En fait, c'est probablement la cause de mon ambiguité à être d'accord ou pas... Je suis très d'accord qu'aucun accommodement ne doit être toléré au nom de la religion... Mais en même temps, je suis contre d'en venir à interdire le droit de religion..lucide a écrit : [...]
Je pense que c'est ce que la majorité des quebecois veulent des regles strictes et suivies pour les accommodements deraisonnables pas une charte floue pleins d'exemptions qui va nous couter une fortune en temps, en argent, en poursuite en cour etc.....
La charte de la laïcité Québécoise: Pour ou contre ?
Nikki a écrit : [...]
Le problème avec ton exemple, c'est que Télesphore n'a pas le pouvoir de forcer Nathalie à s'habiller plus pour faire son jogging, mais Mohamed en a sur Fatima pour la forcer à se voiler et à cacher bras et jambes...
Un vieux crouton avec du pouvoir dans sa communauté est bien plus puissant qu'un vieux crouton sans pouvoir...
C'est bien beau de dire qu'on doit offrir des services aux jeunes filles prises avec des pères-frères-fils-oncles-neveux abusifs, mais encore faut-il qu'elles puissent y avoir accès sans être enfermées dans la maison...
Encore ce matin en Ontario, l'accusé de terrorisme sur le train Via a refusé de se faire menotter par une agente correctionnelle sous prétexte qu'une femme ne peut le toucher, et ça lui a été accordé!.. Donc, nos propres autorités s'en c........ comme de l'an 40 que le droit des femmes ne soit pas respecté... C'est totalement innaceptable dans mon livre à moi... Et c'est ce qui fait que je suis favorable à une légifération... Monsieur veut être jugé selon le Coran, le code criminel Canadien n'est pas assez bien pour lui... Non mais, un chausson avec ça? Probablement qu'il ne gagnera pas ce point, mais ça reste que ça étire inutilement des procédures... Et qui paie pour ça?
http://www.lapresse.ca/actualites/justi ... ECRAN1POS2" onclick="window.open(this.href);return false;
c'est tu assez épouvantable, je vais dire comme une dame que j'ai entendu dans une ligne ouverte, je lui en aurais envoyé 12 femmes. C'est clair que ça prend une loi pour se protéger contre ça, mais pas nécessairement la charte telle qu,elle est présentée.
Dernière modification par bouquet le mar. sept. 24, 2013 12:22 pm, modifié 1 fois.
bouquet a écrit : [...]
c'est tu assez épouvantable, je vais dire comme une dame que j'ai entendu dans une ligne ouverte, je lui en aurais envoyé 12 femmes. C'est clair que ça prend une loi pour se protéger contre ça, mais pas nécessairement la charte telle qu,elle est présentée.
Exactement, perso c'est des accommodements comme ça qui m'insurgent.. et c'est sur ce clou qu'on devrait frapper bien plus que le voile..
Ici aussi on fait ce genre d’accommodement.. un musulman ne veut pas que ça femme en hémorragie soit vu par un médecin homme.. et s'il n'y a pas de femme disponible.. et quitte avec sa femme pour soit aller ailleurs ou soit la ramener à la maison et qu'elle souffre ou pire... ça c'est inacceptable et ça devrait être illégale..... mais on ne peut actuellement rien faire..
Bref.. c'est pas mal pour ça que ça me fache un peu qu'on fasse tout un plat avec le voile alors que des événements avec une teneur pas mal plus importante se produises.
On s’entre déchire actuellement dans la société pour les signes ostentatoires dans la fonction publique à des fins politiques alors que le nœud du problème c'est les accommodements déraisonnables et ça, il en pleut des cordes..
Édit: Ça fait 60 ans qu'on laisse des témoins de Jéhovah refuser que leur enfant à l'article de la mort reçoivent du sang car leur religion ne leur permet pas .. et on laisse faire ça comme si rien était.. mais on est prêt à vendre notre mère pour ne pas voir un voile qui cache les cheveux d'une femme....
Dernière modification par Placeress le mar. sept. 24, 2013 1:40 pm, modifié 2 fois.
http://www.ledevoir.com/politique/quebe ... s-exprimer" onclick="window.open(this.href);return false;
Charte des valeurs québécoises - Le CSF a peut-être perdu toute crédibilité pour s’exprimer
Il était prématuré d’affirmer qu’il y avait «division» au sein du Conseil du statut de la femme à ce sujet, car il n’avait même pas eu l’occasion de se prononcer encore
24 septembre 2013 | Catherine des Rivières-Pigeon - Professeure au département de sociologie de l’UQAM, Membre du Conseil du statut de la femme |Québec
La sortie médiatique de la présidente du Conseil du statut de la femme (CSF) a secoué le Québec. La présidente, et c’était une première, a accusé la ministre Agnès Maltais d’ingérence et s’est offusquée du caractère partisan de la nomination de quatre nouvelles membres ayant affiché des positions en faveur de la laïcité et de l’interdiction de signes religieux ostentatoires dans la fonction publique.
Les propos qui ont été rapportés dans les médias laissaient croire que le Conseil était divisé sur la question de la Charte des valeurs québécoises, et que le Conseil envisageait de faire une étude sur l’impact de l’interdiction des signes religieux dans la fonction publique. La question de la possible ingérence politique a été largement commentée, mais la question de la division du Conseil avant les nouvelles nominations et des études qu’il souhaitait mener ne l’a pas été. En tant que membre du CSF, je souhaite m’exprimer […] car les propos qui ont été tenus dans les médias me semblent donner aux Québécoises et aux Québécois une image tronquée de la façon dont se prennent les décisions au sein de cet organisme.
