Procès de Guy Turcotte
Re: Procès de Guy Turcotte
Il a dit en toute lucidité ce qu'il a fait juste après les meurtres, et en plus il a été presque 2 ans, sans travailler, sans responsabilité, à n'avoir rien d'autre à faire sinon réfléchir sur ce qu'il a fait, et ce, du matin au soir.
Qu'il n'ait pas encore pris pleinement conscience des événements m'apparaît farfelu, et là j'utilise un euphémisme.
Qu'il n'ait pas encore pris pleinement conscience des événements m'apparaît farfelu, et là j'utilise un euphémisme.
Re: Procès de Guy Turcotte
Chico_Fan a écrit : Il a dit en toute lucidité ce qu'il a fait juste après les meurtres, et en plus il a été presque 2 ans, sans travailler, sans responsabilité, à n'avoir rien d'autre à faire sinon réfléchir sur ce qu'il a fait, et ce, du matin au soir.
Qu'il n'ait pas encore pris pleinement conscience des événements m'apparaît farfelu, et là j'utilise un euphémisme.
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois
Re: Procès de Guy Turcotte
Est-ce que c'est un fait confirmé cette tentative?Anya a écrit : [...]
À la fin de l'article de Christiane Desjardins de La Presse.
M. Turcotte a essayé de mettre fin à ses jours quelques mois plus tard, à la prison de Rivière-des-Prairies. «Je me suis familiarisé avec la place et la seule façon que j'ai trouvée, j'ai accumulé mes médicaments (Rivotril et Remevron) pour les prendre tous ensemble le 13 novembre 2009.» Il ne se souvient pas des 48 heures suivantes.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/do ... faires.php" onclick="window.open(this.href);return false;
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- NainDeJardin
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Re: Procès de Guy Turcotte
Idem pour moi! Pour ma part, si ces actes avaient vraiment été faits sous le coup d'une absence soudaine, d'une maladie mentale, je n'arrive pas à m'expliquer que 2 ans plus tard, il ne soit pas totalement anéanti par la chose...Chico_Fan a écrit : Il a dit en toute lucidité ce qu'il a fait juste après les meurtres, et en plus il a été presque 2 ans, sans travailler, sans responsabilité, à n'avoir rien d'autre à faire sinon réfléchir sur ce qu'il a fait, et ce, du matin au soir.
Qu'il n'ait pas encore pris pleinement conscience des événements m'apparaît farfelu, et là j'utilise un euphémisme.
Ceci étant dit, je respecte ceux qui voient ses crimes autrement mais pour moi, il est clair que les meurtres de ses enfants se voulaient une vengeance contre sa femme (et ses enfants) qui l'avaient trahis...
- lorraine48
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Re: Procès de Guy Turcotte
idem pour moi aussiNainDeJardin a écrit : [...]
Idem pour moi! Pour ma part, si ces actes avaient vraiment été faits sous le coup d'une absence soudaine, d'une maladie mentale, je n'arrive pas à m'expliquer que 2 ans plus tard, il ne soit pas totalement anéanti par la chose...
Ceci étant dit, je respecte ceux qui voient ses crimes autrement mais pour moi, il est clair que les meurtres de ses enfants se voulaient une vengeance contre sa femme (et ses enfants) qui l'avaient trahis...
Re: Procès de Guy Turcotte
NainDeJardin a écrit : [...]
Idem pour moi! Pour ma part, si ces actes avaient vraiment été faits sous le coup d'une absence soudaine, d'une maladie mentale, je n'arrive pas à m'expliquer que 2 ans plus tard, il ne soit pas totalement anéanti par la chose...
Ceci étant dit, je respecte ceux qui voient ses crimes autrement mais pour moi, il est clair que les meurtres de ses enfants se voulaient une vengeance contre sa femme (et ses enfants) qui l'avaient trahis...
Je ne sais pas comment il fait pour avoir encore envie de vivre ...
C'est drôle que tu me dises que j'ai mauvais caractère parce que si tu parles à ceux qui me traitent avec respect et courtoisie et qui ne me mentent pas et qui ne tentent pas de me f******, ils vont probablement te dire qu'au contraire je suis très gentil- Jean-François Mercier
Re: Procès de Guy Turcotte
Oui je sais qu'il les a accumulés mais je me demande pourquoi ils ne lui faisait pas prendre les médicaments devant eux, c'est pas logique de donner des médicaments dans les mains d'un patient et de supposer qu'il va les prendre... comme je l'ai mentionné plus haut moi je devais les prendre devant l'infirmière et ce, même si je n'avais pas d'idée suicidaire, c'était la marche à suivre pour tous les patients. On a pas fini de décortiquer son casAnya a écrit : [...]
