Wow....anthurium. a écrit : [...]
n'importe quel parti pour moi c'est un meurtre d'innocent. La différence dans la responsabilité c'est qu'on ne le vois pas.
Je ne mettrais pas en prison les femmes qui ont avorté mais ceux qui la pratique. Et ceux qui en font la promotion.
Le vrai visage des conservateurs.
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Re: Le vrai visage des conservateurs.
.anthurium. a écrit : [...]
n'importe quel parti pour moi c'est un meurtre d'innocent. La différence dans la responsabilité c'est qu'on ne le vois pas.
Je ne mettrais pas en prison les femmes qui ont avorté mais ceux qui la pratique. Et ceux qui en font la promotion.
Dans ce cas, qu'on cesse de dire que c'est des campagnes de peur qui sont faites au sujet des conservateurs....... c'est des idéologies de la sorte qu'ils préconisent, et ceux qui votent pour eux y croient à ces idéologies.... Donc, tous les reportages à leur sujet sont réels, c'est juste que vous êtes en accord avec leurs idées... c'est clair comme ça.
Je sais que ce n'est pas toi qui l'a dit, mais ce n'est donc pas des histoires de bonhomme 7 heures.....
Dernière modification par Placeress le mer. avr. 13, 2011 10:20 am, modifié 2 fois.
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Placeress a écrit : [...]
Dans ce cas, qu'on cesse de dire que c'est des campagnes de peur qui sont faites au sujet des conservateurs....... c'est des idéologies de la sorte qu'ils préconisent, et ceux qui votent pour eux y croient à ces idéologies.... Donc, tous les reportages à leur sujet sont réels, c'est juste que vous êtes en accord avec leurs idées... c'est clair comme ça.
Je sais que ce n'est pas toi qui l'a dit, mais ce n'est donc pas des histoires de bonheur 7 heures.....
Bonhomme 7 heures Placeress.....lol......faut donner au gars ce qui lui appartient....bonheur et harper ça rime pareil mais c'est dans 2 langues différentes......ou je devrais dire 2 époques différentes..
Re: Le vrai visage des conservateurs.
tuberale a écrit : [...]
Bonhomme 7 heures Placeress.....lol......faut donner au gars ce qui lui appartient....bonheur et harper ça rime pareil mais c'est dans 2 langues différentes......ou je devrais dire 2 époques différentes..
Pouhhahahah. .... ouin, je sais pas quel lapsus ça pu vouloir dire....
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Un débat pour inspirer confiance
Harper reste calme, Ignatieff s'impose comme premier ministre potentiel
Notre journaliste Marco Bélair-Cirino a recueilli les commentaires de deux férus de la politique canadienne, François-Pierre Gingras et Michel Fréchette, sur le premier débat de la campagne électorale fédérale 2011 ainsi que sur la performance des quatre chefs qui s'affrontaient hier en anglais: Stephen Harper, du Parti conservateur, Michael Ignatieff, du Parti libéral, Jack Layton, du Nouveau Parti démocratique, et Gilles Duceppe, du Bloc québécois. Par ailleurs, Le Devoir a aussi sélectionné, pour chaque chef, les déclarations qui ont marqué le débat de deux heures.
François-Pierre Gingras est professeur à la retraite. Il a enseigné à l'Université d'Ottawa, où il s'est vu confier, à plusieurs reprises, la direction du programme de science politique.
Michel Fréchette est communicateur-conseil au sein de la firme montréalaise Fréchette & Girard. Il a une longue feuille de route en communication politique et a notamment conseillé des chefs de parti, dont le libéral Paul Martin.
***
STEPHEN HARPER
«Les Canadiens ne croient pas qu'on devrait se préoccuper des procédures du Parlement. Ils veulent qu'on se préoccupe de l'économie.»
«C'est une des raisons qui font que, comme gouvernement minoritaire, nous avons été en mesure de demeurer au pouvoir. C'est parce que nous sommes restés connectés avec les Canadiens, avec leurs véritables défis, leurs vrais besoins.»
Stoïcisme
François-Pierre Gingras: Le premier ministre Harper, dont le parti mène les sondages au Canada anglais, avait le plus à perdre dans ce premier débat. Cible de ses trois adversaires, il n'a jamais été vraiment décontenancé, ce qui lui vaudra de conserver ses acquis, réalisant ainsi le premier objectif d'une participation à un tel débat. Sachant l'importance que les Canadiens accordent à l'économie et conscient que les sondages montrent que les Canadiens ne voulaient pas d'élections, il a su habilement associer ces deux enjeux tout au long du débat et plaider pour un gouvernement majoritaire qui fonctionne sans entrave, ce qui pourrait attirer quelques précieux votes à son parti.
La question qui hantera le plus grand nombre de Canadiens après ce débat est de savoir qui croire: Harper ou les trois autres? En effet, les trois chefs des partis d'opposition ont systématiquement attaqué la crédibilité du premier ministre, lui ont aussi reproché son désir de tout contrôler, ont dénoncé son manque de respect envers la démocratie parlementaire et lui ont posé quelques questions auxquelles il n'a pas répondu.
M. Harper est celui qui a offert l'image la plus stoïque, affectant même parfois un sourire méprisant à l'endroit de ses adversaires, qu'il ne regardait habituellement pas directement quand il leur répondait. Rien pour augmenter son capital d'empathie auprès de la partie de l'électorat qui le trouvait déjà froid.
Une seule réponse
Michel Fréchette: M. Harper s'en est tenu à ses principaux arguments et n'en a jamais dévié. Il a laissé passer les attaques et mine de rien répétait la même chose: cette élection est une distraction inutile par rapport aux défis économiques qui sont les nôtres. Seul un gouvernement conservateur majoritaire peut réussir à nous sortir de la crise.