Le Conseil est-il divisé ?
Le Conseil a débattu de la laïcité en 2011 (j’étais déjà membre à cette époque) et est arrivé avec un avis sur la question à la suite de ces débats et, surtout, à la suite de la recherche qui a été effectuée pour constituer cet avis. Depuis, il n’y a eu aucune assemblée des membres portant sur cette question. Les membres du Conseil n’ont donc eu aucune nouvelle occasion formelle de se prononcer sur les questions relatives à la laïcité ou à la Charte des valeurs québécoises. Il est donc prématuré de dire que le Conseil est divisé sur cette question, car le Conseil n’a pas eu l’occasion de se prononcer. Effectivement, il y a bien eu quelques échanges informels de courriels, avant la sortie du projet de Charte, où des membres ont fait part de questionnements et dit souhaiter savoir combien de femmes seront touchées, et quel serait l’effet d’une telle politique sur les femmes visées. Mais de tels échanges ne permettent de présumer ni de la nature des discussions qui auraient eu lieu en assemblée ni des résultats d’un éventuel vote sur cette question. Après ces controverses affichées sur la place publique, je crains que le Conseil n’ait plus la crédibilité requise pour s’exprimer.
Quelle aurait été la position du Conseil à la suite d’une assemblée des membres abordant cette question avant les nouvelles nominations ? Aurait-il été divisé ? Nul ne peut le savoir. Mon impression - parce que je connais ses membres - est qu’il aurait bien pu arriver à un consensus, car ce qui semble diviser touche surtout au port des signes religieux ostentatoires par l’ensemble de la fonction publique, et qu’il s’agit d’une seule des multiples recommandations formulées dans l’avis de 2011.
L’avis portait sur la laïcité, pas sur les « valeurs québécoises », et il affirmait que la laïcité est un outil pour l’égalité. Donc, peut-être aurions-nous pu arriver à un consensus, car nous ne faisons pas ce débat à des fins partisanes. Les membres du Conseil ont un seul objectif, et il s’agit d’un objectif commun : l’égalité entre les femmes et les hommes. Et nous basons nos avis sur des études sérieuses, comme celles qui ont mené à l’avis de 2011. C’est la raison pour laquelle le Conseil est un « phare », pour reprendre les propos de Mme Maltais.
Les membres parlent en leur nom
Une des particularités du Conseil est que, même si les membres représentent un milieu particulier (le milieu universitaire, dans mon cas), elles parlent en leur nom propre. Et non pas en celui de leur employeur ou de leur institution. Lorsque je siège au Conseil, je ne parle pas au nom de l’UQAM, et le recteur de mon université, ou qui que ce soit d’autre, ne pourrait pas dicter mes prises de position. D’ailleurs, celles-ci ne représentent pas forcément celles de la majorité de mes collègues de l’UQAM. Il en est de même pour l’ensemble des membres. La représentante du milieu syndical qui a récemment été remplacée, Véronique de Sève, ne parlait pas au nom de la CSN, comme semblaient l’indiquer les médias cette semaine. Elle parlait en son nom et, en ce sens, ses prises de position auraient très bien pu ne pas concorder parfaitement avec celles de son organisation. C’est pour cette raison que les assemblées de membres peuvent mener à des avis solides, souvent appuyés à l’unanimité. Parce que les assemblées sont composées d’un ensemble de membres venant de milieux variés qui sont en mesure de discuter et d’échanger librement, et surtout de réfléchir sur la base d’études effectuées selon les règles de la recherche scientifique.
Cette réflexion commune n’est possible que si les membres parlent en leurs noms propres. Si chacune doit défendre les positions de son institution, il devient difficile de faire évoluer les positions des unes et des autres à la suite des résultats des recherches. Il est donc essentiel, pour le Conseil, qu’il en soit ainsi.
De nouvelles études ?
Les médias ont rapporté cette semaine que « le Conseil était sur le point de mettre en place une étude analysant l’impact, sur les femmes, de l’interdiction du port de signes religieux ». À mon avis, cette information doit être nuancée. Les décisions concernant les études à effectuer sont prises lors de l’assemblée des membres et cette assemblée n’avait pas eu lieu lorsque la présidente s’est exprimée. Peut-être la présidente souhaitait-elle faire cette proposition ; et peut-être que certaines membres lui ont fait part, individuellement, de leur intention de l’appuyer. Il est toutefois important de prendre conscience que la forme d’une telle étude, ainsi que la question sur laquelle elle porterait, devra faire l’objet de discussions.
