[phpBB Debug] PHP Warning: in file [ROOT]/viewtopic.php on line 1534: Undefined array key 1 [phpBB Debug] PHP Warning: in file [ROOT]/viewtopic.php on line 1534: Undefined array key 2 [phpBB Debug] PHP Warning: in file [ROOT]/viewtopic.php on line 1534: Undefined array key 1 [phpBB Debug] PHP Warning: in file [ROOT]/viewtopic.php on line 1534: Undefined array key 2 Procès de Guy Turcotte - Page 55 - LE DOMAINE BLEU
Son accusation est meurtre un premier degré, à sa il a plaidé non coupable....
Il a avoué avoir commis les meurtres... mais il n'a pas plaidé coupable à son accusation, c'est 2 choses différentes.
Ah ok ... vla la différence entre les deux ... d'où le proces puisque cé pour déterminer si cé prémédité ou non ...
Un meurtre au premier degré est un meurtre "prémédité" et de "propos délibéré". Le meurtre prémédité est planifié à l'avance, même si ce n'est que quelques minutes avant. Le « propos délibéré » signifie que le meurtrier, qui doit être pourvu d’une intelligence ou d’une capacité à comprendre les actes qu’il accomplit, a pris le temps de réfléchir à la portée de son geste. Pour qu’un meurtre soit qualifié de meurtre au premier degré, on doit retrouver ces deux éléments.
Il y a toutefois des exceptions prévues par le Code criminel où un meurtre peut être qualifié de meurtre au premier degré même s’il n’est pas prémédité et de propos délibéré.
Le meurtre est au deuxième degré lorsqu’il n’est pas au premier degré.
Et la différence à faire en prison est de: meurtre au premier degré - 25 ans ferme avant d'avoir droit d'une libération conditionnelle
et meurtre au second degré: 12 à 15 ans..... soit moins les 2 ans qu'il a déjà fait qui compte en double soit moins 4 ans. et peut être moins si il a une bonne conduite (mais ca je ne suis pas certaine)
Ah ok ... vla la différence entre les deux ... d'où le proces puisque cé pour déterminer si cé prémédité ou non ...
Un meurtre au premier degré est un meurtre "prémédité" et de "propos délibéré". Le meurtre prémédité est planifié à l'avance, même si ce n'est que quelques minutes avant. Le « propos délibéré » signifie que le meurtrier, qui doit être pourvu d’une intelligence ou d’une capacité à comprendre les actes qu’il accomplit, a pris le temps de réfléchir à la portée de son geste. Pour qu’un meurtre soit qualifié de meurtre au premier degré, on doit retrouver ces deux éléments.
Il y a toutefois des exceptions prévues par le Code criminel où un meurtre peut être qualifié de meurtre au premier degré même s’il n’est pas prémédité et de propos délibéré.
Le meurtre est au deuxième degré lorsqu’il n’est pas au premier degré.
La défense semble plus s'enligner vers un homicide involontaire ou encore non responsabilité pour des raisons mentales que le deuxième degré, mais les jurés peuvent effectivement prendre le 2 ieme degré s'ils considèrent qu'il n'y a pas assez de preuve pour le premier degré je crois.
Sarah-Jane a écrit : Et la différence à faire en prison est de: meurtre au premier degré - 25 ans ferme avant d'avoir droit d'une libération conditionnelle
et meurtre au second degré: 12 à 15 ans..... soit moins les 2 ans qu'il a déjà fait qui compte en double soit moins 4 ans. et peut être moins si il a une bonne conduite (mais ca je ne suis pas certaine)
méchante différence
Anyway, s'il se retrouve en prison et non en institut psychiatrique, le nombre d'année importera peu puisqu'il survivra pas assez longtemps pour les subir ... Ses ti camarades vont y faire la job assez vite ...
Redouter l'ironie, c'est craindre la raison - Sacha Guitry
Un homme me demande l'autre jour de lui recommander des lectures. Je lui dresse une liste de quelques romans et, comme presque toujours, j'ajoute à cette liste ce qui est pour moi le livre des livres, Si c'est un homme, de Primo Levi. Et un autre encore que j'ajoute pour la première fois à ce genre de liste: Les Bienveillantes, de Littel. Et un autre pour la première fois aussi, Vie et destin, de Vassili Grossman, qui, comme les deux précédents, parle en partie de l'extermination des Juifs d'Europe, mais en faisant, lui, le lien entre Himmler et Staline.
