Soeurs noyées à Kingston
Re: Soeurs noyées à Kingston
On dirait.
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Probablement qu'elle avait peur que son mari lui réserve le même sort. La prison à perpet' c'est peut être une amélioration de situation, dans son cas!tuberale a écrit : Elle confesse sa participation à 4 meurtres dont ses enfants et sa seule peur c'est que son mari l'apprenne....ayoye...vive la religion du plus fort... quelle prison pour l'humain.
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Fanfoi a écrit : [...]
Probablement qu'elle avait peur que son mari lui réserve le même sort. La prison à perpet' c'est peut être une amélioration de situation, dans son cas!
j'vais dire comme toi.....même si le récit des papiers provenant de la première femme, décédée dans l,auto, sont loin de la rendre blanche comme neige par exemple....
Procès Shafia: la mère incrimine son mari et défend son fils
03 novembre 2011 à 00h00
Christiane Desjardins
La Presse
(Kingston, Ontario) Le jour de son arrestation, le 22 juillet 2009, Tooba Mohammad Yahya a fini par avouer qu'elle était sur les lieux lorsque la Nissan est tombée dans l'écluse de Kingston Mills avec trois de ses filles et une « tante » à bord. Elle a incriminé son mari, Mohammad Shafia, mais a assuré que son fils Hamed et elle n'avaient rien fait.
« Je ne savais pas pour la voiture. Croyez-moi, je ne savais pas qu'il voulait tuer ses propres enfants... J'ai entendu le bruit de la voiture dans l'eau, mais je ne l'ai pas vue de mes yeux. Je ne sais pas s'il l'a fait [pousser la voiture] avec ses mains ou la Lexus », a fait valoir la mère, alors qu'elle était interrogée depuis des heures par l'enquêteur de la GRC Shahin Mehdizadeh. D'origine iranienne, ce policier établi en Colombie-Britannique avait été spécialement réquisitionné pour faire les entrevues des accusés après leur arrestation, en raison de sa grande expérience et parce qu'il parle le farsi, seule langue que Mohammad Shafia et sa femme Tooba maîtrisent bien. Hamed, leur fils, également accusé, parle pour sa part couramment l'anglais.
Le couple Shafia et leur fils Hamed ont été arrêtés le matin du 22 juillet 2009, à Montréal, au moment où ils se dirigeaient vers l'aéroport de Montréal. Les policiers les ont interceptés, car ils craignaient qu'ils fuient le pays. Le trio a été conduit au poste de police de Kingston le jour même. Ils ont été avisés qu'ils étaient arrêtés parce qu'on les soupçonnait d'avoir tué Zainab, 19 ans, Sahar, 17 ans, Geeti, 13 ans, et Rona, 53 ans. La femme et les trois jeunes filles ont été trouvées noyées dans une Nissan noire au fond de l'écluse de Kingston Mills, le matin du 30 juin 2009. La famille de dix (trois adultes et sept enfants), d'origine afghane, revenait d'un voyage à Niagara Falls et s'était arrêtée dans un motel de Kingston vers 1h30 dans la nuit du 30 juin pour se reposer. Le drame s'est produit dans la nuit. Les parents ont soutenu qu'il s'agissait d'un funeste accident dû à la témérité de l'aînée, Zainab, qui avait sans doute pris la voiture sans permission et sans permis de conduire. Mais l'enquête a laissé supposer que l'histoire était beaucoup plus sombre et complexe qu'il n'y paraissait. En fait, les policiers soupçonnaient que les quatre malheureuses avaient été tuées pour laver l'honneur de la famille.
Inébranlable
Selon la vidéo présentée hier, l'entrevue de Tooba du 22 juillet 2009 commence vers 17 h 30 et se termine vers 1 h du matin. L'apparent détachement qu'elle affichait à l'occasion de son premier interrogatoire trois semaines auparavant, lors de la découverte des corps, fait place cette fois aux larmes et au désespoir. Elle ne veut cependant pas parler. Lorsqu'une policière lui présente des feuilles où figurent les photos de ses sept enfants, Tooba les prend, les porte à son visage, les embrasse et pleure abondamment en se lamentant. Elle persiste cependant à dire que c'est un « accident » qui lui a ravi trois de ses filles et la « cousine » de son mari, trois semaines auparavant.