Je suis certaine que les membres seront favorables à la tenue d’études, le rôle du Conseil étant justement d’en mener. Il faudra toutefois bien cerner l’objectif de celles-ci et réfléchir aux choix offerts. Faut-il regarder les effets individuels d’une politique de laïcité sur les femmes qui sont fonctionnaires et qui portent, aujourd’hui, des signes religieux ? Ou faut-il plutôt analyser les effets collectifs, sur l’ensemble des femmes du Québec, portant ou non des signes religieux, d’une telle politique de laïcité ? La question est ouverte : elle sera complexe et demandera du temps. […]
Catherine des Rivières-Pigeon - Professeure au département de sociologie de l’UQAM, Membre du Conseil du statut de la femme
Charte des valeurs québécoises - Le CSF a peut-être perdu toute crédibilité pour s’exprimer
Il était prématuré d’affirmer qu’il y avait «division» au sein du Conseil du statut de la femme à ce sujet, car il n’avait même pas eu l’occasion de se prononcer encore
24 septembre 2013 | Catherine des Rivières-Pigeon - Professeure au département de sociologie de l’UQAM, Membre du Conseil du statut de la femme |Québec
La sortie médiatique de la présidente du Conseil du statut de la femme (CSF) a secoué le Québec. La présidente, et c’était une première, a accusé la ministre Agnès Maltais d’ingérence et s’est offusquée du caractère partisan de la nomination de quatre nouvelles membres ayant affiché des positions en faveur de la laïcité et de l’interdiction de signes religieux ostentatoires dans la fonction publique.
Les propos qui ont été rapportés dans les médias laissaient croire que le Conseil était divisé sur la question de la Charte des valeurs québécoises, et que le Conseil envisageait de faire une étude sur l’impact de l’interdiction des signes religieux dans la fonction publique. La question de la possible ingérence politique a été largement commentée, mais la question de la division du Conseil avant les nouvelles nominations et des études qu’il souhaitait mener ne l’a pas été. En tant que membre du CSF, je souhaite m’exprimer […] car les propos qui ont été tenus dans les médias me semblent donner aux Québécoises et aux Québécois une image tronquée de la façon dont se prennent les décisions au sein de cet organisme.
Le Conseil est-il divisé ?
Le Conseil a débattu de la laïcité en 2011 (j’étais déjà membre à cette époque) et est arrivé avec un avis sur la question à la suite de ces débats et, surtout, à la suite de la recherche qui a été effectuée pour constituer cet avis. Depuis, il n’y a eu aucune assemblée des membres portant sur cette question. Les membres du Conseil n’ont donc eu aucune nouvelle occasion formelle de se prononcer sur les questions relatives à la laïcité ou à la Charte des valeurs québécoises. Il est donc prématuré de dire que le Conseil est divisé sur cette question, car le Conseil n’a pas eu l’occasion de se prononcer. Effectivement, il y a bien eu quelques échanges informels de courriels, avant la sortie du projet de Charte, où des membres ont fait part de questionnements et dit souhaiter savoir combien de femmes seront touchées, et quel serait l’effet d’une telle politique sur les femmes visées. Mais de tels échanges ne permettent de présumer ni de la nature des discussions qui auraient eu lieu en assemblée ni des résultats d’un éventuel vote sur cette question. Après ces controverses affichées sur la place publique, je crains que le Conseil n’ait plus la crédibilité requise pour s’exprimer.
Quelle aurait été la position du Conseil à la suite d’une assemblée des membres abordant cette question avant les nouvelles nominations ? Aurait-il été divisé ? Nul ne peut le savoir. Mon impression - parce que je connais ses membres - est qu’il aurait bien pu arriver à un consensus, car ce qui semble diviser touche surtout au port des signes religieux ostentatoires par l’ensemble de la fonction publique, et qu’il s’agit d’une seule des multiples recommandations formulées dans l’avis de 2011.
L’avis portait sur la laïcité, pas sur les « valeurs québécoises », et il affirmait que la laïcité est un outil pour l’égalité. Donc, peut-être aurions-nous pu arriver à un consensus, car nous ne faisons pas ce débat à des fins partisanes. Les membres du Conseil ont un seul objectif, et il s’agit d’un objectif commun : l’égalité entre les femmes et les hommes. Et nous basons nos avis sur des études sérieuses, comme celles qui ont mené à l’avis de 2011. C’est la raison pour laquelle le Conseil est un « phare », pour reprendre les propos de Mme Maltais.
Les membres parlent en leur nom
Une des particularités du Conseil est que, même si les membres représentent un milieu particulier (le milieu universitaire, dans mon cas), elles parlent en leur nom propre. Et non pas en celui de leur employeur ou de leur institution. Lorsque je siège au Conseil, je ne parle pas au nom de l’UQAM, et le recteur de mon université, ou qui que ce soit d’autre, ne pourrait pas dicter mes prises de position. D’ailleurs, celles-ci ne représentent pas forcément celles de la majorité de mes collègues de l’UQAM. Il en est de même pour l’ensemble des membres. La représentante du milieu syndical qui a récemment été remplacée, Véronique de Sève, ne parlait pas au nom de la CSN, comme semblaient l’indiquer les médias cette semaine. Elle parlait en son nom et, en ce sens, ses prises de position auraient très bien pu ne pas concorder parfaitement avec celles de son organisation. C’est pour cette raison que les assemblées de membres peuvent mener à des avis solides, souvent appuyés à l’unanimité. Parce que les assemblées sont composées d’un ensemble de membres venant de milieux variés qui sont en mesure de discuter et d’échanger librement, et surtout de réfléchir sur la base d’études effectuées selon les règles de la recherche scientifique.
Cette réflexion commune n’est possible que si les membres parlent en leurs noms propres. Si chacune doit défendre les positions de son institution, il devient difficile de faire évoluer les positions des unes et des autres à la suite des résultats des recherches. Il est donc essentiel, pour le Conseil, qu’il en soit ainsi.
