L'Arbitre: Anne-France Goldwater à V
Modérateur : Elise-Gisèle
L'Arbitre: Anne-France Goldwater à V
Publié le 28 juin 2011 à 08h15 | Mis à jour à 10h18
Anne-France Goldwater sera notre Judge Judy
Hugo Dumas
La Presse
Les États-Unis comptent déjà les Judge Judy et Judge Joe Brown qui tranchent des litiges de petites créances tous les jours à la télévision. À la chaîne V, le Québec revivra la belle époque de La cour en direct avec la flamboyante et pugnace Anne-France Goldwater, la célèbre avocate qui a défendu Lola dans le procès ultramédiatisé l'opposant à Éric le milliardaire, a appris La Presse.
La nouvelle émission de Me Goldwater, en ondes cet automne, porte le titre de L'arbitre et jouerait les vendredis à 19h pendant 30 minutes. Comme Me Goldwater, spécialiste en droit familial, ne porte pas le titre officiel de juge, les participants ne pourront pas l'appeler «madame la juge» en studio. N'empêche. L'avocate exercera les mêmes fonctions que Judge Judy, Judge Joe Brown et même Nancy Grace, l'avocate qui a piloté Swift Justice pendant une courte saison: elle déterminera qui a raison et qui a tort. À l'époque de La cour en direct, le juge Hodge était un vrai juge de la Cour du Québec.
Tous les vendredis, Me Goldwater, 50 ans, entendra deux causes réelles dont l'enjeu ne dépasse pas les 7000$. «Ce sera un peu comme La cour en direct, mais version 2011. Le concept a fait ses preuves aux États-Unis. On veut avoir quelque chose de plus moderne, de plus jeune et de plus dynamique. Me Goldwater est une femme qui a beaucoup de caractère, beaucoup d'expérience et qui est très divertissante», détaille le porte-parole de V, Tim Ringuette.
En audition, les producteurs de la boîte Télé-Vision ont également testé deux anciens ministres, Jacques Dupuis et Marc Bellemare, ainsi que le criminaliste Marco LaBrie. «Anne-France Goldwater était la meilleure. Et de loin», note le rédacteur en chef de L'arbitre, Yves Thériault (Des crimes et des hommes, S.O.S, Enquêtes sur les libérations conditionnelles).
Sur le plateau de L'arbitre, on retrouvera quelques éléments évoquant une cour de justice. Goldwater-la-belliqueuse agitera-t-elle le maillet en bois des juges qui s'abat avec fracas au moment du verdict? La décision n'a pas été prise. «Anne-France Goldwater est très familière avec les émissions comme Judge Judy. Elle connaît bien cette culture-là. Son français n'est pas parfait. Mais on a trouvé quelqu'un pour la coacher», note Yves Thériault.
Anne-France Goldwater multiplie les apparitions médiatiques depuis qu'elle a pris, très à coeur, la cause de Lola. Ce printemps, elle a aussi défendu - jusqu'en finale - L'école des films de David Gilmour au combat des livres de Christiane Charette, où elle a été rebaptisée Goldfighter. Ses surnoms tournent souvent autour de ses qualités combatives: la lionne du droit, la pitbull des féministes, etc. Aux Francs-tireurs, Patrick Lagacé avait mené une entrevue très musclée avec l'avocate montréalaise réputée pour son franc-parler.
Si vous désirez participer à L'arbitre, un formulaire se trouve sur le site vtele.ca. La production cherche des histoires partout dans la province. Et n'oubliez pas: peu importe qui gagne ou perd à L'arbitre, c'est toujours le producteur qui paie.
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/ ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Anne-France Goldwater sera notre Judge Judy
Hugo Dumas
La Presse
Les États-Unis comptent déjà les Judge Judy et Judge Joe Brown qui tranchent des litiges de petites créances tous les jours à la télévision. À la chaîne V, le Québec revivra la belle époque de La cour en direct avec la flamboyante et pugnace Anne-France Goldwater, la célèbre avocate qui a défendu Lola dans le procès ultramédiatisé l'opposant à Éric le milliardaire, a appris La Presse.
La nouvelle émission de Me Goldwater, en ondes cet automne, porte le titre de L'arbitre et jouerait les vendredis à 19h pendant 30 minutes. Comme Me Goldwater, spécialiste en droit familial, ne porte pas le titre officiel de juge, les participants ne pourront pas l'appeler «madame la juge» en studio. N'empêche. L'avocate exercera les mêmes fonctions que Judge Judy, Judge Joe Brown et même Nancy Grace, l'avocate qui a piloté Swift Justice pendant une courte saison: elle déterminera qui a raison et qui a tort. À l'époque de La cour en direct, le juge Hodge était un vrai juge de la Cour du Québec.