À la fin de l'article de Christiane Desjardins de La Presse.
M. Turcotte a essayé de mettre fin à ses jours quelques mois plus tard, à la prison de Rivière-des-Prairies. «Je me suis familiarisé avec la place et la seule façon que j'ai trouvée, j'ai accumulé mes médicaments (Rivotril et Remevron) pour les prendre tous ensemble le 13 novembre 2009.» Il ne se souvient pas des 48 heures suivantes.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/do ... faires.php" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Procès de Guy Turcotte
Dans le lien que tu as mis Anya j'ai réécouté l'appel téléphonique qu'il a logé à l'hôpital sur la boîte vocale d'une collègue, c'était 9 jours après les meurtres et la journée même où les enfants étaient exposés. Il n'a pas l'air ébranlé pantoute le très cher c'est comme si il n'était pas concerné...c'est assez difficile de croire que ce n'était pas par vengence entécas, j'ai de la difficulté à croire le contraire
Je me demande moi aussi comment il fait pour vivre, ça va peut-être être différent quand le procès va être terminé et qu'il va se retrouver façe à lui même comme le mentionne Beppo.
Je me demande moi aussi comment il fait pour vivre, ça va peut-être être différent quand le procès va être terminé et qu'il va se retrouver façe à lui même comme le mentionne Beppo.
Re: Procès de Guy Turcotte
En effet, je pense la même chose, peu importe ce qui c'est passé dans sa tête ce soir fatidique, le mal est fait et malheureusement, on ne peut pas retourner en arrière. Ce que je n'accepte pas dans son comportement c'est que deux ans plus tard, il se défend encore avec acharnement pour pouvoir avoir une peine de prison moindre. Pour ma part, cet homme n'a pas encore pris conscience de la vie et de ce qu'il est en tant qu'être humain, il n'a fait aucun cheminement personnel jusqu'à maintenant. Il est encore dans le déni total et c'est pour cette raison que j'espère qu'il ne sera pas innocenté ou qu'il passe du temps dans un hôpital puisque cela n'a servit à rien depuis deux ans.Chico_Fan a écrit : Il a dit en toute lucidité ce qu'il a fait juste après les meurtres, et en plus il a été presque 2 ans, sans travailler, sans responsabilité, à n'avoir rien d'autre à faire sinon réfléchir sur ce qu'il a fait, et ce, du matin au soir.
Qu'il n'ait pas encore pris pleinement conscience des événements m'apparaît farfelu, et là j'utilise un euphémisme.
Il est temps qu'il fasse face à ses actes.
[url]http://www.youtube.com/watch?v=-WVm38B6hhw[/url]
Re: Procès de Guy Turcotte
Le fait qu'il était en prison, je ne sais pas si c'est la même marche à suivre qu'à l'hôpital.gazzoux1 a écrit : [...]
Oui je sais qu'il les a accumulés mais je me demande pourquoi ils ne lui faisait pas prendre les médicaments devant eux, c'est pas logique de donner des médicaments dans les mains d'un patient et de supposer qu'il va les prendre... comme je l'ai mentionné plus haut moi je devais les prendre devant l'infirmière et ce, même si je n'avais pas d'idée suicidaire, c'était la marche à suivre pour tous les patients. On a pas fini de décortiquer son cas
De plus, comme dit Malike dans un autre post, je ne sais pas si ça vraiment été confirmé qu'il les avait pris ou si c'est seulement selon ses dires.
Re: Procès de Guy Turcotte
Jadomo a écrit : [...]
Je crois que dans le cas d'enquêtes policières du genre, tout les appels peuvent être retracés, même les appels locaux.
Re: Procès de Guy Turcotte
Nikki a écrit : [...]
Moi au contraire, je suis convaincue qu'il leur en voulait à mort (c'est le cas de le dire)....
Les parents ne sont pas toujours équilibrés, et surtout pas face à leurs enfants...
je suis convaincue que les petits sont morts pour avoir, dans leur pure innocence, aimé le chum de leur mère...
Re: Procès de Guy Turcotte
Ah okAnya a écrit : [...]
Le fait qu'il était en prison, je ne sais pas si c'est la même marche à suivre qu'à l'hôpital.
De plus, comme dit Malike dans un autre post, je ne sais pas si ça vraiment été confirmé qu'il les avait pris ou si c'est seulement selon ses dires.
Re: Procès de Guy Turcotte
Probablement que cela a été vérifié, s'il a été 2 jours dans le black out - il y a surement quelqu'un à Pinel qui est au courant.Anya a écrit : [...]
