Système de santé au Québec
Je ne m'obstinerai pas là-dessus, mais il me semble que le: 3 fois le salaire brut est un peu exagéré, non??Placeress a écrit : [...]
C est moins cher de payer un taux et demi, que d engager....... lorsque tu payes un taux et demi, c est juste un taux et demi, aucun avantages sociaux de plus a payer. Lorsque tu engages, tu payes environ 3 fois le salaire brut pour un employe de l etat en avantages, CSST, assurances, etc.....
«Lorsqu'on a entre 10 et 15 % de pénurie, quel que soit le secteur, la main-d'oeuvre qui est là est capable de compenser, a répondu le ministre Yves Bolduc à La Presse canadienne. C'est un réseau où les gens sont des gens de coeur.»
Je trouve son commentaire totalement irréaliste, bien beau être des gens de coeur, mais quand ils seront plusieurs en congé de maladie pour X temps parce qu'ils sont épuisés (ce qui risque d'augmenter de beaucoup le nombre d'absences au travail), qu'ils doivent en former d'autres, etc. etc...ils feront quoi???
De plus, je me demande où il le prend son taux de 10% à 15% de pénurie???
Les Hôpitaux devraient exister parce que les gens sont malades, si tu peux pas aller à l'Hôpital et te faire soigner convenablement, où est-ce que les gens iront???
C'est rendu le contraire, faut pas que tu sois malade pour aller à l'Hôpital.
C'est pas normal que les gens doivent attendre jusqu'à parfois 1 ou 2 ans pour une opération et c'est pas normal non plus qu'on doive se tourner vers le privé, c'est pas abordable à tous de payer le gros prix pour profiter de la médecine privée.
Je trouve son commentaire totalement irréaliste, bien beau être des gens de coeur, mais quand ils seront plusieurs en congé de maladie pour X temps parce qu'ils sont épuisés (ce qui risque d'augmenter de beaucoup le nombre d'absences au travail), qu'ils doivent en former d'autres, etc. etc...ils feront quoi???
De plus, je me demande où il le prend son taux de 10% à 15% de pénurie???
Les Hôpitaux devraient exister parce que les gens sont malades, si tu peux pas aller à l'Hôpital et te faire soigner convenablement, où est-ce que les gens iront???
C'est rendu le contraire, faut pas que tu sois malade pour aller à l'Hôpital.
C'est pas normal que les gens doivent attendre jusqu'à parfois 1 ou 2 ans pour une opération et c'est pas normal non plus qu'on doive se tourner vers le privé, c'est pas abordable à tous de payer le gros prix pour profiter de la médecine privée.
- Krysantheme
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Re: Système de santé au Québec
soleil47 : Moi aussi il m'a faite frisé avec son commentaire, et je me suis dit la même chose que toi. Des gens de coeur qui son parfois obligé de traiter leur patients comme des numéros parce qu'elle sont débordées et n'ont pas de temps.
Pour le ''gel'' d'embauche je n'sais pas si ça un impact direct la santé L'article n'en dit pas trop.
Pour le ''gel'' d'embauche je n'sais pas si ça un impact direct la santé L'article n'en dit pas trop.
Soleil47 a écrit : [...]
Je ne m'obstinerai pas là-dessus, mais il me semble que le: 3 fois le salaire brut est un peu exagéré, non??
Bien, c'est ce qu'on m'a expliqué lorsque j'ai posé la même question que le forumeur à posé à nos gestionnaires.... je ne peux par contre pas te le confirmer en chiffres et avec preuve à l'appui. C'est peut-être moins, mais chose certaine, c'est plus avantageux financièrement du TS que d'engager un nouvel employé.... on peut dire ça de même si tu aimes mieux.
C'est parce que tu écrivais ceci:Placeress a écrit : [...]
Bien, c'est ce qu'on m'a expliqué lorsque j'ai posé la même question que le forumeur à posé à nos gestionnaires.... je ne peux par contre pas te le confirmer en chiffres et avec preuve à l'appui. C'est peut-être moins, mais chose certaine, c'est plus avantageux financièrement du TS que d'engager un nouvel employé.... on peut dire ça de même si tu aimes mieux.
C est moins cher de payer un taux et demi, que d engager....... lorsque tu payes un taux et demi, c est juste un taux et demi, aucun avantages sociaux de plus a payer. Lorsque tu engages, tu payes environ 3 fois le salaire brut pour un employe de l etat en avantages, CSST, assurances, etc.....
Quand tu paies un employé à temps et demi, parfois même, temps double, primes de soir, primes de nuit, enfin, tout ce qui constitue ce qu'on appelle avantages sociaux:
Non seulement, tu débourses du t 1/2 mais il en coûtera plus cher pour la part de l'employeur en: RRQ, Assurance-chômage, Assurance-Maladie, CSST, Vacances, parce que cela, tu n'as pas le choix de le payer en tant qu'employeur, c'est en fonction du salaire brut que tu as payé à ton employé et c'est pas juste du T1/2 qu'ils déboursent j'imagine, il doit surement avoir du temps double, des primes spéciales???