L'interrogatoire est mené en farsi, d'abord par une policière de Toronto. Comme Tooba ne semble rien vouloir révéler, l'enquêteur Shahin Mehdizadeh prend la relève. M. Mehdizadeh a indiqué aux jurés que son plan était de révéler des éléments de preuve à Tooba pendant l'entrevue, pour l'inciter à rester dans la salle d'interrogatoire et à parler. C'est d'ailleurs ce qu'il a fait, avec un certain succès.
Pas un accident
L'enquêteur dit clairement à Tooba qu'il est persuadé que ce n'est pas un accident qui a coûté la vie aux quatre membres de sa famille. Il révèle que le téléphone portable de Hamed démontre que le jeune homme est parti de la région de Niagara pour se rendre à Kingston, le 28 juin. Il y est resté plusieurs heures et est retourné le 29 juin à Niagara. Or, Tooba avait assuré que toute la famille se trouvait en vacances à Niagara Falls (du 22 au 29 juin), et que Hamed n'avait jamais quitté le groupe. Petit à petit, l'enquêteur dévoile d'autres éléments de preuve qui minent la version des accusés. Mais Tooba se montre coriace. Elle s'accroche pendant des heures à la version qui veut que Zainab soit venue demander la clé de la Nissan pour aller chercher ses vêtements dans le coffre, cette fameuse nuit, alors que la famille venait d'arriver au Kingston Motel East, près de la route 401.
« Ce sont des mensonges », répète l'enquêteur, qui essaie différentes tactiques pour la faire craquer. Tantôt il cherche à l'émouvoir, tantôt il lui parle sèchement. L'enquêteur dit être certain que les quatre victimes ne sont jamais allées à ce fameux motel. Finalement, après des heures, Tooba s'apprête à parler, mais elle demande de ne pas le dire à son mari Mohammad.
À mots couverts
À mots couverts, et dans une version embrouillée, elle admet que les victimes ne sont pas allées au motel. Elle raconte qu'elle conduisait la Nissan elle-même, mais elle était très fatiguée cette nuit-là, car la famille était partie de Niagara vers 20 h. Hamed conduisait la Lexus. Ils se sont échangé des messages textes pour décider de s'arrêter et se reposer. Dans la Nissan qu'elle conduisait, il y avait Zainab, Sahar, Geeti et Rona. Elle s'est arrêtée quelque part près de Kingston, elle ne pouvait dire où. Il faisait très noir, c'était sur le bord d'une route. Pendant ce temps, Mohammad et Hamed ont cherché un motel. Ils ont trouvé le Kingston Motel East et sont revenus avec la Lexus. Elle est alors sortie de la Nissan et a couru vers la Lexus. Hamed est descendu et elle a parlé avec lui. Peu de temps après, elle a entendu un bruit dans l'eau. C'est la Nissan qui venait de tomber dans l'écluse. Mohammad était à cet endroit.
« Je me suis mise à crier et à m'arracher les cheveux », a soutenu Tooba, qui affirme avoir perdu connaissance. Elle soutient que Hamed aussi a crié. L'enquêteur lui fait cependant remarquer qu'il y avait des bateaux amarrés à l'écluse cette nuit-là, et qu'aucun cri n'avait été entendu par les plaisanciers. Par contre, ils avaient entendu un « splash ».
Tooba raconte qu'elle s'est retrouvée ensuite au motel. Elle n'était pas certaine si les filles et Rona étaient dans la Nissan. Elle a pensé que la voiture était peut-être vide quand elle est tombée à l'eau.
L'enquêteur lui demande alors si Hamed a tenté de sauver ses soeurs. Non, il ne pouvait pas, répond Tooba. L'enquêteur ne comprend pas que personne n'ait appelé le 911. Il questionne Tooba sur le fait que quelques heures après le drame, Hamed a appelé le 911 pour avoir simplement heurté le parapet d'un stationnement vide, à Montréal. Pourquoi n'a-t-il pas appelé le 911 pour sauver ses soeurs ?
« Peut-être qu'il n'avait pas son portable », répond Tooba.
« Il avait son portable », rétorque l'enquêteur, qui a en main les relevés des téléphones et les endroits où les appels ont été faits.
Le procès se poursuit aujourd'hui à Kingston. Le jury écoutera le reste de la vidéo de l'interrogatoire de Tooba, et Shahin Mehdizadeh poursuivra ensuite son témoignage.