L'homme me dit alors: Monsieur, il faut que vous m'expliquiez ce morbide intérêt pour l'horreur.
Je n'ai aucun intérêt morbide pour l'horreur. Je me pose la même question que tout le monde: comment est-ce possible?
J'ai commencé par croire que 6 millions de Juifs avaient été éliminés par Himmler, Eichmann et quelques autres monstres. J'ai commencé par croire aux monstres. Oui, oui, il y a un lien avec ma chronique précédente. Ténu, mais je m'en fous, j'y pense depuis le début.
J'ai d'abord cru aux monstres, puis j'ai rapidement compris que ces monstres-là fonctionnaient à l'intérieur d'un système, d'une idéologie: le nazisme.
Sauf que de savoir cela ne répondait pas à la question: comment est-ce possible?
Comment a-t-on pu laisser faire cela? On ne tue pas 6 millions de personnes en catimini. C'est une opération compliquée, qui requiert une logistique, du personnel. Les Allemands de la rue ne pouvaient pas ne pas le voir, ne pas le savoir.
Comment ont-ils pu laisser faire?
Littel nous parle d'un fonctionnaire à Berlin qui comptabilisait les repas des prisonniers pour les réfectoires de Treblinka: mettons 2700 portions, on en gaze 340 aujourd'hui, demain ce sera seulement 2360 portions, à 1 mark et 40 pfennigs la portion... Ce genre de comptabilité.
Ce petit fonctionnaire m'intéresse mille fois plus que Himmler ou Eichmann. Son ordinarité, sa vie quotidienne, sa femme, ses enfants, je veux tout savoir de lui. Ce qu'il leur racontait en revenant à la maison après son travail. Fatigué, Kurt?
J'imagine son réveillon de Noël en 1943, son beau-frère qui lui demande: Pis toi, Kurt, la job?
Comment est-ce possible? Toujours pas de réponse, mais on s'entend bien? Cette réponse ne peut pas être: parce que c'était un Allemand. Surgit alors une question dérangeante: aurais-je pu être ce fonctionnaire?
C'est facile de n'être pas Himmler, de n'être pas Eichmann. Mais aurais-je pu être ce fonctionnaire, à Berlin, dans son bureau du commissariat des affaires pénitentiaires? Compter 2700 portions moins 340, cela nous fait 2360 portions, demain on attend un train de Hongrie qui en amènera 1700 nouveaux, 10% de pertes en chemin comme d'habitude, disons 1500...
Aurais-je pu? Auriez-vous pu?
C'est la question que posent Levi, Littel, Grossman, Maria-Antonnietta Macciocchi dans Éléments pour une analyse du fascisme (ordinaire).
Aurions-nous pu?
Bien sûr que oui. Exactement comme les Allemands. On a fait des films sur ceux qui ont dit non. On a raconté l'histoire de cet Allemand qui a sauvé des Juifs en changeant leurs noms sur des listes, mais moi je vous parle du trou-de-cul moyen, je vous parle de moi, de vous. Aurions-nous pu?
Soudainement, j'ai été fasciné par ça. Je le suis toujours. Très exactement par ça: par la minceur de la cloison entre Eichmann et moi, entre un héros et un trou-du-cul, entre le cocu ordinaire et le cocu qui tue ses enfants, entre un monstre qui dort et un monstre qui tue.
Vous êtes quelques-uns à avoir lu ma dernière chronique comme une défense du Dr Turcotte. Je me contrecrisse de Turcotte. Aucune sympathie, aucune haine, rien. Tout ce qui m'intéresse dans Turcotte, c'est la minceur de la cloison qui me sépare de lui. Ils peuvent le condamner à 125 ans de prison, ça ne me fera pas un pli. Je n'ai pas non plus d'opinion sur le procès lui-même, sur son traitement médiatique. Si vous trouvez que c'est trop, ne lisez pas le journal, éteignez la télé et la radio quand on en parle.
Vous ne le ferez pas. Plus le Dr Turcotte rapporte d'horribles détails, plus il vous rassure en cela qu'il vous dit qu'il est un monstre, mais pas vous. Je le redis: il vous rassure en cela qu'il vous dit qu'il est un monstre, mais pas vous.