En plus qu'un jour ou l'autre, ils en arriveront à devoir engager quand même, parce qu'il y en aura trop en congés de maladie et il y en aura aussi probablement plusieurs qui prendront leur retraite d'ici à ce qu'ils se décident d'engager.
Re: Système de santé au Québec
@Soleil: je vais te parler sans te citer, trop compliqué de mon cell de citer.
De un, pas de RRQ en TS, on accumule aucune rente de retraite en TS., pour d'autres contributions, on y contribue, mais pas tous....
Je ne connais pas assez ca tu sais...... ce que je sais, c'est simplement que c'est plus avantageux financierement pour les employeurs de payer du ts que d'engager....... le reste, pas mon domaine, je peux pas en débattre, dsl
C'est sur qu'ils doivent engager, mais mon ennonce etait simplement basé sur le fait qu'une forumeuse disait que c'etait plus cher payer un taux et demi que d'engager, je répondais que selon ce qu'on m'a dit au niveau publique, c'est faux....... simplement. Le reste, je laisse l'analyse a ton expertise en chiffre, chose qui n'est pas la mienne.
De un, pas de RRQ en TS, on accumule aucune rente de retraite en TS., pour d'autres contributions, on y contribue, mais pas tous....
Je ne connais pas assez ca tu sais...... ce que je sais, c'est simplement que c'est plus avantageux financierement pour les employeurs de payer du ts que d'engager....... le reste, pas mon domaine, je peux pas en débattre, dsl
C'est sur qu'ils doivent engager, mais mon ennonce etait simplement basé sur le fait qu'une forumeuse disait que c'etait plus cher payer un taux et demi que d'engager, je répondais que selon ce qu'on m'a dit au niveau publique, c'est faux....... simplement. Le reste, je laisse l'analyse a ton expertise en chiffre, chose qui n'est pas la mienne.
En fait tu dois payer du RRQ en TS mais ne pas contribuer à ton fonds de pension d'employé du gouvernement... On paie toujours de la RRQ c'est dans les déductions obligatoires.Placeress a écrit : @Soleil: je vais te parler sans te citer, trop compliqué de mon cell de citer.
De un, pas de RRQ en TS, on accumule aucune rente de retraite en TS., pour d'autres contributions, on y contribue, mais pas tous....
Je ne connais pas assez ca tu sais...... ce que je sais, c'est simplement que c'est plus avantageux financierement pour les employeurs de payer du ts que d'engager....... le reste, pas mon domaine, je peux pas en débattre, dsl
C'est sur qu'ils doivent engager, mais mon ennonce etait simplement basé sur le fait qu'une forumeuse disait que c'etait plus cher payer un taux et demi que d'engager, je répondais que selon ce qu'on m'a dit au niveau publique, c'est faux....... simplement. Le reste, je laisse l'analyse a ton expertise en chiffre, chose qui n'est pas la mienne.
Skarhet a écrit : [...]
En fait tu dois payer du RRQ en TS mais ne pas contribuer à ton fonds de pension d'employé du gouvernement... On paie toujours de la RRQ c'est dans les déductions obligatoires.
Ok..... bon, tk, bref.... je sais que les gens qui font du temps partiel...... et qui comblent leur salaire en faisant du TS au lieu de faire des journées supplémentaires à taux régulier .... ben ça fuck leur retraite de faire ça..... je vais m'exprimer ainsi.... comme ça j'me tromperai plus....
- Krysantheme
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Re: Système de santé au Québec
Portes ouvertes et activité de recrutement a l'hopital que je convoite +++ et dont j'attend des nouvelles depuis au moins 2 mois...
C'est peut-être le signe que le téléphone va sonner bientôt ! ( tente de rester positive )
merci pour tout le monde pour les infos
C'est peut-être le signe que le téléphone va sonner bientôt ! ( tente de rester positive )
merci pour tout le monde pour les infos
- Krysantheme
- Immortel du Domaine
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- Inscription : dim. sept. 16, 2007 12:00 am
Bonne nouvelle pour le système de la santé : le nombre d'infirmières continue d'augmenter graduellement chaque année au Québec, malgré les départs à la retraite.
Selon l'Ordre des infirmières du Québec, cette situation s'explique par la grande popularité des programmes de formation infirmière au cégep et à l'université. « Depuis 2006-2007, les inscriptions dans les programmes de formation initiale sont constamment à la hausse. On parle d'une augmentation de plus de 40 % en cinq ans », affirme le chef du service des statistiques à l'Ordre, Daniel Marleau.
