Cégep de l'Outaouais: Mort suspecte à Gatineau
Où est le respect?
Publié le 01 septembre 2011 à 10h19
Isabelle Joanis, Hélène Messervier, Geneviève Huppé, Andrée Gobeil, Francine Doré et Simon Drolet
Les auteurs sont enseignants au cégep de l'Outaouais, à Gatineau.
Nous voulons manifester notre indignation et notre colère face à des comportements que nous jugeons inacceptables de la part de certains journalistes.
Comme on le sait, la rentrée au cégep de l'Outaouais a été marquée par un événement tragique: le meurtre crapuleux d'une de nos élèves, Valérie Leblanc, et cela, sur les terrains adjacents au cégep. Toute la communauté collégiale a été fortement troublée par l'événement. Mourir à 18 ans, ce n'est pas naturel. Mourir assassinée à 18 ans, c'est l'horreur.
Depuis, famille et amis tentent de survivre à la perte d'une des leurs, de comprendre l'événement, de lui donner un sens. Comme si ce n'était pas suffisant, ils doivent le faire en présence constante de journalistes qui, sous prétexte du droit à l'information, les talonnent, les mitraillent de questions, les harcèlent.
Où est l'éthique professionnelle lorsqu'un journaliste annonce de but en blanc à une jeune fille qui cherche son amie Valérie qu'elle est morte? Où est l'éthique professionnelle quand, malgré le refus des amis de Valérie, des journalistes imposent leur présence lors d'une vigile et prennent des clichés sans leur autorisation? Où est l'éthique professionnelle lorsqu'on diffuse les propos d'une amie sans son consentement?
Nous croyons au droit à l'information. Une société bien informée est en mesure de faire des choix éclairés. Or, au cours des derniers jours, nous avons accueilli des élèves qui se sentent littéralement traqués par certains journalistes. Soutirer à des jeunes vulnérables et désemparés des détails d'un événement macabre, faire fi de leur douleur, ne pas respecter leur droit à la vie privée et à l'intimité, est-ce agir au nom du droit à l'information ou donner libre cours au sensationnalisme? Journalisme ou voyeurisme? Avant de divulguer certains détails en ondes, a-t-on réfléchi un instant aux répercussions sur les amis, la famille, l'enquête policière?
Au cours des derniers jours, nous avons été interpellés par la douleur et la détresse exprimées par les amis de Valérie et il nous paraît essentiel de leur donner une voix. Une partie de notre rôle d'éducateur est de favoriser le développement de la pensée critique, de l'éthique, du respect de soi et des autres. Quel exemple viennent offrir ce type de journalistes à des adultes en devenir?
http://www.cyberpresse.ca/place-publiqu ... ction_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Publié le 01 septembre 2011 à 10h19
Isabelle Joanis, Hélène Messervier, Geneviève Huppé, Andrée Gobeil, Francine Doré et Simon Drolet
Les auteurs sont enseignants au cégep de l'Outaouais, à Gatineau.
Nous voulons manifester notre indignation et notre colère face à des comportements que nous jugeons inacceptables de la part de certains journalistes.
Comme on le sait, la rentrée au cégep de l'Outaouais a été marquée par un événement tragique: le meurtre crapuleux d'une de nos élèves, Valérie Leblanc, et cela, sur les terrains adjacents au cégep. Toute la communauté collégiale a été fortement troublée par l'événement. Mourir à 18 ans, ce n'est pas naturel. Mourir assassinée à 18 ans, c'est l'horreur.
Depuis, famille et amis tentent de survivre à la perte d'une des leurs, de comprendre l'événement, de lui donner un sens. Comme si ce n'était pas suffisant, ils doivent le faire en présence constante de journalistes qui, sous prétexte du droit à l'information, les talonnent, les mitraillent de questions, les harcèlent.
Où est l'éthique professionnelle lorsqu'un journaliste annonce de but en blanc à une jeune fille qui cherche son amie Valérie qu'elle est morte? Où est l'éthique professionnelle quand, malgré le refus des amis de Valérie, des journalistes imposent leur présence lors d'une vigile et prennent des clichés sans leur autorisation? Où est l'éthique professionnelle lorsqu'on diffuse les propos d'une amie sans son consentement?
