En ce qui me concerne, c'est parce que ce n'est pas à moi, de lui diagnostiquer, une pathologie mentale. D'ailleurs, je ne crois pas que cela ait de l'importance après le drame. Bref, je construis mon raisonnement uniquement, à partir de son témoignage et de celui, des témoins. Ainsi qu'à partir des faits, rapportés dans les médias. Cela ne veux pas dire que je crois dur comme fer, à ce que je pense.Diplodocus a écrit : [...]
Il y a quelque chose que je ne saisis toujours pas:
pourquoi plusieurs d'entres vous n'êtes pas prêts à admettre que la dépression, l'anxiété, les pensées suicidaires et l'éthanol combinés soient suffisants pour amener une personne à commettre ces actes et... du même souffle affirmer que ces actes ont été commis par une personne consciente qui savait ce qu'elle faisait??
Donc la rage et la colère sont plus "forts" que la dépression?
Un personne ne pourrait jamais être assez en dépression pour faire ces actes, parce qu'il sont si ignobles, mais une simple colère et désir de vengence seraient suffisants?
Aussi, parce que pour qu'un acte soit considéré comme inconscient et/ou involontaire, il faut que l'esprit ne sache pas ce qui se produit, au moment même où ça se produit et ce, tout au long des actes commis. Ce qui ne me semble pas, le cas de GT.
De plus, entrer volontairement en état de dissociation, est accessible à bien du monde. Cela peut permettre de se désengager de ses responsabilités, d'oublier ses besoins, de taire ses émotions ect. Cela peut permettre aussi, d'oublier des souvenirs qu'on ne veut pas garder.
La pratique de certains métiers, amène à un détachement professionnel, comme pour les médecins et les avocats de la défense par exemple. Ce qui à mon avis, peut aider à entrer volontairement dans un état de dissociation.
Certaines des déclarations qu'il fait, me semblent provenir d'un état mental normal.
Il a déclaré avoir prit la décision, de se suicider et aussi, avoir prit la décision de tuer ses enfants. Il dit avoir prit des décisions, il était donc mentalement apte à prendre. Ou si tu veux, capable de former l'intention.
Il a déclaré, avoir été conscient du premier coup de couteau, donné à son fils et aussi, avoir été conscient de ne pas avoir réussi à le tuer la première fois. On peut donc supposer qu'il a mit fin à son carnage, seulement après s'être bien assuré de ne pas les avoir manqués.
Lui qui connaissait mieux que quiconque, l'emplacement de son coeur...A affirmé, avoir eu peur de se manquer, en se poignardant au coeur.
Il a pensé à plusieurs méthodes pour se suicider, poison à rat, sauter du toit de la maison, se pendre, tous des moyens plus certains de se donner la mort que le lave-glace. Il a décidé de choisir de s'enlever la vie, avec de l'antigel...Il n'en a pas trouvé, donc son choix s'est arrêté sur du lave-glace. Il était gras dur avec ça, il venait de trouver un moyen sur. Il n'avait donc plus aucune raison, d'avoir peur de se manquer.
Quant à la dépression en tant que tel, ce n'est qu'un trouble de l'humeur et elle n'est pas considérée, comme un danger en soi pour autrui.
Finalement, je ne pense pas qu'il soit nécessaire, d'être enragé pour tuer. Par exemple : Une overdose d'orgueil est à mon avis, aussi puissante qu'une overdose de lave-vitre.