La pénurie d'infirmières n'est pas terminée pour autant, surtout dans la métropole. Mais l'Agence de la santé de Montréal note également des progrès.
« On va avoir besoin de 1000 à 1500 infirmières pour les prochaines années. Ça veut dire que le déficit n'ira pas nécessairement en augmentant, parce qu'on réussit quand même à ralentir le manque qui est anticipé », dit Jeanne-Évelyne Turgeon, directrice adjointe aux ressources humaines à l'Agence.
Par ailleurs, il y a des indicatifs positifs. Les heures supplémentaires des infirmières sont à la baisse à Montréal. Elles équivalent cette année à 665 postes à temps complet, soit 118 de moins qu'il y a trois ans, selon Mme Turgeon
http://www.radio-canada.ca/regions/Mont ... ente.shtml" onclick="window.open(this.href);return false;
Selon l'Ordre des infirmières du Québec, cette situation s'explique par la grande popularité des programmes de formation infirmière au cégep et à l'université. « Depuis 2006-2007, les inscriptions dans les programmes de formation initiale sont constamment à la hausse. On parle d'une augmentation de plus de 40 % en cinq ans », affirme le chef du service des statistiques à l'Ordre, Daniel Marleau.
La pénurie d'infirmières n'est pas terminée pour autant, surtout dans la métropole. Mais l'Agence de la santé de Montréal note également des progrès.
« On va avoir besoin de 1000 à 1500 infirmières pour les prochaines années. Ça veut dire que le déficit n'ira pas nécessairement en augmentant, parce qu'on réussit quand même à ralentir le manque qui est anticipé », dit Jeanne-Évelyne Turgeon, directrice adjointe aux ressources humaines à l'Agence.
Par ailleurs, il y a des indicatifs positifs. Les heures supplémentaires des infirmières sont à la baisse à Montréal. Elles équivalent cette année à 665 postes à temps complet, soit 118 de moins qu'il y a trois ans, selon Mme Turgeon
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Médecins en détresse
29 septembre 2011 à 07h59
Sara Champagne
La Presse
Jour après jour, les médecins endurent la pression, les mauvaises nouvelles, les cas difficiles. Plusieurs en souffrent. Dépression, toxicomanie, choc post-traumatique: certains vont même jusqu'à se donner la mort. De deux à cinq médecins se suicident chaque année au Québec. Le suicide est même la deuxième cause de mortalité chez les résidents en médecine. Une centaine de médecins, réunis en colloque la semaine dernière, ont abordé de front ces sujets tabous dans la profession. La Presse a été le seul média grand public admis dans leur cercle fermé.
On lui avait décerné la médaille du Gouverneur général. Elle avait aussi été nommée personnalité sportive de l'année durant ses études. Elle était belle, grande, gentille. Elle était organisée, persévérante, intelligente et travailleuse. Une étoile au firmament, au dire de ses proches.
Cette année, Ani-Raphaëlle aurait 26 ans. Mais le jeune médecin de famille ne sera pas là pour souffler ses bougies. La jeune femme s'est suicidée il y a deux ans dans la cour d'un hôpital de la Colombie-Britannique. «Maman et papa, je m'excuse. Je n'ai pas été assez forte, j'ai fait une erreur. Et je ne peux pas vivre avec.» Ce sont ses derniers mots, qu'elle a griffonnés sur le rapport d'un patient qu'elle venait de sauver d'un choc allergique grave.
Sa mère, Silvi Rodrigue, a raconté publiquement pour la première fois, la semaine dernière, la fin tragique de sa fille devant une centaine de médecins réunis en colloque sur le thème Briser les tabous. «Vous n'êtes pas que des médecins, votre vie doit être équilibrée», leur a-t-elle lancé après avoir expliqué que, le soir où elle est passée à l'acte, sa fille était affectée aux urgences et n'avait dormi que neuf heures en deux jours.
«Raphy avait le choix de traiter son patient en choc anaphylactique de deux façons, a expliqué Mme Rodrigue. Son superviseur lui a fait une remarque sur son choix - rien de grave, même qu'il lui a dit de ne pas s'inquiéter pour la vie du patient. Mais ma fille avait dit qu'elle ne ferait jamais d'erreur de sa vie. Son monde a basculé ce jour-là.»
Alors que le taux de suicide est en baisse dans la population en général, il est à la hausse chez les médecins, a expliqué le Dr Pierre Gagné, psychiatre légiste et coroner. Chaque année, de deux à cinq médecins se suicident, au Québec.
Culture du silence
Afin d'essayer de comprendre ce qui cloche, le Dr Gagné a entrepris, il y a environ 10 ans, une étude sur le suicide des médecins au Québec. Le Collège des médecins lui a transmis le dossier de 36 médecins qui s'étaient suicidés dans les dernières années. Dans les deux tiers des cas, il s'agit de médecins de famille âgés en moyenne de 50 ans.