Les monstres servent au moins à cela, à nous dire que nous n'en sommes pas. C'est ce que vous avez été nombreux à m'écrire. Pas si vite, monsieur le chroniqueur, moi aussi j'ai vécu une séparation douloureuse et je n'ai pas charcuté mes enfants pour autant.
Je vous félicite.
Le hasard m'a fait le contemporain de l'horreur des horreurs. Quand j'y pense, je ne vois pas des monstres, des tueurs d'enfants, des bourreaux, des SS dans leurs longues capotes de toile. Quand j'y pense, je vois un employé des chemins de fer d'une petite gare dans le bout de Cracovie qui passe le balai sur le quai désert. Un train est arrivé de Hongrie tout à l'heure, sont descendus des wagons à bestiaux des gens qui se serraient les uns contre les autres, des soldats les attendaient qui leur criaient des ordres. Ils les ont rassemblés et emmenés aux douches.
Le quai est maintenant désert. L'employé des chemins de fer pousse dans sa pelle avec son balai des bandages, des chiffons, un soulier d'enfant.
Quand je pense à un monstre, je pense à lui. Il est toute l'humanité ordinaire, vous, moi et le Dr Turcotte aussi.
Jme trompe peut etre, mais me semble avoir lu qq part qu'il avait deja plaidé coupable, et que le proces était pour déterminer si les meurtres étaient prémédités ou non, ce qui changerait de bcp la sentence ...
Le hic, cé que j'ai aucun souvenir de youssé que j'avais lu ca ...
Moi aussi, J'avais lu cela quelque part, mais cela a bien l'air que ce n'était pas le cas.
Anyway, s'il se retrouve en prison et non en institut psychiatrique, le nombre d'année importera peu puisqu'il survivra pas assez longtemps pour les subir ... Ses ti camarades vont y faire la job assez vite ...
ou se faire la job lui même.....
ya des prisonniers qui font sa....
non cé vrai.... yé trop narcissique pour senlever la vie en prison.....
moi ya rien qui va changer.... coupable point barre envoye en dedans pour 25 ans minimum
Les journaux anglais disent qu'en ce moment, la couronne met l'effort pour prouver qu'il n'a jamais eu l'intention de se suicider ce soir là. Donc j'imagine de briser son histoire de " je vais les amener avec moi"
[color=#00BF40]Je suis de la couleur de ceux qu'on persécute! - Lamartine[/color]
Je me demande bien à quoi Foglia veut en venir, si ce n'est que son métier est toujours de faire parler de lui et d'attirer les lecteurs. De toute façon, c'est le genre de thèse qui n'est pas falsifiable; comment démontrer qu'il a tort?
Il ne faut pas tout mêler non plus. Oui je pense que beaucoup de gens pourraient tomber dans le piège d'une idéologie, qu'elle soit religieuse ou politique. L'humain a tendance a obéir aux personnes en autorité, a être facilement aveuglé et endoctriné, etc. A grande échelle ça a donné ce qu'on connaît.
Mais on parle ici d'un phénomène complexe qui n'a aucun rapport avec Turcotte. Turcotte n'était pas "prisonnier" d'une idéologie quelconque, ou n'est pas né dans un contexte particulier. C'était un gars avec des problèmes et qui a pété une coche. Je ne vois aucune raison de penser que c'est quelque chose qui "dort" dans la plupart d'entre nous, sinon statistiquement on verrait plus souvent des cas du genre.
Chico_Fan a écrit : Je me demande bien à quoi Foglia veut en venir, si ce n'est que son métier est toujours de faire parler de lui et d'attirer les lecteurs. De toute façon, c'est le genre de thèse qui n'est pas falsifiable; comment démontrer qu'il a tort?
Il ne faut pas tout mêler non plus. Oui je pense que beaucoup de gens pourraient tomber dans le piège d'une idéologie, qu'elle soit religieuse ou politique. L'humain a tendance a obéir aux personnes en autorité, a être facilement aveuglé et endoctriné, etc. A grande échelle ça a donné ce qu'on connaît.
