La charte de la laïcité Québécoise: Pour ou contre ?

[Thewinneris]

Tout lire >>Julie Miville-Dechêne, Gérard Bouchard et moi 
Stéphane Gobeil - L'actualité
Au départ, la sortie très médiatisée de Julie Miville-Dechêne, qui accusait le gouvernement d’ingérence politique, m’a bien fait rigoler.
D’abord, parce que celle que certains disaient être muselée a en effet eu droit à une tribune médiatique de très grande ampleur. Jamais, à ma connaissance, la présidente du Conseil du statut de la femme (CSF) n’avait été autant visible dans l’espace médiatique. Dommage qu’elle n’en ait pas profité pour faire la promotion de l’avis officiel sur la laïcité du Conseil qu’elle préside, comme elle l’a déjà fait dans le passé et ce, sans nouvelle étude…
J’ai bien ri aussi lorsqu’elle a affirmé elle-même que le CSF était divisé. Cela montrait bien qu’elle ne parlait pas au nom du Conseil, mais plutôt en son seul nom. Et peut-être aussi au bénéfice du Parti libéral, à voir l’agitation frénétique de son ancienne collègue, Christine St-Pierre, celle-là même qui l’avait nommée en 2011.

Merci Anya pour ce lien!

Je retiens particulièrement ce passage assez révélateur :

''On entend les bien-pensants d’un «Québec inclusif» nous dire que la Charte vise les femmes voilées et donc la communauté musulmane. Affirmer cela, c’est faire violence à toutes ces femmes qui ont justement fui l’intégrisme religieux et le voile pour nous rejoindre et devenir Québécoises. Québécoises, point!

Réduire les Québécois de culture ou de religion musulmane à ces intégristes qui prônent la charia au Québec, c’est grotesque. Laisser croire que parce qu’on vient d’une culture musulmane, on est nécessairement religieux, c’est réducteur.

Vous en voulez, des études? Et bien, en voici une autre. Extrait :

«Enfin, la donnée la plus surprenante du tableau 3 est sans aucun doute la très forte proportion d’immigrants musulmans (36%) qui déclare ne jamais observer de rites religieux en groupe. En fait, la proportion de réponses tombant dans la catégorie « jamais » est plus forte chez les immigrants musulmans que chez tout autre groupe religieux, et ce, tant par comparaison avec les immigrants qu’avec les natifs.»''

[Jannic]

[...]



Plaisir

Ici, le bulletin de nouvelles TVA dans lequel nous voyons et entendons Madame Bensalem,

enseignante à l'école St-Luc de Montréal, la plus sinon une des plus multi-ethniques au Québec.

http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 03510.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Je reviendrai avec le lien du Téléjournal SRC

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/so ... eurs.shtml" onclick="window.open(this.href);return false;

[Placeress]

Tout lire >>Julie Miville-Dechêne, Gérard Bouchard et moi 
Stéphane Gobeil - L'actualité
Au départ, la sortie très médiatisée de Julie Miville-Dechêne, qui accusait le gouvernement d’ingérence politique, m’a bien fait rigoler.
D’abord, parce que celle que certains disaient être muselée a en effet eu droit à une tribune médiatique de très grande ampleur. Jamais, à ma connaissance, la présidente du Conseil du statut de la femme (CSF) n’avait été autant visible dans l’espace médiatique. Dommage qu’elle n’en ait pas profité pour faire la promotion de l’avis officiel sur la laïcité du Conseil qu’elle préside, comme elle l’a déjà fait dans le passé et ce, sans nouvelle étude…
J’ai bien ri aussi lorsqu’elle a affirmé elle-même que le CSF était divisé. Cela montrait bien qu’elle ne parlait pas au nom du Conseil, mais plutôt en son seul nom. Et peut-être aussi au bénéfice du Parti libéral, à voir l’agitation frénétique de son ancienne collègue, Christine St-Pierre, celle-là même qui l’avait nommée en 2011.

J'ai trouvé cet article très intéressant et très bien construit d'ailleurs

Il porte à réfléchir malgré tout sans changer mon avis par contre ... merci Anya

Je déteste par contre les qualificatifs de racistes pour ceux qui sont pour la charte... et les qualificatifs de bien pensants pour les contres ... polariser ce débat en ces deux pôles n'amènera jamais rien de bien à mon point de vu

[Beppo]

Charte des valeurs: la liberté des uns et le malaise des autres
23 sept. 2013 - par Jérôme Lussier

La Charte ne vise pas réellement la séparation de l’Église et de l’État, mais bien la marginalisation des cultures minoritaires au profit d’une «identité nationale».