Le pire, dit Mme Drui, c'est qu'elle croyait qu'elle serait apte à retourner soigner des patients six semaines après le suicide de son mari. «Finalement, j'ai pris 10 mois. Ce sont mes enfants qui m'ont fait voir clair, quand je me suis fâchée contre eux. Nous, les médecins, sommes des cordonniers mal chaussés. Je n'avais pas idée de mon état. Aujourd'hui, je dois accepter mes limites.»
L'étude du Dr Pierre Gagné se poursuit. Mais elle a ses limites, a-t-il dit. «On n'a pas de données sur la détresse de nos étudiants et résidents en médecine. Par ailleurs, plusieurs dossiers sur les médecins qui se sont suicidés sont incomplets.» Quant à la mère d'Ani-Raphaëlle, elle espère qu'il y aura un réveil dans les facultés de médecine. «On a oublié que nos médecins sont des humains. Il faut démythifier. Il faut leur dire qu'on a le droit de faire des erreurs. On devrait même féliciter un médecin qui ose dire qu'il est fatigué, à bout de souffle», souhaite Mme Rodrigue.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
29 septembre 2011 à 07h59
Sara Champagne
La Presse
Jour après jour, les médecins endurent la pression, les mauvaises nouvelles, les cas difficiles. Plusieurs en souffrent. Dépression, toxicomanie, choc post-traumatique: certains vont même jusqu'à se donner la mort. De deux à cinq médecins se suicident chaque année au Québec. Le suicide est même la deuxième cause de mortalité chez les résidents en médecine. Une centaine de médecins, réunis en colloque la semaine dernière, ont abordé de front ces sujets tabous dans la profession. La Presse a été le seul média grand public admis dans leur cercle fermé.
On lui avait décerné la médaille du Gouverneur général. Elle avait aussi été nommée personnalité sportive de l'année durant ses études. Elle était belle, grande, gentille. Elle était organisée, persévérante, intelligente et travailleuse. Une étoile au firmament, au dire de ses proches.
Cette année, Ani-Raphaëlle aurait 26 ans. Mais le jeune médecin de famille ne sera pas là pour souffler ses bougies. La jeune femme s'est suicidée il y a deux ans dans la cour d'un hôpital de la Colombie-Britannique. «Maman et papa, je m'excuse. Je n'ai pas été assez forte, j'ai fait une erreur. Et je ne peux pas vivre avec.» Ce sont ses derniers mots, qu'elle a griffonnés sur le rapport d'un patient qu'elle venait de sauver d'un choc allergique grave.
Sa mère, Silvi Rodrigue, a raconté publiquement pour la première fois, la semaine dernière, la fin tragique de sa fille devant une centaine de médecins réunis en colloque sur le thème Briser les tabous. «Vous n'êtes pas que des médecins, votre vie doit être équilibrée», leur a-t-elle lancé après avoir expliqué que, le soir où elle est passée à l'acte, sa fille était affectée aux urgences et n'avait dormi que neuf heures en deux jours.
«Raphy avait le choix de traiter son patient en choc anaphylactique de deux façons, a expliqué Mme Rodrigue. Son superviseur lui a fait une remarque sur son choix - rien de grave, même qu'il lui a dit de ne pas s'inquiéter pour la vie du patient. Mais ma fille avait dit qu'elle ne ferait jamais d'erreur de sa vie. Son monde a basculé ce jour-là.»
Alors que le taux de suicide est en baisse dans la population en général, il est à la hausse chez les médecins, a expliqué le Dr Pierre Gagné, psychiatre légiste et coroner. Chaque année, de deux à cinq médecins se suicident, au Québec.
Culture du silence
Afin d'essayer de comprendre ce qui cloche, le Dr Gagné a entrepris, il y a environ 10 ans, une étude sur le suicide des médecins au Québec. Le Collège des médecins lui a transmis le dossier de 36 médecins qui s'étaient suicidés dans les dernières années. Dans les deux tiers des cas, il s'agit de médecins de famille âgés en moyenne de 50 ans.
Le pire, dit Mme Drui, c'est qu'elle croyait qu'elle serait apte à retourner soigner des patients six semaines après le suicide de son mari. «Finalement, j'ai pris 10 mois. Ce sont mes enfants qui m'ont fait voir clair, quand je me suis fâchée contre eux. Nous, les médecins, sommes des cordonniers mal chaussés. Je n'avais pas idée de mon état. Aujourd'hui, je dois accepter mes limites.»