Hier, les trois accusés tenaient des mouchoirs à la main. Tooba a pleuré, et Mohammad, qui était tourné vers le jury, s'est essuyé les yeux à certains passages.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... n-fils.php" onclick="window.open(this.href);return false;
03 novembre 2011 à 00h00
Christiane Desjardins
La Presse
(Kingston, Ontario) Le jour de son arrestation, le 22 juillet 2009, Tooba Mohammad Yahya a fini par avouer qu'elle était sur les lieux lorsque la Nissan est tombée dans l'écluse de Kingston Mills avec trois de ses filles et une « tante » à bord. Elle a incriminé son mari, Mohammad Shafia, mais a assuré que son fils Hamed et elle n'avaient rien fait.
« Je ne savais pas pour la voiture. Croyez-moi, je ne savais pas qu'il voulait tuer ses propres enfants... J'ai entendu le bruit de la voiture dans l'eau, mais je ne l'ai pas vue de mes yeux. Je ne sais pas s'il l'a fait [pousser la voiture] avec ses mains ou la Lexus », a fait valoir la mère, alors qu'elle était interrogée depuis des heures par l'enquêteur de la GRC Shahin Mehdizadeh. D'origine iranienne, ce policier établi en Colombie-Britannique avait été spécialement réquisitionné pour faire les entrevues des accusés après leur arrestation, en raison de sa grande expérience et parce qu'il parle le farsi, seule langue que Mohammad Shafia et sa femme Tooba maîtrisent bien. Hamed, leur fils, également accusé, parle pour sa part couramment l'anglais.
Le couple Shafia et leur fils Hamed ont été arrêtés le matin du 22 juillet 2009, à Montréal, au moment où ils se dirigeaient vers l'aéroport de Montréal. Les policiers les ont interceptés, car ils craignaient qu'ils fuient le pays. Le trio a été conduit au poste de police de Kingston le jour même. Ils ont été avisés qu'ils étaient arrêtés parce qu'on les soupçonnait d'avoir tué Zainab, 19 ans, Sahar, 17 ans, Geeti, 13 ans, et Rona, 53 ans. La femme et les trois jeunes filles ont été trouvées noyées dans une Nissan noire au fond de l'écluse de Kingston Mills, le matin du 30 juin 2009. La famille de dix (trois adultes et sept enfants), d'origine afghane, revenait d'un voyage à Niagara Falls et s'était arrêtée dans un motel de Kingston vers 1h30 dans la nuit du 30 juin pour se reposer. Le drame s'est produit dans la nuit. Les parents ont soutenu qu'il s'agissait d'un funeste accident dû à la témérité de l'aînée, Zainab, qui avait sans doute pris la voiture sans permission et sans permis de conduire. Mais l'enquête a laissé supposer que l'histoire était beaucoup plus sombre et complexe qu'il n'y paraissait. En fait, les policiers soupçonnaient que les quatre malheureuses avaient été tuées pour laver l'honneur de la famille.
Inébranlable
Selon la vidéo présentée hier, l'entrevue de Tooba du 22 juillet 2009 commence vers 17 h 30 et se termine vers 1 h du matin. L'apparent détachement qu'elle affichait à l'occasion de son premier interrogatoire trois semaines auparavant, lors de la découverte des corps, fait place cette fois aux larmes et au désespoir. Elle ne veut cependant pas parler. Lorsqu'une policière lui présente des feuilles où figurent les photos de ses sept enfants, Tooba les prend, les porte à son visage, les embrasse et pleure abondamment en se lamentant. Elle persiste cependant à dire que c'est un « accident » qui lui a ravi trois de ses filles et la « cousine » de son mari, trois semaines auparavant.
L'interrogatoire est mené en farsi, d'abord par une policière de Toronto. Comme Tooba ne semble rien vouloir révéler, l'enquêteur Shahin Mehdizadeh prend la relève. M. Mehdizadeh a indiqué aux jurés que son plan était de révéler des éléments de preuve à Tooba pendant l'entrevue, pour l'inciter à rester dans la salle d'interrogatoire et à parler. C'est d'ailleurs ce qu'il a fait, avec un certain succès.