Nous croyons au droit à l'information. Une société bien informée est en mesure de faire des choix éclairés. Or, au cours des derniers jours, nous avons accueilli des élèves qui se sentent littéralement traqués par certains journalistes. Soutirer à des jeunes vulnérables et désemparés des détails d'un événement macabre, faire fi de leur douleur, ne pas respecter leur droit à la vie privée et à l'intimité, est-ce agir au nom du droit à l'information ou donner libre cours au sensationnalisme? Journalisme ou voyeurisme? Avant de divulguer certains détails en ondes, a-t-on réfléchi un instant aux répercussions sur les amis, la famille, l'enquête policière?
Au cours des derniers jours, nous avons été interpellés par la douleur et la détresse exprimées par les amis de Valérie et il nous paraît essentiel de leur donner une voix. Une partie de notre rôle d'éducateur est de favoriser le développement de la pensée critique, de l'éthique, du respect de soi et des autres. Quel exemple viennent offrir ce type de journalistes à des adultes en devenir?
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Anya a écrit : Où est le respect?
Publié le 01 septembre 2011 à 10h19
Isabelle Joanis, Hélène Messervier, Geneviève Huppé, Andrée Gobeil, Francine Doré et Simon Drolet
Les auteurs sont enseignants au cégep de l'Outaouais, à Gatineau.
Nous voulons manifester notre indignation et notre colère face à des comportements que nous jugeons inacceptables de la part de certains journalistes.
Comme on le sait, la rentrée au cégep de l'Outaouais a été marquée par un événement tragique: le meurtre crapuleux d'une de nos élèves, Valérie Leblanc, et cela, sur les terrains adjacents au cégep. Toute la communauté collégiale a été fortement troublée par l'événement. Mourir à 18 ans, ce n'est pas naturel. Mourir assassinée à 18 ans, c'est l'horreur.
Depuis, famille et amis tentent de survivre à la perte d'une des leurs, de comprendre l'événement, de lui donner un sens. Comme si ce n'était pas suffisant, ils doivent le faire en présence constante de journalistes qui, sous prétexte du droit à l'information, les talonnent, les mitraillent de questions, les harcèlent.
Où est l'éthique professionnelle lorsqu'un journaliste annonce de but en blanc à une jeune fille qui cherche son amie Valérie qu'elle est morte? Où est l'éthique professionnelle quand, malgré le refus des amis de Valérie, des journalistes imposent leur présence lors d'une vigile et prennent des clichés sans leur autorisation? Où est l'éthique professionnelle lorsqu'on diffuse les propos d'une amie sans son consentement?
Nous croyons au droit à l'information. Une société bien informée est en mesure de faire des choix éclairés. Or, au cours des derniers jours, nous avons accueilli des élèves qui se sentent littéralement traqués par certains journalistes. Soutirer à des jeunes vulnérables et désemparés des détails d'un événement macabre, faire fi de leur douleur, ne pas respecter leur droit à la vie privée et à l'intimité, est-ce agir au nom du droit à l'information ou donner libre cours au sensationnalisme? Journalisme ou voyeurisme? Avant de divulguer certains détails en ondes, a-t-on réfléchi un instant aux répercussions sur les amis, la famille, l'enquête policière?
Au cours des derniers jours, nous avons été interpellés par la douleur et la détresse exprimées par les amis de Valérie et il nous paraît essentiel de leur donner une voix. Une partie de notre rôle d'éducateur est de favoriser le développement de la pensée critique, de l'éthique, du respect de soi et des autres. Quel exemple viennent offrir ce type de journalistes à des adultes en devenir?
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enfin quelqu'un qui parle au nom du simple bon sens dans cette triste histoire en train de virer en cirque.