Un mois après sa fuite orchestrée au Journal de Montréal, le Parti québécois est toujours incapable de justifier et défendre sa «Charte des valeurs» de manière crédible.

Aucune étude d’impact. Des incohérences flagrantes. Des comparaisons boiteuses. De graves failles philosophiques et politiques. La Ville de Montréal et ses villes défusionnées unanimement contre. Le Conseil du statut de la femme muselé. La dénonciation unanime de tous les autres partis politiques provinciaux ou fédéraux (sauf le Bloc québécois, après l’expulsion de Maria Mourani). Une accumulation de dissidences majeures au sein même de la famille politique du Parti québécois: Jean Dorion, Louise Harel, Jean-Pierre Proulx, Michel Seymour et Yves Beauchemin, sans parler de Gérard Bouchard. Et à peu près aucune chance que le projet ne survive à l’examen des tribunaux.

Les justifications fondées sur la laïcité et la neutralité de l’État ne sont pas davantage crédibles. La laïcité et la neutralité de l’État québécois ne sont aucunement menacées, pas plus que dans le reste du Canada ou de l’Amérique du Nord. De toute façon, le simple changement de nom de la «Charte de la laïcité» pour la «Charte des valeurs québécoises» démontre bien que la Charte ne vise pas réellement la séparation de l’Église et de l’État (un objectif atteint depuis longtemps) mais bien la marginalisation institutionnelle des cultures minoritaires au profit d’une «identité nationale» homogène et traditionnelle. À lui seul, le maintien symbolique du crucifix à l’Assemblée nationale expose cette hypocrisie de manière spectaculaire.

http://www.lactualite.com/opinions/le-b ... dium=email" onclick="window.open(this.href);return false;

Texte fort intéressant...

[Jannic]

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Une coalition pro-laïcité voit le jour

Katia Gagnon La Presse



Afin de défendre le projet de Charte des valeurs, un nouveau mouvement pro-laïcité, qui rassemble une soixantaine de personnalités de divers horizons ainsi qu’une quinzaine d’organismes, vient d’être créé.

L’ex-juge de la Cour suprême, Claire L’Heureux-Dubé, l’ancienne présidente de la Fédération étudiante universitaire du Québec, Martine Desjardins, le sociologue Guy Rocher, le cinéaste Bernard Émond, les anciens ministres Louise Beaudoin et Paul Bégin, l’écrivain Jacques Godbout, les ex-syndicalistes Lorraine Pagé et Gérald Larose font notamment partie de cette nouvelle coalition. De nombreux professeurs d’université ainsi que plusieurs personnes issues de la communauté maghrébine, dont l’humoriste Nabila Ben Youssef, figurent aussi au nombre des signataires.

« C’est un rassemblement partisan, multiethnique et intergénérationnel. On ne pourra pas dire que nous sommes des dinosaures des années 50 », lance Daniel Baril, lui-même militant de longue date pour la laïcité.

Leur déclaration commune indique que le Québec doit poursuivre sa démarche historique de laïcisation. « Cette charte n’est pas faite pour aujourd’hui, elle est faite pour le XXIe siècle au complet. C’est une charte pour l’avenir », croit le sociologue Guy Rocher.

Les signataires enjoignent cependant le gouvernement à décrocher le crucifix de l’enceinte de l’Assemblée nationale. Ils réclament également que le droit de retrait dévolu à certains organismes publics soit remplacé dans le projet de loi par une période de transition. « Le droit de retrait pourrait mener à une laïcité à géométrie variable », estime M. Baril.

Certains signataires ont eu des mots très durs à l’endroit du voile islamique, l’un des signes religieux que la Charte proscrirait pour les employés de la fonction publique. « Pour nous, les Québécoises qui sommes venues de pays où, si on ne porte pas le voile, les femmes peuvent se faire égorger ou brûler à l’acide, le voile islamique n’est pas un simple bout de tissu. Il est taché de sang », dit Leila Bensalem, originaire de l’Algérie, qui enseigne à l’école Saint-Luc depuis plus de 20 ans. Selon elle, les enseignants sont quotidiennement confrontés à de multiples demandes d’accommodements dans les écoles.