Il est apparu confiant et sûr de son fait et à cet égard, son message portait très certainement auprès de son électorat. Dans cette élection, M. Harper est un remarquable «no campaigner». Plusieurs questions, mais une seule réponse. Ça peut être efficace ou choquant, c'est selon.
MICHAEL IGNATIEFF
«Ces trois-là ont l'air d'avoir un problème avec la coalition. Moi j'ai été clair: la solution de rechange à un gouvernement conservateur, c'est un gouvernement libéral. La coalition est exclue pour moi.»
«Non seulement avez-vous gaspillé de l'argent, mais vous n'avez pas dit la vérité au Parlement. [...] Ce genre de tromperie sape la confiance en votre leadership.»
Le véritable adversaire
François-Pierre Gingras: Michael Ignatieff partait avec le plus fort handicap vu l'image peu flatteuse que les conservateurs ont réussi à lui coller à la peau. Comme il est le seul qui puisse aspirer à remplacer Stephen Harper comme premier ministre le mois prochain, c'est lui qui avait le plus à gagner du débat. Il était en grande forme, agressif et indigné devant les politiques conservatrices, mais sans jamais dépasser les limites du bon goût télévisuel. Il a décoché à Stephen Harper quelques flèches bien aiguisées («Laissez la démocratie respirer», «Vous fermez tout ce que vous ne parvenez pas à contrôler!»). Il a martelé les mêmes accusations du début à la fin du débat contre les diminutions de taxes aux grandes entreprises. Il a été persuasif et augmenté sa crédibilité comme premier ministre potentiel. Il a sûrement consolidé tous les acquis libéraux et a pu convaincre plusieurs indécis. C'est lui qui a le plus gagné du débat.
Expressif, habile à recentrer le débat sur les questions posées par le public, Michael Ignatieff s'est montré au diapason des gens ordinaires grâce à quelques anecdotes bien placées. Il a cédé à une certaine arrogance en lançant à Jack Layton que le NPD ne formerait jamais le gouvernement, mais la plupart des téléspectateurs y verront une vérité tout simplement un peu crue. Il n'a pas été déstabilisé par les attaques de Jack Layton ou Gilles Duceppe. Il s'est imposé comme la solution de rechange à Stephen Harper.
Redéfinir son image
Michel Fréchette: Bonne performance, présence sympathique et raisonnablement empathique de nature à redéfinir en partie son image. Il pourrait avoir réussi à attirer l'attention de libéraux tièdes à son égard ou encore d'indécis du centre et du centre gauche. Peut-il construire à partir de ce débat? Très certainement, mais deux semaines c'est vite passé.
JACK LAYTON
«Je me souviens d'un Stephen Harper qui est venu ici pour changer Ottawa, qui prenait le parti des petites gens. Mais vous êtes devenu ce à quoi vous vous opposiez. Vous avez changé d'une certaine manière. Vous vous souciiez de l'environnement et que nous sommes maintenant en queue du peloton de la communauté internationale. Vous avez dit que vous feriez le ménage des scandales à Ottawa, et maintenant nous avons le gouvernement le plus replié sur lui-même, le plus caché [...]. Que vous arrive-t-il? Qu'est-ce qui a changé?»
Les «Canadiens ordinaires»
François-Pierre Gingras: Beaucoup de Canadiens aiment bien Jack Layton même s'ils ne votent pas pour les candidats néodémocrates. Ça ne risque guère de changer après le débat en anglais. Et pourtant, c'est lui qui a le plus souvent réussi à mettre les propos de Stephen Harper en contradiction avec ses positions antérieures. Il a tenté la même approche avec Michael Ignatieff, mais avec moins de succès. Il a aussi reproché à ce dernier d'avoir été le député le plus absent de la Chambre lors des votes, mais l'argument est presque tombé à plat.
Ses attaques contre l'institution du Sénat et les «cadeaux» aux grandes sociétés, de même que les nombreuses références à ses expériences personnelles et celles de sa famille ont encore une fois montré combien Jack Layton réussit à s'identifier aux «Canadiens ordinaires», un art où il est passé maître. S'il a essayé de distinguer le programme de son parti de celui des libéraux, il n'est pas parvenu à montrer qu'il représentait un choix plus crédible que Michael Ignatieff comme chef d'un futur gouvernement.
Efficace et solide
Michel Fréchette: Souvent efficace et solide. Il veillait à distribuer ses coups aussi bien à Stephen Harper qu'à Michael Ignatieff, son véritable adversaire dans cette élection, auprès de l'électorat de gauche et de centre gauche.
M. Layton est toujours très bon. Je ne suis toutefois pas persuadé que, hier soir, il s'est donné une prestance de premier ministre. J'ai souvent eu l'impression qu'au fond, sa véritable cible, hier soir, c'était Michael Ignatieff, parce qu'ils sont tous les deux à se partager grosso modo le même marché. Il gagne toujours de bons points auprès des commentateurs là-dessus. Il est empathique. Il est sympathique. Il est percutant et vient toucher à des choses qui préoccupent les jeunes. Mais, encore une fois, est-ce qu'il s'est donné une prestance de premier ministre? Je ne le crois pas.
GILLES DUCEPPE
«Aussi longtemps que le Québec fait partie du Canada, le Bloc sera là pour le Québec. Une majorité conservatrice va à l'encontre de nos intérêts. Stephen Harper dissimule ses intentions. Nous ne pouvons pas lui faire confiance. Le Bloc est le seul parti au Québec en mesure de barrer la route à Stephen Harper.»