Tous les vendredis, Me Goldwater, 50 ans, entendra deux causes réelles dont l'enjeu ne dépasse pas les 7000$. «Ce sera un peu comme La cour en direct, mais version 2011. Le concept a fait ses preuves aux États-Unis. On veut avoir quelque chose de plus moderne, de plus jeune et de plus dynamique. Me Goldwater est une femme qui a beaucoup de caractère, beaucoup d'expérience et qui est très divertissante», détaille le porte-parole de V, Tim Ringuette.
En audition, les producteurs de la boîte Télé-Vision ont également testé deux anciens ministres, Jacques Dupuis et Marc Bellemare, ainsi que le criminaliste Marco LaBrie. «Anne-France Goldwater était la meilleure. Et de loin», note le rédacteur en chef de L'arbitre, Yves Thériault (Des crimes et des hommes, S.O.S, Enquêtes sur les libérations conditionnelles).
Sur le plateau de L'arbitre, on retrouvera quelques éléments évoquant une cour de justice. Goldwater-la-belliqueuse agitera-t-elle le maillet en bois des juges qui s'abat avec fracas au moment du verdict? La décision n'a pas été prise. «Anne-France Goldwater est très familière avec les émissions comme Judge Judy. Elle connaît bien cette culture-là. Son français n'est pas parfait. Mais on a trouvé quelqu'un pour la coacher», note Yves Thériault.
Anne-France Goldwater multiplie les apparitions médiatiques depuis qu'elle a pris, très à coeur, la cause de Lola. Ce printemps, elle a aussi défendu - jusqu'en finale - L'école des films de David Gilmour au combat des livres de Christiane Charette, où elle a été rebaptisée Goldfighter. Ses surnoms tournent souvent autour de ses qualités combatives: la lionne du droit, la pitbull des féministes, etc. Aux Francs-tireurs, Patrick Lagacé avait mené une entrevue très musclée avec l'avocate montréalaise réputée pour son franc-parler.
Si vous désirez participer à L'arbitre, un formulaire se trouve sur le site vtele.ca. La production cherche des histoires partout dans la province. Et n'oubliez pas: peu importe qui gagne ou perd à L'arbitre, c'est toujours le producteur qui paie.
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Dernière modification par Anya le jeu. sept. 21, 2017 10:01 am, modifié 2 fois.
Re: L'Arbitre :Anne-France Goldwater sera notre Judge Judy à V
Le Mardi 28 juin 2011 | Mise en ligne à 11h04
Me Goldwater, arbitre à V
Richard Therrien
C’est finalement Anne-France Goldwater qui a été choisie pour piloter L’arbitre, la nouvelle émission de V, une sorte d’équivalent à La cour en direct.
Les anciens ministres Marc Bellemare et Jacques Dupuis avaient passé l’audition, mais Me Goldwater a ébloui l’équipe de production.
Logée le vendredi à 19h dès cet automne, L’arbitre traitera de véritables causes de petites créances.
http://blogues.cyberpresse.ca/therrien/ ... ECRAN1POS2" onclick="window.open(this.href);return false;
Me Goldwater, arbitre à V
Richard Therrien
C’est finalement Anne-France Goldwater qui a été choisie pour piloter L’arbitre, la nouvelle émission de V, une sorte d’équivalent à La cour en direct.
Les anciens ministres Marc Bellemare et Jacques Dupuis avaient passé l’audition, mais Me Goldwater a ébloui l’équipe de production.
Logée le vendredi à 19h dès cet automne, L’arbitre traitera de véritables causes de petites créances.
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Re: L'Arbitre :Anne-France Goldwater sera notre Judge Judy à V
Anya a écrit :
c'est laquelle sur la photo maitre Goldwater?
- Elise-Gisèle
- Modérateur
- Messages : 19326
- Inscription : sam. oct. 25, 2003 12:00 am
Re: L'Arbitre :Anne-France Goldwater sera notre Judge Judy à V
Hon!Pacm a écrit : [...]
c'est laquelle sur la photo maitre Goldwater?
La liberté n'est pas une marque de yogourt. - Pierre Falardeau
Re: L'Arbitre :Anne-France Goldwater sera notre Judge Judy à V
Publié le 29 juin 2011 à 09h00 | Mis à jour à 09h00
Pas de maillet ni de toge pour Me Goldwater
Hugo Dumas
La Presse
Anne-France Goldwater n'enfilera pas sa toge d'avocate et n'agitera pas de maillet en bois dans le décor de sa nouvelle émission L'arbitre, sorte de réincarnation de La cour en direct que présentera V en septembre.
«Je ne veux pas prendre le risque de tromper les gens. J'aurais peur que ça porte à confusion», explique-t-elle à propos du port de la toge noire et du rabat blanc. Et pour le maillet? «Ma voix est déjà un marteau. Je n'ai pas besoin de maillet. Un maillet, c'est bon pour les hommes mal équipés», blague Anne-France Goldwater.
