pas en parler, à remettre ça dans 15 ans, ça ne peut pas aider à combler le vide que je vois», déplore Jean-Claude Rivest.
«Je souhaite que les politiciens à l'Assemblée nationale redécouvrent l'importance de parler des vraies choses», c'est-à-dire de toutes les facettes du développement du Québec et de son identité. Pour éviter que les Québécois et la francophonie au Canada ne deviennent qu'un élément du multiculturalisme, «il faudra avoir un culte, une passion, une présence, une dévotion pour la défense et la promotion de l'identité québécoise», fait valoir Jean-Claude Rivest.
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Re: Le vrai visage des conservateurs.
Industrie pétrolière et conservateurs: plus de 1100 rencontres depuis trois ans
Malorie Beauchemin
La Presse
(Ottawa) Le gouvernement conservateur de Stephen Harper a multiplié, dans les dernières années, les rencontres avec des lobbyistes liés à l'industrie pétrolière.
Une recherche exhaustive effectuée par La Presse au Commissariat au lobbying a permis de constater qu'entre juillet 2008 et le 31 décembre 2010, 20 entreprises ou organismes liés aux pétrolières ont obtenu 229 rencontres directement avec des ministres conservateurs.
Si on y ajoute les chefs de cabinet, les députés conservateurs, les conseillers de ministres ou du bureau du premier ministre, les sous-ministres et les présidents d'organismes gouvernementaux, c'est plus de 1100 rencontres qui ont eu lieu entre le gouvernement Harper et le monde des pétrolières en 30 mois.
Le premier ministre lui-même a participé, seul ou accompagné d'autres ministres, à trois de ces rencontres avec l'industrie.
C'est l'Association canadienne des produits pétroliers (ACPP) qui remporte la palme, ayant eu tout près de 200 rencontres avec des membres du gouvernement en deux ans et demi, dont 26 réunions avec des ministres conservateurs.
Dans les derniers mois, différents documents obtenus par des groupes environnementalistes en vertu de la loi d'accès à l'information ont révélé que le gouvernement de Stephen Harper a travaillé, dans les dernières années, main dans la main avec l'ACPP pour établir une stratégie commune afin de défendre les sables bitumineux à l'étranger, mais aussi dans les provinces les plus critiques de cette industrie, notamment au Québec et en Ontario. Les publicités de l'ACPP sont d'ailleurs visibles dans plusieurs endroits, notamment dans les abris d'autobus d'Ottawa.
Des grandes entreprises de l'industrie des sables bitumineux, comme Suncor Energie Inc. et Imperial Oil Limited, ont aussi été très actives auprès du gouvernement, avec respectivement 36 et 41 rencontres avec des ministres conservateurs, pendant la même période de temps.
Ministre de l'Environnement d'octobre 2008 à novembre 2010, l'ex-député albertain Jim Prentice est de loin celui qui a rencontré le plus souvent les représentants de l'industrie des pétrolières, avec 74 entretiens. Sa collègue Lisa Raitt, ministre des Ressources naturelles d'octobre 2008 à janvier 2010, a eu 45 rencontres avec les entreprises et organismes liés à ce secteur de production énergétique, dont à neuf reprises avec l'ACPP.
En comparaison, La Presse a fait la même recherche auprès du Commissariat au lobbying pour cinq des principaux organismes environnementalistes canadiens pour la même période de temps. Seul l'Institut Pembina a obtenu des rencontres avec des ministres conservateurs: 7 fois en 30 mois, avec le ministre Prentice (à 5 reprises), le ministre Christian Paradis (qui a remplacé Mme Raitt aux Ressources naturelles), et le ministre John Baird, dans le court laps de temps où il a assuré la transition avant la nomination du nouveau ministre de l'Environnement, Peter Kent.
L'Institut Pembina, tout comme l'organisme Équiterre, a toutefois obtenu plusieurs rencontres avec des députés de l'opposition, démontrent les registres.
Rien de surprenant, selon le directeur exécutif de l'Institut Pembina, Ed Whittingham. «C'est tellement une grosse industrie avec beaucoup d'argent qu'ils ont accès facilement aux politiciens, a déploré M. Whittingham. Évidemment que ç'a une influence, sinon les sociétés ne dépenseraient pas autant d'argent pour des activités de lobbying.»
Selon lui, c'est le travail des politiciens de faire la part des choses et de prendre des décisions dans l'intérêt de tous les Canadiens plutôt que d'une seule industrie.
«Le ministre de l'Environnement, que ce soit Jim Prentice ou Peter Kent, doit se rappeler que son travail est de protéger l'environnement, peu importe ce que l'industrie lui demande», a conclu M. Whittingham.
Malorie Beauchemin
La Presse
(Ottawa) Le gouvernement conservateur de Stephen Harper a multiplié, dans les dernières années, les rencontres avec des lobbyistes liés à l'industrie pétrolière.
Une recherche exhaustive effectuée par La Presse au Commissariat au lobbying a permis de constater qu'entre juillet 2008 et le 31 décembre 2010, 20 entreprises ou organismes liés aux pétrolières ont obtenu 229 rencontres directement avec des ministres conservateurs.
Si on y ajoute les chefs de cabinet, les députés conservateurs, les conseillers de ministres ou du bureau du premier ministre, les sous-ministres et les présidents d'organismes gouvernementaux, c'est plus de 1100 rencontres qui ont eu lieu entre le gouvernement Harper et le monde des pétrolières en 30 mois.
Le premier ministre lui-même a participé, seul ou accompagné d'autres ministres, à trois de ces rencontres avec l'industrie.
C'est l'Association canadienne des produits pétroliers (ACPP) qui remporte la palme, ayant eu tout près de 200 rencontres avec des membres du gouvernement en deux ans et demi, dont 26 réunions avec des ministres conservateurs.
Dans les derniers mois, différents documents obtenus par des groupes environnementalistes en vertu de la loi d'accès à l'information ont révélé que le gouvernement de Stephen Harper a travaillé, dans les dernières années, main dans la main avec l'ACPP pour établir une stratégie commune afin de défendre les sables bitumineux à l'étranger, mais aussi dans les provinces les plus critiques de cette industrie, notamment au Québec et en Ontario. Les publicités de l'ACPP sont d'ailleurs visibles dans plusieurs endroits, notamment dans les abris d'autobus d'Ottawa.
Des grandes entreprises de l'industrie des sables bitumineux, comme Suncor Energie Inc. et Imperial Oil Limited, ont aussi été très actives auprès du gouvernement, avec respectivement 36 et 41 rencontres avec des ministres conservateurs, pendant la même période de temps.