De nouvelles études ?
Les médias ont rapporté cette semaine que « le Conseil était sur le point de mettre en place une étude analysant l’impact, sur les femmes, de l’interdiction du port de signes religieux ». À mon avis, cette information doit être nuancée. Les décisions concernant les études à effectuer sont prises lors de l’assemblée des membres et cette assemblée n’avait pas eu lieu lorsque la présidente s’est exprimée. Peut-être la présidente souhaitait-elle faire cette proposition ; et peut-être que certaines membres lui ont fait part, individuellement, de leur intention de l’appuyer. Il est toutefois important de prendre conscience que la forme d’une telle étude, ainsi que la question sur laquelle elle porterait, devra faire l’objet de discussions.
Je suis certaine que les membres seront favorables à la tenue d’études, le rôle du Conseil étant justement d’en mener. Il faudra toutefois bien cerner l’objectif de celles-ci et réfléchir aux choix offerts. Faut-il regarder les effets individuels d’une politique de laïcité sur les femmes qui sont fonctionnaires et qui portent, aujourd’hui, des signes religieux ? Ou faut-il plutôt analyser les effets collectifs, sur l’ensemble des femmes du Québec, portant ou non des signes religieux, d’une telle politique de laïcité ? La question est ouverte : elle sera complexe et demandera du temps. […]
Catherine des Rivières-Pigeon - Professeure au département de sociologie de l’UQAM, Membre du Conseil du statut de la femme
À quel jeu joue Julie Miville-Dechêne ?
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Mais il faut être abonné
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J'ai lu. J'ai signé.
S'y trouvent des signataires inspirants - inspirantes...
J'ai lu. J'ai signé.
S'y trouvent des signataires inspirants - inspirantes...
Et la charte de la laïcité ne changera rien à ces situations. C'est pour ça que je dis que c'est un coup de poing dans l'eau.Nikki a écrit : [...]
Le problème avec ton exemple, c'est que Télesphore n'a pas le pouvoir de forcer Nathalie à s'habiller plus pour faire son jogging, mais Mohamed en a sur Fatima pour la forcer à se voiler et à cacher bras et jambes...
Un vieux crouton avec du pouvoir dans sa communauté est bien plus puissant qu'un vieux crouton sans pouvoir...
C'est bien beau de dire qu'on doit offrir des services aux jeunes filles prises avec des pères-frères-fils-oncles-neveux abusifs, mais encore faut-il qu'elles puissent y avoir accès sans être enfermées dans la maison...
Encore ce matin en Ontario, l'accusé de terrorisme sur le train Via a refusé de se faire menotter par une agente correctionnelle sous prétexte qu'une femme ne peut le toucher, et ça lui a été accordé!.. Donc, nos propres autorités s'en c........ comme de l'an 40 que le droit des femmes ne soit pas respecté... C'est totalement innaceptable dans mon livre à moi... Et c'est ce qui fait que je suis favorable à une légifération... Monsieur veut être jugé selon le Coran, le code criminel Canadien n'est pas assez bien pour lui... Non mais, un chausson avec ça? Probablement qu'il ne gagnera pas ce point, mais ça reste que ça étire inutilement des procédures... Et qui paie pour ça?
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La charte des valeurs, entre division et inclusion
Un nouvel appui pour la charte des valeurs
Daniel Baril, Ali Kaidi et Martine Desjardins
Un nouveau regroupement pro-laïcité se prononce en faveur du projet de charte des valeurs québécoises proposé par le gouvernement québécois.
Le Rassemblement pour la laïcité réunit une quinzaine d'organismes et plus de 60 personnalités, dont l'ex-juge à la Cour suprême Claire L'Heureux-Dubé, l'ancienne ministre Louise Beaudoin, l'ex-présidente de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec Gyslaine Desrosiers, la comédienne et humoriste Nabila Ben Youssef et le cinéaste Bernard Émond.
Au cours d'une conférence de presse, mardi, à Montréal, l'initiateur du projet, le militant pro-laïcité Daniel Baril, a rendu publiques les raisons de leur appui au projet du gouvernement en compagnie, notamment, du sociologue Guy Rocher et de l'ex-présidente de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) Martine Desjardins.
Daniel Baril a expliqué que la déclaration du Rassemblement vise avant tout à donner de la visibilité aux partisans de la charte, « dans un contexte médiatique où la parole semble être donnée aux opposants de la laïcité ». Il a tenu à souligner la présence au sein du rassemblement de groupes et de personnalités issus de différents horizons, tels que l'Association québécoise des Nord-Africains pour la laïcité, l'Institut québécois du judaïsme laïque et LGBT pour la laïcité.
Le Rassemblement appuie les trois principaux éléments du projet de charte des valeurs, soit l'inscription de la laïcité dans la Charte des droits et libertés de la personne, la mise en place de balises pour les accommodements et l'interdiction du port de signes religieux par les employés de l'État. Par contre, les militants critiquent le concept du droit de retrait et proposent d'opter plutôt pour une période de transition.
Ils estiment également que, « par souci de cohérence », le crucifix devrait être déplacé de l'Assemblée nationale.