Parenthèse ici: les juges n'ont jamais utilisé de maillet dans les tribunaux canadiens, selon le Barreau du Québec. Aux États-Unis, oui. Question de ramener l'ordre dans la cour, pour ouvrir une assemblée ou pour annoncer une décision. Le symbole du maillet reste cependant fort en raison des nombreux films américains qui le mettent en scène. Clac! Vous êtes coupable. Clac! Silence dans la cour! Au Québec, le maillet s'emploie parfois dans les réunions de conseils municipaux.
En entrevue, Anne-France Goldwater est à la fois exubérante, franche et blagueuse. Cette grande fan de l'Américaine Judge Judy, dont la quotidienne roule depuis 1996, ne se destinait pas du tout à une carrière médiatique. «Les médias ne m'ont jamais intéressée. Mon sens du spectacle, je pouvais le vivre en faisant des plaidoiries à la cour», rigole l'avocate de 50 ans.
«J'aime Judge Judy parce qu'elle ne mâche pas ses mots. Elle juge de la crédibilité des témoins très rapidement. Je l'aime, je l'adore et je la regarde tous les jours, mais son approche est trop brusque. Je ne pense pas que ça marcherait ici, on n'a pas besoin d'être si brusque pour faire parler les gens. Je peux me tromper», relate-t-elle.
C'est le procès de Lola et Éric-le-milliardaire qui a catapulté la diplômée de McGill devant les caméras. Comme Lola n'accordait plus d'entrevues, «parce qu'elle s'est fait traiter de toutes sortes de noms», son avocate a décidé de monter au front médiatique pour elle. «Moi, je pouvais supporter les insultes. Et j'en ai reçu: lesbienne frustrée, mal baisée, frustrée sexuellement. J'ai de grandes épaules», dit Anne-France Goldwater.
Après sa victoire en Cour d'appel cet automne, Anne-France Goldwater a entamé une grande tournée des radios et des stations de télévision et acquis une certaine célébrité. «Aujourd'hui, je ne pourrais faire que des causes de gens fortunés d'Outremont ou de Westmount. Mais ces causes-là sont plates. Je vais m'endormir. Je veux être dans la vie des vraies gens», affirme-t-elle.
Quand on lui demande si elle serrera plus la vis aux hommes qu'aux femmes dans son tribunal télévisuel, elle répond, calmement: «Je ne regarde pas le sexe ni l'âge du client. J'haïs l'exploitation, j'haïs la vulnérabilité». Et quelle sorte d'arbitre entend-elle camper? «Ce n'est pas mon but d'être flamboyante. Le but, c'est de permettre aux gens de raconter leur histoire et de rendre un jugement», glisse Anne-France Goldwater.
Tous les vendredis soirs, selon une grille temporaire de V, Me Goldwater entendra deux causes des petites créances (donc, moins de 7000$) et les tranchera séance tenante. L'arbitre durera 30 minutes.
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Pas de maillet ni de toge pour Me Goldwater
Hugo Dumas
La Presse
Anne-France Goldwater n'enfilera pas sa toge d'avocate et n'agitera pas de maillet en bois dans le décor de sa nouvelle émission L'arbitre, sorte de réincarnation de La cour en direct que présentera V en septembre.
«Je ne veux pas prendre le risque de tromper les gens. J'aurais peur que ça porte à confusion», explique-t-elle à propos du port de la toge noire et du rabat blanc. Et pour le maillet? «Ma voix est déjà un marteau. Je n'ai pas besoin de maillet. Un maillet, c'est bon pour les hommes mal équipés», blague Anne-France Goldwater.
Parenthèse ici: les juges n'ont jamais utilisé de maillet dans les tribunaux canadiens, selon le Barreau du Québec. Aux États-Unis, oui. Question de ramener l'ordre dans la cour, pour ouvrir une assemblée ou pour annoncer une décision. Le symbole du maillet reste cependant fort en raison des nombreux films américains qui le mettent en scène. Clac! Vous êtes coupable. Clac! Silence dans la cour! Au Québec, le maillet s'emploie parfois dans les réunions de conseils municipaux.
En entrevue, Anne-France Goldwater est à la fois exubérante, franche et blagueuse. Cette grande fan de l'Américaine Judge Judy, dont la quotidienne roule depuis 1996, ne se destinait pas du tout à une carrière médiatique. «Les médias ne m'ont jamais intéressée. Mon sens du spectacle, je pouvais le vivre en faisant des plaidoiries à la cour», rigole l'avocate de 50 ans.
«J'aime Judge Judy parce qu'elle ne mâche pas ses mots. Elle juge de la crédibilité des témoins très rapidement. Je l'aime, je l'adore et je la regarde tous les jours, mais son approche est trop brusque. Je ne pense pas que ça marcherait ici, on n'a pas besoin d'être si brusque pour faire parler les gens. Je peux me tromper», relate-t-elle.