Mais on parle ici d'un phénomène complexe qui n'a aucun rapport avec Turcotte. Turcotte n'était pas "prisonnier" d'une idéologie quelconque, ou n'est pas né dans un contexte particulier. C'était un gars avec des problèmes et qui a pété une coche. Je ne vois aucune raison de penser que c'est quelque chose qui "dort" dans la plupart d'entre nous, sinon statistiquement on verrait plus souvent des cas du genre.
Chico_Fan a écrit : Je me demande bien à quoi Foglia veut en venir, si ce n'est que son métier est toujours de faire parler de lui et d'attirer les lecteurs. De toute façon, c'est le genre de thèse qui n'est pas falsifiable; comment démontrer qu'il a tort?
Il ne faut pas tout mêler non plus. Oui je pense que beaucoup de gens pourraient tomber dans le piège d'une idéologie, qu'elle soit religieuse ou politique. L'humain a tendance a obéir aux personnes en autorité, a être facilement aveuglé et endoctriné, etc. A grande échelle ça a donné ce qu'on connaît.
Mais on parle ici d'un phénomène complexe qui n'a aucun rapport avec Turcotte. Turcotte n'était pas "prisonnier" d'une idéologie quelconque, ou n'est pas né dans un contexte particulier. C'était un gars avec des problèmes et qui a pété une coche. Je ne vois aucune raison de penser que c'est quelque chose qui "dort" dans la plupart d'entre nous, sinon statistiquement on verrait plus souvent des cas du genre.
si le gars est, par exemple, un pervers narcissique, oui, il doit être né dans un contexte particulier. Il semble que ses parents soient très religieux (centre Leunis, charismatique). Alors je dirais qu'il est né dans un contexte particulier pour notre époque. Des gens très religieux sont plutôt rares maintenant et je ne remet pas en cause la foi, mais plutôt la façon de pratiquer. Maintenant, s'il avait une prédisposition à se faire endoctriner facilement, il est possible de croire qu'il a acquis ce syndrome dans l'enfance et (on sait selon la llittérature, qu'il est très dur d'en sortir) qu'il l'a été de façon extrême (je ne serais pas étonnée, beaucoup de choses pointent dans cette direction), le pétage de coche est assez explicable (pas pardonnable, là !). Il a été élevé pour paraître et non pour être. C'est un homme très intellligent, il faut pour pouvoir faire les études qu'il a fait mais d'une pauvre intelligence émotionnelle parce qu'on lui a montré que tout lui appartient et que tout lui est dû. Un pervers narcissique peut très bien finir par agir comme Turcotte et il semble qu'il agit encore comme un. Mais ce syndrome n'est pas une maladie mentale au sens de la loi ni même au sens du DSM-IV (bible des psy). Alors, il encourt la peine maxi pour meurtres au 2 ième degré avec préméditation. Moi non plus je n'adhère pas à ce que Foglia dit... c'est très réducteur de penser que nous sommes tous des monstres potentiels et en sommeil... c'est une explication boiteuse à mon avis mais elle en vaut d'autres... c'est son opinion... d'habitude je suis d'accord avec Foglia, j'aime ce qu'il écrit mais pour cette fois, je passe mon tour
Reste que dans le monsieur/madame tout le monde dont Foglia parle, soit, le fonctionnaire pendant les temps Nazis qui rentrait à la maison comme vous et moi, ce n'est pas la même chose que Turcotte, c'Est aussi là que je trouve l'analogie de Foglia fait erreur.