Le fait qu'il était en prison, je ne sais pas si c'est la même marche à suivre qu'à l'hôpital.
De plus, comme dit Malike dans un autre post, je ne sais pas si ça vraiment été confirmé qu'il les avait pris ou si c'est seulement selon ses dires.
Re: Procès de Guy Turcotte
Moi je l'enverrais en Afrique travailler comme médecin au lieu de le payer logé nourris en prison. Une économie ici et un médecin de plus là bas.
Re: Procès de Guy Turcotte
En effet il suffit que la police demande a Bell Canada le listing des appels pour une no spécifique. Pour ce faire la police doit détenir un mandat.Jadomo a écrit : [...]
Je crois que dans le cas d'enquêtes policières du genre, tout les appels peuvent être retracés, même les appels locaux.
[img]http://tbn1.google.com/images?q=tbn:74mhawQbRJEPaM:http://assets.madame.lefigaro.fr/images/news/picture/000/000/866/ec01cv/cancer_sein-logo.jpg[/img][color=#FF0000]Pour voir mes bijoux direction le Bazar[/color]
Re: Procès de Guy Turcotte
gazzoux1 a écrit : [...]
Oui je sais qu'il les a accumulés mais je me demande pourquoi ils ne lui faisait pas prendre les médicaments devant eux, c'est pas logique de donner des médicaments dans les mains d'un patient et de supposer qu'il va les prendre... comme je l'ai mentionné plus haut moi je devais les prendre devant l'infirmière et ce, même si je n'avais pas d'idée suicidaire, c'était la marche à suivre pour tous les patients. On a pas fini de décortiquer son cas
C'Est en prison qu'il a accumulé ces médicaments.. et non à Pinel..... si tu n'es pas indiqué au niveau médical que tu as un risque suicidaire, tu n'as pas à surveiller un détenu qui prend une pilule. C'est un détenu, et non un patient, ce n'est pas les mêmes règles.
Re: Procès de Guy Turcotte
Il aurait pu le tuer, le blesser gravement, le rendre handicapé... Les dommages auraient pu être beaucoup plus considérables tenant compte de la situation. Pour moi, un coup de poing sur la noix est beaucoup plus « soft » que bien d'autres gestes plus dévastateurs.Chico_Fan a écrit : [...]
Il a quand même frappé l'amant de sa femme. Ce n'est pas ce que j'appelle de la modération et ça démontre clairement que sa colère était violente.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: Procès de Guy Turcotte
Publié le 01 juin 2011 à 07h16 | Mis à jour à 07h16
Procès de Guy Turcotte: la psychiatre de la défense maintient ses propos
Christiane Desjardins
La Presse
(Saint-Jérôme) Guy Turcotte était «en rupture de contact avec la réalité», quand il a poignardé à mort ses enfants, le 20 février 2009. La psychiatre Dominique Bourget a maintenu cette affirmation, hier, malgré le feu nourri des questions de la Couronne, qui s'est employée à démontrer le contraire, au procès de M. Turcotte.
Dans le rapport d'expertise qu'elle a rédigé à la demande de l'avocat de l'accusé, la psychiatre a noté que M. Turcotte «ne garde qu'un souvenir flou de ses gestes». La procureure de la Couronne Marie-Noëlle Tremblay trouve illogique qu'un homme en perte de contact avec la réalité soit capable de se souvenir de choses aussi précises que la position qu'il avait quand il a poignardé son fils, du mot exact que l'enfant a prononcé en gémissant («noooon»)...
«Vous êtes toujours à l'aise avec le mot «flou»?», a demandé Me Tremblay.
«Il n'a pas la notion que son fils était éveillé. Il dit qu'il a paniqué, qu'il a donné encore des coups. Ce sont des images, il se voit avec les deux mains sur le couteau à côté du lit. Ce sont des flashs, c'est un peu à la limite de la personnalisation. On peut même se poser des questions sur la justesse de ces flashs. Il n'était pas en état de penser normalement», a répondu la Dre Bourget.
Me Tremblay a beaucoup questionné la Dre Bourget sur le fait que son rapport ne contient pas de détails qui auraient pu desservir sa position. La psychiatre, qui a donné de très longues réponses aux questions de Me Tremblay, a souvent répété qu'elle ne pouvait pas tout mettre dans un rapport, ou que ces détails n'étaient pas si importants pour le tableau clinique. Elle est d'avis que, d'un point de vue médical, M. Turcotte n'était pas responsable de ses gestes lorsqu'il les a commis, en raison de sa maladie mentale. Elle a diagnostiqué un état dépressif et hautement suicidaire, auquel s'ajoutait un facteur d'intoxication au méthanol. À la fin de la journée, hier, les deux parties ont annoncé qu'elles n'avaient plus de questions pour la Dre Bourget.