C'est le procès de Lola et Éric-le-milliardaire qui a catapulté la diplômée de McGill devant les caméras. Comme Lola n'accordait plus d'entrevues, «parce qu'elle s'est fait traiter de toutes sortes de noms», son avocate a décidé de monter au front médiatique pour elle. «Moi, je pouvais supporter les insultes. Et j'en ai reçu: lesbienne frustrée, mal baisée, frustrée sexuellement. J'ai de grandes épaules», dit Anne-France Goldwater.
Après sa victoire en Cour d'appel cet automne, Anne-France Goldwater a entamé une grande tournée des radios et des stations de télévision et acquis une certaine célébrité. «Aujourd'hui, je ne pourrais faire que des causes de gens fortunés d'Outremont ou de Westmount. Mais ces causes-là sont plates. Je vais m'endormir. Je veux être dans la vie des vraies gens», affirme-t-elle.
Quand on lui demande si elle serrera plus la vis aux hommes qu'aux femmes dans son tribunal télévisuel, elle répond, calmement: «Je ne regarde pas le sexe ni l'âge du client. J'haïs l'exploitation, j'haïs la vulnérabilité». Et quelle sorte d'arbitre entend-elle camper? «Ce n'est pas mon but d'être flamboyante. Le but, c'est de permettre aux gens de raconter leur histoire et de rendre un jugement», glisse Anne-France Goldwater.
Tous les vendredis soirs, selon une grille temporaire de V, Me Goldwater entendra deux causes des petites créances (donc, moins de 7000$) et les tranchera séance tenante. L'arbitre durera 30 minutes.
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Re: L'Arbitre: Anne-France Goldwater sera notre Judge Judy à V
Me Anne-France Goldwater, colorée avocate et Yves Thériault, rédacteur en chef de l'Arbitre, diffusé en septembre sur les ondes de V. Les États-Unis ont la juge Judy, le Québec aura la juge Goldwater.
Intervenants : Jean Pagé
Durée : 17:25 Date : 28/06/2011
http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=105100" onclick="window.open(this.href);return false;
Intervenants : Jean Pagé
Durée : 17:25 Date : 28/06/2011
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Re: L'Arbitre: Anne-France Goldwater sera notre Judge Judy à V
Ah non pas cette maudite ultra-féministe frustrée qui croit que tous les hommes sont des trous de culs et des lâches. Depuis que je l'ai vue aux Francs Tireurs, j'ai envie de gerber chaque fois que je vois sa face.
Dernière modification par Lost25 le mer. juin 29, 2011 5:56 pm, modifié 3 fois.
Anne-France Goldwater: attention à l'arbitre!
Publié le 03 septembre 2011 à 07h41
Nathalie Petrowski
La Presse
Bien avant de remporter la bataille juridique de Lola contre Éric, Anne-France Goldwater était déjà une star. Pour son sens du spectacle, ses décolletés plongeants, ses seins surdimensionnés, mais aussi pour les batailles qu'elle a menées et gagnées, notamment celle des mariages de même sexe qu'elle a remportée en 2002. À compter de vendredi sur V, l'avocate la plus connue du Québec sera l'arbitre d'une cour en direct dont la moitié des plaignants sont déjà assurés de passer un mauvais quart d'heure.
Un orang-outang en peluche rouille accapare un des fauteuils, à ma droite. Un autre au pelage noir est assis devant une pile de dossiers sur un bureau. Un ourson est juché sur une étagère de bibliothèque, juste au-dessus d'un Cartman en chiffon, ce célèbre petit personnage de la série South Park qui, en plus de se déguiser en Hitler, a la réputation d'être raciste, antisémite, grossier, égocentrique et manipulateur.
Il y a des tableaux au style délavé sur les murs qui côtoient des miroirs aux dorures rococo, des vases et des chandelles sur les tables à café, et même si le goût de cet assemblage hétéroclite n'est pas toujours très sûr, il s'en dégage une chaleur et une intimité, indéniables.
Bienvenue dans l'antre douillet de Goldwater et Dubé, cabinet d'avocats situé au 23e étage de la tour Alexis Nihon, fondé en 1981 par maître Goldwater elle-même, qui à l'époque venait à peine de passer son barreau et n'avait que 21 ans.
Je l'attends depuis un bon quart d'heure en me demandant à quoi ça sert de devancer un rendez-vous si c'est pour arriver en retard. Mais j'ai à peine commencé à maugréer qu'elle arrive tel l'ouragan Irene, un feu roulant de rondeurs généreuses et débordantes, perchées sur des talons hauts. Elle tient d'une main, un sac bling bling, dont les zircons turquoise sont aveuglants, et porte un tailleur court en lamé, gold comme dans goldfighter, le sobriquet dont elle a hérité pendant le Combat des livres de Christiane Charette.
Je la suis à travers un dédale de cloisons, de plantes, d'animaux en peluche et de potiches, avant de déboucher dans son bureau: une vaste pièce encombrée de mille et une bébelles, mais avec une vue imprenable et spectaculaire sur la montagne. Des adjoints papillonnent autour d'elle pour débarrasser sa table de travail. Puis un charmant jeune homme - est-ce un avocat ou un majordome? - vient déposer devant nous un joli plateau de fruits et de biscuits.