L'enseignante Leila Bensalem, du Rassemblement pour la laïcité
« Il y a beaucoup de personnes qui ignorent absolument ce que ça représente pour nous, les femmes, qui venons de pays où [celles] qui refusent de le porter se font égorger ou asperger à l'acide. [...] Le voile islamique n'est pas un morceau de tissu innocent [...] Le voile, pour nous, est taché de sang. » — Leila Bensalem
Pour sa part, l'ex-présidente de la FEUQ, Martine Desjardins, se déclarant féministe et démocrate, a lancé un plaidoyer pour la charte, signalant qu'elle représentait un « juste milieu ».
« De grâce, arrêtez de vous opposer systématiquement. Assez de se faire traiter de victimes parce qu'on est de pauvres femmes, assez de se faire traiter de victimes parce qu'on est d'une autre confession religieuse. » — Martine Desjardins, ex-présidente de la FEUQ
Selon elle, il est important d'agir tout de suite et de « prendre le taureau par les cornes » avant que la situation n'empire.
Le cofondateur de l'Association québécoise des Nord-Africains pour la laïcité, Ali Kaidi, a déclaré en avoir assez « d'être identifiés par notre appartenance religieuse, on veut être identifiés par notre citoyenneté. »
Dimanche dernier, à Montréal, des centaines de personnes ont marché de la place Émilie-Gamelin jusqu'à la place du Canada en appui au projet de charte.
************
Petite note personnelle: Je connais Leila Bensalem. Je l'ai connue quelques temps après son arrivée au Québec.
Nous habitons la même ville. Je la croise se temps à autre.
Je me souviens combien elle se disait «souffrante» devant ce qui se passait dans son pays,
l'Algérie (années 90), qu'elle voyait, impuissante, passer à un état islamiste.
Qui m'aurait dit à cette époque, qu'aujourd'hui, elle prendrait la parole à la suite de ses compatriotes
que j'ai déjà citées ici, pour en appeler à notre appui dans ce débat capital pour la suite des choses.
Respect Leila Bensalem
La charte des valeurs, entre division et inclusion
Un nouvel appui pour la charte des valeurs
Daniel Baril, Ali Kaidi et Martine Desjardins
Un nouveau regroupement pro-laïcité se prononce en faveur du projet de charte des valeurs québécoises proposé par le gouvernement québécois.
Le Rassemblement pour la laïcité réunit une quinzaine d'organismes et plus de 60 personnalités, dont l'ex-juge à la Cour suprême Claire L'Heureux-Dubé, l'ancienne ministre Louise Beaudoin, l'ex-présidente de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec Gyslaine Desrosiers, la comédienne et humoriste Nabila Ben Youssef et le cinéaste Bernard Émond.
Au cours d'une conférence de presse, mardi, à Montréal, l'initiateur du projet, le militant pro-laïcité Daniel Baril, a rendu publiques les raisons de leur appui au projet du gouvernement en compagnie, notamment, du sociologue Guy Rocher et de l'ex-présidente de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) Martine Desjardins.
Daniel Baril a expliqué que la déclaration du Rassemblement vise avant tout à donner de la visibilité aux partisans de la charte, « dans un contexte médiatique où la parole semble être donnée aux opposants de la laïcité ». Il a tenu à souligner la présence au sein du rassemblement de groupes et de personnalités issus de différents horizons, tels que l'Association québécoise des Nord-Africains pour la laïcité, l'Institut québécois du judaïsme laïque et LGBT pour la laïcité.
Le Rassemblement appuie les trois principaux éléments du projet de charte des valeurs, soit l'inscription de la laïcité dans la Charte des droits et libertés de la personne, la mise en place de balises pour les accommodements et l'interdiction du port de signes religieux par les employés de l'État. Par contre, les militants critiquent le concept du droit de retrait et proposent d'opter plutôt pour une période de transition.
Ils estiment également que, « par souci de cohérence », le crucifix devrait être déplacé de l'Assemblée nationale.
L'enseignante Leila Bensalem, du Rassemblement pour la laïcité
« Il y a beaucoup de personnes qui ignorent absolument ce que ça représente pour nous, les femmes, qui venons de pays où [celles] qui refusent de le porter se font égorger ou asperger à l'acide. [...] Le voile islamique n'est pas un morceau de tissu innocent [...] Le voile, pour nous, est taché de sang. » — Leila Bensalem
Pour sa part, l'ex-présidente de la FEUQ, Martine Desjardins, se déclarant féministe et démocrate, a lancé un plaidoyer pour la charte, signalant qu'elle représentait un « juste milieu ».
« De grâce, arrêtez de vous opposer systématiquement. Assez de se faire traiter de victimes parce qu'on est de pauvres femmes, assez de se faire traiter de victimes parce qu'on est d'une autre confession religieuse. » — Martine Desjardins, ex-présidente de la FEUQ
Selon elle, il est important d'agir tout de suite et de « prendre le taureau par les cornes » avant que la situation n'empire.
Le cofondateur de l'Association québécoise des Nord-Africains pour la laïcité, Ali Kaidi, a déclaré en avoir assez « d'être identifiés par notre appartenance religieuse, on veut être identifiés par notre citoyenneté. »
Dimanche dernier, à Montréal, des centaines de personnes ont marché de la place Émilie-Gamelin jusqu'à la place du Canada en appui au projet de charte.
************
Petite note personnelle: Je connais Leila Bensalem. Je l'ai connue quelques temps après son arrivée au Québec.
