Nouveau téléroman sur le réseau TVA dès le mardi 24 janvier 2012
La famille O’Hara est tricotée serrée. Dans un effet miroir, nous nous reconnaîtrons dans cette famille qui, à première vue, ressemble à toutes les familles du Québec. À une différence près… Les O’Hara sont propriétaires d’Agua, empire québécois de l’eau embouteillée.
Chez les O’Hara, on a le sens des affaires, mais aussi le sens de la famille. Ce qui n’exclut pas toutefois qu’on puisse jouer du coude pour se tailler une place au soleil. Mais, les liens du sang demeurent les plus forts et les 5 frères et sœurs se retrouvent régulièrement au souper familial, autour de la table de Samuel, le chef du clan.
O' est un téléroman contemporain et urbain qui propose une écriture inspirée, rythmée et moderne, parfois ironique, parfois tendre, mais toujours vraie. Si pour le commun des mortels, l’eau c’est la vie, pour les O’Hara c’est la vie et… l’argent.
De l’eau, de l’argent et une grande famille…
O’ à ne pas manquer cet hiver sur les ondes du Réseau TVA.
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Distribution
Samuel O’Hara
Guy Nadon
Jacqueline O’Hara
Marie Tifo
Charles O’Hara
Stéphane Demers
Kathleen O'Hara
Maxim Roy
Philippe O’Hara
Louis-David Morasse
Louisa O'Hara
Marilyse Bourke
Gloria O'Hara
Geneviève Boivin-Rous
______________
Productrice
Sophie Deschênes
Producteur exécutif
Vincent Gabriele
Production
Les Productions Sovimage
Réalisateur
Éric Tessier
Scénaristes
José Fréchette
Sylvain Charbonneau
Anita Rowan
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O' nouvelle émission à TVA
Modérateur : Elise-Gisèle
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Rose-des-bois
- Immortel du Domaine
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- Inscription : sam. sept. 02, 2006 12:00 am
O' nouvelle émission à TVA
Mamie vous aime mes petits amours !!!
Oh, surtout n'éteignez pas la lumière en l'enfant!!!
Re: O' nouvelle émission à TVA
J'ai hâte de voir ca moi aussi. C'est vraiment une belle distribution
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rosebonbon
- Immortel du Domaine
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- Inscription : mer. mai 18, 2005 12:00 am
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geneviève-2
- Immortel du Domaine
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- Inscription : jeu. août 25, 2005 12:00 am
Re: O' nouvelle émission à TVA
C'est un téléroman étalé sur plusieurs années et plusieurs épisodes ou c'est une télé-série genre Aveux ou 19-2????? Car si c'est genre téléroman je ne suivrai pas........
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Mystérieuse
- Magicien des Mots
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- Inscription : mer. mars 24, 2004 1:00 am
Re: O' nouvelle émission à TVA
ben ca dit téléroman donc dapres moi cest sur plusieurs années
Re: O' nouvelle émission à TVA
Téléroman qui vient remplacer La Promesse.
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rosebonbon
- Immortel du Domaine
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- Inscription : mer. mai 18, 2005 12:00 am
Re: O' nouvelle émission à TVA
La promesse joue a 21h et O' a 20h Avant c'était Dr House dans ce crénau
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x-superficial-x
- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : mar. déc. 29, 2009 10:55 pm
Re: O' nouvelle émission à TVA
et dr house est rendu le mercredi, après destinées je crois
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Tai Kushimura
- Modeste Jacasseur
- Messages : 171
- Inscription : jeu. janv. 29, 2009 12:03 pm
Il y a un truc qui tourne pas rond moi je vous le dis , quand j'ai entendu le nom de famille O'hara ça m'a fait penser déjà a une héroine bien connue : Scarlett O'Hara et je suis persuadé que cette famille doivent être les descendants de cette dernière et ils doivent venir de Georgie je suppose , c'est Autant en emporte le vent version Québécoise 2012 quand pensez-vous ?
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geneviève-2
- Immortel du Domaine
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- Inscription : jeu. août 25, 2005 12:00 am
Bonne questionTai Kushimura a écrit : Il y a un truc qui tourne pas rond moi je vous le dis , quand j'ai entendu le nom de famille O'hara ça m'a fait penser déjà a une héroine bien connue : Scarlett O'Hara et je suis persuadé que cette famille doivent être les descendants de cette dernière et ils doivent venir de Georgie je suppose , c'est Autant en emporte le vent version Québécoise 2012 quand pensez-vous ?