Pas un accident
L'enquêteur dit clairement à Tooba qu'il est persuadé que ce n'est pas un accident qui a coûté la vie aux quatre membres de sa famille. Il révèle que le téléphone portable de Hamed démontre que le jeune homme est parti de la région de Niagara pour se rendre à Kingston, le 28 juin. Il y est resté plusieurs heures et est retourné le 29 juin à Niagara. Or, Tooba avait assuré que toute la famille se trouvait en vacances à Niagara Falls (du 22 au 29 juin), et que Hamed n'avait jamais quitté le groupe. Petit à petit, l'enquêteur dévoile d'autres éléments de preuve qui minent la version des accusés. Mais Tooba se montre coriace. Elle s'accroche pendant des heures à la version qui veut que Zainab soit venue demander la clé de la Nissan pour aller chercher ses vêtements dans le coffre, cette fameuse nuit, alors que la famille venait d'arriver au Kingston Motel East, près de la route 401.
« Ce sont des mensonges », répète l'enquêteur, qui essaie différentes tactiques pour la faire craquer. Tantôt il cherche à l'émouvoir, tantôt il lui parle sèchement. L'enquêteur dit être certain que les quatre victimes ne sont jamais allées à ce fameux motel. Finalement, après des heures, Tooba s'apprête à parler, mais elle demande de ne pas le dire à son mari Mohammad.
À mots couverts
À mots couverts, et dans une version embrouillée, elle admet que les victimes ne sont pas allées au motel. Elle raconte qu'elle conduisait la Nissan elle-même, mais elle était très fatiguée cette nuit-là, car la famille était partie de Niagara vers 20 h. Hamed conduisait la Lexus. Ils se sont échangé des messages textes pour décider de s'arrêter et se reposer. Dans la Nissan qu'elle conduisait, il y avait Zainab, Sahar, Geeti et Rona. Elle s'est arrêtée quelque part près de Kingston, elle ne pouvait dire où. Il faisait très noir, c'était sur le bord d'une route. Pendant ce temps, Mohammad et Hamed ont cherché un motel. Ils ont trouvé le Kingston Motel East et sont revenus avec la Lexus. Elle est alors sortie de la Nissan et a couru vers la Lexus. Hamed est descendu et elle a parlé avec lui. Peu de temps après, elle a entendu un bruit dans l'eau. C'est la Nissan qui venait de tomber dans l'écluse. Mohammad était à cet endroit.
« Je me suis mise à crier et à m'arracher les cheveux », a soutenu Tooba, qui affirme avoir perdu connaissance. Elle soutient que Hamed aussi a crié. L'enquêteur lui fait cependant remarquer qu'il y avait des bateaux amarrés à l'écluse cette nuit-là, et qu'aucun cri n'avait été entendu par les plaisanciers. Par contre, ils avaient entendu un « splash ».
Tooba raconte qu'elle s'est retrouvée ensuite au motel. Elle n'était pas certaine si les filles et Rona étaient dans la Nissan. Elle a pensé que la voiture était peut-être vide quand elle est tombée à l'eau.
L'enquêteur lui demande alors si Hamed a tenté de sauver ses soeurs. Non, il ne pouvait pas, répond Tooba. L'enquêteur ne comprend pas que personne n'ait appelé le 911. Il questionne Tooba sur le fait que quelques heures après le drame, Hamed a appelé le 911 pour avoir simplement heurté le parapet d'un stationnement vide, à Montréal. Pourquoi n'a-t-il pas appelé le 911 pour sauver ses soeurs ?
« Peut-être qu'il n'avait pas son portable », répond Tooba.
« Il avait son portable », rétorque l'enquêteur, qui a en main les relevés des téléphones et les endroits où les appels ont été faits.
Le procès se poursuit aujourd'hui à Kingston. Le jury écoutera le reste de la vidéo de l'interrogatoire de Tooba, et Shahin Mehdizadeh poursuivra ensuite son témoignage.
Hier, les trois accusés tenaient des mouchoirs à la main. Tooba a pleuré, et Mohammad, qui était tourné vers le jury, s'est essuyé les yeux à certains passages.
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Affaire Shafia: le procès est ajourné en raison de l'hospitalisation d'urgence du père.
Le procès Shafia est suspendu, le père hospitalisé d'urgence.Notre journaliste sur place nous en parle.
Philippe Bonneville,journaliste COGECO
Intervenants : Benoît Dutrizac
Durée : 6:31
Date : 03/11/2011
http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=115802" onclick="window.open(this.href);return false;
Le procès Shafia est suspendu, le père hospitalisé d'urgence.Notre journaliste sur place nous en parle.
Philippe Bonneville,journaliste COGECO
Intervenants : Benoît Dutrizac
Durée : 6:31
Date : 03/11/2011
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Dernière modification par Anya le jeu. nov. 03, 2011 3:04 pm, modifié 1 fois.