C'est mon premier tête-à-tête avec celle qui a divisé les chaumières et les femmes du Québec, en remportant une importante bataille dans la reconnaissance des droits des conjoints de fait grâce à la cause célèbre d'Éric et de Lola qui ira bientôt en appel à la Cour suprême, mais sans elle.
Avant d'inviter Anne-France Goldwater à me raconter sa vie, ce dont elle s'acquittera avec un empressement proprement étourdissant, je lui demande si elle a l'intention de faire une Judge Judy d'elle-même. C'est une question clichée dont je n'espère rien et qui pourtant suscite un aveu étonnant. «Pas tout de suite», commence-t-elle par répondre avec un regard mystérieux, mais c'est ça la vraie ambition.»
Euh, de quelle ambition on parle au juste? De devenir juge? «Non, non! Peut-être quand j'étais plus jeune. Je me souviens qu'après mon premier divorce, je m'étais dit que si je tombais sur un mec fortuné qui m'aurait libérée de mes obligations, ça serait bien d'être juge. Pour une femme, c'est un métier intéressant. Mais aujourd'hui, ça ne m'intéresse plus.»
Mais alors, quel rapport avec Judge Judy, cette juge à la retraite qui sévit sur les réseaux américains depuis plus de 15 ans? La réponse ne se fait pas attendre: «Je veux la remplacer! Pas tout de suite, mais éventuellement. De toute façon, un jour, ils vont avoir besoin d'une nouvelle personnalité, plus jeune, plus sauvage, qui n'a pas la langue dans sa poche. C'est ça, mon ambition!»
Enfance calamiteuse
Pour ce qui est de l'ambition, Anne-France Goldwater n'en a jamais manqué et cela, en dépit d'une enfance assez calamiteuse, merci. Née à Montréal le 14 juillet 1960, Anne France Goldwater est la fille unique de deux avocats: Sam Goldwater, avocat généraliste d'origine polonaise, et Ruth Zendel, juive française née à Paris. Des deux, c'était Ruth la star, juriste émérite, monument d'élégance et de raffinement dont tous les hommes tombaient amoureux.
Les années 60 aidant, Ruth a eu une aventure avec un certain Philippe Casgrain, mari de la députée Claire Kirkland-Casgrain. Enceinte de lui, elle s'est résignée à avorter, a sombré dans la dépression avant de se suicider. Anne-France avait 3 ans. Elle ne se souvient de rien. Ni de sa mère ni de sa mort. Son père, pour sa part, ne s'en est jamais remis. Il a redéménagé avec sa fille chez sa mère rue Deom à Outremont. Jusqu'à l'âge de la puberté et malgré une maison de 10 pièces, Anne-France était obligée de coucher dans la même chambre que son père sur ordre de grand-mère.
La suite ressemble à un roman de Dickens ou à un conte de Perrault avec la grande mère autoritaire et acariâtre, le père dépressif, les coups, les insultes et la misère affective d'une petite fille abandonnée de tous et obligée trop tôt de se débrouiller seule.
Je connais Anne-France Goldwater depuis à peine 20 minutes et pourtant, elle n'a pas hésité pas à me confier ces moments douloureusement intimes de sa vie. Je m'étonne de son absence de censure. Elle concède qu'elle ne fait pas de censure et puis... éclate en sanglots. «Il y a trois ans, quand j'ai raconté cette histoire à mon psy, dit-elle à travers ses larmes, l'intensité de mon émotion lui a fait croire que c'était arrivé hier et non il y a 40 ans. Moi, j'espère toujours qu'à force de raconter cette histoire sans faire de censure, la douleur va passer, mais elle ne passe pas.»
Anne-France tapote ses larmes avec un mouchoir et lance: «J'ai toujours été comme ça. J'ai une seule face. La même face pour tout le monde et, philosophiquement, ça me plaît.»
Obsédée sexuelle joyeuse
Admise à l'âge de 16 ans à l'Université McGill, l'adolescente douée sera reçue au barreau cinq ans plus tard. À peu près au même moment, elle épouse Chaim Adler, un prof qu'elle fréquente depuis l'âge de 13 ans et dont elle aura deux enfants, Samantha Ruth et Daniel Moise. Après ce premier mari juif dont elle divorcera, viendra Omar, un mari musulman, puis Leonel, le Salvadorien avec qui elle vit en ce moment en union libre.
«Imaginez un juif, un musulman et un catholique! C'est sûr que je vais brûler en enfer! blague-t-elle avant d'avouer qu'elle est prête à épouser Leonel dans une église du Salvador demain matin, mais que c'est trop loin. Et un mariage civil au palais de justice alors? «Moi, au palais de Justice, ça ne va pas! s'écrie-t-elle. Pas question de sceller une union sacrée dans un endroit où j'ai baisé dans trop de recoins!»