Nous habitons la même ville. Je la croise se temps à autre.
Je me souviens combien elle se disait «souffrante» devant ce qui se passait dans son pays,
l'Algérie (années 90), qu'elle voyait, impuissante, passer à un état islamiste.
Qui m'aurait dit à cette époque, qu'aujourd'hui, elle prendrait la parole à la suite de ses compatriotes
que j'ai déjà citées ici, pour en appeler à notre appui dans ce débat capital pour la suite des choses.
Respect Leila Bensalem
Ce qui est proposé: CHAQUE QUÉBÉCOIS/ES ÉGALENT!! femmes/hommes/enfants...bouquet a écrit : je dirai simplement ceci suite à la lecture de ce texte. La charte des droits et libertés a sa raison d'être. Elle protège, les minorités contre de possibles abus de la majorité. Les homosexuels, les minorités visibles, le droit de pratiquer sa religion etc. On ne peut s'y soustraire par caprice quand ça ne fait pas l'affaire. Ici on parle grosso-modo d 52% en faveur de la charte pour l,instant. Si on remplaçait l'enjeu principal , soit le port de signes religieux ostentatoires par l'interdiction aux gais de mettre des vêtements dans lesquels ils ont l'air gais sous prétexte que ça représente une incitation à la gaiïtude, je me demande quel serait le résultat.
Encore un texte où l'auteur ne se gène pas pour affirmer que ceux en défaveur de cette charte sont des colonisés des institutions, qui s'abreuvent des paroles de l'élite, cette élite qui a pour but d'assimiler et de détruire la nation.
Tout ce qui est dit dans ce texte ayant rapport aux femmes musulmanes aurait pu être dit des femmes québécoises en 1950.
Merci Jannic!Jannic a écrit : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/so ... um=twitter" onclick="window.open(this.href);return false;
La charte des valeurs, entre division et inclusion
Un nouvel appui pour la charte des valeurs
Daniel Baril, Ali Kaidi et Martine Desjardins
Un nouveau regroupement pro-laïcité se prononce en faveur du projet de charte des valeurs québécoises proposé par le gouvernement québécois.
Le Rassemblement pour la laïcité réunit une quinzaine d'organismes et plus de 60 personnalités, dont l'ex-juge à la Cour suprême Claire L'Heureux-Dubé, l'ancienne ministre Louise Beaudoin, l'ex-présidente de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec Gyslaine Desrosiers, la comédienne et humoriste Nabila Ben Youssef et le cinéaste Bernard Émond.
Au cours d'une conférence de presse, mardi, à Montréal, l'initiateur du projet, le militant pro-laïcité Daniel Baril, a rendu publiques les raisons de leur appui au projet du gouvernement en compagnie, notamment, du sociologue Guy Rocher et de l'ex-présidente de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) Martine Desjardins.
Daniel Baril a expliqué que la déclaration du Rassemblement vise avant tout à donner de la visibilité aux partisans de la charte, « dans un contexte médiatique où la parole semble être donnée aux opposants de la laïcité ». Il a tenu à souligner la présence au sein du rassemblement de groupes et de personnalités issus de différents horizons, tels que l'Association québécoise des Nord-Africains pour la laïcité, l'Institut québécois du judaïsme laïque et LGBT pour la laïcité.
Le Rassemblement appuie les trois principaux éléments du projet de charte des valeurs, soit l'inscription de la laïcité dans la Charte des droits et libertés de la personne, la mise en place de balises pour les accommodements et l'interdiction du port de signes religieux par les employés de l'État. Par contre, les militants critiquent le concept du droit de retrait et proposent d'opter plutôt pour une période de transition.
Ils estiment également que, « par souci de cohérence », le crucifix devrait être déplacé de l'Assemblée nationale.
L'enseignante Leila Bensalem, du Rassemblement pour la laïcité
« Il y a beaucoup de personnes qui ignorent absolument ce que ça représente pour nous, les femmes, qui venons de pays où [celles] qui refusent de le porter se font égorger ou asperger à l'acide. [...] Le voile islamique n'est pas un morceau de tissu innocent [...] Le voile, pour nous, est taché de sang. » — Leila Bensalem
Pour sa part, l'ex-présidente de la FEUQ, Martine Desjardins, se déclarant féministe et démocrate, a lancé un plaidoyer pour la charte, signalant qu'elle représentait un « juste milieu ».
« De grâce, arrêtez de vous opposer systématiquement. Assez de se faire traiter de victimes parce qu'on est de pauvres femmes, assez de se faire traiter de victimes parce qu'on est d'une autre confession religieuse. » — Martine Desjardins, ex-présidente de la FEUQ
Selon elle, il est important d'agir tout de suite et de « prendre le taureau par les cornes » avant que la situation n'empire.
Le cofondateur de l'Association québécoise des Nord-Africains pour la laïcité, Ali Kaidi, a déclaré en avoir assez « d'être identifiés par notre appartenance religieuse, on veut être identifiés par notre citoyenneté. »
Dimanche dernier, à Montréal, des centaines de personnes ont marché de la place Émilie-Gamelin jusqu'à la place du Canada en appui au projet de charte.
************
Petite note personnelle: Je connais Leila Bensalem. Je l'ai connue quelques temps après son arrivée au Québec.