«Êtes-vous favorable à l'application de la loi 101 à tous les secteurs de l'économie québécoise, les banques, les télécommunications [...] ?»
Peu à gagner en anglais
François-Pierre Gingras: Gilles Duceppe n'avait guère à gagner au débat en anglais. Fidèle à son habitude, il a presque tout ramené à la question du Québec, ce qui ne lui vaudra pas beaucoup de votes supplémentaires parmi l'auditoire anglophone... et ce qui a parfois cassé un peu le rythme du débat. Il avait l'indignation facile lors du débat et malgré que son assez fort accent ait pu déranger une certaine partie de l'auditoire, on lui concédera qu'il tient toujours le même langage, peu importe à qui il s'adresse. D'une certaine manière, il a imposé le respect.
Fidèle à son habitude également, il a porté des accusations très pointues contre Stephen Harper, chiffres et dates précises à l'appui, attaques auxquelles celui-ci n'a pas toujours su répondre adéquatement. Il a particulièrement excellé à mettre le premier ministre en contradiction avec ses agissements passés à propos du pacte entre les partis d'opposition contre le gouvernement de Paul Martin «en septembre 2004 à l'hôtel Delta de Montréal», un coup qui a écorché Jack Layton au passage. Il a aussi marqué des points en dénonçant les stratégies conservatrices de pousser des mesures en Chambre «par la porte d'en arrière» et en déplorant la baisse de l'aide canadienne à l'étranger.
Coup de pouce au NPD
Michel Fréchette: Une prestation classique de Gilles Duceppe dans le débat en anglais. Moins percutant que d'habitude, il a porté beaucoup d'attention à Jack Layton. Il le gardait à l'oeil plus que d'habitude, puisque les néodémocrates peuvent faire mal aux bloquistes. Ils peuvent peut-être aller chercher des circonscriptions détenues par le Bloc québécois. Les questions de Gilles Duceppe à Jack Layton au sujet de la loi 101 ont permis au chef du NPD de faire connaître sa position sur ce dossier, une position pro-Québec. Une erreur de M. Duceppe dans le contexte de la campagne au Québec.
http://www.ledevoir.com/politique/elect ... -confiance" onclick="window.open(this.href);return false;
Harper reste calme, Ignatieff s'impose comme premier ministre potentiel
Notre journaliste Marco Bélair-Cirino a recueilli les commentaires de deux férus de la politique canadienne, François-Pierre Gingras et Michel Fréchette, sur le premier débat de la campagne électorale fédérale 2011 ainsi que sur la performance des quatre chefs qui s'affrontaient hier en anglais: Stephen Harper, du Parti conservateur, Michael Ignatieff, du Parti libéral, Jack Layton, du Nouveau Parti démocratique, et Gilles Duceppe, du Bloc québécois. Par ailleurs, Le Devoir a aussi sélectionné, pour chaque chef, les déclarations qui ont marqué le débat de deux heures.
François-Pierre Gingras est professeur à la retraite. Il a enseigné à l'Université d'Ottawa, où il s'est vu confier, à plusieurs reprises, la direction du programme de science politique.
Michel Fréchette est communicateur-conseil au sein de la firme montréalaise Fréchette & Girard. Il a une longue feuille de route en communication politique et a notamment conseillé des chefs de parti, dont le libéral Paul Martin.
***
STEPHEN HARPER
«Les Canadiens ne croient pas qu'on devrait se préoccuper des procédures du Parlement. Ils veulent qu'on se préoccupe de l'économie.»
«C'est une des raisons qui font que, comme gouvernement minoritaire, nous avons été en mesure de demeurer au pouvoir. C'est parce que nous sommes restés connectés avec les Canadiens, avec leurs véritables défis, leurs vrais besoins.»
Stoïcisme
François-Pierre Gingras: Le premier ministre Harper, dont le parti mène les sondages au Canada anglais, avait le plus à perdre dans ce premier débat. Cible de ses trois adversaires, il n'a jamais été vraiment décontenancé, ce qui lui vaudra de conserver ses acquis, réalisant ainsi le premier objectif d'une participation à un tel débat. Sachant l'importance que les Canadiens accordent à l'économie et conscient que les sondages montrent que les Canadiens ne voulaient pas d'élections, il a su habilement associer ces deux enjeux tout au long du débat et plaider pour un gouvernement majoritaire qui fonctionne sans entrave, ce qui pourrait attirer quelques précieux votes à son parti.
La question qui hantera le plus grand nombre de Canadiens après ce débat est de savoir qui croire: Harper ou les trois autres? En effet, les trois chefs des partis d'opposition ont systématiquement attaqué la crédibilité du premier ministre, lui ont aussi reproché son désir de tout contrôler, ont dénoncé son manque de respect envers la démocratie parlementaire et lui ont posé quelques questions auxquelles il n'a pas répondu.
M. Harper est celui qui a offert l'image la plus stoïque, affectant même parfois un sourire méprisant à l'endroit de ses adversaires, qu'il ne regardait habituellement pas directement quand il leur répondait. Rien pour augmenter son capital d'empathie auprès de la partie de l'électorat qui le trouvait déjà froid.
Une seule réponse
Michel Fréchette: M. Harper s'en est tenu à ses principaux arguments et n'en a jamais dévié. Il a laissé passer les attaques et mine de rien répétait la même chose: cette élection est une distraction inutile par rapport aux défis économiques qui sont les nôtres. Seul un gouvernement conservateur majoritaire peut réussir à nous sortir de la crise.
Il est apparu confiant et sûr de son fait et à cet égard, son message portait très certainement auprès de son électorat. Dans cette élection, M. Harper est un remarquable «no campaigner». Plusieurs questions, mais une seule réponse. Ça peut être efficace ou choquant, c'est selon.