Ministre de l'Environnement d'octobre 2008 à novembre 2010, l'ex-député albertain Jim Prentice est de loin celui qui a rencontré le plus souvent les représentants de l'industrie des pétrolières, avec 74 entretiens. Sa collègue Lisa Raitt, ministre des Ressources naturelles d'octobre 2008 à janvier 2010, a eu 45 rencontres avec les entreprises et organismes liés à ce secteur de production énergétique, dont à neuf reprises avec l'ACPP.
En comparaison, La Presse a fait la même recherche auprès du Commissariat au lobbying pour cinq des principaux organismes environnementalistes canadiens pour la même période de temps. Seul l'Institut Pembina a obtenu des rencontres avec des ministres conservateurs: 7 fois en 30 mois, avec le ministre Prentice (à 5 reprises), le ministre Christian Paradis (qui a remplacé Mme Raitt aux Ressources naturelles), et le ministre John Baird, dans le court laps de temps où il a assuré la transition avant la nomination du nouveau ministre de l'Environnement, Peter Kent.
L'Institut Pembina, tout comme l'organisme Équiterre, a toutefois obtenu plusieurs rencontres avec des députés de l'opposition, démontrent les registres.
Rien de surprenant, selon le directeur exécutif de l'Institut Pembina, Ed Whittingham. «C'est tellement une grosse industrie avec beaucoup d'argent qu'ils ont accès facilement aux politiciens, a déploré M. Whittingham. Évidemment que ç'a une influence, sinon les sociétés ne dépenseraient pas autant d'argent pour des activités de lobbying.»
Selon lui, c'est le travail des politiciens de faire la part des choses et de prendre des décisions dans l'intérêt de tous les Canadiens plutôt que d'une seule industrie.
«Le ministre de l'Environnement, que ce soit Jim Prentice ou Peter Kent, doit se rappeler que son travail est de protéger l'environnement, peu importe ce que l'industrie lui demande», a conclu M. Whittingham.
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Une ancienne patronne du nucléaire canadien appuie les verts
Linda Keen a été renvoyée en janvier 2008, après avoir ordonné l'arrêt des opérations à la centrale de Chalk River, puis refusé d'autoriser sa remise en fonction.
La Presse Canadienne
Victoria
Une ancienne patronne de l'organisme canadien de régulation nucléaire, renvoyée pour avoir refusé de remettre en marche rapidement le réacteur de Chalk River, a annoncé qu'elle appuyait le Parti vert d'Elizabeth May.
Même si Mme May s'oppose à l'utilisation de la filière nucléaire, Linda Keen a affirmé que l'ouverture d'esprit de la leader politique faisant d'elle le meilleur choix dans Saanich-Gulf Island, où elle affrontera le conservateur Gary Lunn.
«Elle représente de nouvelles idées, de nouvelles façons de faire les choses au Parlement», a affirmé Mme Keen, à partir d'Ottawa.
C'est M. Lunn, en tant que ministre des Ressources naturelles en 2008, qui avait remercié Linda Keen, lorsqu'elle a plaidé que le réacteur, qui produit des isotopes médicaux, n'était pas sûr et qu'il devait être arrêté. Lorsqu'il avait été nommé ministre, Gary Lunn «avait affirmé qu'il n'appréciait pas tellement les organismes de régulation», a relaté Mme Keen.
«Il ne comprenait pas vraiment comment gérer un portfolio aussi vaste, qui incluait des régulateurs et des promoteurs de l'énergie nucléaire», a poursuivi Linda Keen, par le biais d'une télé-conférence avec Elizabeth May.
«Il était extrêmement idéologue. Il plaçait vraiment l'industrie avant les agences de régulation.»
Gary Lunn n'a pas immédiatement voulu commenter les accusations de Mme Keen.
Mme Keen a été renvoyée en janvier 2008, après avoir ordonné l'arrêt des opérations à la centrale de Chalk River, puis refusé d'autoriser sa remise en fonction.Elizabeth May a fait valoir que cet appui politique injectait de la crédibilité dans sa campagne et soulignait l'importance de la transparence gouvernementale dans le dossier nucléaire. La tenue d'un débat public sur la question est aussi vitale, a affirmé la chef des verts.
«Une personne qui est très respectée, qui a donné sa vie à l'État et qui n'est pas d'accord avec l'ensemble des positions du Parti vert, affirme clairement quelque chose que plusieurs Canadiens savent: la Chambres des Communes et la démocratie canadienne ont besoin d'aide», a soutenu Mme May.
Ce n'est pas la premiere fois que le parti conservateur congédie une personne qui tente simplement de faire son travail en toute neutralité.
Linda Keen a été renvoyée en janvier 2008, après avoir ordonné l'arrêt des opérations à la centrale de Chalk River, puis refusé d'autoriser sa remise en fonction.
La Presse Canadienne
Victoria
Une ancienne patronne de l'organisme canadien de régulation nucléaire, renvoyée pour avoir refusé de remettre en marche rapidement le réacteur de Chalk River, a annoncé qu'elle appuyait le Parti vert d'Elizabeth May.
Même si Mme May s'oppose à l'utilisation de la filière nucléaire, Linda Keen a affirmé que l'ouverture d'esprit de la leader politique faisant d'elle le meilleur choix dans Saanich-Gulf Island, où elle affrontera le conservateur Gary Lunn.
«Elle représente de nouvelles idées, de nouvelles façons de faire les choses au Parlement», a affirmé Mme Keen, à partir d'Ottawa.
C'est M. Lunn, en tant que ministre des Ressources naturelles en 2008, qui avait remercié Linda Keen, lorsqu'elle a plaidé que le réacteur, qui produit des isotopes médicaux, n'était pas sûr et qu'il devait être arrêté. Lorsqu'il avait été nommé ministre, Gary Lunn «avait affirmé qu'il n'appréciait pas tellement les organismes de régulation», a relaté Mme Keen.
«Il ne comprenait pas vraiment comment gérer un portfolio aussi vaste, qui incluait des régulateurs et des promoteurs de l'énergie nucléaire», a poursuivi Linda Keen, par le biais d'une télé-conférence avec Elizabeth May.
«Il était extrêmement idéologue. Il plaçait vraiment l'industrie avant les agences de régulation.»
Gary Lunn n'a pas immédiatement voulu commenter les accusations de Mme Keen.
Mme Keen a été renvoyée en janvier 2008, après avoir ordonné l'arrêt des opérations à la centrale de Chalk River, puis refusé d'autoriser sa remise en fonction.Elizabeth May a fait valoir que cet appui politique injectait de la crédibilité dans sa campagne et soulignait l'importance de la transparence gouvernementale dans le dossier nucléaire. La tenue d'un débat public sur la question est aussi vitale, a affirmé la chef des verts.
«Une personne qui est très respectée, qui a donné sa vie à l'État et qui n'est pas d'accord avec l'ensemble des positions du Parti vert, affirme clairement quelque chose que plusieurs Canadiens savent: la Chambres des Communes et la démocratie canadienne ont besoin d'aide», a soutenu Mme May.