Nous habitons la même ville. Je la croise se temps à autre.
Je me souviens combien elle se disait «souffrante» devant ce qui se passait dans son pays,
l'Algérie (années 90), qu'elle voyait, impuissante, passer à un état islamiste.
Qui m'aurait dit à cette époque, qu'aujourd'hui, elle prendrait la parole à la suite de ses compatriotes
que j'ai déjà citées ici, pour en appeler à notre appui dans ce débat capital pour la suite des choses.
Respect Leila Bensalem
bouquet a écrit : [...]
c'est tu assez épouvantable, je vais dire comme une dame que j'ai entendu dans une ligne ouverte, je lui en aurais envoyé 12 femmes. C'est clair que ça prend une loi pour se protéger contre ça, mais pas nécessairement la charte telle qu,elle est présentée.
La question que je me pose, pourquoi on lui a accordé ce privilège. La femme aurait du simplement le menotter pi lui il y avait juste a crier au meurtre et on le laisse crier.
Si les femmes parlent en leur nom personnel et qu'elles ne sont pas représentantes d'un groupe ou d'un ensemble de femmes, je vois pas qu'elle est alors la pertinence d'avoir un tel comité surtout si il est subventionné par le gouvernement!Jannic a écrit : http://www.ledevoir.com/politique/quebe ... s-exprimer" onclick="window.open(this.href);return false;
Charte des valeurs québécoises - Le CSF a peut-être perdu toute crédibilité pour s’exprimer
Il était prématuré d’affirmer qu’il y avait «division» au sein du Conseil du statut de la femme à ce sujet, car il n’avait même pas eu l’occasion de se prononcer encore
24 septembre 2013 | Catherine des Rivières-Pigeon - Professeure au département de sociologie de l’UQAM, Membre du Conseil du statut de la femme |Québec
La sortie médiatique de la présidente du Conseil du statut de la femme (CSF) a secoué le Québec. La présidente, et c’était une première, a accusé la ministre Agnès Maltais d’ingérence et s’est offusquée du caractère partisan de la nomination de quatre nouvelles membres ayant affiché des positions en faveur de la laïcité et de l’interdiction de signes religieux ostentatoires dans la fonction publique.
Les propos qui ont été rapportés dans les médias laissaient croire que le Conseil était divisé sur la question de la Charte des valeurs québécoises, et que le Conseil envisageait de faire une étude sur l’impact de l’interdiction des signes religieux dans la fonction publique. La question de la possible ingérence politique a été largement commentée, mais la question de la division du Conseil avant les nouvelles nominations et des études qu’il souhaitait mener ne l’a pas été. En tant que membre du CSF, je souhaite m’exprimer […] car les propos qui ont été tenus dans les médias me semblent donner aux Québécoises et aux Québécois une image tronquée de la façon dont se prennent les décisions au sein de cet organisme.
Le Conseil est-il divisé ?
Le Conseil a débattu de la laïcité en 2011 (j’étais déjà membre à cette époque) et est arrivé avec un avis sur la question à la suite de ces débats et, surtout, à la suite de la recherche qui a été effectuée pour constituer cet avis. Depuis, il n’y a eu aucune assemblée des membres portant sur cette question. Les membres du Conseil n’ont donc eu aucune nouvelle occasion formelle de se prononcer sur les questions relatives à la laïcité ou à la Charte des valeurs québécoises. Il est donc prématuré de dire que le Conseil est divisé sur cette question, car le Conseil n’a pas eu l’occasion de se prononcer. Effectivement, il y a bien eu quelques échanges informels de courriels, avant la sortie du projet de Charte, où des membres ont fait part de questionnements et dit souhaiter savoir combien de femmes seront touchées, et quel serait l’effet d’une telle politique sur les femmes visées. Mais de tels échanges ne permettent de présumer ni de la nature des discussions qui auraient eu lieu en assemblée ni des résultats d’un éventuel vote sur cette question. Après ces controverses affichées sur la place publique, je crains que le Conseil n’ait plus la crédibilité requise pour s’exprimer.
Quelle aurait été la position du Conseil à la suite d’une assemblée des membres abordant cette question avant les nouvelles nominations ? Aurait-il été divisé ? Nul ne peut le savoir. Mon impression - parce que je connais ses membres - est qu’il aurait bien pu arriver à un consensus, car ce qui semble diviser touche surtout au port des signes religieux ostentatoires par l’ensemble de la fonction publique, et qu’il s’agit d’une seule des multiples recommandations formulées dans l’avis de 2011.
L’avis portait sur la laïcité, pas sur les « valeurs québécoises », et il affirmait que la laïcité est un outil pour l’égalité. Donc, peut-être aurions-nous pu arriver à un consensus, car nous ne faisons pas ce débat à des fins partisanes. Les membres du Conseil ont un seul objectif, et il s’agit d’un objectif commun : l’égalité entre les femmes et les hommes. Et nous basons nos avis sur des études sérieuses, comme celles qui ont mené à l’avis de 2011. C’est la raison pour laquelle le Conseil est un « phare », pour reprendre les propos de Mme Maltais.