si le gars est, par exemple, un pervers narcissique, oui, il doit être né dans un contexte particulier. Il semble que ses parents soient très religieux (centre Leunis, charismatique). Alors je dirais qu'il est né dans un contexte particulier pour notre époque. Des gens très religieux sont plutôt rares maintenant et je ne remet pas en cause la foi, mais plutôt la façon de pratiquer. Maintenant, s'il avait une prédisposition à se faire endoctriner facilement, il est possible de croire qu'il a acquis ce syndrome dans l'enfance et (on sait selon la llittérature, qu'il est très dur d'en sortir) qu'il l'a été de façon extrême (je ne serais pas étonnée, beaucoup de choses pointent dans cette direction), le pétage de coche est assez explicable (pas pardonnable, là !). Il a été élevé pour paraître et non pour être. C'est un homme très intellligent, il faut pour pouvoir faire les études qu'il a fait mais d'une pauvre intelligence émotionnelle parce qu'on lui a montré que tout lui appartient et que tout lui est dû. Un pervers narcissique peut très bien finir par agir comme Turcotte et il semble qu'il agit encore comme un. Mais ce syndrome n'est pas une maladie mentale au sens de la loi ni même au sens du DSM-IV (bible des psy). Alors, il encourt la peine maxi pour meurtres au 2 ième degré avec préméditation. Moi non plus je n'adhère pas à ce que Foglia dit... c'est très réducteur de penser que nous sommes tous des monstres potentiels et en sommeil... c'est une explication boiteuse à mon avis mais elle en vaut d'autres... c'est son opinion... d'habitude je suis d'accord avec Foglia, j'aime ce qu'il écrit mais pour cette fois, je passe mon tour
Foglia touche un point important de l'humain. Ne croire que ça ne puisse qu'arriver aux autres et que nous sommes au-dessus de toute folie, de toute « disjonction », comme si nous étions à l'abri de l'irréparable, de l'odieux, de l'abjecte. Turcotte n'a pas dû être un monstre toute sa vie durant. N'est-ce pas sa femme qui à la fin de son témoignage a dit qu'il était un bon père pour ses petits ? Comment un bon père peut-il en arriver à poser de tels gestes ? Comment un bon père peut-il enlever la vie à ses enfants ? Et dans la quête de Foglia il veut percevoir, comprendre, comment le commun des mortels peut être capable du meilleur comme du pire. Personnellement, je crois que Turcotte a touché en lui ce soir là un monde, un domaine de sa vie qu'il ne savait même pas qu'il possédait. Qu'on l'appelle la vengeance, le narcissisme ou autrement, il ne savait pas qu'il pouvait poser de tels gestes.
A-t-il à en être excusé ? Je n'ai pas lu personne qui cherchait à discréditer ses gestes. A-t-il à en être moins puni ? Selon ce que la loi prescrit et selon les mécanismes à notre disposition et en utilisant ce qui nous est permis, on se doit de lui permettre de se servir ce qui est permis à tous et chacun. Que la justice suive son cours et elle seule a l'autorité de le condamner.
J'entendais, il y a quelques semaines, le récit d'un jeune garçon de 10 ans qui a été sauvé des eaux dans lesquels sa mère l'avait entrainé lui et sa famille. La mère a dirigé l'auto dans la rivière Hudson avec ses 4 jeunes enfants enfermés dedans. Le jeune est parvenu à se libérer, dieu sait comment... Le récit que ce jeune faisait à la police était à tout le moins saisissant. Il a rapporté que ce n'est qu'en voyant l'eau pénétrée dans la voiture qu'elle a réalisé ce qui arrivait. J'ai l'impression que la mère était dans un état second jusqu'au moment où elle a senti l'eau. Elle a dit : « Mais que suis-je entrain de faire ? » Trois de ses enfants et elle sont morts noyés. Cet exemple m'a saisi.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Beppo a écrit : Foglia touche un point important de l'humain. Ne croire que ça ne puisse qu'arriver aux autres et que nous sommes au-dessus de toute folie, de toute « disjonction », comme si nous étions à l'abri de l'irréparable, de l'odieux, de l'abjecte. Turcotte n'a pas dû être un monstre toute sa vie durant. N'est-ce pas sa femme qui à la fin de son témoignage a dit qu'il était un bon père pour ses petits ? Comment un bon père peut-il en arriver à poser de tels gestes ? Comment un bon père peut-il enlever la vie à ses enfants ? Et dans la quête de Foglia il veut percevoir, comprendre, comment le commun des mortels peut être capable du meilleur comme du pire. Personnellement, je crois que Turcotte a touché en lui ce soir là un monde, un domaine de sa vie qu'il ne savait même pas qu'il possédait. Qu'on l'appelle la vengeance, le narcissisme ou autrement, il ne savait pas qu'il pouvait poser de tels gestes.
A-t-il à en être excusé ? Je n'ai pas lu personne qui cherchait à discréditer ses gestes. A-t-il à en être moins puni ? Selon ce que la loi prescrit et selon les mécanismes à notre disposition et en utilisant ce qui nous est permis, on se doit de lui permettre de se servir ce qui est permis à tous et chacun. Que la justice suive son cours et elle seule a l'autorité de le condamner.