Je ne reçois pas les messages éclairs
TVA lève le voile sur O'
Marc-André Lemieux
16-01-2012
Les fans endeuillés de Brothers and Sisters (Frères et soeurs) devraient se plaire dans l'univers d'O'.
Le tout nouveau téléroman de TVA, qui sera diffusé les mardis soir à 20 h à partir du 24 janvier, présente plusieurs similitudes avec le feuilleton américain qui a pris fin au printemps dernier après cinq saisons à l'antenne d'ABC: une famille riche à craquer propriétaire d'une entreprise florissante, des discussions animées autour d'une bonne bouteille de vin, des secrets enfouis qui pourraient remonter à la surface, etc.
Il n'y a pas de doute, les O'Hara ressemblent beaucoup aux Walker de Brothers and Sisters, mais ces comparaisons n'embêtent pas la productrice de l'oeuvre, Sophie Deschênes, (Musée Éden, 19- 2). «On voulait explorer les relations entre les membres d'une même famille», précise-t-elle.
Distribution cinq étoiles
Écrit par Josée Fréchette (Tribu.com, French Kiss) avec le concours de Sylvain Charbonneau et d'Anita Rowan, O' raconte l'histoire des O'Hara, une famille qui roule sur l'or grâce à son entreprise d'eau embouteillée.
Présentés hier aux médias, les deux premiers épisodes du téléroman brossent le portrait des membres de ce clan tricoté serré, alors qu'ils se préparent à poser pour la traditionnelle photo familiale. Au sommet de la pyramide, on trouve Samuel et Jacqueline O'Hara (Guy Nadon et Marie Tifo), lesquels sont entourés de leurs cinq enfants: Charles (Stéphane Demers), Kathleen (Maxim Roy), Philippe (Louis-David Morasse), Louisa (Marilyse Bourke) et Gloria (Geneviève Boivin-Roussy).
Riches, mais «sympathiques»
Bien que les O'Hara vivent dans l'opulence (voitures de l'année, grosses maisons), l'équipe d'O' croit que les téléspectateurs n'auront aucun mal à s'identifier à ceux-ci.
«Oui, on vend du rêve, mais les personnages demeurent sympathiques et accessibles», souligne Sophie Deschênes.
Ce sont les textes de Josée Fréchette qui ont convaincu le réalisateur Éric Tessier (Sur le seuil, 5150 rue des Ormes) de se joindre à l'aventure.
«Il y a beaucoup de demiteintes dans O'. Tout n'est pas noir ou blanc. Les personnages ne passent pas leur temps à se bitcher. Il y a beaucoup plus de profondeur.»
Bien vivant, le téléroman
Pour France Lauzière, viceprésidente à la programmation de TVA, O' est la preuve que le téléroman, un genre dont on prédisait récemment la mort, se porte bien.
«Ça donne de l'espoir, note-telle. À TVA, on ne veut pas stopper la production de contenu dramatique. C'est un joyau au Québec.»
Pour le moment, TVA a commandé 20 épisodes d'O'. les 10 premiers seront diffusés cet hiver, alors que les 10 autres seront présentés cet automne.
http://fr.canoe.ca/divertissement/tele- ... 6-jdm.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Marc-André Lemieux
16-01-2012
Les fans endeuillés de Brothers and Sisters (Frères et soeurs) devraient se plaire dans l'univers d'O'.
Le tout nouveau téléroman de TVA, qui sera diffusé les mardis soir à 20 h à partir du 24 janvier, présente plusieurs similitudes avec le feuilleton américain qui a pris fin au printemps dernier après cinq saisons à l'antenne d'ABC: une famille riche à craquer propriétaire d'une entreprise florissante, des discussions animées autour d'une bonne bouteille de vin, des secrets enfouis qui pourraient remonter à la surface, etc.
Il n'y a pas de doute, les O'Hara ressemblent beaucoup aux Walker de Brothers and Sisters, mais ces comparaisons n'embêtent pas la productrice de l'oeuvre, Sophie Deschênes, (Musée Éden, 19- 2). «On voulait explorer les relations entre les membres d'une même famille», précise-t-elle.
Distribution cinq étoiles
Écrit par Josée Fréchette (Tribu.com, French Kiss) avec le concours de Sylvain Charbonneau et d'Anita Rowan, O' raconte l'histoire des O'Hara, une famille qui roule sur l'or grâce à son entreprise d'eau embouteillée.