Les membres parlent en leur nom
U ne des particularités du Conseil est que, même si les membres représentent un milieu particulier (le milieu universitaire, dans mon cas), elles parlent en leur nom propre. Et non pas en celui de leur employeur ou de leur institution. Lorsque je siège au Conseil, je ne parle pas au nom de l’UQAM, et le recteur de mon université, ou qui que ce soit d’autre, ne pourrait pas dicter mes prises de position. D’ailleurs, celles-ci ne représentent pas forcément celles de la majorité de mes collègues de l’UQAM. Il en est de même pour l’ensemble des membres. La représentante du milieu syndical qui a récemment été remplacée, Véronique de Sève, ne parlait pas au nom de la CSN, comme semblaient l’indiquer les médias cette semaine. Elle parlait en son nom et, en ce sens, ses prises de position auraient très bien pu ne pas concorder parfaitement avec celles de son organisation. C’est pour cette raison que les assemblées de membres peuvent mener à des avis solides, souvent appuyés à l’unanimité. Parce que les assemblées sont composées d’un ensemble de membres venant de milieux variés qui sont en mesure de discuter et d’échanger librement, et surtout de réfléchir sur la base d’études effectuées selon les règles de la recherche scientifique.
Cette réflexion commune n’est possible que si les membres parlent en leurs noms propres. Si chacune doit défendre les positions de son institution, il devient difficile de faire évoluer les positions des unes et des autres à la suite des résultats des recherches. Il est donc essentiel, pour le Conseil, qu’il en soit ainsi.
De nouvelles études ?
Les médias ont rapporté cette semaine que « le Conseil était sur le point de mettre en place une étude analysant l’impact, sur les femmes, de l’interdiction du port de signes religieux ». À mon avis, cette information doit être nuancée. Les décisions concernant les études à effectuer sont prises lors de l’assemblée des membres et cette assemblée n’avait pas eu lieu lorsque la présidente s’est exprimée. Peut-être la présidente souhaitait-elle faire cette proposition ; et peut-être que certaines membres lui ont fait part, individuellement, de leur intention de l’appuyer. Il est toutefois important de prendre conscience que la forme d’une telle étude, ainsi que la question sur laquelle elle porterait, devra faire l’objet de discussions.
Je suis certaine que les membres seront favorables à la tenue d’études, le rôle du Conseil étant justement d’en mener. Il faudra toutefois bien cerner l’objectif de celles-ci et réfléchir aux choix offerts. Faut-il regarder les effets individuels d’une politique de laïcité sur les femmes qui sont fonctionnaires et qui portent, aujourd’hui, des signes religieux ? Ou faut-il plutôt analyser les effets collectifs, sur l’ensemble des femmes du Québec, portant ou non des signes religieux, d’une telle politique de laïcité ? La question est ouverte : elle sera complexe et demandera du temps. […]
Catherine des Rivières-Pigeon - Professeure au département de sociologie de l’UQAM, Membre du Conseil du statut de la femme
j'imagine que c'est à cause de la charte des droits et liberté qui assure la liberté de religion. Pourtant le principe de l'égalité homme femme est aussi inclus dans cette charte. C'est là que ça devient compliqué. Quand est-ce qu'un droit a préséance sur l'autre? Je ne siège pas à la cour suprême encore... Logiquement, ils doivent considérer que si une chose n'a pas de réel conséquences néfaste sur l'autre, il n'y a pas lieu de décider en défaveur de la première. Le fait que cet homme exprime ce principe dans ce cas-ci, n'a pas de réelles conséquences négatives dans la vie de l'agent femme, donc ce droit lui est accordé. C'est une hypothèse de ma part, je précise.lucide a écrit : [...]
La question que je me pose, pourquoi on lui a accordé ce privilège. La femme aurait du simplement le menotter pi lui il y avait juste a crier au meurtre et on le laisse crier.
Personnellement je ne vois pas en quoi çà brime sa liberté de religion, il peut crier Allah si il préferebouquet a écrit : [...]
j'imagine que c'est à cause de la charte des droits et liberté qui assure la liberté de religion. Pourtant le principe de l'égalité homme femme est aussi inclus dans cette charte. C'est là que ça devient compliqué. Quand est-ce qu'un droit a préséance sur l'autre? Je ne siège pas à la cour suprême encore... Logiquement, ils doivent considérer que si une chose n'a pas de réel conséquences néfaste sur l'autre, il n'y a pas lieu de décider en défaveur de la première. Le fait que cet homme exprime ce principe dans ce cas-ci, n'a pas de réelles conséquences négatives dans la vie de l'agent femme, donc ce droit lui est accordé. C'est une hypothèse de ma part, je précise.
lucide a écrit : [...]
La question que je me pose, pourquoi on lui a accordé ce privilège. La femme aurait du simplement le menotter pi lui il y avait juste a crier au meurtre et on le laisse crier.
Je dirais que c'est la crainte qu'on se serve de ça en cour par après......" pauvre terroriste qui s'est fait bafouer sa liberté religieuse" = il y a ben des avocats qui peuvent faire pas mal de millage sur ça....
tuberale a écrit : [...]
Je dirais que c'est la crainte qu'on se serve de ça en cour par après......" pauvre terroriste qui s'est fait bafouer sa liberté religieuse" = il y a ben des avocats qui peuvent faire pas mal de millage sur ça....
Par contre eux hésitent pas a aller en cour, pourquoi nous on hésite.... Une fois menotté et retourné en prison, il peut toujours s'essayer d'aller en cour, pour gagner quoi de l'argent ???
Faire pitié a qui ???