OAS a écrit :
2. Le juge a-t-il commis une erreur en concluant que la défense avait établi les fondements de l'automatisme , pour permettre un verdict de non-responsabilité pour troubles mentaux selon l'article 16, sachant que:
a) l'accusé n'avait aucun antécédent de maladie mentale,
b) le diagnostique prononcé par les 4 experts à l'effet que l'accusé était atteint d'un trouble d'adaptation APRÈS avoir commis un double meurtre ne renseigne aucunement sur son état d'esprit lors des meurtres et ne permet aucunement de l'inférer,
c) qu'un trouble d'adaptation avec dépression mineure post facto ne peut aucunement permettre d'inférer un automatisme qui le rendait incapable de juger de la nature de ses actes,
d) l'élément déclencheur de "l'automatisme" allégué est plutôt ridicule et certainement pas intense (des courriels qui ne lui apprennent rien qu'il ne sait pas déjè depuis 5 semaines),
e) il n'y a eu aucun témoignage d'observateurs corroborant la maladie mentale
f) il y avait existence claire d'un mobile: tuer les enfants de son ex.
Je n'ai peut-être pas bien suivi la fin du procès, mais par rapport à ce que j'ai surligné en jaune, veux-tu dire que le juge a parlé
d'automatisme mental dans ses directives au jury?
J'aime bien ton point 2).
a) On ne peut pas affirmer que Turcotte avait ou non un antécédent de maladie mentale parce qu'elle n'a peut-être simplement jamais été diagnostiquée.
b)
c'est mon argument préféré...
c) ça revient à ma question concernant l'automatisme mental
d) idem
e)
(si on parle du soir des meurtres)
f)
même si le mobile ne tient plus à partir du moment où on le tient non responsable