Présentés hier aux médias, les deux premiers épisodes du téléroman brossent le portrait des membres de ce clan tricoté serré, alors qu'ils se préparent à poser pour la traditionnelle photo familiale. Au sommet de la pyramide, on trouve Samuel et Jacqueline O'Hara (Guy Nadon et Marie Tifo), lesquels sont entourés de leurs cinq enfants: Charles (Stéphane Demers), Kathleen (Maxim Roy), Philippe (Louis-David Morasse), Louisa (Marilyse Bourke) et Gloria (Geneviève Boivin-Roussy).
Riches, mais «sympathiques»
Bien que les O'Hara vivent dans l'opulence (voitures de l'année, grosses maisons), l'équipe d'O' croit que les téléspectateurs n'auront aucun mal à s'identifier à ceux-ci.
«Oui, on vend du rêve, mais les personnages demeurent sympathiques et accessibles», souligne Sophie Deschênes.
Ce sont les textes de Josée Fréchette qui ont convaincu le réalisateur Éric Tessier (Sur le seuil, 5150 rue des Ormes) de se joindre à l'aventure.
«Il y a beaucoup de demiteintes dans O'. Tout n'est pas noir ou blanc. Les personnages ne passent pas leur temps à se bitcher. Il y a beaucoup plus de profondeur.»
Bien vivant, le téléroman
Pour France Lauzière, viceprésidente à la programmation de TVA, O' est la preuve que le téléroman, un genre dont on prédisait récemment la mort, se porte bien.
«Ça donne de l'espoir, note-telle. À TVA, on ne veut pas stopper la production de contenu dramatique. C'est un joyau au Québec.»
Pour le moment, TVA a commandé 20 épisodes d'O'. les 10 premiers seront diffusés cet hiver, alors que les 10 autres seront présentés cet automne.
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TVA: Quelle famille, ces O'Hara
Hugo Dumas - La Presse
17 janvier 2012
Il y a les Braverman dans Parenthood, il y a les Walker dans Brothers & Sisters et il y aura, à partir du mardi 24 janvier à 20h à TVA, les O'Hara, une famille ultra riche et bien connectée qui dirige une multinationale d'eau embouteillée.
Ce téléroman de facture très américaine, écrit par José Fréchette, Anita Rowan et Sylvain Charbonneau, s'appelle O', comme dans O'Hara, mais aussi comme dans «eau», l'or bleu qui a permis à ce clan d'origine irlandaise de s'enrichir jusqu'à plus soif.
Ne vous fiez pas à l'étiquette poussiéreuse de «téléroman» accolée à cette nouveauté d'hiver. Comme 30 vies à Radio-Canada, O' s'apparente aux séries lourdes tournées avec des budgets deux fois plus importants et n'a plus rien à voir avec des trucs plates comme Entre chien et loup.
Le premier épisode présente efficacement tous les membres du clan. Il y a le patriarche Samuel (excellent Guy Nadon) et sa femme Jacqueline (Marie Tifo) qui habitent un somptueux manoir dans un quartier boisé de Montréal. Si Tony Soprano se pâmait devant les canards barbotant dans sa piscine, Samuel O'Hara, lui, s'intéresse aux poules urbaines, qu'il élève dans sa cour manucurée. Chacun ses obsessions à plumes.
Samuel et Jacqueline ont eu cinq enfants: l'impétueux et fendant Charles (Stéphane Demers), la vulnérable Kathleen (Maxim Roy), la fofolle Louisa (Marilyse Bourke), le fils parfait un peu ennuyeux Philippe (Louis-David Morasse) et le mouton noir Gloria (Geneviève Boivin-Roussy), jeune artiste-peintre qui se contrefout de l'empire familial Agua. Des cinq rejetons O'Hara, Gloria est celle qui se rapproche le plus du cliché.
Seuls Charles, Kathleen et Philippe bossent pour leur papa chez Agua. Louisa, en couple avec un homme deux fois plus vieux qu'elle (Ron Lea), mène la vie glamour de ces femmes qui lunchent, qui potinent et qui se consacrent à des oeuvres de bienfaisance (parce que ça paraît bien). Quant à Gloria, une éternelle ado, elle fume du pot et vit dans un loft que ses parents paient, c'est ce que le téléspectateur imagine.
Comme dans toutes les grandes sagas américaines, des enfants illégitimes se pointeront dans l'univers quasi parfait des O'Hara, c'est clair. Et des histoires enfouies ressurgiront lentement. La relation entre Samuel O'Hara et son frère Robert (Michel Daigle, Nounou dans Lance et compte) a été brouillée par une histoire de couchette qui semble impliquer Jacqueline.