MICHAEL IGNATIEFF
«Ces trois-là ont l'air d'avoir un problème avec la coalition. Moi j'ai été clair: la solution de rechange à un gouvernement conservateur, c'est un gouvernement libéral. La coalition est exclue pour moi.»
«Non seulement avez-vous gaspillé de l'argent, mais vous n'avez pas dit la vérité au Parlement. [...] Ce genre de tromperie sape la confiance en votre leadership.»
Le véritable adversaire
François-Pierre Gingras: Michael Ignatieff partait avec le plus fort handicap vu l'image peu flatteuse que les conservateurs ont réussi à lui coller à la peau. Comme il est le seul qui puisse aspirer à remplacer Stephen Harper comme premier ministre le mois prochain, c'est lui qui avait le plus à gagner du débat. Il était en grande forme, agressif et indigné devant les politiques conservatrices, mais sans jamais dépasser les limites du bon goût télévisuel. Il a décoché à Stephen Harper quelques flèches bien aiguisées («Laissez la démocratie respirer», «Vous fermez tout ce que vous ne parvenez pas à contrôler!»). Il a martelé les mêmes accusations du début à la fin du débat contre les diminutions de taxes aux grandes entreprises. Il a été persuasif et augmenté sa crédibilité comme premier ministre potentiel. Il a sûrement consolidé tous les acquis libéraux et a pu convaincre plusieurs indécis. C'est lui qui a le plus gagné du débat.
Expressif, habile à recentrer le débat sur les questions posées par le public, Michael Ignatieff s'est montré au diapason des gens ordinaires grâce à quelques anecdotes bien placées. Il a cédé à une certaine arrogance en lançant à Jack Layton que le NPD ne formerait jamais le gouvernement, mais la plupart des téléspectateurs y verront une vérité tout simplement un peu crue. Il n'a pas été déstabilisé par les attaques de Jack Layton ou Gilles Duceppe. Il s'est imposé comme la solution de rechange à Stephen Harper.
Redéfinir son image
Michel Fréchette: Bonne performance, présence sympathique et raisonnablement empathique de nature à redéfinir en partie son image. Il pourrait avoir réussi à attirer l'attention de libéraux tièdes à son égard ou encore d'indécis du centre et du centre gauche. Peut-il construire à partir de ce débat? Très certainement, mais deux semaines c'est vite passé.
JACK LAYTON
«Je me souviens d'un Stephen Harper qui est venu ici pour changer Ottawa, qui prenait le parti des petites gens. Mais vous êtes devenu ce à quoi vous vous opposiez. Vous avez changé d'une certaine manière. Vous vous souciiez de l'environnement et que nous sommes maintenant en queue du peloton de la communauté internationale. Vous avez dit que vous feriez le ménage des scandales à Ottawa, et maintenant nous avons le gouvernement le plus replié sur lui-même, le plus caché [...]. Que vous arrive-t-il? Qu'est-ce qui a changé?»
Les «Canadiens ordinaires»
François-Pierre Gingras: Beaucoup de Canadiens aiment bien Jack Layton même s'ils ne votent pas pour les candidats néodémocrates. Ça ne risque guère de changer après le débat en anglais. Et pourtant, c'est lui qui a le plus souvent réussi à mettre les propos de Stephen Harper en contradiction avec ses positions antérieures. Il a tenté la même approche avec Michael Ignatieff, mais avec moins de succès. Il a aussi reproché à ce dernier d'avoir été le député le plus absent de la Chambre lors des votes, mais l'argument est presque tombé à plat.
Ses attaques contre l'institution du Sénat et les «cadeaux» aux grandes sociétés, de même que les nombreuses références à ses expériences personnelles et celles de sa famille ont encore une fois montré combien Jack Layton réussit à s'identifier aux «Canadiens ordinaires», un art où il est passé maître. S'il a essayé de distinguer le programme de son parti de celui des libéraux, il n'est pas parvenu à montrer qu'il représentait un choix plus crédible que Michael Ignatieff comme chef d'un futur gouvernement.
Efficace et solide
Michel Fréchette: Souvent efficace et solide. Il veillait à distribuer ses coups aussi bien à Stephen Harper qu'à Michael Ignatieff, son véritable adversaire dans cette élection, auprès de l'électorat de gauche et de centre gauche.
M. Layton est toujours très bon. Je ne suis toutefois pas persuadé que, hier soir, il s'est donné une prestance de premier ministre. J'ai souvent eu l'impression qu'au fond, sa véritable cible, hier soir, c'était Michael Ignatieff, parce qu'ils sont tous les deux à se partager grosso modo le même marché. Il gagne toujours de bons points auprès des commentateurs là-dessus. Il est empathique. Il est sympathique. Il est percutant et vient toucher à des choses qui préoccupent les jeunes. Mais, encore une fois, est-ce qu'il s'est donné une prestance de premier ministre? Je ne le crois pas.
GILLES DUCEPPE
«Aussi longtemps que le Québec fait partie du Canada, le Bloc sera là pour le Québec. Une majorité conservatrice va à l'encontre de nos intérêts. Stephen Harper dissimule ses intentions. Nous ne pouvons pas lui faire confiance. Le Bloc est le seul parti au Québec en mesure de barrer la route à Stephen Harper.»
«Êtes-vous favorable à l'application de la loi 101 à tous les secteurs de l'économie québécoise, les banques, les télécommunications [...] ?»