Quelques signataires du manifeste du Rassemblement pour la laïcité


Normand Baillargeon, professeur, Université du Québec à Montréal

Louise Beaudoin, ex-ministre

Paul Bégin, ex-ministre

Djemila Benhabib, auteure

Nabila Ben Youssef, humoriste

Martine Desjardins, ex-présidente de la Fédération étudiante universitaire du Québec

Gyslaine Desrosiers, ex-présidente de l’Ordre des infirmières

Bernard Émond, cinéaste

Jacques Godbout, écrivain et cinéaste

Gérald Larose, ex-président de la CSN

Claire L’Heureux-Dubé, ex-juge à la Cour suprême

Mohammed Lotfi, journaliste et réalisateur

Jocelyne Robert, auteure et sexologue

Guy Rocher, sociologue

Daniel Turp, professeur, Université de Montréal


Tous les noms ici > http://www.laicitequebec.org/" onclick="window.open(this.href);return false;

[Jannic]

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Les souverainistes divisés ? (Partie 1)
Mathieu Bock-Coté @

Journal de Montréal, Publié le: mardi 24 septembre 2013, 22H24 | Mise à jour: mercredi 25 septembre 2013, 10H12


Selon certains, le projet de charte des valeurs divise les souverainistes. On a vu des personnalités souverainistes le dénoncer. Qu’on pense à Maria Mourani, à Françoise David et à plusieurs anciens apparatchiks du Bloc québécois. Mais fondamentalement, ce sont de vieilles querelles qui remontent à la surface.

Le mouvement souverainiste rassemble des gens qui ont peu de choses en commun. Évidemment, ils veulent tous un Québec souverain. Mais cela s’arrête là. Il y a des souverainistes de gauche comme de droite. Il y en qui tiennent à l’association avec le Canada et d’autres qui veulent l’indépendance pure et simple.

Tant que l’indépendance semble à l’horizon, ces gens essaient de collaborer. Mais quand elle s’éloigne, leurs divisions resurgissent. Et c’est encore plus vrai à propos de l’aile la plus à gauche du souverainisme, qui a toujours fait bande à part. Elle canalise l’opposition la plus vive au projet de charte des valeurs.

« Projet de société »

Ce qui caractérise les souverainistes les plus à gauche (je ne parle pas de toute la gauche, évidemment), c’est qu’ils veulent la souveraineté sans l’identité. Dans un nationalisme fondé sur la langue, la culture et l’histoire, ils s’entêtent à voir l’héritage de Duplessis, en oubliant qu’il est mort et enterré depuis plus de 50 ans.

À la place de l’identité, ils veulent un «projet de société». Leur premier slogan, c’était «socialisme et indépendance». La gauche radicale s’est ensuite délivrée de ce folklore pour dire que l’indépendance obligatoirement devait être social-démocrate, écologiste, altermondialiste ou féministe. Elle est aujourd’hui multiculturaliste parce qu’elle croit y voir l’expression de la justice sociale.

Longtemps, ce courant a été marginal. Il pèse lourd médiatiquement, mais peu électoralement. Mais après le référendum de 1995, il a eu sa chance. On se souvient de la maladroite déclaration de Jacques Parizeau sur le vote ethnique. Elle fournissait à la gauche multiculturaliste l’occasion enfin de prendre la direction idéologique de la famille souverainiste.

La majorité historique francophone ne serait plus qu’une communauté parmi d’autres. Son identité ne devait plus être au cœur de la nation. Ceux qui s’y opposaient étaient accusés de nationalisme ethnique. Pour imposer sa vision, la gauche multiculturaliste misait sur le vieux sentiment de culpabilité des Québécois, toujours terrifiés à l’idée de ne pas être assez ouverts.

Un des plus importants représentants de cette école de pensée était Gérard Bouchard. Le Bloc québécois de Gilles Duceppe en fut un promoteur actif. Mais le souverainisme devenait tiède. Au moment de la crise des accommodements raisonnables en 2007, le PQ était devenu neutre sur le plan identitaire. Il a failli disparaître devant l’ADQ, qui lui vola une partie de son discours.

Leçon apprise

Le PQ a compris la leçon. Il a commencé un virage identitaire. Mais ce virage marquait simplement un retour à l’esprit fondateur du Parti, qui s’inscrivait dans la longue histoire du nationalisme québécois, celle qui peut rejoindre une majorité de Québécois. Que serait l’indépendance d’un peuple dont on occulte l’identité?

La gauche multiculturaliste a été marginalisée. Elle ne l’a jamais accepté. Elle s’est repliée vers Québec solidaire ou dans des organisations souverainistes périphériques. Depuis quelques semaines, elle prend sa revanche, longtemps attendue et désirée. J’y reviendrai dans ma chronique de vendredi.

[lucide]

Charte des valeurs: la liberté des uns et le malaise des autres
23 sept. 2013 - par Jérôme Lussier

La Charte ne vise pas réellement la séparation de l’Église et de l’État, mais bien la marginalisation des cultures minoritaires au profit d’une «identité nationale».

Un mois après sa fuite orchestrée au Journal de Montréal, le Parti québécois est toujours incapable de justifier et défendre sa «Charte des valeurs» de manière crédible.