Le procès se poursuit aujourd'hui avec un autre témoin de la défense, psychiatre lui aussi.
Rappelons que Guy Turcotte, cardiologue de profession, est accusé du meurtre prémédité de ses enfants, Olivier, 5 ans, et Anne-Sophie, 3 ans, qu'il a poignardés à de multiples reprises. Il venait de se séparer de sa femme, Isabelle Gaston, elle aussi médecin. Il admet les faits; le procès, qui en est à sa septième semaine, vise à déterminer son état mental au moment des meurtres pour évaluer sa responsabilité criminelle.
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Procès de Guy Turcotte: la psychiatre de la défense maintient ses propos
Christiane Desjardins
La Presse
(Saint-Jérôme) Guy Turcotte était «en rupture de contact avec la réalité», quand il a poignardé à mort ses enfants, le 20 février 2009. La psychiatre Dominique Bourget a maintenu cette affirmation, hier, malgré le feu nourri des questions de la Couronne, qui s'est employée à démontrer le contraire, au procès de M. Turcotte.
Dans le rapport d'expertise qu'elle a rédigé à la demande de l'avocat de l'accusé, la psychiatre a noté que M. Turcotte «ne garde qu'un souvenir flou de ses gestes». La procureure de la Couronne Marie-Noëlle Tremblay trouve illogique qu'un homme en perte de contact avec la réalité soit capable de se souvenir de choses aussi précises que la position qu'il avait quand il a poignardé son fils, du mot exact que l'enfant a prononcé en gémissant («noooon»)...
«Vous êtes toujours à l'aise avec le mot «flou»?», a demandé Me Tremblay.
«Il n'a pas la notion que son fils était éveillé. Il dit qu'il a paniqué, qu'il a donné encore des coups. Ce sont des images, il se voit avec les deux mains sur le couteau à côté du lit. Ce sont des flashs, c'est un peu à la limite de la personnalisation. On peut même se poser des questions sur la justesse de ces flashs. Il n'était pas en état de penser normalement», a répondu la Dre Bourget.
Me Tremblay a beaucoup questionné la Dre Bourget sur le fait que son rapport ne contient pas de détails qui auraient pu desservir sa position. La psychiatre, qui a donné de très longues réponses aux questions de Me Tremblay, a souvent répété qu'elle ne pouvait pas tout mettre dans un rapport, ou que ces détails n'étaient pas si importants pour le tableau clinique. Elle est d'avis que, d'un point de vue médical, M. Turcotte n'était pas responsable de ses gestes lorsqu'il les a commis, en raison de sa maladie mentale. Elle a diagnostiqué un état dépressif et hautement suicidaire, auquel s'ajoutait un facteur d'intoxication au méthanol. À la fin de la journée, hier, les deux parties ont annoncé qu'elles n'avaient plus de questions pour la Dre Bourget.
Le procès se poursuit aujourd'hui avec un autre témoin de la défense, psychiatre lui aussi.
Rappelons que Guy Turcotte, cardiologue de profession, est accusé du meurtre prémédité de ses enfants, Olivier, 5 ans, et Anne-Sophie, 3 ans, qu'il a poignardés à de multiples reprises. Il venait de se séparer de sa femme, Isabelle Gaston, elle aussi médecin. Il admet les faits; le procès, qui en est à sa septième semaine, vise à déterminer son état mental au moment des meurtres pour évaluer sa responsabilité criminelle.
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Re: Procès de Guy Turcotte
C'est sûr que manger 5 Big Mac pour souper c'est modéré comparé au fait d'en manger 100, mais ça change rien au fait que c'est loin d'être modéré d'en manger 5.Beppo a écrit : [...]
Il aurait pu le tuer, le blesser gravement, le rendre handicapé... Les dommages auraient pu être beaucoup plus considérables tenant compte de la situation. Pour moi, un coup de poing sur la noix est beaucoup plus « soft » que bien d'autres gestes plus dévastateurs.
Le fait qu'il ait donné un coup de poing a l'amant montre à quel point la colère bouillonnait en lui, et qu'il était loin de la modération. Je suis estomaqué qu'on puisse en penser autrement.
Qu'il soit coupable ou pas d'un crime prémédité, reste qu'on a amplement d'information pour conclure qu'une énorme colère était en lui, avant et après le crime. Quand 3 mois plus tard tu veux récupérer le cadeau de Noel de ton ex, si ce n'est pas motivé par de une énorme colère, je me demande bien c'est motivé par quoi.