L'étude du Dr Pierre Gagné se poursuit. Mais elle a ses limites, a-t-il dit. «On n'a pas de données sur la détresse de nos étudiants et résidents en médecine. Par ailleurs, plusieurs dossiers sur les médecins qui se sont suicidés sont incomplets.» Quant à la mère d'Ani-Raphaëlle, elle espère qu'il y aura un réveil dans les facultés de médecine. «On a oublié que nos médecins sont des humains. Il faut démythifier. Il faut leur dire qu'on a le droit de faire des erreurs. On devrait même féliciter un médecin qui ose dire qu'il est fatigué, à bout de souffle», souhaite Mme Rodrigue.
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Les «abuseurs» du système de santé
03 octobre 2011 à 06h14 | Mis à jour à 10h30
Rima Elkouri
La Presse
On a tendance à les voir comme des «abuseurs» du système de santé. Ces gens qui se présentent aux urgences cinq fois dans la même semaine. Cinq fois pour rien? Pas vraiment. Ils cumulent en général toutes sortes de problèmes. Troubles de santé mentale, troubles anxieux, toxicomanie, maladies chroniques...
On a tendance à les voir comme des «abuseurs». Mais bien souvent, si on y regarde de plus près, on comprend que c'est la vie qui a abusé d'eux. Ils ne savent pas à quelle porte frapper. Alors ils atterrissent aux urgences, même si on leur a dit que ce n'était pas l'endroit pour eux. Une fois, deux fois, trois fois... Jusqu'à en décourager le personnel débordé de l'hôpital qui finit par se dire: «Ah! Non! Pas encore lui!»
Que faire de ces patients? La solution souvent envisagée par le gouvernement, mais qui n'en est pas une, c'est celle du ticket modérateur. Pour éviter que les gens ne consultent pour «rien», on instaurerait un système d'utilisateur-payeur. Une solution injuste, contraire aux grands principes d'universalité et d'accessibilité du système de santé québécois. Devant le tollé, elle a heureusement été abandonnée l'an dernier.
La bonne nouvelle, c'est qu'avec un peu d'ingéniosité, il est possible de «modérer» plus intelligemment le recours quasi compulsif aux urgences de certains patients. C'est ce qu'a réussi avec brio le CSSS des Sommets avec son programme Défi Santé.
Des études ont démontré que 25% des patients qui fréquentent les urgences des hôpitaux accaparent 75% des services qui y sont offerts. Au lieu de renvoyer bêtement chez eux les gens qui semblent abonnés aux urgences, la directrice des soins infirmiers du CSSS des Sommets, France Laframboise, et le Dr Jean Mireault ont eu la bonne idée d'analyser les besoins réels de ces patients. Qui sont-ils? Pourquoi reviennent-ils tout le temps? Que pourrait-on faire pour améliorer leur bien-être tout en délestant les urgences de cette pression chronique?
Ce qu'ils ont découvert, c'est ce que je décrivais plus haut. Non pas le cliché attendu - des personnes âgées qui se découvriraient des nouveaux bobos tous les jours et iraient distraire leur inquiétude à l'hôpital. Mais plutôt un éventail de «cas lourds». Des gens qui, pour la plupart, ont des problèmes de santé chroniques - maladies pulmonaires, diabète, toxicomanie... Dans plusieurs cas, ces gens vivent dans la précarité ou ont des troubles de santé mentale qui aggravent leur état. Très souvent, ils sont désorganisés. L'ennui, c'est qu'ils se butent à un système de santé tout aussi désorganisé, où les intervenants ne se parlent que trop peu. Le pharmacien ne sait pas ce que le médecin de famille a dit. Le médecin de famille ne sait pas que son patient se présente aux urgences tous les jours. L'urgentologue ne sait plus quoi faire...Et la salle d'attente déborde jusque dans le corridor.
Dans le cadre du projet Défi Santé, le CSSS des Sommets a décidé de prendre par la main chacun de ses patients abonnés aux urgences. Une infirmière et une travailleuse sociale prennent en charge leur dossier. Au lieu de laisser ces patients naviguer seuls dans le système, on leur offre un suivi étroit, très personnalisé. On retisse des liens entre le patient, son médecin de famille, le pharmacien, les proches, les organismes communautaires. On s'assure d'une meilleure coordination. Résultat: les visites aux urgences de ces patients ont baissé de 72%. Les jours d'hospitalisation ont baissé de 90%. Le personnel de l'urgence respire un peu mieux. Les patients, aussi.
Ça coûte cher? Non. Pour 100 000$ par année, c'est une véritable aubaine pour le CSSS qui fait ainsi un meilleur travail de prévention, offre des services de première ligne plus efficaces et évite des hospitalisations coûteuses et inutiles. La méthode est aussi beaucoup plus efficace qu'un ticket modérateur qui aurait empêché le CSSS de repérer ces cas lourds et de les diriger vers les bonnes ressources.
