Publié : lun. oct. 27, 2008 1:43 pm
Citation :EVA AVILA
Le luxe du temps
Philippe Rezzonico
Journal de Montréal
25-10-2008
© Le Journal de Montréal
Eva Avila a vécu ses premiers succès à une vitesse supersonique.
Catapultée à l’avant-scène musicale par l’entremise de Canadian Idol, Eva Avila a vécu ses premiers succès à une vitesse supersonique. Pour son nouveau disque, la Québécoise s’est offert un petit luxe: prendre son temps.
Dans la suite chic d’un hôtel du centre-ville, Eva Avila est exactement à l’image que se sont faite les téléspectateurs de la jeune femme.
Souriante et cordiale, elle est même attentionnée au point de servir elle-même le café au journaliste. La grosse tête, ce n’est pas son genre…
Beaucoup auraient pourtant perdu les pédales. Gagnante à 19 ans de l’édition 2006 de Canadian Idol, Avila a lancé son premier album, Somewhere Else, en novembre 2006.
Avec Meant to Fly (No 1), I Owe It All to You (No 9) et Fallin’ for You (No 15) qui ont atteint le top 20 radiophonique, Somewhere Else a obtenu une certification or et avoisine aujourd’hui la certification platine de 80 000 exemplaires vendus au pays.
Mardi prochain, la Québécoise née d’une mère francophone et d’un père péruvien lancera Give Me the Music, son deuxième compact, dans lequel elle estime que son univers est raffiné et mieux défini.
«Ça fait un an et demi qu’on travaille dessus. Il y a de la continuité, mais j’ai beaucoup appris en tant qu’auteure et dans toutes les facettes de la réalisation. L’album a été enregistré entre Toronto et Los Angeles, et pour chaque étape, j’ai suivi le processus de création.
Je l’ai vécu sous mes yeux et j’y allais de mes suggestions. Je vois plus ce disque-là comme étant mon petit bébé que le premier.»
MULTIPLES FACETTES
Maintenant âgée de 21 ans, Eva Avila voulait que Give Me the Music soit représentatif de ses multiples facettes.
«Le but, c’était de trouver mon son. Il y a des influences soul, Motown, hip-hop et électro. C’est normal, j’écoute Amy, Rihanna et Alicia Keys.
Les sujets sont plus approfondis, plus matures et reflètent un autre côté de ma personnalité.»
Lucide, Eva Avila sait que ce nouvel album sera sa véritable carte de visite internationale.
Les gens de son entourage le savent aussi. C’est pour cela qu’un réalisateur comme Matt Wallace (Maroon 5, Chantal Kreviazuk) a été enrôlé.
«Oui, les États-Unis sont dans nos plans, assure la jeune femme, mais il faut y aller par étapes et commencer là où je suis connue.»
Trilingue, Avila sait que l’envie de faire des chansons dans une autre langue que l’anglais se fera forte sous peu.
«C’est sûr que je vais faire des chansons en français, et je vais les faire avant d’en faire en espagnol. Mais je ne voulais pas qu’en faire une ou deux pour ce disque. Même Céline Dion ne fait pas d’albums bilingues…
«Par contre, le volet international me tente.
Dans cinq ans, j’espère être aux Grammys, faire du cinéma et du théâtre. J’adore ça.
Mais j’espère garder les pieds sur terre et être bien entourée de ma famille. Je me découvre en tant que jeune femme et artiste, mais je veux conserver de bonnes valeurs.»
Give Me the Music, en magasin mardi.
source:
http://www.canoe.com/divertissement/mus ... 40cbed4938
Le luxe du temps
Philippe Rezzonico
Journal de Montréal
25-10-2008
© Le Journal de Montréal
Eva Avila a vécu ses premiers succès à une vitesse supersonique.
Catapultée à l’avant-scène musicale par l’entremise de Canadian Idol, Eva Avila a vécu ses premiers succès à une vitesse supersonique. Pour son nouveau disque, la Québécoise s’est offert un petit luxe: prendre son temps.
Dans la suite chic d’un hôtel du centre-ville, Eva Avila est exactement à l’image que se sont faite les téléspectateurs de la jeune femme.
Souriante et cordiale, elle est même attentionnée au point de servir elle-même le café au journaliste. La grosse tête, ce n’est pas son genre…
Beaucoup auraient pourtant perdu les pédales. Gagnante à 19 ans de l’édition 2006 de Canadian Idol, Avila a lancé son premier album, Somewhere Else, en novembre 2006.
Avec Meant to Fly (No 1), I Owe It All to You (No 9) et Fallin’ for You (No 15) qui ont atteint le top 20 radiophonique, Somewhere Else a obtenu une certification or et avoisine aujourd’hui la certification platine de 80 000 exemplaires vendus au pays.
Mardi prochain, la Québécoise née d’une mère francophone et d’un père péruvien lancera Give Me the Music, son deuxième compact, dans lequel elle estime que son univers est raffiné et mieux défini.
«Ça fait un an et demi qu’on travaille dessus. Il y a de la continuité, mais j’ai beaucoup appris en tant qu’auteure et dans toutes les facettes de la réalisation. L’album a été enregistré entre Toronto et Los Angeles, et pour chaque étape, j’ai suivi le processus de création.
Je l’ai vécu sous mes yeux et j’y allais de mes suggestions. Je vois plus ce disque-là comme étant mon petit bébé que le premier.»
MULTIPLES FACETTES
Maintenant âgée de 21 ans, Eva Avila voulait que Give Me the Music soit représentatif de ses multiples facettes.
«Le but, c’était de trouver mon son. Il y a des influences soul, Motown, hip-hop et électro. C’est normal, j’écoute Amy, Rihanna et Alicia Keys.
Les sujets sont plus approfondis, plus matures et reflètent un autre côté de ma personnalité.»
Lucide, Eva Avila sait que ce nouvel album sera sa véritable carte de visite internationale.
Les gens de son entourage le savent aussi. C’est pour cela qu’un réalisateur comme Matt Wallace (Maroon 5, Chantal Kreviazuk) a été enrôlé.
«Oui, les États-Unis sont dans nos plans, assure la jeune femme, mais il faut y aller par étapes et commencer là où je suis connue.»
Trilingue, Avila sait que l’envie de faire des chansons dans une autre langue que l’anglais se fera forte sous peu.
«C’est sûr que je vais faire des chansons en français, et je vais les faire avant d’en faire en espagnol. Mais je ne voulais pas qu’en faire une ou deux pour ce disque. Même Céline Dion ne fait pas d’albums bilingues…
«Par contre, le volet international me tente.
Dans cinq ans, j’espère être aux Grammys, faire du cinéma et du théâtre. J’adore ça.
Mais j’espère garder les pieds sur terre et être bien entourée de ma famille. Je me découvre en tant que jeune femme et artiste, mais je veux conserver de bonnes valeurs.»
Give Me the Music, en magasin mardi.
source:
http://www.canoe.com/divertissement/mus ... 40cbed4938