- MsPontchartrain
- Immortel du Domaine
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Re: Cégep de l'Outaouais: Mort suspecte à Gatineau
C'est grave qu'on ait besoin de ce genre de communication pour rappeler à l'ordre les journalistes. Il me semble que l'un des critères de leur profession devrait être l'empathie, ne serait-ce que pour dresser la limite entre l'information pertinente et le mauvais goût sensasionnaliste. Et si c'étaient eux qui vivaient pareille tragédie ? Cela me dégoûte.
-
- Illustre Pie
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Anya a écrit : Publié le 01 septembre 2011 à 05h30
Pour la meilleure enquête qui soit
Pierre Jury
Le Droit
Elle a du bon, l'idée de créer une « Unité des crimes majeurs » au sein de la Sûreté du Québec, dont la mission serait d'assumer la responsabilité de toutes les principales enquêtes. Dans un tel scénario, ce serait cette escouade spéciale qui tenterait d'élucider le meurtre de la collégienne Valérie Leblanc, dont le service funèbre a été célébré, hier, à Gatineau.
L'idée d'une telle équipe d'élite spécialisée dans les enquêtes de meurtres et autres crimes majeurs a été évoquée par le sénateur Pierre-Hughes Boisvenu, plus tôt cette semaine.
Le nouveau sénateur, nommé par le gouvernement conservateur de Stephen Harper, a épousé plusieurs causes controversées au fil du temps : il croit que les statistiques démontrant une baisse de la criminalité au Canada sont « manipulées », a milité pour l'imposition de peines minimales plus longues et la fin des libérations conditionnelles « automatiques » au sixième de la peine.
LeDroit n'a pas toujours partagé l'avis de ce militant pour les droits des victimes. Mais dans le cas présent, son argument a du sens et le gouvernement de Jean Charest, au Québec, ferait oeuvre utile en en examinant la faisabilité.
La complexité des enquêtes de meurtres, pour ne choisir que cet exemple, semble démontrer avec justesse qu'elles devraient échoir à des professionnels chevronnés qui ont une vaste expérience de ces tristes événements. Rien ne vaut donc comme une équipe de spécialistes qui ont un large bagage d'enquêtes similaires dans leur passé. Entre 50 et 60 meurtres surviennent au Québec à chaque année : une escouade spécialisée qui profiterait d'un tel volume de cas développerait des réflexes mieux aiguisés qu'une équipe locale d'enquêteurs qui n'ont qu'un ou deux cas à se mettre sous la dent à chaque année.
Ceci n'est pas un désaveu des forces policières municipales. Ceci n'entache pas le dévouement des enquêteurs, leur formation, leur talent, leur expertise. Simple question mathématique : plus on fait d'enquêtes similaires, meilleur on devient. Cela vaut pour les médecins spécialistes qui développent des techniques poussées, cela vaut pour des développeurs de jeux vidéo qui font de l'animation 3D, cela vaut pour les pilotes d'avions ou de grues.
La proposition du sénateur Boisvenu a été mal reçue.
Le chef du Service de police de Gatineau, Mario Harel, a réitéré, lors d'une rare sortie publique, mardi, son « entière confiance » en ses enquêteurs qui ne ménageaient aucun effort pour résoudre l'énigme derrière le meurtre crapuleux de Valérie Leblanc. Son ton a dû être apprécié de ses troupiers avec lesquels il était en rogne pour des raisons de relations de travail, il n'y a pas si longtemps.
Deux syndicats de policiers ont aussi vivement réagi à cette suggestion. Dans leur cas, il faut s'interroger s'ils avaient le bien commun à coeur, ou surtout celui de leurs membres ?
La proposition du sénateur Boisvenu se résume finalement à inverser les pratiques en cours. Aujourd'hui, les corps policiers locaux sont en charge de toutes les enquêtes sur des événements survenus sur leur territoire. Pour des expertises spécialisées, ils n'hésitent pas à faire appel à d'autres forces : Sûreté du Québec, Gendarmerie royale, etc. À l'avenir, ce pourrait être la SQ qui tient les guides, les autres organisations venant en appui. Et à ce chapitre, il ne faut pas sous-estimer la connaissance poussée du territoire, de l'histoire et de la population locales qu'ont les polices municipales. Elles n'ont pas à craindre d'être évincées : elles joueraient encore des rôles-clés, mais pas au premier plan.