«Le symptôme est à l'urgence. Mais la solution est dans la communauté», rappelle avec justesse Alain Paradis, chef du programme Défi Santé.
Un ticket modérateur avec ça? Non. Juste un peu d'ingéniosité modératrice qui, espérons-le, fera des petits.
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/ ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
03 octobre 2011 à 06h14 | Mis à jour à 10h30
Rima Elkouri
La Presse
On a tendance à les voir comme des «abuseurs» du système de santé. Ces gens qui se présentent aux urgences cinq fois dans la même semaine. Cinq fois pour rien? Pas vraiment. Ils cumulent en général toutes sortes de problèmes. Troubles de santé mentale, troubles anxieux, toxicomanie, maladies chroniques...
On a tendance à les voir comme des «abuseurs». Mais bien souvent, si on y regarde de plus près, on comprend que c'est la vie qui a abusé d'eux. Ils ne savent pas à quelle porte frapper. Alors ils atterrissent aux urgences, même si on leur a dit que ce n'était pas l'endroit pour eux. Une fois, deux fois, trois fois... Jusqu'à en décourager le personnel débordé de l'hôpital qui finit par se dire: «Ah! Non! Pas encore lui!»
Que faire de ces patients? La solution souvent envisagée par le gouvernement, mais qui n'en est pas une, c'est celle du ticket modérateur. Pour éviter que les gens ne consultent pour «rien», on instaurerait un système d'utilisateur-payeur. Une solution injuste, contraire aux grands principes d'universalité et d'accessibilité du système de santé québécois. Devant le tollé, elle a heureusement été abandonnée l'an dernier.
La bonne nouvelle, c'est qu'avec un peu d'ingéniosité, il est possible de «modérer» plus intelligemment le recours quasi compulsif aux urgences de certains patients. C'est ce qu'a réussi avec brio le CSSS des Sommets avec son programme Défi Santé.
Des études ont démontré que 25% des patients qui fréquentent les urgences des hôpitaux accaparent 75% des services qui y sont offerts. Au lieu de renvoyer bêtement chez eux les gens qui semblent abonnés aux urgences, la directrice des soins infirmiers du CSSS des Sommets, France Laframboise, et le Dr Jean Mireault ont eu la bonne idée d'analyser les besoins réels de ces patients. Qui sont-ils? Pourquoi reviennent-ils tout le temps? Que pourrait-on faire pour améliorer leur bien-être tout en délestant les urgences de cette pression chronique?
Ce qu'ils ont découvert, c'est ce que je décrivais plus haut. Non pas le cliché attendu - des personnes âgées qui se découvriraient des nouveaux bobos tous les jours et iraient distraire leur inquiétude à l'hôpital. Mais plutôt un éventail de «cas lourds». Des gens qui, pour la plupart, ont des problèmes de santé chroniques - maladies pulmonaires, diabète, toxicomanie... Dans plusieurs cas, ces gens vivent dans la précarité ou ont des troubles de santé mentale qui aggravent leur état. Très souvent, ils sont désorganisés. L'ennui, c'est qu'ils se butent à un système de santé tout aussi désorganisé, où les intervenants ne se parlent que trop peu. Le pharmacien ne sait pas ce que le médecin de famille a dit. Le médecin de famille ne sait pas que son patient se présente aux urgences tous les jours. L'urgentologue ne sait plus quoi faire...Et la salle d'attente déborde jusque dans le corridor.
Dans le cadre du projet Défi Santé, le CSSS des Sommets a décidé de prendre par la main chacun de ses patients abonnés aux urgences. Une infirmière et une travailleuse sociale prennent en charge leur dossier. Au lieu de laisser ces patients naviguer seuls dans le système, on leur offre un suivi étroit, très personnalisé. On retisse des liens entre le patient, son médecin de famille, le pharmacien, les proches, les organismes communautaires. On s'assure d'une meilleure coordination. Résultat: les visites aux urgences de ces patients ont baissé de 72%. Les jours d'hospitalisation ont baissé de 90%. Le personnel de l'urgence respire un peu mieux. Les patients, aussi.
Ça coûte cher? Non. Pour 100 000$ par année, c'est une véritable aubaine pour le CSSS qui fait ainsi un meilleur travail de prévention, offre des services de première ligne plus efficaces et évite des hospitalisations coûteuses et inutiles. La méthode est aussi beaucoup plus efficace qu'un ticket modérateur qui aurait empêché le CSSS de repérer ces cas lourds et de les diriger vers les bonnes ressources.
«Le symptôme est à l'urgence. Mais la solution est dans la communauté», rappelle avec justesse Alain Paradis, chef du programme Défi Santé.
Un ticket modérateur avec ça? Non. Juste un peu d'ingéniosité modératrice qui, espérons-le, fera des petits.
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Re: Système de santé au Québec
Et ça recommence......