Ce n'est pas la premiere fois que le parti conservateur congédie une personne qui tente simplement de faire son travail en toute neutralité.
Dernière modification par lucide le sam. avr. 02, 2011 8:15 am, modifié 1 fois.
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Je n'avais pas vu ce sujet. Je n'ai pas lu les dernières pages du forum, mais quelqu'un a déjà publié les citations des conservateurs? C'est selon moi la meilleure façon de voir le vrai visage des conservateurs....
Elles sont classées en trois groupes :
1. Déclarations des candidats et députés conservateurs
2. Déclarations de Stockwell Day, ancien ministre dans le cabinet Harper
3. Déclarations de Stephen Harper
Déclarations des candidats et députés conservateurs:
“L’accord de Kyoto est le résultat d’un vaste complot socialiste.” – Le député Bob Mills, critique conservateur en matière d’environnement en 2002
“Le climat est peut-être en train de changer. Mais quant à savoir si l’activité humaine est responsable du phénomène, ça c’est une autre histoire.” Bob Mills, le 24 avril 2001
“Je crois que c’est une erreur de l’avoir légalisée.” Larry Spencer, critique conservateur en matière de famille, parle ici de l’homosexualité au Calgary Sun le 27 novembre 2003
“Il faudrait éventuellement tenir un congrès qui retirerait des mots tels que ‘progressiste’ de notre programme et qui élaborerait des politiques sociales qui reflèteraient adéquatement notre héritage culturel judéo-chrétien” – Le député conservateur ontarien Peter Stock, décembre 2003
“J’ai l’impression à voir les immigrants qui viennent ici que nous n’avons que les déchets.” -Le député conservateur ontarien Joe Li, Toronto Star 6 Février 2002
“Et bien par exemple je ne m’oppose pas aux homosexuels, mais si vous amenez l’un de ces bâtards dans mon école et qu’ils commencent à livrer leur merde à mes étudiants, j’ai un problème avec ça.” – Le député Myron Johnson, le 29 avril 1994, commentant les programmes éducatifs visant à sensibiliser les jeunes à la réalité des homosexuels
“Mon comté a la plus large proportion d’Iraniens du pays. Au moins 40 pour cent de ceux qui y vivent font une demande de réfugié. La plupart ne servent à rien.” – Le député de Vancouver Nord Ted White sur sa circonscription le 31 mars 2003.
“Il n’y a absolument aucune différence.” La députée Cheryl Gallant comparant le 7 juin 2004 la décapitation d’un otage en Irak à l’avortement.
“Nous sommes en mission pour sauver le Canada.” – Le même députée, en entrevue au Toronto Star le 16 février 2002
“Le danger d’avoir une telle orientation sexuelle est qu’elle inclut les activités liées à la pédophilie. Je crois que le caucus (conservateur) aimerait dans son ensemble voir cette proposition rejetée.” – Encore Mme Gallant, qui expliquait le 5 juin 2004 sur CTV News pourquoi son parti s’opposait à la législation protégeant les homosexuels des crimes haineux.
“Je suspecte que les châtiments corporels tels le fouet renforcent le caractère en ramenant le prisonnier à la réalité. (…) Comparativement à notre système qui n’impose finalement aucune punition réelle (…), les châtiments corporels sont-ils trop extrêmes? Je ne crois pas.” – Le député de Calgary Art Hanger, 1996
“La première fois qu’on s’est rencontrés je ne savais pas qui c’était. On a discuté un peu, puis je l’ai rencontré de nouveau à Toronto, et vous savez, certaines de ses propositions font beaucoup de sens. Je crois qu’il a de bonnes suggestion pour réformer notre systèmes d’immigration.” -Leon Benoit, député conservateur d’Alberta, parlant de Paul Fromm, président du Canada First Immigration Reform Committee, un groupe suprémaciste blanc basé dans l’Ouest. National Post, 18 juin 2001
“Je ne me souviens pas avoir lu dans la Bible que Jésus blâmait le gouvernement. Il tentait d’orienter vers l’Église les plus pauvres de ce monde.” Douglas Galt, député de Northumberland-Quinte West en Ontario répondant le 8 mars 2002 dans le Toronto Star à des organismes sociaux préoccupés par les coupures dans l’aide sociale du gouvernement Harris.
“Nous n’obtenons aucune protection contre un département de l’immigration qui importe littéralement des milliers de criminels en Colombie-Britannique.” Le député conservateur de Colombie-Britannique Darrel Stinson, 1998
“Les programmes de prévention contre le SIDA doivent être abolis, car ce sont justement eux qui causent la propagation de la maladie.” – Le député conservateur de Saskachewan Garry Breitkreuz en 1995
“Nous devons garder les mères à la maison et c’est ce que notre plateforme électorale tente de faire.” – le même député en 1993
“Dans les années 1950, la sodomie était inerdite. Aujourd’hui elle est devenue une condition pour avoir droit à l’aide fédérale.”, le même député, le 3 mars 2000
“Le mariage homosexuel va détruire la société en une génération.” Le candidat conservateur Harold Albrecht wrote, juin 2003
“Le condom ne peut prévenir les maladies sexuelles et la grossesse. Cela est un mensonge.” Même homme même entrevue
“J’ai peur que cet endroit soit utilisé comme facade par les pédophiles qui y rechercheraient des jeunes.” Le député Mark Warada, de Langley (C.-B.), livrant ses états d’âmes à un journaliste en passant devant un centre d’aide pour adolescents gais, 17 novembre 1994.
“Nous ne pouvons laisser les jeunes avoir des jugements individuels sur l’homosexualité. Si l’homosexualité est normale, doit-on aussi permettre la bestialité ?” Gary Caldwell, présentement candidat dans Compton-Stanstead, La Presse, 9 septembre 1995
“La définition traditionnelle du mariage ne doit pas changer. Elle fut imposée à l’époque d’Adam et Ève. Cela fait plus de 6,000 ans, pour ceux d’entre vous qui ne seriez pas au courant.” – Rondo Thomas, candidat conservateur dans Ajax-Pickering ((Ontario) durant une présentation vidéo en 2005
“Les hommes sont des agents influents, qu’on le veuille ou non. Ce n’est pas pour rien que Jésus n’appelait à lui que des hommes. Ce n’est pas que les femmes ne peuvent participer. Mais il (Jésus) savait que les femmes allaient suivre de par leur nature profonde.” Le député conservateur David Sweet au journal Christian Week en 2001
“Je crois que tous les Indiens devraient être envoyés au Labrador pour vivre tous ensemble en paix et nous laisser vivre en paix.” – Déclarait au quotidien The Gazette le 4 juin 1998 Ricardo Lopez candidat dans Châteaugay.
“Si une communauté décide que c’est ainsi que l’on doit se vêtir et que les châtiments (pour non-respect du code vestimentaire) sont ceux-là, qui sommes-nous pour contester?” – Confiait au Globe and Mail, le 24 mars 1995, le député de Cariboo-Chilcotin Phillip Mayfield à propos de la torture et de l’emprisonnement des femmes qui ne portent pas le voile.
“Abaissons l’âge à dix.” – Lançait lors d’une rencontre à Vernon, en Colombie-Britannique, le député conservateur Myron Thompson, commentant l’âge auquel il croyait qu’un individu devrait être traduit devant un tribunal pour adultes.
“Ce ne sont pas toutes les femmes qui peuvent demander à leur mari de leur prêter l’argent nécessaire pour faire campagne…” – Confiait au Soleil, le 6 novembre 2000, le candidat conservateur dans Louis-Hébert Léonce Roy, qui tentait ainsi de justifier pourquoi son parti n’avait pas su attirer plus de candidates.
“Je soutiens l’idée d’un système de soins de santé privé…” – Lançait le critique du parti en matière de relations canado-américaines Jason Kenney, le 31 octobre 2000.
“Que se passerait-il si un bateau rempli d’immigrants arrivait de je ne sais où et que ceux-ci décidaient qu’ils veulent aussi se prévaloir de leur droit de vote?” – S’interrogeait lors d’un entretien au Edmonton Journal, le 2 octobre 2000, le député de Calgary-Ouest Rob Anders. M. Anders exprimait son opposition à ce que les nouveaux immigrants aient le droit de vote lors d’une course pour la nomination de candidats.
“Nous éliminerions les transferts régionaux pour le développement… Il existe une concentration disproportionnée de subsides dans le Canada atlantique. Ces subsides sont largement inefficaces.” – Clamait dans le National Post, le 19 août 2000, le critique du parti en matière de relations canado-américaines Jason Kenney.
“On vous a dit que cela était bon et normal et que vous ne devriez pas penser qu’il y a quoi que ce soit de mal avec ça… C’est ce qui arrive en ce moment à nos jeunes enfants dans nos écoles. Donc, ils commencent à regarder et à expérimenter, et c’est ce dont je parle… un plan de recrutement bien orchestré. Et vous présentez ça à ceux qui sont vulnérables et impressionnables pour le faire entrer jusque dans leur vie. Et vous savez, c’est très facile de comprendre comment cela peut arriver.” - Confiait au Vancouver Sun, le 27 novembre 2003, le député Larry Spencer, s’inquiétant du phénomène homosexuel. Selon M. Spencer, “les succès récents” des mouvements homosexuels sont le fait d’une conspiration “bien orchestrée”.
“(Honorer Nelson Mandela est) un geste de pure rectitude politique. Il a été un communiste. Il a été un terroriste.” – C’est ainsi que le 6 juin 2001, le député Rob Anders justifiait pourquoi il avait voté contre la résolution de la Chambre des communes visant à faire de Nelson Mandela, héros de la lutte contre l’apartheid, un citoyen canadien honoraire.
“Lorsqu’il s’agit de gens qui souhaitent vivre ensemble, qu’il s’agisse d’hommes ou de femmes, pourquoi doivent-ils s’exposer ainsi sur la place publique à débattre de ce qu’ils aimeraient qualifier de mariage? S’ils veulent vivre ensemble, qu’il le fassent, et qu’ils ferment leur gueule.” – C’est le conseil que le député conservateur du Nouveau-Brunswick Elsie Wayne donna ainsi aux gais et lesbiennes le 8 mars 2003
“Ils ne veulent apparemment pas faire comme leurs ancêtres : travailler et aller vivre là où les jobs se trouvent. (.) La simple raison étant que les provinces de l’Est croient à l’assistance et disent : ‘Donnez-moi le chèque et je ne fouterai rien.’ ” – John Mykytyshyn, organisateur de l’Alliance Canadienne, le 14 août 2000
“Il y a des gens qui disent que c’est difficile de construire une nouvelle raffinerie à cause des pressions des environnementalistes. Ils ont tout à fait raison. C’est la gauche qui fait en sorte que le prix du pétrole soit élevé. C’est des gens de gauche, avec des pressions environnementalistes, qui font pression sur les compagnies pétrolières pour les empêcher de raffiner des produits. J’aimerais que les Québécois arrêtent de pointer les compagnies pétrolières.” – Maxime Bernier candidat conservateur de Beauce, à l’émission le Fric Show le 20 janvier 2006
Déclarations de Stockwell Day, ancien chef de l’Alliance canadienne et Ministre dans le cabinet Harper:
“Je veux savoir combien de femmes en Alberta sont battues physiquement, pas seulement insultées par leur mari. Si on parle de femmes insultées par leur mari, eh bien j’ai peur d’être coupable de temps à autre d’abus sur ma femme…” – Commentant en 1987 un sondage indiquant que un million de femmes étaient abusées physiquement, émotionnellement ou sexuellement.
“L’homosexualité est un choix de mon point de vue.”, entrevue à la radio à Vancouver en Juillet 2000
“Parce qu’elle obligent les policiers à les faire appliquer, les lois sur le contrôle des armes à feu ne font que retirer des policiers des rues et augmenter la criminalité.” – Lors d’un rallye contre le contrôle des armes à feu en Ontario, 2000.
“…une offense à Dieu…” – Cité dans le Calgary Herald en 1986 après que les leaders de la communauté gaie eurent été présentés aux membres de la législature albertaine.
“L’homosexualité est un désordre mental qui peut être guéri par la voie thérapeutique.” – Cité dans l’Alberta Report en février 1992.
“Les femmes qui deviennent enceintes à la suite d’inceste ou d’un viol ne devraient pas avoir droit à l’aide gouvernementale pour se faire avorter tant que leur vie n’est pas en danger.” – Congrès du Parti conservateur albertain, 1995.
“En tant que chrétien, je reconnais le règne de Jésus-Christ dans tout l’univers… Je crois que la Bible est infaillible car ce sont les mots de Dieu et chaque mot qui s’y trouve, d’une couverture à l’autre, est vrai.” – Cité en 1998.
“Réglez le problème. Mettez-le dans une prison (pour adultes) . Les prisonniers vont s’occuper de lui d’une manière dont nous n’avons pas le cran.” – Day justifiant ici pourquoi Clifford Olson, un enfant ayant commis des meurtres, devrait purger sa sentence de prison à vie dans une prison pour adultes.
“La loi de Dieu est claire: les standards de l’éducation ne sont pas fixés par le gouvernement, mais par Dieu, la Bible, la maison et l’école.” -Alberta Report Magazine, 1984
“Les mythes sont une chose. La réalité en est une autre. J’en ai assez de toutes ces histoires fausses, fabriquées. Cette chose (la discrimination contre les homosexuels) ne se produit tout simplement pas.” – Journal The Red Deer Advocate, le 11 mai 1996
“Nous faisons tous des erreurs, et ils en font une grosse quand ils mettent de l’avant un projet qui abordera la sexualité de moins d’un pour cent de la population canadiene.” 1997, commentant son opposition aux bourses d’étude destinées à encourager la recherche sur l’histoire de l’homosexualité
“Il fut un temps -il y a 6,000 ans- où les humains vivaient en paix avec les dinosaures.” -Novembre 2000
Déclarations de Stephen Harper:
“Le protocole de Kyoto est la pire entente internationale jamais signée par ce pays.” 2002, commentant la signature du traité
“Parce que (le projet de loi officialisant le mariage gai) est uniquement en train d’être adopté grâce à l’appui du Bloc, je pense qu’il manquera de légitimité aux yeux de plusieurs Canadiens”- juin 2005
“Les élites politiques du pays ont souhaité à un moment organiser un référendum constitutionnel. La proposition aurait inclus un statut distinct pour le Québec et d’autres changements, dont certains vous horrifieraient, comme d’inclure le caractère public des soins de santé dans la constitution, de même que des droits pour les femmes et d’autres trucs dans le genre.” – Montréal, juin 1997, alors que Harper tentait d’expliquer la situation politique canadienne à des Américains
“Le NPD peut être décrit comme un parti de libéraux démocrates, mais c’est en fait pire que cela. Je suis désolé de soulever à nouveau ce point, mais le NPD est un peu la preuve que le Diable existe et intervient dans les affaires des hommes.” – Dans le même discours de juin 1997
“Votre pays (les USA) et particulièrement le mouvement conservateur américain est un modèle lumineux pour l’ensemble des gens d’ici et d’ailleurs.”, encore le même discours de juin 1997
“On doit se souvenir qu’à l’ouest de Winnipeg, les circonscriptions détenues par les libéraux sont composées en majorité de gens qui sont soit des immigrants asiatiques nouvellement arrivés, soit des gens qui ont récemment migré de l’est du Canada; des gens qui vivent dans des ghettos et qui ne sont pas intégrés à la société de l’Ouest canadien.” – Report Newsmagazine, 2001.
“Il est temps de reconnaître que les États-Unis vont continuer d’exercer un pouvoir sans précédent dans un monde où les règles internationales demeurent incertaines et où la sécurité et le progrès démocratique continuent de dépendre dans une large mesure de la possession et de l’emploi de la puissance militaire…” – Discours devant l’Institut de recherche sur les politiques publiques, mai 2003.
“C’est fondamentalement dangereux de laisser un pays comme l’Irak détenir des armes de destruction massive, surtout à la lumière de ses comportements belliqueux passés. Si la communauté internationale échoue à désarmer l’Irak, nous craignons que d’autres États voyous ne soient encouragés à croire qu’ils peuvent eux aussi posséder ces armes meurtrières pour défier systématiquement les résolutions internationales et que le monde ne pourra rien faire pour les arrêter.” – Allocution à la Chambre des communes, 20 mars 2003.
“Rob est un vrai réformiste et un vrai conservateur. Il fut un véritable supporter pour moi et je suis reconnaissant envers son travail.” – Appui au député de Calgary-Ouest Rob Anders, qui déclarait en 2001 que Nelson Mandela était “un communiste et un terroriste”.
“Nous soutenons également de nouvelles avenues quant à la fourniture des soins de santé. Et cela inclut celles que procure le système privé, qui se veut un développement naturel de notre système de soins de santé.” - Toronto Star, octobre 2002.
“…soyons clair: le Canada n’est pas un pays bilingue. En fait, il est moins bilingue aujourd’hui qu’il ne l’a jamais été… Tout comme une religion, le bilinguisme, c’est Dieu qui a échoué. Cela n’a pas mené à la justice, n’a pas produit d’unité et a coûté des millions aux payeurs de taxes canadiens.” – Propos sur le bilinguisme dans le Calgary Sun, 6 mai 2001.
“Si les États-Unis proposent un projet de bouclier antimissile au Canada, je veillerai à ce que la Chambre des Communes tienne un vote libre sur le sujet.”, 13 janvier 2006, entrevue avec Bernard Derome
Pour terminer, et peut-être le plus révélateur :
“Le 23 janvier prochain marquera la naissance d’un nouveau Canada de valeurs conservatrices traditionnelles !” – Ralph Reed, président de la Christian Coalition, lobby de chrétiens évangéliques dont le travail fut déterminant dans la réélection de George Bush. Cette déclaration date du 2 décembre 2005 devant 400 militants conservateurs. Dans la foule, les députés et candidats conservateurs Jim Flaherty, John Carmichael, Rondo Thomas, Michael Mostyn, and Tim Dobson.
“Stephen Harper ne s’oppose pas seulement à Kyoto, il réfute la science. Il est de retour à l’ère des dinosaures. Harper est tout simplement à côté de la plaque.” – L’environnementaliste David Suzuki parlant du chef conservateur en 2003.
“Je pense depuis longtemps qu’il est nécessaire d’être modéré pour remporter une élection au niveau national.” – Stephen Harper, 13 janvier 2006 entrevue avec Bernard Derome
Elles sont classées en trois groupes :
1. Déclarations des candidats et députés conservateurs
2. Déclarations de Stockwell Day, ancien ministre dans le cabinet Harper
3. Déclarations de Stephen Harper
Déclarations des candidats et députés conservateurs:
“L’accord de Kyoto est le résultat d’un vaste complot socialiste.” – Le député Bob Mills, critique conservateur en matière d’environnement en 2002
“Le climat est peut-être en train de changer. Mais quant à savoir si l’activité humaine est responsable du phénomène, ça c’est une autre histoire.” Bob Mills, le 24 avril 2001
“Je crois que c’est une erreur de l’avoir légalisée.” Larry Spencer, critique conservateur en matière de famille, parle ici de l’homosexualité au Calgary Sun le 27 novembre 2003
“Il faudrait éventuellement tenir un congrès qui retirerait des mots tels que ‘progressiste’ de notre programme et qui élaborerait des politiques sociales qui reflèteraient adéquatement notre héritage culturel judéo-chrétien” – Le député conservateur ontarien Peter Stock, décembre 2003
“J’ai l’impression à voir les immigrants qui viennent ici que nous n’avons que les déchets.” -Le député conservateur ontarien Joe Li, Toronto Star 6 Février 2002
“Et bien par exemple je ne m’oppose pas aux homosexuels, mais si vous amenez l’un de ces bâtards dans mon école et qu’ils commencent à livrer leur merde à mes étudiants, j’ai un problème avec ça.” – Le député Myron Johnson, le 29 avril 1994, commentant les programmes éducatifs visant à sensibiliser les jeunes à la réalité des homosexuels
“Mon comté a la plus large proportion d’Iraniens du pays. Au moins 40 pour cent de ceux qui y vivent font une demande de réfugié. La plupart ne servent à rien.” – Le député de Vancouver Nord Ted White sur sa circonscription le 31 mars 2003.
“Il n’y a absolument aucune différence.” La députée Cheryl Gallant comparant le 7 juin 2004 la décapitation d’un otage en Irak à l’avortement.
“Nous sommes en mission pour sauver le Canada.” – Le même députée, en entrevue au Toronto Star le 16 février 2002
“Le danger d’avoir une telle orientation sexuelle est qu’elle inclut les activités liées à la pédophilie. Je crois que le caucus (conservateur) aimerait dans son ensemble voir cette proposition rejetée.” – Encore Mme Gallant, qui expliquait le 5 juin 2004 sur CTV News pourquoi son parti s’opposait à la législation protégeant les homosexuels des crimes haineux.
“Je suspecte que les châtiments corporels tels le fouet renforcent le caractère en ramenant le prisonnier à la réalité. (…) Comparativement à notre système qui n’impose finalement aucune punition réelle (…), les châtiments corporels sont-ils trop extrêmes? Je ne crois pas.” – Le député de Calgary Art Hanger, 1996
“La première fois qu’on s’est rencontrés je ne savais pas qui c’était. On a discuté un peu, puis je l’ai rencontré de nouveau à Toronto, et vous savez, certaines de ses propositions font beaucoup de sens. Je crois qu’il a de bonnes suggestion pour réformer notre systèmes d’immigration.” -Leon Benoit, député conservateur d’Alberta, parlant de Paul Fromm, président du Canada First Immigration Reform Committee, un groupe suprémaciste blanc basé dans l’Ouest. National Post, 18 juin 2001
“Je ne me souviens pas avoir lu dans la Bible que Jésus blâmait le gouvernement. Il tentait d’orienter vers l’Église les plus pauvres de ce monde.” Douglas Galt, député de Northumberland-Quinte West en Ontario répondant le 8 mars 2002 dans le Toronto Star à des organismes sociaux préoccupés par les coupures dans l’aide sociale du gouvernement Harris.
“Nous n’obtenons aucune protection contre un département de l’immigration qui importe littéralement des milliers de criminels en Colombie-Britannique.” Le député conservateur de Colombie-Britannique Darrel Stinson, 1998
“Les programmes de prévention contre le SIDA doivent être abolis, car ce sont justement eux qui causent la propagation de la maladie.” – Le député conservateur de Saskachewan Garry Breitkreuz en 1995
“Nous devons garder les mères à la maison et c’est ce que notre plateforme électorale tente de faire.” – le même député en 1993
“Dans les années 1950, la sodomie était inerdite. Aujourd’hui elle est devenue une condition pour avoir droit à l’aide fédérale.”, le même député, le 3 mars 2000
“Le mariage homosexuel va détruire la société en une génération.” Le candidat conservateur Harold Albrecht wrote, juin 2003
“Le condom ne peut prévenir les maladies sexuelles et la grossesse. Cela est un mensonge.” Même homme même entrevue
“J’ai peur que cet endroit soit utilisé comme facade par les pédophiles qui y rechercheraient des jeunes.” Le député Mark Warada, de Langley (C.-B.), livrant ses états d’âmes à un journaliste en passant devant un centre d’aide pour adolescents gais, 17 novembre 1994.
“Nous ne pouvons laisser les jeunes avoir des jugements individuels sur l’homosexualité. Si l’homosexualité est normale, doit-on aussi permettre la bestialité ?” Gary Caldwell, présentement candidat dans Compton-Stanstead, La Presse, 9 septembre 1995
“La définition traditionnelle du mariage ne doit pas changer. Elle fut imposée à l’époque d’Adam et Ève. Cela fait plus de 6,000 ans, pour ceux d’entre vous qui ne seriez pas au courant.” – Rondo Thomas, candidat conservateur dans Ajax-Pickering ((Ontario) durant une présentation vidéo en 2005
“Les hommes sont des agents influents, qu’on le veuille ou non. Ce n’est pas pour rien que Jésus n’appelait à lui que des hommes. Ce n’est pas que les femmes ne peuvent participer. Mais il (Jésus) savait que les femmes allaient suivre de par leur nature profonde.” Le député conservateur David Sweet au journal Christian Week en 2001
“Je crois que tous les Indiens devraient être envoyés au Labrador pour vivre tous ensemble en paix et nous laisser vivre en paix.” – Déclarait au quotidien The Gazette le 4 juin 1998 Ricardo Lopez candidat dans Châteaugay.
“Si une communauté décide que c’est ainsi que l’on doit se vêtir et que les châtiments (pour non-respect du code vestimentaire) sont ceux-là, qui sommes-nous pour contester?” – Confiait au Globe and Mail, le 24 mars 1995, le député de Cariboo-Chilcotin Phillip Mayfield à propos de la torture et de l’emprisonnement des femmes qui ne portent pas le voile.
“Abaissons l’âge à dix.” – Lançait lors d’une rencontre à Vernon, en Colombie-Britannique, le député conservateur Myron Thompson, commentant l’âge auquel il croyait qu’un individu devrait être traduit devant un tribunal pour adultes.
“Ce ne sont pas toutes les femmes qui peuvent demander à leur mari de leur prêter l’argent nécessaire pour faire campagne…” – Confiait au Soleil, le 6 novembre 2000, le candidat conservateur dans Louis-Hébert Léonce Roy, qui tentait ainsi de justifier pourquoi son parti n’avait pas su attirer plus de candidates.
“Je soutiens l’idée d’un système de soins de santé privé…” – Lançait le critique du parti en matière de relations canado-américaines Jason Kenney, le 31 octobre 2000.
“Que se passerait-il si un bateau rempli d’immigrants arrivait de je ne sais où et que ceux-ci décidaient qu’ils veulent aussi se prévaloir de leur droit de vote?” – S’interrogeait lors d’un entretien au Edmonton Journal, le 2 octobre 2000, le député de Calgary-Ouest Rob Anders. M. Anders exprimait son opposition à ce que les nouveaux immigrants aient le droit de vote lors d’une course pour la nomination de candidats.
“Nous éliminerions les transferts régionaux pour le développement… Il existe une concentration disproportionnée de subsides dans le Canada atlantique. Ces subsides sont largement inefficaces.” – Clamait dans le National Post, le 19 août 2000, le critique du parti en matière de relations canado-américaines Jason Kenney.
“On vous a dit que cela était bon et normal et que vous ne devriez pas penser qu’il y a quoi que ce soit de mal avec ça… C’est ce qui arrive en ce moment à nos jeunes enfants dans nos écoles. Donc, ils commencent à regarder et à expérimenter, et c’est ce dont je parle… un plan de recrutement bien orchestré. Et vous présentez ça à ceux qui sont vulnérables et impressionnables pour le faire entrer jusque dans leur vie. Et vous savez, c’est très facile de comprendre comment cela peut arriver.” - Confiait au Vancouver Sun, le 27 novembre 2003, le député Larry Spencer, s’inquiétant du phénomène homosexuel. Selon M. Spencer, “les succès récents” des mouvements homosexuels sont le fait d’une conspiration “bien orchestrée”.
“(Honorer Nelson Mandela est) un geste de pure rectitude politique. Il a été un communiste. Il a été un terroriste.” – C’est ainsi que le 6 juin 2001, le député Rob Anders justifiait pourquoi il avait voté contre la résolution de la Chambre des communes visant à faire de Nelson Mandela, héros de la lutte contre l’apartheid, un citoyen canadien honoraire.
“Lorsqu’il s’agit de gens qui souhaitent vivre ensemble, qu’il s’agisse d’hommes ou de femmes, pourquoi doivent-ils s’exposer ainsi sur la place publique à débattre de ce qu’ils aimeraient qualifier de mariage? S’ils veulent vivre ensemble, qu’il le fassent, et qu’ils ferment leur gueule.” – C’est le conseil que le député conservateur du Nouveau-Brunswick Elsie Wayne donna ainsi aux gais et lesbiennes le 8 mars 2003
“Ils ne veulent apparemment pas faire comme leurs ancêtres : travailler et aller vivre là où les jobs se trouvent. (.) La simple raison étant que les provinces de l’Est croient à l’assistance et disent : ‘Donnez-moi le chèque et je ne fouterai rien.’ ” – John Mykytyshyn, organisateur de l’Alliance Canadienne, le 14 août 2000
“Il y a des gens qui disent que c’est difficile de construire une nouvelle raffinerie à cause des pressions des environnementalistes. Ils ont tout à fait raison. C’est la gauche qui fait en sorte que le prix du pétrole soit élevé. C’est des gens de gauche, avec des pressions environnementalistes, qui font pression sur les compagnies pétrolières pour les empêcher de raffiner des produits. J’aimerais que les Québécois arrêtent de pointer les compagnies pétrolières.” – Maxime Bernier candidat conservateur de Beauce, à l’émission le Fric Show le 20 janvier 2006
Déclarations de Stockwell Day, ancien chef de l’Alliance canadienne et Ministre dans le cabinet Harper:
“Je veux savoir combien de femmes en Alberta sont battues physiquement, pas seulement insultées par leur mari. Si on parle de femmes insultées par leur mari, eh bien j’ai peur d’être coupable de temps à autre d’abus sur ma femme…” – Commentant en 1987 un sondage indiquant que un million de femmes étaient abusées physiquement, émotionnellement ou sexuellement.
“L’homosexualité est un choix de mon point de vue.”, entrevue à la radio à Vancouver en Juillet 2000
“Parce qu’elle obligent les policiers à les faire appliquer, les lois sur le contrôle des armes à feu ne font que retirer des policiers des rues et augmenter la criminalité.” – Lors d’un rallye contre le contrôle des armes à feu en Ontario, 2000.
“…une offense à Dieu…” – Cité dans le Calgary Herald en 1986 après que les leaders de la communauté gaie eurent été présentés aux membres de la législature albertaine.
“L’homosexualité est un désordre mental qui peut être guéri par la voie thérapeutique.” – Cité dans l’Alberta Report en février 1992.
“Les femmes qui deviennent enceintes à la suite d’inceste ou d’un viol ne devraient pas avoir droit à l’aide gouvernementale pour se faire avorter tant que leur vie n’est pas en danger.” – Congrès du Parti conservateur albertain, 1995.
“En tant que chrétien, je reconnais le règne de Jésus-Christ dans tout l’univers… Je crois que la Bible est infaillible car ce sont les mots de Dieu et chaque mot qui s’y trouve, d’une couverture à l’autre, est vrai.” – Cité en 1998.
“Réglez le problème. Mettez-le dans une prison (pour adultes) . Les prisonniers vont s’occuper de lui d’une manière dont nous n’avons pas le cran.” – Day justifiant ici pourquoi Clifford Olson, un enfant ayant commis des meurtres, devrait purger sa sentence de prison à vie dans une prison pour adultes.
“La loi de Dieu est claire: les standards de l’éducation ne sont pas fixés par le gouvernement, mais par Dieu, la Bible, la maison et l’école.” -Alberta Report Magazine, 1984
“Les mythes sont une chose. La réalité en est une autre. J’en ai assez de toutes ces histoires fausses, fabriquées. Cette chose (la discrimination contre les homosexuels) ne se produit tout simplement pas.” – Journal The Red Deer Advocate, le 11 mai 1996
“Nous faisons tous des erreurs, et ils en font une grosse quand ils mettent de l’avant un projet qui abordera la sexualité de moins d’un pour cent de la population canadiene.” 1997, commentant son opposition aux bourses d’étude destinées à encourager la recherche sur l’histoire de l’homosexualité
“Il fut un temps -il y a 6,000 ans- où les humains vivaient en paix avec les dinosaures.” -Novembre 2000
Déclarations de Stephen Harper:
“Le protocole de Kyoto est la pire entente internationale jamais signée par ce pays.” 2002, commentant la signature du traité
“Parce que (le projet de loi officialisant le mariage gai) est uniquement en train d’être adopté grâce à l’appui du Bloc, je pense qu’il manquera de légitimité aux yeux de plusieurs Canadiens”- juin 2005
“Les élites politiques du pays ont souhaité à un moment organiser un référendum constitutionnel. La proposition aurait inclus un statut distinct pour le Québec et d’autres changements, dont certains vous horrifieraient, comme d’inclure le caractère public des soins de santé dans la constitution, de même que des droits pour les femmes et d’autres trucs dans le genre.” – Montréal, juin 1997, alors que Harper tentait d’expliquer la situation politique canadienne à des Américains
“Le NPD peut être décrit comme un parti de libéraux démocrates, mais c’est en fait pire que cela. Je suis désolé de soulever à nouveau ce point, mais le NPD est un peu la preuve que le Diable existe et intervient dans les affaires des hommes.” – Dans le même discours de juin 1997
“Votre pays (les USA) et particulièrement le mouvement conservateur américain est un modèle lumineux pour l’ensemble des gens d’ici et d’ailleurs.”, encore le même discours de juin 1997
“On doit se souvenir qu’à l’ouest de Winnipeg, les circonscriptions détenues par les libéraux sont composées en majorité de gens qui sont soit des immigrants asiatiques nouvellement arrivés, soit des gens qui ont récemment migré de l’est du Canada; des gens qui vivent dans des ghettos et qui ne sont pas intégrés à la société de l’Ouest canadien.” – Report Newsmagazine, 2001.