En bout de ligne, l'intérêt dans tout cela ne doit pas être la protection des chasses gardées, mais la protection du public. M. Boisvenu rappelle que 40 % des meurtres au Québec ne sont pas résolus. Voilà la réalité pour laquelle il faut se demander si les pratiques actuelles de résolutions de crimes sont les meilleures. Et envisager toute modification qui pourrait les rendre plus efficaces.
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Il exprime tellement mieux ce que j'ai moi-même tenté de faire auparavant.
çca m'écoeure, mais les services de nouvelles diront que c'est ce qui fait vendre, et se déchargent de leur responsabilité. L'un des plus grands maux de l'humanité :la déresponsabilisation. L'une des pires phrases : C'est pas de ma faute. Juste à y penser....MsPontchartrain a écrit : C'est grave qu'on ait besoin de ce genre de communication pour rappeler à l'ordre les journalistes. Il me semble que l'un des critères de leur profession devrait être l'empathie, ne serait-ce que pour dresser la limite entre l'information pertinente et le mauvais goût sensasionnaliste. Et si c'étaient eux qui vivaient pareille tragédie ? Cela me dégoûte.
bouquet a écrit : [...]
çca m'écoeure, mais les services de nouvelles diront que c'est ce qui fait vendre, et se déchargent de leur responsabilité. L'un des plus grands maux de l'humanité :la déresponsabilisation. L'une des pires phrases : C'est pas de ma faute. Juste à y penser....
Mais c'est vrai que cela fait vendre malheureusement. Il y a des postes de télé et des médias écrits qui ne carburent qu'aux faits divers maintenant.Comme dans tout, il y a spécialisation et il faut bien avouer que ça trouve preneur dans la population de plus en plus. Ce sont des entreprises les médias et si leur chiffre d'affaires ne grimpaient pas avec cette manière de faire de l'information, ils changeraient.
- MsPontchartrain
- Immortel du Domaine
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Re: Cégep de l'Outaouais: Mort suspecte à Gatineau
Exactement. La culture économique, instantanée, qui fait vendre. Ils ne sont pas des médias d'informations, ils sont des vendeurs à la commission.
Anya a écrit : Où est le respect?
Publié le 01 septembre 2011 à 10h19
Isabelle Joanis, Hélène Messervier, Geneviève Huppé, Andrée Gobeil, Francine Doré et Simon Drolet
Les auteurs sont enseignants au cégep de l'Outaouais, à Gatineau.
Nous voulons manifester notre indignation et notre colère face à des comportements que nous jugeons inacceptables de la part de certains journalistes.
Comme on le sait, la rentrée au cégep de l'Outaouais a été marquée par un événement tragique: le meurtre crapuleux d'une de nos élèves, Valérie Leblanc, et cela, sur les terrains adjacents au cégep. Toute la communauté collégiale a été fortement troublée par l'événement. Mourir à 18 ans, ce n'est pas naturel. Mourir assassinée à 18 ans, c'est l'horreur.
Depuis, famille et amis tentent de survivre à la perte d'une des leurs, de comprendre l'événement, de lui donner un sens. Comme si ce n'était pas suffisant, ils doivent le faire en présence constante de journalistes qui, sous prétexte du droit à l'information, les talonnent, les mitraillent de questions, les harcèlent.
Où est l'éthique professionnelle lorsqu'un journaliste annonce de but en blanc à une jeune fille qui cherche son amie Valérie qu'elle est morte? Où est l'éthique professionnelle quand, malgré le refus des amis de Valérie, des journalistes imposent leur présence lors d'une vigile et prennent des clichés sans leur autorisation? Où est l'éthique professionnelle lorsqu'on diffuse les propos d'une amie sans son consentement?