Abolition des primes pour les professionnelles en soins de l'Outaouais
MONTRÉAL, le 1er nov. 2011 - La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec - FIQ ainsi que les syndicats affiliés de la région de l'Outaouais se sont rencontrés aujourd'hui afin de faire le point sur la situation suite à l'annonce récente par l'Agence de la santé de l'abolition des primes de soir et de nuit octroyées aux infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes détenant le statut particulier. À cet effet, la position des syndicats est claire et unanime : l'abolition des primes vient mettre en péril l'accessibilité et la continuité des soins dans la région.
Pour le 2e vice-président de la FIQ, Daniel Gilbert, il ne fait aucun doute que l'élimination des primes de soir et de nuit va créer des conséquences désastreuses et affectera grandement la qualité des soins dispensés à la population. « Le gouvernement, après avoir reconnu le statut particulier des professionnelles en soins de la région en 2007 grâce à l'octroi de primes, veut maintenant faire volteface et retourner dans la situation de noirceur qui a prévalu dans le passé. Rappelons qu'il y a quelques années à peine, le Conseil des services essentiels intervenait devant le nombre insuffisant de professionnelles en place et l'incapacité de recruter du personnel, faute d'incitatifs. Est-ce qu'on veut vraiment revivre ça? », de se questionner monsieur Gilbert.
Pour beaucoup de professionnelles, l'abolition de cette prime, qui constitue une valorisation de leur travail, confirme un départ vers l'Ontario, et particulièrement vers l'hôpital Montfort, qui a récemment lancé une campagne de recrutement en vue d'embaucher de nouvelles salariées. « À défaut d'être reconnues et valorisées dans leur établissement, les professionnelles en soins seront certainement tentées de quitter la région pour aller travailler en Ontario. Cet exode à prévoir sera carrément destructeur pour l'Outaouais puisqu'il deviendra fort difficile, voire improbable, d'attirer la relève avec de telles conditions de travail », de poursuivre monsieur Gilbert.
Appel à la population par le lancement d'une pétition
Puisque l'accessibilité aux soins de santé risque de s'en voire grandement atteinte, les syndicats de la région en appellent à l'appui de la population afin que le ministre de la Santé revoie sa position et se montre favorable à poursuivre l'octroi des primes de soir et de nuit pour le personnel infirmier et cardiorespiratoire. « À compter de jeudi, des équipes seront déployées dans différents lieux publics de la région pour faire signer une pétition à la population. Nous souhaitons, par la présente, que les citoyennes et les citoyens comprennent la gravité de la situation et manifestent concrètement leur appui pour préserver la continuité et la qualité des soins en Outaouais », ont déclaré conjointement les syndicats de la région.
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Abolition des primes pour les professionnelles en soins de l'Outaouais
MONTRÉAL, le 1er nov. 2011 - La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec - FIQ ainsi que les syndicats affiliés de la région de l'Outaouais se sont rencontrés aujourd'hui afin de faire le point sur la situation suite à l'annonce récente par l'Agence de la santé de l'abolition des primes de soir et de nuit octroyées aux infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes détenant le statut particulier. À cet effet, la position des syndicats est claire et unanime : l'abolition des primes vient mettre en péril l'accessibilité et la continuité des soins dans la région.
Pour le 2e vice-président de la FIQ, Daniel Gilbert, il ne fait aucun doute que l'élimination des primes de soir et de nuit va créer des conséquences désastreuses et affectera grandement la qualité des soins dispensés à la population. « Le gouvernement, après avoir reconnu le statut particulier des professionnelles en soins de la région en 2007 grâce à l'octroi de primes, veut maintenant faire volteface et retourner dans la situation de noirceur qui a prévalu dans le passé. Rappelons qu'il y a quelques années à peine, le Conseil des services essentiels intervenait devant le nombre insuffisant de professionnelles en place et l'incapacité de recruter du personnel, faute d'incitatifs. Est-ce qu'on veut vraiment revivre ça? », de se questionner monsieur Gilbert.
Pour beaucoup de professionnelles, l'abolition de cette prime, qui constitue une valorisation de leur travail, confirme un départ vers l'Ontario, et particulièrement vers l'hôpital Montfort, qui a récemment lancé une campagne de recrutement en vue d'embaucher de nouvelles salariées. « À défaut d'être reconnues et valorisées dans leur établissement, les professionnelles en soins seront certainement tentées de quitter la région pour aller travailler en Ontario. Cet exode à prévoir sera carrément destructeur pour l'Outaouais puisqu'il deviendra fort difficile, voire improbable, d'attirer la relève avec de telles conditions de travail », de poursuivre monsieur Gilbert.
Appel à la population par le lancement d'une pétition
Puisque l'accessibilité aux soins de santé risque de s'en voire grandement atteinte, les syndicats de la région en appellent à l'appui de la population afin que le ministre de la Santé revoie sa position et se montre favorable à poursuivre l'octroi des primes de soir et de nuit pour le personnel infirmier et cardiorespiratoire. « À compter de jeudi, des équipes seront déployées dans différents lieux publics de la région pour faire signer une pétition à la population. Nous souhaitons, par la présente, que les citoyennes et les citoyens comprennent la gravité de la situation et manifestent concrètement leur appui pour préserver la continuité et la qualité des soins en Outaouais », ont déclaré conjointement les syndicats de la région.
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[nouvelle=http://www.journaldequebec.com/2012/03/ ... nfirmières | Recrutement
À l’étranger et à grands frais]Alors que le gouvernement québécois recrute à grands frais des infirmières étrangères, au sein même de nos établissements, plus de quatre infirmières québécoises sur dix travaillent à temps partiel.
Au cours des deux dernières années, le ministère de la Santé a dépensé plus de 1,1 million de dollars afin d’attirer en sol québécois 570 infirmières diplômées hors Québec qui ont signé un contrat d’embauche avec un établissement de santé d’ici.[/nouvelle]
À l’étranger et à grands frais]Alors que le gouvernement québécois recrute à grands frais des infirmières étrangères, au sein même de nos établissements, plus de quatre infirmières québécoises sur dix travaillent à temps partiel.
Au cours des deux dernières années, le ministère de la Santé a dépensé plus de 1,1 million de dollars afin d’attirer en sol québécois 570 infirmières diplômées hors Québec qui ont signé un contrat d’embauche avec un établissement de santé d’ici.[/nouvelle]
- Krysantheme
- Immortel du Domaine
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La FSQ rejette l'idée d'exiger un bac pour les infirmières
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/so ... tion.shtml" onclick="window.open(this.href);return false;
( désolé je ne maîtrise pas l'option nouvelle )
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- OrphelineJ
- Caïd de la Causette
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Re: Système de santé au Québec
Je n'ai pas lu tous les posts...j'espère ne pas être hors sujet.
Je n'ai jamais été malade, mais j'ai consulté quelques médecins par le passé pour diverses petites choses.
Depuis l'histoire des "médecins de famille" mon médecin a pris sa retraite. Et je me retrouve sans médecin de famille.
Et là, je voudrais bien passer quelques examens.
Pas évident d'avoir un rendez-vous.
Pas de médecin de famille? pas de rendez vous.
Je vis en campagne.
Alors je me dis, je vais aller à l'urgence......Oups...ils ne font plus d'urgence mais ils en font toujours au village voisin.
J'appelle....et "nom madame, je n'ai pas de médecin de famille." Pour les urgences ceux avec médecin de famille passent avant les autres et s'il reste de la place, car le nombre de place en urgence est limité, alors là vous avez une petite chance. Mais il faut téléphonner à 8 hrs le matin pas avant, ni après.
;(
J'ai dû aller au privé.
$75, ouverture de dossier et $95. pour 15 minutes avec le médecin.
Et toujours pas de médecin de famille.
Pour ça, je devrai payer $250 pour un examen complet, et ce payer pour le refaire à tous les ans.
Mais........j'aurai mon médecin de famille.
Vive le système de santé gratuit.
Je n'ai jamais été malade, mais j'ai consulté quelques médecins par le passé pour diverses petites choses.
Depuis l'histoire des "médecins de famille" mon médecin a pris sa retraite. Et je me retrouve sans médecin de famille.
Et là, je voudrais bien passer quelques examens.
Pas évident d'avoir un rendez-vous.
Pas de médecin de famille? pas de rendez vous.
Je vis en campagne.
Alors je me dis, je vais aller à l'urgence......Oups...ils ne font plus d'urgence mais ils en font toujours au village voisin.
J'appelle....et "nom madame, je n'ai pas de médecin de famille." Pour les urgences ceux avec médecin de famille passent avant les autres et s'il reste de la place, car le nombre de place en urgence est limité, alors là vous avez une petite chance. Mais il faut téléphonner à 8 hrs le matin pas avant, ni après.
;(
J'ai dû aller au privé.
$75, ouverture de dossier et $95. pour 15 minutes avec le médecin.
Et toujours pas de médecin de famille.
Pour ça, je devrai payer $250 pour un examen complet, et ce payer pour le refaire à tous les ans.
Mais........j'aurai mon médecin de famille.
Vive le système de santé gratuit.
Je concentre toutes mes pensées positives
car je suis certain(e) qu'OrphelineJ va gagner le gros lot à la loto
très bientôt, qu'elle sera en santé, et heureuse avec son conjoint
car je suis certain(e) qu'OrphelineJ va gagner le gros lot à la loto
très bientôt, qu'elle sera en santé, et heureuse avec son conjoint