Peu à gagner en anglais
François-Pierre Gingras: Gilles Duceppe n'avait guère à gagner au débat en anglais. Fidèle à son habitude, il a presque tout ramené à la question du Québec, ce qui ne lui vaudra pas beaucoup de votes supplémentaires parmi l'auditoire anglophone... et ce qui a parfois cassé un peu le rythme du débat. Il avait l'indignation facile lors du débat et malgré que son assez fort accent ait pu déranger une certaine partie de l'auditoire, on lui concédera qu'il tient toujours le même langage, peu importe à qui il s'adresse. D'une certaine manière, il a imposé le respect.
Fidèle à son habitude également, il a porté des accusations très pointues contre Stephen Harper, chiffres et dates précises à l'appui, attaques auxquelles celui-ci n'a pas toujours su répondre adéquatement. Il a particulièrement excellé à mettre le premier ministre en contradiction avec ses agissements passés à propos du pacte entre les partis d'opposition contre le gouvernement de Paul Martin «en septembre 2004 à l'hôtel Delta de Montréal», un coup qui a écorché Jack Layton au passage. Il a aussi marqué des points en dénonçant les stratégies conservatrices de pousser des mesures en Chambre «par la porte d'en arrière» et en déplorant la baisse de l'aide canadienne à l'étranger.
Coup de pouce au NPD
Michel Fréchette: Une prestation classique de Gilles Duceppe dans le débat en anglais. Moins percutant que d'habitude, il a porté beaucoup d'attention à Jack Layton. Il le gardait à l'oeil plus que d'habitude, puisque les néodémocrates peuvent faire mal aux bloquistes. Ils peuvent peut-être aller chercher des circonscriptions détenues par le Bloc québécois. Les questions de Gilles Duceppe à Jack Layton au sujet de la loi 101 ont permis au chef du NPD de faire connaître sa position sur ce dossier, une position pro-Québec. Une erreur de M. Duceppe dans le contexte de la campagne au Québec.
http://www.ledevoir.com/politique/elect ... -confiance" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Le vrai visage des conservateurs.
ok... je comprends mieux ce que je lis de toi... ouf! Je pense bien sauter tes messages à l'avenir. Ils me fâchent trop et ça me rend triste de lire des choses comme ça en 2011..anthurium. a écrit : [...]
n'importe quel parti pour moi c'est un meurtre d'innocent. La différence dans la responsabilité c'est qu'on ne le vois pas.
Je ne mettrais pas en prison les femmes qui ont avorté mais ceux qui la pratique. Et ceux qui en font la promotion.
Il faut toujours viser la lune car, même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles - Oscar Wilde
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Monsieur Téflon
Manon Cornellier 13 avril 2011 Élections 2011
Depuis des mois, les partis d'opposition donnent des coups de griffes au gouvernement Harper, sans trop d'effet. Ils lui ont retiré leur confiance après l'avoir fait reconnaître coupable d'outrage au Parlement, ont plongé le pays en élections et cela n'a à peu près rien changé à ses appuis dans les sondages.
Depuis le début de la campagne, il se réfugie dans une bulle, entretient une relation tendue avec la presse, expulse des citoyens de ses rassemblements, évite de croiser des citoyens que son organisation n'a pas filtrés. Malgré cela, il reste confortablement en tête.
Les débats étaient l'occasion pour les autres chefs de faire disparaître son vernis, mais hier soir, lors du débat en anglais, ils n'y sont pas parvenus. Ils l'ont égratigné, sans plus. Ils n'ont pas fait davantage parce qu'ils ont laissé une partie de leurs munitions au vestiaire.
Ils ont à peine évoqué les compressions de 4 milliards par année qu'un futur gouvernement Harper imposerait pour financer ses promesses électorales. La fuite du rapport de la vérificatrice générale Sheila Fraser sur les dépenses entourant le G8 laissait présager une soirée difficile pour Stephen Harper, mais l'argument s'est vite perdu dans les détails d'une affaire trop compliquée.
Pendant ce temps, le chef conservateur se servait à chaque détour de l'arsenal qui le sert si bien depuis des mois: la performance économique de son gouvernement, l'argument de la stabilité qui vient avec une majorité, ses multiples engagements taillés sur mesure pour les électeurs qu'il courtise. Il regardait presque toujours la caméra, s'adressant directement aux auditeurs et insistant sur ce fossé entre lui et «eux», en parlant des autres chefs. Et comme il le fait si souvent, il a transformé les faits pour mieux soutenir son discours.
Le meilleur exemple de cela est survenu au tout début du débat. En fait, dès la première question qui portait sur la pertinence de baisser les impôts des sociétés alors que des Canadiens en arrachent encore. Pour contrer les critiques, il a noté que le dernier budget ne comportait aucune baisse d'impôt pour les entreprises, qu'elles avaient été adoptées il y a quelques années. Il a passé sous silence le fait qu'une de ces baisses vient d'entrer en vigueur et que la dernière le sera l'an prochain. Il a été rappelé à l'ordre par les chefs libéral Michael Ignatieff et néodémocrate Jack Layton, mais sans plus.
Et quand il a défendu le mérite de ces baisses en citant des économistes qui les jugent nécessaires pour relancer l'emploi et l'investissement, aucun n'a cru bon de rétorquer en citant d'autres économistes qui, durant cette campagne, ont offert des chiffres prouvant le contraire.
***
Fait à noter, ce n'est pas M. Harper qui a soulevé la question de la coalition. Ce sont les autres chefs l'ont attiré sur ce terrain, le chef bloquiste Gilles Duceppe prenant un malin plaisir à lui rappeler la lettre que le chef conservateur, M. Layton et lui ont fait parvenir en 2004 à la gouverneure générale pour lui dire qu'en cas de défaite du gouvernement Martin, d'autres options qu'une élection s'offraient à elle.