Nous croyons au droit à l'information. Une société bien informée est en mesure de faire des choix éclairés. Or, au cours des derniers jours, nous avons accueilli des élèves qui se sentent littéralement traqués par certains journalistes. Soutirer à des jeunes vulnérables et désemparés des détails d'un événement macabre, faire fi de leur douleur, ne pas respecter leur droit à la vie privée et à l'intimité, est-ce agir au nom du droit à l'information ou donner libre cours au sensationnalisme? Journalisme ou voyeurisme? Avant de divulguer certains détails en ondes, a-t-on réfléchi un instant aux répercussions sur les amis, la famille, l'enquête policière?
Au cours des derniers jours, nous avons été interpellés par la douleur et la détresse exprimées par les amis de Valérie et il nous paraît essentiel de leur donner une voix. Une partie de notre rôle d'éducateur est de favoriser le développement de la pensée critique, de l'éthique, du respect de soi et des autres. Quel exemple viennent offrir ce type de journalistes à des adultes en devenir?
http://www.cyberpresse.ca/place-publiqu ... ction_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
tu as raison, le monde qui écoute est pas mieuxtuberale a écrit : [...]
Mais c'est vrai que cela fait vendre malheureusement. Il y a des postes de télé et des médias écrits qui ne carburent qu'aux faits divers maintenant.Comme dans tout, il y a spécialisation et il faut bien avouer que ça trouve preneur dans la population de plus en plus. Ce sont des entreprises les médias et si leur chiffre d'affaires ne grimpaient pas avec cette manière de faire de l'information, ils changeraient.
Sauf que d'un autre côté, les gens veulent savoir, ils en demandent. À preuve il y a tout de même 22 pages dans ce topic d'articles et de spéculations. C'est un cercle vicieux....
S'ils ne se disait plus rien sur le crime je suis certaine qu'une partie de la population réagirait en disant que tout est oublié et que personne ne fait rien pour arrêter le meurtrier.
S'ils ne se disait plus rien sur le crime je suis certaine qu'une partie de la population réagirait en disant que tout est oublié et que personne ne fait rien pour arrêter le meurtrier.
Skarhet a écrit : Sauf que d'un autre côté, les gens veulent savoir, ils en demandent. À preuve il y a tout de même 22 pages dans ce topic d'articles et de spéculations. C'est un cercle vicieux....
S'ils ne se disait plus rien sur le crime je suis certaine qu'une partie de la population réagirait en disant que tout est oublié et que personne ne fait rien pour arrêter le meurtrier.
Lison de Gatineau
Oui mais la personne recherché est présentement un témoin et non un suspect alors si on poste son portrait robot plusieurs pourrait le reconnaitre et avoir un idée qu'il est un suspect même si il ne l'est pas!!MME C a écrit : [...]
Merci Ophélie!
C'est quand même assez précis comme description! Le menton, le teint, détails de vêtements, etc.
Ben du stock pour faire un portrait-robot, ça...
-
- Illustre Pie
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- Inscription : mar. juil. 05, 2011 4:19 pm
Skarhet a écrit : Sauf que d'un autre côté, les gens veulent savoir, ils en demandent. À preuve il y a tout de même 22 pages dans ce topic d'articles et de spéculations. C'est un cercle vicieux....
S'ils ne se disait plus rien sur le crime je suis certaine qu'une partie de la population réagirait en disant que tout est oublié et que personne ne fait rien pour arrêter le meurtrier.
C'est peut-être la raison pourquoi on ne diffuse pas le portrait robot, mais je n'en suis pas sûre.nijaocet a écrit : [...]
Oui mais la personne recherchée est présentement un témoin et non un suspect alors si on poste son portrait robot plusieurs pourrait le reconnaitre et avoir un idée qu'il est un suspect même si il ne l'est pas!!
S'il est un témoin important, pourquoi ne pas faire en sorte qu'il soit retrouvé à l'aide d'un portrait-robot, éliminé comme suspect si c'est le cas, et faire ainsi progresser l'enquête?
Actuellement, ça fait bien des détails de description mais laissés à l'imagination de la population, sans qu'on puisse avoir une idée plus claire du visage de l'individu comme avec un portrait-robot. C'est à souhaiter que le SPVG ne sera pas inondé d'appels inutiles..