Tous les dimanches soirs, comme dans Brothers & Sisters, les O'Hara mangent ensemble, s'obstinent et discutent affaires. Et pour paraphraser le personnage de Maxim Roy, «les O'Hara prennent beaucoup de place autour d'une table», ce qui écarte les belles-soeurs (Lynda Johnson, Noémie Godin-Vigneau) et beaux-frères (Ron Lea et Victor Andrés Trelles Turgeon).
La richesse est rarement montrée à la télévision québécoise, qui préfère des univers plus humbles, plus près de la réalité de la majorité des téléspectateurs. Dans O', les O'Hara brunchent au Mount Stephen Club et jouent au squash dans des clubs privés avec des têtes couronnées. Mais rien de tout ça n'est quétaine ou exagéré.
TVA a prévu 10 épisodes d'O' cet hiver et 10 autres l'automne prochain avec l'intention de poursuivre pendant plusieurs saisons. Derrière la caméra, Éric Tessier (Sophie, Rumours, 3 x rien) accomplit un petit miracle. Jamais on ne croirait que son budget oscille autour de 350 000 $ l'heure. Rien n'est tourné en studio. Tout se passe dans des lieux lumineux et vastes, ce qui ajoute un joli vernis au produit final.
Le plus gros défaut d'O', c'est sans doute de jouer en même temps qu'Apparences à Radio-Canada. L'enregistreur numérique va ronronner dans plusieurs chaumières.
Retour de Louis Lalande
Tout ça pour ça. Après avoir pressenti de gros noms de l'industrie médiatique comme Marc Blondeau et Philippe Lapointe, la SRC est revenue à la case départ et a tout simplement confirmé, lundi après-midi, que Louis Lalande deviendrait vice-président de l'ensemble de ses services français. Louis Lalande assurait l'intérim depuis le départ de Sylvain Lafrance, survenu le 21 octobre dernier. M. Lafrance a exercé cette fonction pendant six ans. Il enseigne maintenant à HEC Montréal.
Dans la grande tour, Louis Lalande, employé de Radio-Canada depuis une trentaine d'années, traîne une réputation de technocrate et n'a pas la flamboyance ni le charisme de Sylvain Lafrance. En conférence téléphonique lundi, Louis Lalande n'a fait aucune déclaration fracassante et a partagé avec les journalistes les «quatre vecteurs» ayant guidé sa réflexion: l'écoute de l'auditoire, le défi de la création, l'importance de sécuriser le capital financier et la poursuite du développement de la marque radio-canadienne. Bref, pas de scoop juteux à annoncer ici.
Avant d'être promu à la vice-présidence, d'où il relèvera du PDG Hubert T. Lacroix, Louis Lalande dirigeait les services régionaux de la SRC depuis 2006. Il a flirté avec TVA et a participé à la création de LCN en 1997. Il a aussi connu une période de turbulences quand Mario Clément, à la programmation, et lui, à la direction de l'information, ont déplacé Le Téléjournal de Pascale Nadeau à 17h pour installer le talk-show quotidien de Véronique Cloutier. Cette initiative, décriée un peu partout, avait rapidement été renversée par les grands patrons dont... Sylvain Lafrance.
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/ ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Hugo Dumas - La Presse
17 janvier 2012
Il y a les Braverman dans Parenthood, il y a les Walker dans Brothers & Sisters et il y aura, à partir du mardi 24 janvier à 20h à TVA, les O'Hara, une famille ultra riche et bien connectée qui dirige une multinationale d'eau embouteillée.
Ce téléroman de facture très américaine, écrit par José Fréchette, Anita Rowan et Sylvain Charbonneau, s'appelle O', comme dans O'Hara, mais aussi comme dans «eau», l'or bleu qui a permis à ce clan d'origine irlandaise de s'enrichir jusqu'à plus soif.
Ne vous fiez pas à l'étiquette poussiéreuse de «téléroman» accolée à cette nouveauté d'hiver. Comme 30 vies à Radio-Canada, O' s'apparente aux séries lourdes tournées avec des budgets deux fois plus importants et n'a plus rien à voir avec des trucs plates comme Entre chien et loup.
Le premier épisode présente efficacement tous les membres du clan. Il y a le patriarche Samuel (excellent Guy Nadon) et sa femme Jacqueline (Marie Tifo) qui habitent un somptueux manoir dans un quartier boisé de Montréal. Si Tony Soprano se pâmait devant les canards barbotant dans sa piscine, Samuel O'Hara, lui, s'intéresse aux poules urbaines, qu'il élève dans sa cour manucurée. Chacun ses obsessions à plumes.