J'entendais, il y a quelques semaines, le récit d'un jeune garçon de 10 ans qui a été sauvé des eaux dans lesquels sa mère l'avait entrainé lui et sa famille. La mère a dirigé l'auto dans la rivière Hudson avec ses 4 jeunes enfants enfermés dedans. Le jeune est parvenu à se libérer, dieu sait comment... Le récit que ce jeune faisait à la police était à tout le moins saisissant. Il a rapporté que ce n'est qu'en voyant l'eau pénétrée dans la voiture qu'elle a réalisé ce qui arrivait. J'ai l'impression que la mère était dans un état second jusqu'au moment où elle a senti l'eau. Elle a dit : « Mais que suis-je entrain de faire ? » Trois de ses enfants et elle sont morts noyés. Cet exemple m'a saisi.
Beppo a écrit : Foglia touche un point important de l'humain. Ne croire que ça ne puisse qu'arriver aux autres et que nous sommes au-dessus de toute folie, de toute « disjonction », comme si nous étions à l'abri de l'irréparable, de l'odieux, de l'abjecte. Turcotte n'a pas dû être un monstre toute sa vie durant. N'est-ce pas sa femme qui à la fin de son témoignage a dit qu'il était un bon père pour ses petits ? Comment un bon père peut-il en arriver à poser de tels gestes ? Comment un bon père peut-il enlever la vie à ses enfants ? Et dans la quête de Foglia il veut percevoir, comprendre, comment le commun des mortels peut être capable du meilleur comme du pire. Personnellement, je crois que Turcotte a touché en lui ce soir là un monde, un domaine de sa vie qu'il ne savait même pas qu'il possédait. Qu'on l'appelle la vengeance, le narcissisme ou autrement, il ne savait pas qu'il pouvait poser de tels gestes.
A-t-il à en être excusé ? Je n'ai pas lu personne qui cherchait à discréditer ses gestes. A-t-il à en être moins puni ? Selon ce que la loi prescrit et selon les mécanismes à notre disposition et en utilisant ce qui nous est permis, on se doit de lui permettre de se servir ce qui est permis à tous et chacun. Que la justice suive son cours et elle seule a l'autorité de le condamner.
J'entendais, il y a quelques semaines, le récit d'un jeune garçon de 10 ans qui a été sauvé des eaux dans lesquels sa mère l'avait entrainé lui et sa famille. La mère a dirigé l'auto dans la rivière Hudson avec ses 4 jeunes enfants enfermés dedans. Le jeune est parvenu à se libérer, dieu sait comment... Le récit que ce jeune faisait à la police était à tout le moins saisissant. Il a rapporté que ce n'est qu'en voyant l'eau pénétrée dans la voiture qu'elle a réalisé ce qui arrivait. J'ai l'impression que la mère était dans un état second jusqu'au moment où elle a senti l'eau. Elle a dit : « Mais que suis-je entrain de faire ? » Trois de ses enfants et elle sont morts noyés. Cet exemple m'a saisi.
Je suis en partie d'accord... et je prend les textes de Foglia d'une façon similaire...
Le bout que je trouve mauvais dans le texte c'est celui de comparer cela au fonctionnaire du temps des Nazis... justement, qui dans ce cas, n'ont pas pété de coche...
Je pense que certaines personnes ont peut-être, latente, ce genre de réactions démentes en elles. Par contre, je ne crois pas du tout que ce soit tout le monde qui sur un coup de folie, soit prêt à tuer ses enfants. Malheureusement les histoires de séparations, de disputes déchirantes et autres tromperies sont assez fréquentes, et pourtant les hommes ou femmes bafouées ne se transforment pas en monstres. Oui, nous avons tous une part d'ombre et parfois, nous pouvons être surpris du mal que l'On peut être capable de faire sous le coup d'une vive émotion, de la peur, de la lâcheté... mais il y a crime et crime, et le type de crime dont il est question, je pense que dans la plupart des cas, même la bête qui sommeille en chacun de nous en est incapable.
[color=#4000BF]« Plus les oiseaux volent haut, plus ils semblent petits à ceux qui ne savent pas voler »[/color]