Cette dernière réplique à connotation sexuelle est de loin la moins osée de toutes celles que j'entends sortir de sa bouche depuis une heure. Pas de doute: Anne-France Goldwater est une obsédée sexuelle, mais une obsédée joyeuse et assumée, qui semble n'avoir aucun tabou, qui n'hésite pas à prendre ses seins à pleines mains pour célébrer leur générosité ou y glisser des shooters, et qui n'a peur de rien, surtout pas du ridicule.
Pas religieuse ni pratiquante, elle se déclare athée profonde comme son idole, le commentateur controversé et iconoclaste, Christopher Hitchens. En revanche, elle est pro-Israël comme en témoigne le petit drapeau planté fièrement dans son imprimante.
Mais si elle avait le choix du décor pour L'arbitre, ce n'est pas un drapeau israélien, mais un crucifix qu'elle accrocherait au mur. «Parce que c'est un symbole important de la société québécoise et puis lorsque je vois le Christ sur la croix, ce que je vois, c'est un bel homme mince et musclé de 33 ans, au sommet de ses pouvoirs sexuels, qui est à moitié nu et juif. Que demander de plus!»
À la barre de L'arbitre, maître Goldwater entendra deux causes par émission. Elle promet d'être drôle et divertissante, mais de ne jamais insulter ou rabaisser les gens. Si j'étais Judge Judy, je commencerais tout de suite à prendre des notes.
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Publié le 03 septembre 2011 à 07h41
Nathalie Petrowski
La Presse
Bien avant de remporter la bataille juridique de Lola contre Éric, Anne-France Goldwater était déjà une star. Pour son sens du spectacle, ses décolletés plongeants, ses seins surdimensionnés, mais aussi pour les batailles qu'elle a menées et gagnées, notamment celle des mariages de même sexe qu'elle a remportée en 2002. À compter de vendredi sur V, l'avocate la plus connue du Québec sera l'arbitre d'une cour en direct dont la moitié des plaignants sont déjà assurés de passer un mauvais quart d'heure.
Un orang-outang en peluche rouille accapare un des fauteuils, à ma droite. Un autre au pelage noir est assis devant une pile de dossiers sur un bureau. Un ourson est juché sur une étagère de bibliothèque, juste au-dessus d'un Cartman en chiffon, ce célèbre petit personnage de la série South Park qui, en plus de se déguiser en Hitler, a la réputation d'être raciste, antisémite, grossier, égocentrique et manipulateur.
Il y a des tableaux au style délavé sur les murs qui côtoient des miroirs aux dorures rococo, des vases et des chandelles sur les tables à café, et même si le goût de cet assemblage hétéroclite n'est pas toujours très sûr, il s'en dégage une chaleur et une intimité, indéniables.
Bienvenue dans l'antre douillet de Goldwater et Dubé, cabinet d'avocats situé au 23e étage de la tour Alexis Nihon, fondé en 1981 par maître Goldwater elle-même, qui à l'époque venait à peine de passer son barreau et n'avait que 21 ans.
Je l'attends depuis un bon quart d'heure en me demandant à quoi ça sert de devancer un rendez-vous si c'est pour arriver en retard. Mais j'ai à peine commencé à maugréer qu'elle arrive tel l'ouragan Irene, un feu roulant de rondeurs généreuses et débordantes, perchées sur des talons hauts. Elle tient d'une main, un sac bling bling, dont les zircons turquoise sont aveuglants, et porte un tailleur court en lamé, gold comme dans goldfighter, le sobriquet dont elle a hérité pendant le Combat des livres de Christiane Charette.
Je la suis à travers un dédale de cloisons, de plantes, d'animaux en peluche et de potiches, avant de déboucher dans son bureau: une vaste pièce encombrée de mille et une bébelles, mais avec une vue imprenable et spectaculaire sur la montagne. Des adjoints papillonnent autour d'elle pour débarrasser sa table de travail. Puis un charmant jeune homme - est-ce un avocat ou un majordome? - vient déposer devant nous un joli plateau de fruits et de biscuits.
C'est mon premier tête-à-tête avec celle qui a divisé les chaumières et les femmes du Québec, en remportant une importante bataille dans la reconnaissance des droits des conjoints de fait grâce à la cause célèbre d'Éric et de Lola qui ira bientôt en appel à la Cour suprême, mais sans elle.
Avant d'inviter Anne-France Goldwater à me raconter sa vie, ce dont elle s'acquittera avec un empressement proprement étourdissant, je lui demande si elle a l'intention de faire une Judge Judy d'elle-même. C'est une question clichée dont je n'espère rien et qui pourtant suscite un aveu étonnant. «Pas tout de suite», commence-t-elle par répondre avec un regard mystérieux, mais c'est ça la vraie ambition.»