Re: Soeurs noyées à Kingston
Pauvre ti-pit.
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Bon moi j'ai une question dont je me suis toujours poser et jusqu'a date je n'ai rien lu nul part a moins d'en avoir perdue des bouts, avant que le fils pousse l'auto dans l'eau les 4 etaient mortes? et si oui comment le jeune les a tuer avant de les mettre dans l'auto, ca me surprendrait que les 4 devaient etre encore en vie au moment d'etre jeter a l'eau non?
rachel a écrit : Bon moi j'ai une question dont je me suis toujours poser et jusqu'a date je n'ai rien lu nul part a moins d'en avoir perdue des bouts, avant que le fils pousse l'auto dans l'eau les 4 etaient mortes? et si oui comment le jeune les a tuer avant de les mettre dans l'auto, ca me surprendrait que les 4 devaient etre encore en vie au moment d'etre jeter a l'eau non?
Je me pose la même question...
-
- Modeste Jacasseur
- Messages : 220
- Inscription : mar. août 26, 2008 12:00 am
Re: Soeurs noyées à Kingston
un expert interrogé lors d'une émission disait que la scène du crime ne ressemblait pas du tout a ce qu'on voit normalement quand une voiture sombre avec des personnes vivantes. Il y a normalement signes de tentative d'évasion, de combat.
Ici aucun signe de tentative de sortir, pas de signe que qqun s'est débattu. Même si je me souviens 2 filles etaient encore attachées et pas de fenetres ouvertes. Il y avait qqe chose avec les clefs aussi.
Mais par contre, malheureusement l'autopsie ne pouvait pas confirmer.
Ici aucun signe de tentative de sortir, pas de signe que qqun s'est débattu. Même si je me souviens 2 filles etaient encore attachées et pas de fenetres ouvertes. Il y avait qqe chose avec les clefs aussi.
Mais par contre, malheureusement l'autopsie ne pouvait pas confirmer.
[color=#00BF40]Je suis de la couleur de ceux qu'on persécute! - Lamartine[/color]
-
- Modeste Jacasseur
- Messages : 220
- Inscription : mar. août 26, 2008 12:00 am
Re: Soeurs noyées à Kingston
Ah et aussi les sieges etaient en position presque couchée, ce qui est inhabituel dans une situation semblable.
[color=#00BF40]Je suis de la couleur de ceux qu'on persécute! - Lamartine[/color]
Re: Soeurs noyées à Kingston
Les autopsies n'ont pas permis de conclure si les 4 victimes étaient déjà mortes au moment où la voiture a sombré dans les écluses.
Je ne suis pas un médecin légiste, mais il me semble qu'ils sont capables de le savoir par la présence d'eau dans les poumons et la quantité de CO2 dans le sang. Sans compter en effet que si elles avaient été conscientes, elles se seraient débattues pour essayer d'ouvrir une porte ou une fenètre et qu'il y aurait eu des marques (ex: bleus sur les poings, oncles cassés, etc...) et si elles étaient inconscientes, encore une fois l'analyse sanguine aurait dû permettre de trouver des traces de somnifère ou quelque chose du genre.Skarhet a écrit : Les autopsies n'ont pas permis de conclure si les 4 victimes étaient déjà mortes au moment où la voiture a sombré dans les écluses.
Et ce n'est pas parce que j'écoute Bones ou CSI que je dis ça.
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Les clés avaient probablement été retirées du véhicules pour éviter qu'une des femmes mette le contact à "ON" pour ouvrir les fenêtres électriques. Sauf que si les clés ne sont pas dans l'auto, ça détruit l'histoire que les filles auraient essayé de se sauver par elles même!Masse-chaussette a écrit : un expert interrogé lors d'une émission disait que la scène du crime ne ressemblait pas du tout a ce qu'on voit normalement quand une voiture sombre avec des personnes vivantes. Il y a normalement signes de tentative d'évasion, de combat.
Ici aucun signe de tentative de sortir, pas de signe que qqun s'est débattu. Même si je me souviens 2 filles etaient encore attachées et pas de fenetres ouvertes. Il y avait qqe chose avec les clefs aussi .
Mais par contre, malheureusement l'autopsie ne pouvait pas confirmer.
