OAS a écrit : Moi aussi je blâme ce jury.
C'est vrai qu'au premeir tour de table d'une délibération, il s'agit plutôt d'une "discussion".
Mais la dymamique change radicalement à mesure que les heures/jours passent.
Dans tout groupe de 12 personnes, il y a des esprits plus forts et des moins forts. Il y a a des meneurs (leaders) et des suiveurs. Il y a ceux qui savent défendre (et vendre, même s'ils ont tort) leur point de vue et influencer ceux qui n'ont pas les mêmes habiletés et qui préfèrent se rallier, à l'usure.
Des "alliances" qui se sont formées entre jurés pendant le long procès entrent en jeu et l'argumentation devient de groupe contre groupe ou de groupe contre un (des) individus.
C'est plus que flagrant que le leadership dans ce jury était partial et a su manipuler et entrainer les moins forts avant même que commence la délibération: l'affaire du juré no. 5, les plaintes contre la Couronne et l'insurgence contre la participation d'Isabelle Gaston démontrent un préjugé en défaveur de la Couronne..
Dans un cas comme celui-ci avec ses experts-psychiatres et l'article 16, c'est comme si on demandait à 12 plombiers, après avoir reçu des explications-express et contradictoires de chirurgiens, de procéder à une opération à coeur ouvert. Pas difficile de comprendre que certains vont préférer laisser à ceux qui démontrent plus d'assurance décider de ce qui doit être fait. Facile à exploiter, ça, pour quelqu'un en mission.
Ce sera connu éventuellement, mais il ne faudra pas se surprendre d'apprendre que la personne qui a été élue à la présidence de ce juré et qui commandait une grande influence soit la même qui était à l'origine de ces prises de positions inusitées et inappropriées à l'encontre de la Couronne et donc en faveur de Turcotte.
Pour ce que j'ai surligné, c'est quand même ça le but...... c'es le système pour moi qui peut être revu dans ce genre e cause spécifique et non blâmer ceux qui ont dû le subir aussi. Je suis d'accord avec toi sur l'aspect de devoir trancher 12 personnes qui ont entendu des éléments totalement contradictoires de la part d'expert en santé mentale n'est peut-être pas la meilleure option.