Le chef libéral, Michael Ignatieff, qui a bien géré la question de la coalition, était visiblement nerveux, butant quelques fois sur des mots, lui qui peut être si éloquent. Pour un novice, il s'en est tout de même bien tiré, offrant fréquemment des répliques bien senties et donnant l'impression d'être le véritable adversaire de Stephen Harper.
Il était toutefois le chef avec le plus en jeu dans ce débat. Il se devait de contrecarrer l'impression négative laissée par 18 mois de publicités conservatrices. Il n'a rien fait pour confirmer cette médisance, mais il n'a probablement pas ébranlé, non plus, ceux qui accordent encore un certain crédit au message conservateur.
Il était convaincu, passionné même, que ce soit dans sa défense de la démocratie, de sa vision de la justice, de l'immigration et de la politique étrangère. Toutefois, son discours était souvent trop général. Contrairement à MM. Harper et Layton, il oubliait souvent de citer les mesures concrètes de son programme. Sa performance fut honnête, mais il avait besoin de plus pour infléchir subitement le cours de cette campagne au Canada anglais. Il faudra toutefois voir l'effet que sa prestation aura en Ontario, là où l'élection risque de se jouer.
***
Son manque d'expérience était évident, comparativement au chef néodémocrate, Jack Layton, qui n'a pas manqué une occasion de citer sa plateforme. Malheureusement pour lui, il avait souvent l'air du troisième violon, exactement ce qu'il ne voulait pas. Le défi de M. Layton était de briser l'impression que cette élection est une affaire entre deux partis et deux chefs.
La formule des face-à-face a eu l'avantage de permettre à chacun de s'exprimer, sans être sans cesse interrompu. Mais celui qui a tiré profit de cette approche est Stephen Harper, car cela lui a épargné d'être attaqué par tout le monde en même temps, sans pouvoir placer un mot.
Gilles Duceppe a bien réussi à causer quelques remous, mais il n'avait rien à perdre ni rien en jeu dans ce débat. Il a pu rappeler certaines positions distinctes du Québec dans des dossiers comme la justice et la santé et, ne serait-ce que pour cela, sa présence s'impose à ces débats. Mais il s'est enlisé à quelques reprises dans des idées fixes qui n'ont aucune résonance dans le reste du pays.
http://www.ledevoir.com/politique/elect ... eur-teflon" onclick="window.open(this.href);return false;
Manon Cornellier 13 avril 2011 Élections 2011
Depuis des mois, les partis d'opposition donnent des coups de griffes au gouvernement Harper, sans trop d'effet. Ils lui ont retiré leur confiance après l'avoir fait reconnaître coupable d'outrage au Parlement, ont plongé le pays en élections et cela n'a à peu près rien changé à ses appuis dans les sondages.
Depuis le début de la campagne, il se réfugie dans une bulle, entretient une relation tendue avec la presse, expulse des citoyens de ses rassemblements, évite de croiser des citoyens que son organisation n'a pas filtrés. Malgré cela, il reste confortablement en tête.
Les débats étaient l'occasion pour les autres chefs de faire disparaître son vernis, mais hier soir, lors du débat en anglais, ils n'y sont pas parvenus. Ils l'ont égratigné, sans plus. Ils n'ont pas fait davantage parce qu'ils ont laissé une partie de leurs munitions au vestiaire.
Ils ont à peine évoqué les compressions de 4 milliards par année qu'un futur gouvernement Harper imposerait pour financer ses promesses électorales. La fuite du rapport de la vérificatrice générale Sheila Fraser sur les dépenses entourant le G8 laissait présager une soirée difficile pour Stephen Harper, mais l'argument s'est vite perdu dans les détails d'une affaire trop compliquée.
Pendant ce temps, le chef conservateur se servait à chaque détour de l'arsenal qui le sert si bien depuis des mois: la performance économique de son gouvernement, l'argument de la stabilité qui vient avec une majorité, ses multiples engagements taillés sur mesure pour les électeurs qu'il courtise. Il regardait presque toujours la caméra, s'adressant directement aux auditeurs et insistant sur ce fossé entre lui et «eux», en parlant des autres chefs. Et comme il le fait si souvent, il a transformé les faits pour mieux soutenir son discours.
Le meilleur exemple de cela est survenu au tout début du débat. En fait, dès la première question qui portait sur la pertinence de baisser les impôts des sociétés alors que des Canadiens en arrachent encore. Pour contrer les critiques, il a noté que le dernier budget ne comportait aucune baisse d'impôt pour les entreprises, qu'elles avaient été adoptées il y a quelques années. Il a passé sous silence le fait qu'une de ces baisses vient d'entrer en vigueur et que la dernière le sera l'an prochain. Il a été rappelé à l'ordre par les chefs libéral Michael Ignatieff et néodémocrate Jack Layton, mais sans plus.
Et quand il a défendu le mérite de ces baisses en citant des économistes qui les jugent nécessaires pour relancer l'emploi et l'investissement, aucun n'a cru bon de rétorquer en citant d'autres économistes qui, durant cette campagne, ont offert des chiffres prouvant le contraire.
***
Fait à noter, ce n'est pas M. Harper qui a soulevé la question de la coalition. Ce sont les autres chefs l'ont attiré sur ce terrain, le chef bloquiste Gilles Duceppe prenant un malin plaisir à lui rappeler la lettre que le chef conservateur, M. Layton et lui ont fait parvenir en 2004 à la gouverneure générale pour lui dire qu'en cas de défaite du gouvernement Martin, d'autres options qu'une élection s'offraient à elle.
Le chef libéral, Michael Ignatieff, qui a bien géré la question de la coalition, était visiblement nerveux, butant quelques fois sur des mots, lui qui peut être si éloquent. Pour un novice, il s'en est tout de même bien tiré, offrant fréquemment des répliques bien senties et donnant l'impression d'être le véritable adversaire de Stephen Harper.