Euh, de quelle ambition on parle au juste? De devenir juge? «Non, non! Peut-être quand j'étais plus jeune. Je me souviens qu'après mon premier divorce, je m'étais dit que si je tombais sur un mec fortuné qui m'aurait libérée de mes obligations, ça serait bien d'être juge. Pour une femme, c'est un métier intéressant. Mais aujourd'hui, ça ne m'intéresse plus.»
Mais alors, quel rapport avec Judge Judy, cette juge à la retraite qui sévit sur les réseaux américains depuis plus de 15 ans? La réponse ne se fait pas attendre: «Je veux la remplacer! Pas tout de suite, mais éventuellement. De toute façon, un jour, ils vont avoir besoin d'une nouvelle personnalité, plus jeune, plus sauvage, qui n'a pas la langue dans sa poche. C'est ça, mon ambition!»
Enfance calamiteuse
Pour ce qui est de l'ambition, Anne-France Goldwater n'en a jamais manqué et cela, en dépit d'une enfance assez calamiteuse, merci. Née à Montréal le 14 juillet 1960, Anne France Goldwater est la fille unique de deux avocats: Sam Goldwater, avocat généraliste d'origine polonaise, et Ruth Zendel, juive française née à Paris. Des deux, c'était Ruth la star, juriste émérite, monument d'élégance et de raffinement dont tous les hommes tombaient amoureux.
Les années 60 aidant, Ruth a eu une aventure avec un certain Philippe Casgrain, mari de la députée Claire Kirkland-Casgrain. Enceinte de lui, elle s'est résignée à avorter, a sombré dans la dépression avant de se suicider. Anne-France avait 3 ans. Elle ne se souvient de rien. Ni de sa mère ni de sa mort. Son père, pour sa part, ne s'en est jamais remis. Il a redéménagé avec sa fille chez sa mère rue Deom à Outremont. Jusqu'à l'âge de la puberté et malgré une maison de 10 pièces, Anne-France était obligée de coucher dans la même chambre que son père sur ordre de grand-mère.
La suite ressemble à un roman de Dickens ou à un conte de Perrault avec la grande mère autoritaire et acariâtre, le père dépressif, les coups, les insultes et la misère affective d'une petite fille abandonnée de tous et obligée trop tôt de se débrouiller seule.
Je connais Anne-France Goldwater depuis à peine 20 minutes et pourtant, elle n'a pas hésité pas à me confier ces moments douloureusement intimes de sa vie. Je m'étonne de son absence de censure. Elle concède qu'elle ne fait pas de censure et puis... éclate en sanglots. «Il y a trois ans, quand j'ai raconté cette histoire à mon psy, dit-elle à travers ses larmes, l'intensité de mon émotion lui a fait croire que c'était arrivé hier et non il y a 40 ans. Moi, j'espère toujours qu'à force de raconter cette histoire sans faire de censure, la douleur va passer, mais elle ne passe pas.»
Anne-France tapote ses larmes avec un mouchoir et lance: «J'ai toujours été comme ça. J'ai une seule face. La même face pour tout le monde et, philosophiquement, ça me plaît.»
Obsédée sexuelle joyeuse
Admise à l'âge de 16 ans à l'Université McGill, l'adolescente douée sera reçue au barreau cinq ans plus tard. À peu près au même moment, elle épouse Chaim Adler, un prof qu'elle fréquente depuis l'âge de 13 ans et dont elle aura deux enfants, Samantha Ruth et Daniel Moise. Après ce premier mari juif dont elle divorcera, viendra Omar, un mari musulman, puis Leonel, le Salvadorien avec qui elle vit en ce moment en union libre.
«Imaginez un juif, un musulman et un catholique! C'est sûr que je vais brûler en enfer! blague-t-elle avant d'avouer qu'elle est prête à épouser Leonel dans une église du Salvador demain matin, mais que c'est trop loin. Et un mariage civil au palais de justice alors? «Moi, au palais de Justice, ça ne va pas! s'écrie-t-elle. Pas question de sceller une union sacrée dans un endroit où j'ai baisé dans trop de recoins!»
Cette dernière réplique à connotation sexuelle est de loin la moins osée de toutes celles que j'entends sortir de sa bouche depuis une heure. Pas de doute: Anne-France Goldwater est une obsédée sexuelle, mais une obsédée joyeuse et assumée, qui semble n'avoir aucun tabou, qui n'hésite pas à prendre ses seins à pleines mains pour célébrer leur générosité ou y glisser des shooters, et qui n'a peur de rien, surtout pas du ridicule.
Pas religieuse ni pratiquante, elle se déclare athée profonde comme son idole, le commentateur controversé et iconoclaste, Christopher Hitchens. En revanche, elle est pro-Israël comme en témoigne le petit drapeau planté fièrement dans son imprimante.
Mais si elle avait le choix du décor pour L'arbitre, ce n'est pas un drapeau israélien, mais un crucifix qu'elle accrocherait au mur. «Parce que c'est un symbole important de la société québécoise et puis lorsque je vois le Christ sur la croix, ce que je vois, c'est un bel homme mince et musclé de 33 ans, au sommet de ses pouvoirs sexuels, qui est à moitié nu et juif. Que demander de plus!»