J'ai une petite tendance à croire que le SPVG a lancé un os.
Dans le sens que ces détails étaient connus depuis quelque temps, mais que ce sont les commentaires sur les compétences (dont je ne doute pas) du corps policier qui ont accéléré la diffusion de ces infos, afin de redorer leur réputation .
Enfin, on ne connait pas la raison. Mais j'espère qu'elle est bonne...
Dernière modification par MME C le ven. sept. 02, 2011 12:10 pm, modifié 1 fois.
[b]MME C[/b]
Je suis d'accord avec toi pour ce point, ca aiderais a faire avancer l'enquête plus vite avec un portrait robot ca c'est sur!!!MME C a écrit : [...]
C'est peut-être la raison pourquoi on ne diffuse pas le portrait robot, mais je n'en suis pas sûre.
S'il est un témoin important, pourquoi ne pas faire en sorte qu'il soit retrouvé à l'aide d'un portrait-robot, éliminé comme suspect si c'est le cas, et faire ainsi progresser l'enquête?
Actuellement, ça fait bien des détails de description mais laissés à l'imagination de la population, sans qu'on puisse avoir une idée plus claire du visage de l'individu comme avec un portrait-robot. C'est à souhaiter que le SPVG ne sera pas inondé d'appels inutiles..
Enfin, on ne connait pas la raison. Mais j'espère qu'elle est bonne...
J'ai entendu que au Cegep il y a qq années, une fille s'est immolé elle même pratiquement au même endroit? Y aurait pas un lien avec 2 s'est incident?
Il me semble bien qu'on a dit qu'il n'y avait pas de lien, d'autant plus que l'autre incident était un suicide et non un meurtre.nijaocet a écrit : [...]
Je suis d'accord avec toi pour ce point, ca aiderais a faire avancer l'enquête plus vite avec un portrait robot ca c'est sur!!!
J'ai entendu que au Cegep il y a qq années, une fille s'est immolé elle même pratiquement au même endroit? Y aurait pas un lien avec 2 s'est incident?
[b]MME C[/b]
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- Illustre Pie
- Messages : 414
- Inscription : mar. juil. 05, 2011 4:19 pm
Non. Après enquête, on avait conclu que la femme était seule et qu'elle avait tenté de mettre fin à ses jours.nijaocet a écrit : [...]
Je suis d'accord avec toi pour ce point, ca aiderais a faire avancer l'enquête plus vite avec un portrait robot ca c'est sur!!!
J'ai entendu que au Cegep il y a qq années, une fille s'est immolé elle même pratiquement au même endroit? Y aurait pas un lien avec 2 s'est incident?
Article du 3 mars 2010
http://www.radio-canada.ca/regions/otta ... uete.shtml" onclick="window.open(this.href);return false;
Merci pour l'article!!!Marie-Lise a écrit : [...]
Non. Après enquête, on avait conclu que la femme était seule et qu'elle avait tenté de mettre fin à ses jours.
Article du 3 mars 2010
http://www.radio-canada.ca/regions/otta ... uete.shtml" onclick="window.open(this.href);return false;
MME C a écrit : [...]
C'est peut-être la raison pourquoi on ne diffuse pas le portrait robot, mais je n'en suis pas sûre.
S'il est un témoin important, pourquoi ne pas faire en sorte qu'il soit retrouvé à l'aide d'un portrait-robot, éliminé comme suspect si c'est le cas, et faire ainsi progresser l'enquête?
Actuellement, ça fait bien des détails de description mais laissés à l'imagination de la population, sans qu'on puisse avoir une idée plus claire du visage de l'individu comme avec un portrait-robot. C'est à souhaiter que le SPVG ne sera pas inondé d'appels inutiles..
J'ai une petite tendance à croire que le SPVG a lancé un os.
Dans le sens que ces détails étaient connus depuis quelque temps, mais que ce sont les commentaires sur les compétences (dont je ne doute pas) du corps policier qui ont accéléré la diffusion de ces infos, afin de redorer leur réputation .
Enfin, on ne connait pas la raison. Mais j'espère qu'elle est bonne...