Il était toutefois le chef avec le plus en jeu dans ce débat. Il se devait de contrecarrer l'impression négative laissée par 18 mois de publicités conservatrices. Il n'a rien fait pour confirmer cette médisance, mais il n'a probablement pas ébranlé, non plus, ceux qui accordent encore un certain crédit au message conservateur.
Il était convaincu, passionné même, que ce soit dans sa défense de la démocratie, de sa vision de la justice, de l'immigration et de la politique étrangère. Toutefois, son discours était souvent trop général. Contrairement à MM. Harper et Layton, il oubliait souvent de citer les mesures concrètes de son programme. Sa performance fut honnête, mais il avait besoin de plus pour infléchir subitement le cours de cette campagne au Canada anglais. Il faudra toutefois voir l'effet que sa prestation aura en Ontario, là où l'élection risque de se jouer.
***
Son manque d'expérience était évident, comparativement au chef néodémocrate, Jack Layton, qui n'a pas manqué une occasion de citer sa plateforme. Malheureusement pour lui, il avait souvent l'air du troisième violon, exactement ce qu'il ne voulait pas. Le défi de M. Layton était de briser l'impression que cette élection est une affaire entre deux partis et deux chefs.
La formule des face-à-face a eu l'avantage de permettre à chacun de s'exprimer, sans être sans cesse interrompu. Mais celui qui a tiré profit de cette approche est Stephen Harper, car cela lui a épargné d'être attaqué par tout le monde en même temps, sans pouvoir placer un mot.
Gilles Duceppe a bien réussi à causer quelques remous, mais il n'avait rien à perdre ni rien en jeu dans ce débat. Il a pu rappeler certaines positions distinctes du Québec dans des dossiers comme la justice et la santé et, ne serait-ce que pour cela, sa présence s'impose à ces débats. Mais il s'est enlisé à quelques reprises dans des idées fixes qui n'ont aucune résonance dans le reste du pays.
http://www.ledevoir.com/politique/elect ... eur-teflon" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Attention tout de même, même si vous êtes en désaccord avec Anthurium, gardons le débat au niveau des idées, non des personnes qui les émettent...
Merci
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Re: Le vrai visage des conservateurs.
Je ne suis pas les Conservateurs, Je suis même une extra terrestre face a la clientèle conservatrice du moins au Québec. La droite du Québec rejette du revers de la main les valeurs morale. Un point de vue comme le mien est même autant méprisé chez la droite qu'ici dans le DÔMEPlaceress a écrit : [...]
Dans ce cas, qu'on cesse de dire que c'est des campagnes de peur qui sont faites au sujet des conservateurs....... c'est des idéologies de la sorte qu'ils préconisent, et ceux qui votent pour eux y croient à ces idéologies.... Donc, tous les reportages à leur sujet sont réels, c'est juste que vous êtes en accord avec leurs idées... c'est clair comme ça.
Je sais que ce n'est pas toi qui l'a dit, mais ce n'est donc pas des histoires de bonhomme 7 heures.....
Prière et chant religieux
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Re: Le vrai visage des conservateurs.
Exactement ! C'est un faux débat... Harper l'a dit et redit: ça ne fait pas partie de leur programme ! Lâchez-nous avec l'avortement ! C'est un sujet qui est clos me semble... Je vote conservateur... la question de l'avortement est loin d'être une de mes préoccupations : par contre payer moins d'impôt et de taxes...réduir l'état, créer un dynamisme pour l'économie, le monde de affaires, créer de la richesse...ça pour moi c'est primordial. Je l'espère aussi majoritaire !.anthurium. a écrit : [...]
Tu peux t'accrocher à ce que tu veux pour te convaincre qu'il est un mauvais PM. Jusqu'à maintenant il va dans la direction que je souhaite. Je l'espère majoritaire pour qu'il puisse enfin nous montrer ce qu'il a dans le ventre.
Nous n'avons pas les mêmes valeurs. ce qui te fait peur est peut être ce que je souhaiterais.
Je suis malheureusement persuadée que les conservateurs même majoritaire ne prendront pas de décisions consernant "la morale" car même parmis ses députés, il ya des gens d'opinion très diverses, surtout pour ce qui est de l'avortement. Il ne réussirait pas a obtenir une majorité pour le vote. Ça prendrait une méchante grosse majorité pour faire passer un point comme celuis-là.
Je ne me fait pas trop d'illusion.
Re: Le vrai visage des conservateurs.
lemurcatta a écrit : [...]
Exactement ! C'est un faux débat... Harper l'a dit et redit: ça ne fait pas partie de leur programme ! Lâchez-nous avec l'avortement ! C'est un sujet qui est clos me semble... Je vote conservateur... la question de l'avortement est loin d'être une de mes préoccupations : par contre payer moins d'impôt et de taxes...réduir l'état, créer un dynamisme pour l'économie, le monde de affaires, créer de la richesse...ça pour moi c'est primordial. Je l'espère aussi majoritaire !
Un gouvernement qui reviendrait sur un débat comme l'avortement se mettrait à dos l'Ontario... On peut faire ben des reproches à Stephen Harper, mais il est un excellent stratège et il gouverne avec sa tête.
Re: Le vrai visage des conservateurs.
lemurcatta a écrit : [...]
Exactement ! C'est un faux débat... Harper l'a dit et redit: ça ne fait pas partie de leur programme ! Lâchez-nous avec l'avortement ! C'est un sujet qui est clos me semble... Je vote conservateur... la question de l'avortement est loin d'être une de mes préoccupations : par contre payer moins d'impôt et de taxes...réduir l'état, créer un dynamisme pour l'économie, le monde de affaires, créer de la richesse...ça pour moi c'est primordial. Je l'espère aussi majoritaire !