“Il est temps de reconnaître que les États-Unis vont continuer d’exercer un pouvoir sans précédent dans un monde où les règles internationales demeurent incertaines et où la sécurité et le progrès démocratique continuent de dépendre dans une large mesure de la possession et de l’emploi de la puissance militaire…” – Discours devant l’Institut de recherche sur les politiques publiques, mai 2003.
“C’est fondamentalement dangereux de laisser un pays comme l’Irak détenir des armes de destruction massive, surtout à la lumière de ses comportements belliqueux passés. Si la communauté internationale échoue à désarmer l’Irak, nous craignons que d’autres États voyous ne soient encouragés à croire qu’ils peuvent eux aussi posséder ces armes meurtrières pour défier systématiquement les résolutions internationales et que le monde ne pourra rien faire pour les arrêter.” – Allocution à la Chambre des communes, 20 mars 2003.
“Rob est un vrai réformiste et un vrai conservateur. Il fut un véritable supporter pour moi et je suis reconnaissant envers son travail.” – Appui au député de Calgary-Ouest Rob Anders, qui déclarait en 2001 que Nelson Mandela était “un communiste et un terroriste”.
“Nous soutenons également de nouvelles avenues quant à la fourniture des soins de santé. Et cela inclut celles que procure le système privé, qui se veut un développement naturel de notre système de soins de santé.” - Toronto Star, octobre 2002.
“…soyons clair: le Canada n’est pas un pays bilingue. En fait, il est moins bilingue aujourd’hui qu’il ne l’a jamais été… Tout comme une religion, le bilinguisme, c’est Dieu qui a échoué. Cela n’a pas mené à la justice, n’a pas produit d’unité et a coûté des millions aux payeurs de taxes canadiens.” – Propos sur le bilinguisme dans le Calgary Sun, 6 mai 2001.
“Si les États-Unis proposent un projet de bouclier antimissile au Canada, je veillerai à ce que la Chambre des Communes tienne un vote libre sur le sujet.”, 13 janvier 2006, entrevue avec Bernard Derome
Pour terminer, et peut-être le plus révélateur :
“Le 23 janvier prochain marquera la naissance d’un nouveau Canada de valeurs conservatrices traditionnelles !” – Ralph Reed, président de la Christian Coalition, lobby de chrétiens évangéliques dont le travail fut déterminant dans la réélection de George Bush. Cette déclaration date du 2 décembre 2005 devant 400 militants conservateurs. Dans la foule, les députés et candidats conservateurs Jim Flaherty, John Carmichael, Rondo Thomas, Michael Mostyn, and Tim Dobson.
“Stephen Harper ne s’oppose pas seulement à Kyoto, il réfute la science. Il est de retour à l’ère des dinosaures. Harper est tout simplement à côté de la plaque.” – L’environnementaliste David Suzuki parlant du chef conservateur en 2003.
“Je pense depuis longtemps qu’il est nécessaire d’être modéré pour remporter une élection au niveau national.” – Stephen Harper, 13 janvier 2006 entrevue avec Bernard Derome
Dernière modification par Raven le dim. avr. 03, 2011 12:11 am, modifié 1 fois.
Re: Le vrai visage des conservateurs.
As-tu vu Raven ce documentaire de l'émission Enquêtes sur les conservateurs et l'influence religieuse ?
à partir de 22:02.....
http://www.tou.tv/enquete/S04E14" onclick="window.open(this.href);return false;
à partir de 22:02.....
http://www.tou.tv/enquete/S04E14" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Le vrai visage des conservateurs.
ouan ca fesse voila pourquoi il faut pas qu'ils soient majoritaire
et une chance que une majorité de quebecois l'ont compris
et une chance que une majorité de quebecois l'ont compris
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
Re: Le vrai visage des conservateurs.
tuberale a écrit : As-tu vu Raven ce documentaire de l'émission Enquêtes sur les conservateurs et l'influence religieuse ?
à partir de 22:02.....
http://www.tou.tv/enquete/S04E14" onclick="window.open(this.href);return false;
Je l'ai regardé aussi et j'en ai gardé un souvenir marquant...
Jamais ce parti ne recevra mon X jamais!
Re: Le vrai visage des conservateurs.
tuberale a écrit : As-tu vu Raven ce documentaire de l'émission Enquêtes sur les conservateurs et l'influence religieuse ?
à partir de 22:02.....
http://www.tou.tv/enquete/S04E14" onclick="window.open(this.href);return false;
C'est complètement hallucinant, j'en reviens pas
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Ça fait peur tous ces freak évangéliques qui gravitent autour du parti Conservateur. Ce parti est l'équivalent du Tea Party aux états-unis, jamais ils n'auront mon vote.
Ça serait une catastrophe si ils étaient élus majoritaires aux prochaines élections.
Ça serait une catastrophe si ils étaient élus majoritaires aux prochaines élections.
Dernière modification par Lost25 le dim. avr. 03, 2011 9:18 am, modifié 2 fois.
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Lost25 a écrit : Ça fait peur tous ces freak évangéliques qui gravitent autour du parti Conservateur. Ce parti est l'équivalent du Tea Party aux états-unis, jamais ils n'auront mon vote.
Ça serait une catastrophe si ils étaient élus majoritaires aux prochaines élections.
Je serais en France, au USA, en Angleterre, jamais je ne voterais pour un parti de droite, jamais. C'est en moi. Alors, au Québec, au Canada - tant que j'en suis citoyenne - jamais je ne voterai pour un parti de droite quelque soit son option constitutionnelle aussi bien au Québec qu'au Canada.
Je rejette les valeurs conservatrives en général, c'est pas compliqué.
Par valeurs conservatrices, j'entends - capitalisme à outrance - mesures sociales à la baisse, politique environnementale pauvre .... - anti-avortement - militarisme - homophobie - ingérence du religieux - racisme sous-jascent - etc... bref, tout ce qui fait reculer l'évolution d'une société.
Comme au Canada ces valeurs sont incarnées par un parti qui a pour nom Parti Conservateur et qui a pour chef un dénommé Harper, le rejet de ma part est automatique. Je n'ai pas besoin de fouiller plus loin.
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Non je n'avais pas vu, merci pour le lien!tuberale a écrit : As-tu vu Raven ce documentaire de l'émission Enquêtes sur les conservateurs et l'influence religieuse ?
à partir de 22:02.....
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C'est assez épeurant...
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Encore à cette élection, le Parti conservateur présente des candidats originaux...
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