À la barre de L'arbitre, maître Goldwater entendra deux causes par émission. Elle promet d'être drôle et divertissante, mais de ne jamais insulter ou rabaisser les gens. Si j'étais Judge Judy, je commencerais tout de suite à prendre des notes.
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- Krysantheme
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Re: L'Arbitre: Anne-France Goldwater sera notre Judge Judy à
Une autre émission pour bitcher
Décidément je commence a aimer V !
Décidément je commence a aimer V !
Savez-vous si ce sont des vraies "causes" avec des histoires qui sont vraiment arrivées aux personnes présentes, ou si c'est plutôt un scénario bâtit de toutes pièces?
En tout cas, j'ai bien aimé. Je trouve que le choix d'Anne-France Goldwater a été judicieux, elle est bonne dans son rôle.
Mention spéciale au monsieur qui était amer et bitchait la fille en la traitant de menteuse sur l'aide sociale qui n'étudiait pas comme elle le prétendait.
En tout cas, j'ai bien aimé. Je trouve que le choix d'Anne-France Goldwater a été judicieux, elle est bonne dans son rôle.
Mention spéciale au monsieur qui était amer et bitchait la fille en la traitant de menteuse sur l'aide sociale qui n'étudiait pas comme elle le prétendait.
Re: L'Arbitre: Anne-France Goldwater sera notre Judge Judy à
J'ai pas mal aimé toute les émissions qui suivaient un souper presque parfait cette semaine. Je n'ai jamais autant écouter V de toute ma vie lol...... Ce serait sympa que V fasse des gains important en terme d'auditoire cette saison. mais bon, avec la forte concurrence de TVA, faut pas trop se faire d'illusion.
Oui, je pense que ce sont de vraies causes. Durant l'été, il y avait des pubs à V pour trouver des gens qui voulaient régler leurs problèmes juridiques.boubillie a écrit : Savez-vous si ce sont des vraies "causes" avec des histoires qui sont vraiment arrivées aux personnes présentes, ou si c'est plutôt un scénario bâtit de toutes pièces?
En tout cas, j'ai bien aimé. Je trouve que le choix d'Anne-France Goldwater a été judicieux, elle est bonne dans son rôle.
Mention spéciale au monsieur qui était amer et bitchait la fille en la traitant de menteuse sur l'aide sociale qui n'étudiait pas comme elle le prétendait.
Lison de Gatineau
Même chose pour moi, j'ai beaucoup regardé V cette semaine.Aramizz a écrit : J'ai pas mal aimé toute les émissions qui suivaient un souper presque parfait cette semaine. Je n'ai jamais autant écouter V de toute ma vie lol...... Ce serait sympa que V fasse des gains important en terme d'auditoire cette saison. mais bon, avec la forte concurrence de TVA, faut pas trop se faire d'illusion.
En fait, j'ai regardé toutes les nouvelles émissions de la case de 19h. La seule que je n'ai pas aimée, c'est celle de MC Gilles. Même que j'ai trouvé ça assez mauvais.
- chien-loup
- Magicien des Mots
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Très bonne l'émission du 16 sauf que l'arbitre n'avait vraiment pas à faire de recommandation à la madame du vieux bourru. Ça ne fait tellement pas partie de son rôle et de plus, elle ne connait aucunement la façon de fonctionner du couple. Sinon, elle a rendu un bon jugement dans l'affaire du skateboard.
Re: L'Arbitre: Anne-France Goldwater sera notre Judge Judy à
je l'aime bien Anne-France Goldwater, elle semble sympa et elle est divertissante à voir aller. Je partais de loin avec elle à cause de toute l'histoire de Pete et Lola. Mais elle n'est pas juge. Ça me fait tiker. Ses jugements sont-ils valables et appliquables ?????
- fleurissimo
- Manitou de la Parlotte
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- Inscription : sam. juil. 31, 2004 12:00 am
De ce que j'ai lu, non, ses "jugements" ne sont pas exécutoires. Elle n'est pas juge.
Sauf que les demandeurs et défendeurs acceptent son verdict et c'est la production qui paie. Ça leur coute rien d'aller raconter leur affaire a la télé.
Sauf que les demandeurs et défendeurs acceptent son verdict et c'est la production qui paie. Ça leur coute rien d'aller raconter leur affaire a la télé.
[color=#0000FF][b]le hasard ne fait toujours que la moitié du chemin[/b][/color]
C'était quelque chose quand même la chicane des mots-clé! C'est pas si dur à faire pourtant... Et je ne comprends pas pourquoi le monsieur les changeait à tous les jours. Des bons mots-clé ça fait la job d'habitude. Dans mon domaine, je me ferais chicaner si je les changeais chaque jour! Quelle perte de temps! C'est triste de voir qu'une affaire comme ça a ruiné une amitié de 35 ans..