À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Je pense que peu importe pour qui on vote, on choisit le meilleur selon nous. Et si on peut être d'accord avec l'ensemble des valeurs proposées par un parti, on peut ne pas tout aimer. Si je partage certaines valeurs au niveau de la droite économiqu, cela ne veut pas dire que je partage les valeurs de la droite "morale".Placeress a écrit : [...]
Dans ce cas, qu'on cesse de dire que c'est des campagnes de peur qui sont faites au sujet des conservateurs....... c'est des idéologies de la sorte qu'ils préconisent, et ceux qui votent pour eux y croient à ces idéologies.... Donc, tous les reportages à leur sujet sont réels, c'est juste que vous êtes en accord avec leurs idées... c'est clair comme ça.
Je sais que ce n'est pas toi qui l'a dit, mais ce n'est donc pas des histoires de bonhomme 7 heures.....
Même chose au Québec, on peut préférer l'orientation économique du PQ par exemple sans être d'accord avec l'idée d'indépendance.
Au bout du compte, je pourrais voter PC en croyant qu'il ne changera pas la loi sur l'avortement comme je pourrais voter PQ en étant pas mal sûre qu'il ne réalisera pas l'indépendance!
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Marisopa a écrit : [...]
Je pense que peu importe pour qui on vote, on choisit le meilleur selon nous. Et si on peut être d'accord avec l'ensemble des valeurs proposées par un parti, on peut ne pas tout aimer. Si je partage certaines valeurs au niveau de la droite économiqu, cela ne veut pas dire que je partage les valeurs de la droite "morale".
Même chose au Québec, on peut préférer l'orientation économique du PQ par exemple sans être d'accord avec l'idée d'indépendance.
Au bout du compte, je pourrais voter PC en croyant qu'il ne changera pas la loi sur l'avortement comme je pourrais voter PQ en étant pas mal sûre qu'il ne réalisera pas l'indépendance!
Oui mais tous ceux qui sont contre la souveraineté n'iront pas voter PQ......tsé pourquoi prendre la chance de se retrouver avec une option dont ils ne veulent rien savoir............alors même chose pour ceux qui ne veulent pas prendre de chance avec les conservateurs puisque l'on est contre ces options de religieux qui veulent ns ramener en arrière.
Et le truc qu'Harper le ferait pas, même majoritaire, ne tient pas la route car il le fera faire par un backbencher comme les derrières tentatives qui se sont faits depuis son élection. Pour un contrôle freak comme lui, il n'y a pas un député qui peut faire un bill privé sans que ça passe sur son bureau....donc ce n'est que de la pure hypocrisie.....lui joue le PM axé sur l'économie et les autres vont faire la sale job et un coup un bill privé mis aux votes s'ils sont majoritaires.....plus rien les empêche de voter pour enfin......
Re: Le vrai visage des conservateurs.
tuberale a écrit : [...]
Oui mais tous ceux qui sont contre la souveraineté n'iront pas voter PQ......tsé pourquoi prendre la chance de se retrouver avec une option dont ils ne veulent rien savoir............alors même chose pour ceux qui ne veulent pas prendre de chance avec les conservateurs puisque l'on est contre ces options de religieux qui veulent ns ramener en arrière.
Et le truc qu'Harper le ferait pas, même majoritaire, ne tient pas la route car il le fera faire par un backbencher comme les derrières tentatives qui se sont faits depuis son élection. Pour un contrôle freak comme lui, il n'y a pas un député qui peut faire un bill privé sans que ça passe sur son bureau....donc ce n'est que de la pure hypocrisie.....lui joue le PM axé sur l'économie et les autres vont faire la sale job et un coup un bill privé mis aux votes s'ils sont majoritaires.....plus rien les empêche de voter pour enfin......
Exactement ce que je pense... en réponse à Marisopa
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Ben oui la fin du monde s'en vient et Harper va tous nous envoyer en enfer.
Dernière modification par jumbo le mer. avr. 13, 2011 3:05 pm, modifié 1 fois.
À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Re: Le vrai visage des conservateurs.
et que pensez de ses groupes genre 4mycanada qui appuis harper
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Le parti conservateur sour Harper n'est plus le parti conservateur... c'est l'Alliance Canadienne et l'autre dont j'oubli le nom.
Au même titre que le parti libéral du Québec sous Charest n'est plus le parti libéral, mais un parti conservateur déguisé.......
Pour ma part, je vais être à l'affut au plus haut point des valeurs qu'un parti expose, même, si je peux être en accord avec le fond sur certains sujets... ou encore que j'aurais toujours été en accord avec le programme général du parti.
Il y a le squelette du parti..... mais ce qu'il y a autour qui varie selon son chef et ses principaux acteurs.... ça toute une importance à mon avis.....
Au même titre que le parti libéral du Québec sous Charest n'est plus le parti libéral, mais un parti conservateur déguisé.......
Pour ma part, je vais être à l'affut au plus haut point des valeurs qu'un parti expose, même, si je peux être en accord avec le fond sur certains sujets... ou encore que j'aurais toujours été en accord avec le programme général du parti.
Il y a le squelette du parti..... mais ce qu'il y a autour qui varie selon son chef et ses principaux acteurs.... ça toute une importance à mon avis.....
Dernière modification par Placeress le mer. avr. 13, 2011 3:31 pm, modifié 1 fois.
Re: Le vrai visage des conservateurs.
harper tien 2 messages différent et c'est pas le plus sincere des premiers ministres du canada qu'on a eu
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat