Grain de sel a écrit : [...]
Il semble que d'autres membres de son équipe ont aussi agit de la sorte, probablement pour les mêmes raisons je suppose. Si je comprends bien c'est tout simplement une question d'avoir les coudés franches ce qui n'a pas semblé être toujours le cas, Duchesneau semble se plaindre de certaines contraintes dont celles de ne pas avoir de budget à sa disposition pour l'embauche du personnel, il devait s'en remettre au ministère pour ça cependant il avait la lattitude de choisir qui il voulait embaucher.
Il m'a donné l'impression d'avoir vécu certaines frustrations parce que contrairement à ce qu'il aurait voulu il n'était pas le seul maître à bord. Il a un gros égo et me donne l'impression que tout le monde doit se plier à ses exigences sinon gare à eux.
Pour le côté ego, c'est un fait. Il en a un gros.
Quand il se plaint par exemple de ne pas avoir de voiture de fonction pour aller sur les chantiers, ils n'avaient qu'à prendre leur propre voitures et facturer le gouvernement au kilométrage.
Ce n'est pas Duchesneau qui embauchait directement je pense. Il n'était pas l'employeur. Il fallait des contrats pour embaucher des enquêteurs.
C'est long faire accepter des contrats au gouvernement parce souvent, ça doit passer par le Conseil du trésor si le budget n'était pas prévu dans un ministère.
Ce qui est long aussi, ce sont les enquêtes que la Sureté du Québec doit faire pour chaque personne qui travaillera sur le projet.
Une explication possible: Duchesneau avait mal planifié son projet et des imprévus sont survenus sur l'aide demandée par la suite. Il y aussi le fait que c'est une équipe de consultants qui squattent les bureaux du sous-ministre et que ce n'est pas monnaie courante, du moins pas pour une période aussi longue.
Il y avait probablement tout ça: des batailles d'ego, un manque de planification, de ressources, etc.
Il n'en demeure pas moins que c'est la perception de Duchesneau aussi. Jusqu'à quel point ce fut aussi ardu qu'il le prétend, ça peut être une perception différente pour les autres.