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"On sait déjà que l’autopsie n’est pas capable de conclure si les victimes étaient mortes avant de plonger dans l’eau."Fanfoi a écrit : [...]
Je ne suis pas un médecin légiste, mais il me semble qu'ils sont capables de le savoir par la présence d'eau dans les poumons et la quantité de CO2 dans le sang. Sans compter en effet que si elles avaient été conscientes, elles se seraient débattues pour essayer d'ouvrir une porte ou une fenètre et qu'il y aurait eu des marques (ex: bleus sur les poings, oncles cassés, etc...) et si elles étaient inconscientes, encore une fois l'analyse sanguine aurait dû permettre de trouver des traces de somnifère ou quelque chose du genre.
Et ce n'est pas parce que j'écoute Bones ou CSI que je dis ça.
Yves Boisvert.- "Des circonstances qui s'accumulent".- La Presse, 28 octobre 2011 p.A4
Skarhet a écrit : [...]
"On sait déjà que l’autopsie n’est pas capable de conclure si les victimes étaient mortes avant de plonger dans l’eau."
Yves Boisvert.- "Des circonstances qui s'accumulent".- La Presse, 28 octobre 2011 p.A4
Moi aussi comme Fanfoi je trouve cela bizarre parce qu'enfin, si elles ne sont pas mortes avant de tomber dans l'eau elles devaient avoir de l,eau dans les poumons, non ? Les plongeurs disent qu'elles ne semblent pas s'être débattues donc elles devaient être inconscientes donc assommées, médicamentées parce que disons que si les 4 dormaient dans l,auto, cela doit réveiller assez brutalement de plonger dans l'eau......assommées le légiste aurait relevé des blessures, droguées il aurait trouvé des traces dans l,estomac ou le sang. Là ni noyées, ni assommées, ni droguées........il reste quoi comme possibilité ?
tuberale a écrit : [...]
Moi aussi comme Fanfoi je trouve cela bizarre parce qu'enfin, si elles ne sont pas mortes avant de tomber dans l'eau elles devaient avoir de l,eau dans les poumons, non ? Les plongeurs disent qu'elles ne semblent pas s'être débattues donc elles devaient être inconscientes donc assommées, médicamentées parce que disons que si les 4 dormaient dans l,auto, cela doit réveiller assez brutalement de plonger dans l'eau......assommées le légiste aurait relevé des blessures, droguées il aurait trouvé des traces dans l,estomac ou le sang. Là ni noyées, ni assommées, ni droguées........ il reste quoi comme possibilité ?
Les esstrra-terressttres!
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Elles auraient été noyées ailleurs et placées dans le véhicule ensuite ? l'autopsie ne peut pas dire si elles étaient déjà mortes en touchant l'eau parce que la cause de la mort était l'eau... maintenant, dans Bones, d'habitude, ils trouvent que l'eau dans les poumons est différente que celle du lieu du crime, etc... me semble que l'autopsie avait conclu qu'elles étaient mortes noyées !
ce que j'ai relevé dans les articles, c'est que la clé était au contact mais la voiture pas allumée, donc juste insérée pas tournée. Le bras de vitesse n'était pas à la bonne place non plus et les sièges étaient baissés. Une fenêtre de la voiture était grande ouverte et la surface n'était qu'à un mètre au-dessus... rien qui pouvait empêcher leur fuite de la voiture si elles avaient été conscientes. Parce que lorsque le véhicule qui plonge dans l'eau les fenêtres fermées devient bien souvent un cercueil pour ses occupants parce qu'ils ne peuvent tenter de sortir que lorsque toute l'eau ait rempli le véhicule (à cause de la pression, on ne peut ouvrir aucune porte ou fenêtre)
ce que j'ai relevé dans les articles, c'est que la clé était au contact mais la voiture pas allumée, donc juste insérée pas tournée. Le bras de vitesse n'était pas à la bonne place non plus et les sièges étaient baissés. Une fenêtre de la voiture était grande ouverte et la surface n'était qu'à un mètre au-dessus... rien qui pouvait empêcher leur fuite de la voiture si elles avaient été conscientes. Parce que lorsque le véhicule qui plonge dans l'eau les fenêtres fermées devient bien souvent un cercueil pour ses occupants parce qu'ils ne peuvent tenter de sortir que lorsque toute l'eau ait rempli le véhicule (à cause de la pression, on ne peut ouvrir aucune porte ou fenêtre)
maman de deux garçons tout sauf ordinaires :)