Samuel et Jacqueline ont eu cinq enfants: l'impétueux et fendant Charles (Stéphane Demers), la vulnérable Kathleen (Maxim Roy), la fofolle Louisa (Marilyse Bourke), le fils parfait un peu ennuyeux Philippe (Louis-David Morasse) et le mouton noir Gloria (Geneviève Boivin-Roussy), jeune artiste-peintre qui se contrefout de l'empire familial Agua. Des cinq rejetons O'Hara, Gloria est celle qui se rapproche le plus du cliché.
Seuls Charles, Kathleen et Philippe bossent pour leur papa chez Agua. Louisa, en couple avec un homme deux fois plus vieux qu'elle (Ron Lea), mène la vie glamour de ces femmes qui lunchent, qui potinent et qui se consacrent à des oeuvres de bienfaisance (parce que ça paraît bien). Quant à Gloria, une éternelle ado, elle fume du pot et vit dans un loft que ses parents paient, c'est ce que le téléspectateur imagine.
Comme dans toutes les grandes sagas américaines, des enfants illégitimes se pointeront dans l'univers quasi parfait des O'Hara, c'est clair. Et des histoires enfouies ressurgiront lentement. La relation entre Samuel O'Hara et son frère Robert (Michel Daigle, Nounou dans Lance et compte) a été brouillée par une histoire de couchette qui semble impliquer Jacqueline.
Tous les dimanches soirs, comme dans Brothers & Sisters, les O'Hara mangent ensemble, s'obstinent et discutent affaires. Et pour paraphraser le personnage de Maxim Roy, «les O'Hara prennent beaucoup de place autour d'une table», ce qui écarte les belles-soeurs (Lynda Johnson, Noémie Godin-Vigneau) et beaux-frères (Ron Lea et Victor Andrés Trelles Turgeon).
La richesse est rarement montrée à la télévision québécoise, qui préfère des univers plus humbles, plus près de la réalité de la majorité des téléspectateurs. Dans O', les O'Hara brunchent au Mount Stephen Club et jouent au squash dans des clubs privés avec des têtes couronnées. Mais rien de tout ça n'est quétaine ou exagéré.
TVA a prévu 10 épisodes d'O' cet hiver et 10 autres l'automne prochain avec l'intention de poursuivre pendant plusieurs saisons. Derrière la caméra, Éric Tessier (Sophie, Rumours, 3 x rien) accomplit un petit miracle. Jamais on ne croirait que son budget oscille autour de 350 000 $ l'heure. Rien n'est tourné en studio. Tout se passe dans des lieux lumineux et vastes, ce qui ajoute un joli vernis au produit final.
Le plus gros défaut d'O', c'est sans doute de jouer en même temps qu'Apparences à Radio-Canada. L'enregistreur numérique va ronronner dans plusieurs chaumières.
Retour de Louis Lalande
Tout ça pour ça. Après avoir pressenti de gros noms de l'industrie médiatique comme Marc Blondeau et Philippe Lapointe, la SRC est revenue à la case départ et a tout simplement confirmé, lundi après-midi, que Louis Lalande deviendrait vice-président de l'ensemble de ses services français. Louis Lalande assurait l'intérim depuis le départ de Sylvain Lafrance, survenu le 21 octobre dernier. M. Lafrance a exercé cette fonction pendant six ans. Il enseigne maintenant à HEC Montréal.
Dans la grande tour, Louis Lalande, employé de Radio-Canada depuis une trentaine d'années, traîne une réputation de technocrate et n'a pas la flamboyance ni le charisme de Sylvain Lafrance. En conférence téléphonique lundi, Louis Lalande n'a fait aucune déclaration fracassante et a partagé avec les journalistes les «quatre vecteurs» ayant guidé sa réflexion: l'écoute de l'auditoire, le défi de la création, l'importance de sécuriser le capital financier et la poursuite du développement de la marque radio-canadienne. Bref, pas de scoop juteux à annoncer ici.
Avant d'être promu à la vice-présidence, d'où il relèvera du PDG Hubert T. Lacroix, Louis Lalande dirigeait les services régionaux de la SRC depuis 2006. Il a flirté avec TVA et a participé à la création de LCN en 1997. Il a aussi connu une période de turbulences quand Mario Clément, à la programmation, et lui, à la direction de l'information, ont déplacé Le Téléjournal de Pascale Nadeau à 17h pour installer le talk-show quotidien de Véronique Cloutier. Cette initiative, décriée un peu partout, avait rapidement été renversée par les grands patrons dont... Sylvain Lafrance.
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