Aucune étude d’impact. Des incohérences flagrantes. Des comparaisons boiteuses. De graves failles philosophiques et politiques. La Ville de Montréal et ses villes défusionnées unanimement contre. Le Conseil du statut de la femme muselé. La dénonciation unanime de tous les autres partis politiques provinciaux ou fédéraux (sauf le Bloc québécois, après l’expulsion de Maria Mourani). Une accumulation de dissidences majeures au sein même de la famille politique du Parti québécois: Jean Dorion, Louise Harel, Jean-Pierre Proulx, Michel Seymour et Yves Beauchemin, sans parler de Gérard Bouchard. Et à peu près aucune chance que le projet ne survive à l’examen des tribunaux.

Les justifications fondées sur la laïcité et la neutralité de l’État ne sont pas davantage crédibles. La laïcité et la neutralité de l’État québécois ne sont aucunement menacées, pas plus que dans le reste du Canada ou de l’Amérique du Nord. De toute façon, le simple changement de nom de la «Charte de la laïcité» pour la «Charte des valeurs québécoises» démontre bien que la Charte ne vise pas réellement la séparation de l’Église et de l’État (un objectif atteint depuis longtemps) mais bien la marginalisation institutionnelle des cultures minoritaires au profit d’une «identité nationale» homogène et traditionnelle. À lui seul, le maintien symbolique du crucifix à l’Assemblée nationale expose cette hypocrisie de manière spectaculaire.

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Texte fort intéressant...

Ca me rejoint completemnt....

[Fanfoi]

[...]


Ce qui est proposé: CHAQUE QUÉBÉCOIS/ES ÉGALENT!! femmes/hommes/enfants...

Ok. Des habits de gais "cuirette" pour tout le monde alors!

[Fanfoi]

[...]



La question que je me pose, pourquoi on lui a accordé ce privilège. La femme aurait du simplement le menotter pi lui il y avait juste a crier au meurtre et on le laisse crier.

Pour éviter que sa condamnation soit renversée en appel parce qu'on ne lui a pas fait de bon traitement, ou quelque autre stupidité du même genre.

[bouquet]

[...]


Pour éviter que sa condamnation soit renversée en appel parce qu'on ne lui a pas fait de bon traitement, ou quelque autre stupidité du même genre.

ça fait du sens, c,était pas le bon temps de de tenter de faire jurisprudence

[GI.Joe]

.

[GI.Joe]

.

[lucide]

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J'aime beaucoup...

[GI.Joe]

.

[bouquet]

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intéressant point de vue

[Anya]

Pour ou contre la charte des valeurs québécoises, ce dimanche Djemila Benhabib et Dalila Awada seront parmi les invité(e)s de Guy A. Lepage à Tout le monde en parle.

[Placeress]

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Bravo

[Placeress]

[...]


Moi aussi. Tellement que je n'ai pas voulu dénaturer en à rajoutant le propos de l'auteur en mettant le lien tellement je suis d'accord avec lui. J'aurais voulu écrire ce commentaire.

[Placeress]

Le clin d'oeil de Stéphane Laporte aujourd'hui:

«Miley Cyrus s'habille conformément à la Charte des valeurs québécoises.»

[Stella]

Petite anecdote...

Hier au Maxi.. vous savez comment on est coincés à la caisse dans les Maxi.. Hier, je paye, et une vielle dame est dans mon allée pour emballer alors elle doit reculer jusqu'au bout de son propre panier pour me laisser passer...

Madame: Vous me faites reculer, vous devez être péquiste vous
Moi: (En moi-même ).. Je fais un petit rire... Mais je dis tout de même... Oui, c'est vrai, je le suis... (Je crois qu'elle m'aurait dit vous êtes libérale, conservatrice, raélienne ou scientologue que j'aurais répondu ça !! )..
Madame: C'est pour ça
Moi: Oui Madame, c'est pour ça que vous reculez...

Non mais c'est quoi ça!!??..
Elle a clairement cherché le trouble puisqu'il n'était aucunement question de politique ici, juste d'essayer de me faufiler avec mon panier pour sortir d'entre les caisses!!...

ça me fait penser un jour quand je travaillais juste avant les élections provinciales, (caissière ben tranquille au mcdo, tsé) une madame d'environ 75 ans me demande : toi tu es jeune, tu dois voter Marois? J'étais comme j'ai pas l'âge de voter, mais si oui, je voterais Marois en effet. Elle me dit « je savais. les p'tits cri** de carrés rouges comme toi » j'étais comme euh madame je vote pour qui je veux, c'est ça la liberté d'expression, je ne vous insulte pas parce que vous votez libéral.. elle m'a dit « vous aviez ben raison mademoiselle » et elle s'en va. wow