LE DOMAINE BLEU

Publié le 07 octobre 2009

La folie Coeur de pirate à Paris



Louis-Bernard Robitaille, collaboration spéciale
La Presse

(Paris) Il y a des signes qui ne trompent pas. Lorsqu'une grande maison de disques parisienne, qui est en train de lancer une nouvelle artiste québécoise, devient légèrement désagréable au téléphone et vous balade pendant trois ou quatre jours au sujet d'une malheureuse invitation de presse et d'une éventuelle interview de 10 minutes au téléphone, cela veut dire que les affaires vont bien pour la nouvelle vedette en question et qu'on n'a pas besoin de vous.

De fait, Coeur de pirate ne semble avoir besoin de personne. Hier soir, à la Cigale, on avait rajouté pas loin de 300 ou 400 places debout au millier de places assises de ce vieux et joli théâtre à l'italienne proche de Pigalle et devenu le passage obligé pour toutes les nouvelles vedettes de la chanson française.À l'orchestre, beaucoup de spectateurs avaient renoncé à voir la chanteuse-pianiste au-dessus du mur humain et se contentaient d'écouter la musique, assis par terre. Au balcon, on avait investi les escaliers.

Il y a un an, Béatrice Martin avait triomphé à la Boule noire, la petite salle de 400 places située au sous-sol de la Cigale. En mars prochain, elle fera son premier Olympia. Coeur de pirate, comme l'écrivait fin août la Voix du nord, le grand quotidien de Lille, «est en train de faire une entrée fracassante dans la chanson française».

Sur la petite scène de la Cigale, mise en valeur par les éclairages, on ne voit que Béatrice Martin, petite Lolita surdouée du piano à la voix d'adolescente - elle a semble-t-il fêté ses 20 ans le 22 septembre -, qui se contente de quelques introductions et commentaires acidulés avant d'attaquer les chansons de son album. Toutes, sans exception, sont entonnées en choeur par une petite moitié de la salle, qui semble connaître l'intégralité des textes, pourtant compliqués.

Un peu à l'image de Pascale Picard, Béatrice Martin s'est construit en 12 mois en France une formidable réputation souterraine. À la fin de chaque pièce, une énorme ovation. La gamine tatouée passe les trois quarts du spectacle assise à son piano et, quand elle est debout au micro, elle ne fait pas vraiment une démonstration de danseuse. Mais peu importe: une star est née. Avec ce double avantage sur Pascale Picard qu'elle correspond à tous les stéréotypes sur les blondes et qu'elle écrit, compose et chante en français. Avec un grand talent.

Dès le départ, de puissantes fées françaises se sont penchées sur son berceau. Un journaliste du magazine culturel intello-branché Les Inrockuptibles l'avait vue aux FrancoFolies de Montréal en 2008. Tout comme la maison Barclay - désormais dans le giron Universal -, qui l'a immédiatement mise sous contrat pour la France.

Il y a eu le Printemps de Bourges en avril dernier. Tout de suite Béatrice Martin a été remarquée. À cause de «sa voix irrésistible», dit la Voix du nord. Un extrait de son album, Comme des enfants, a tourné tout l'été dans les grandes radios musicales et généralistes: on ne pouvait pas ne pas le remarquer, de même que son vidéoclip. Sorti le 11 mai, l'album serait aujourd'hui à près de 100 000 exemplaires vendus (ou en bac). Il s'agit de l'un des grands happenings musicaux de l'année 2009. Son album, écrit le Figaro, est «un écrin de velours abritant 12 textes brillants».

source:
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Coeur de Pirate, petit bout de femme qui fait belle impression

vendredi 16.10.2009, 05:02 - La Voix du Nord



Béatrice Martin, tout juste 20 ans, joue de son côté espiègle, mais sait aussi être grave le moment venu. PHOTO CHRISTOPHE LEFEBVRE Béatrice Martin, tout juste 20 ans, joue de son côté espiègle, mais sait aussi être grave le moment venu. PHOTO CHRISTOPHE LEFEBVRE


Mutine, grave, précieuse... Coeur de pirate sait être tout cela tour à tour. ...

À ceux qui pensaient que son titre Comme des enfants était une bouteille à la mer, elle a fait la preuve, hier à L'Aéronef à Lille, qu'elle savait mener sa barque.

Un petit haut rayé sur le dos, cinq musiciens à ses côtés, Béatrice Martin est partie à l'abordage du public lillois - « les Lillous », comme elle les appelle. Le Long du large, La Vie est ailleurs, Ensemble, autant de petits morceaux de vie, contés d'une voix rauque, le sourire aux lèvres et les yeux malicieux. Le public se laisse gentiment entraîner, frappe dans les mains.

Puis, la belle s'installe seule au piano pour Corbeau. Le ton se fait plus intimiste. Les talents de musicienne de la Canadienne se précisent, elle qui, dès trois ans, fut mise au piano par sa maman, artiste. Ovation. La jolie coeur confie être rassurée, elle qui avait beaucoup « anticipé » (appréhender, en Québécois) cette venue à Lille.

Avec Francis, le concert prend son rythme de croisière. A cappella, la jeune femme entreprend ensuite, de son propre aveu, « quelque chose de risqué » : reprendre Yesterday. On tremble, d'abord d'appréhension, finalement d'émotion.

De ses nouvelles compositions, Coeur de pirate livre Place de la République, ou une histoire qui se termine quelque part entre Paris et Montréal, et le précieux Loin d'ici, là où la belle dit avoir laissé son coeur. Évidemment, Comme des enfants produit l'effet attendu. Le public reprend en choeur « Et il m'aime encore, et moi je t'aime un peu plus fort... ».

Reprise encore, de Rihanna cette fois. Car, de l'aveu même de la chanteuse, son album ne dure que trente minutes. Coeur de pirate revisite Umbrella , salué par une pluie d'applaudissements.

Mais c'est seule au piano que Béatrice Martin clôt son spectacle en interprétant Je suis venu te dire que je m'en vais de Serge Gainsbourg.

Une petite heure de concert, un petit bout de femme, mais une belle impression.

source:
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Coeur de Pirate, la friandise des Lillous

Publié le vendredi 16 octobre 2009



Exquise esquisse d'une chanteuse en devenir. Béatrice Martin, blonde comme les blés, a ravagé le petit coeur des Lillois.Ou plutôt, des Lillous.

Hier soir, à l'Aéronef, le public «lillou» était sous le charme de la délicieuse Béa, chanteuse du groupe Coeur de Pirate.Ph. Ludovic Maillard Hier soir, à l'Aéronef, le public «lillou» était sous le charme de la délicieuse Béa, chanteuse du groupe Coeur de Pirate.Ph. Ludovic Maillard

« Je croyais que c'était comme ça qu'on appelait les Lillois... » La Canadienne est pardonnée par cette faute syntaxique tant son petit brin de voix légèrement sucré se savoure comme une friandise légère. Son premier album, Coeur de Pirate, du nom de son groupe, ne fait que 30 minutes. Sur scène, la pipelette entame entre chaque titre un brin de causette avec les 2 000 personnes qui, pour la plupart, assistent à leur premier concert. C'est frais, plein de sincérité et ça rappelle fortement la BO d'Amélie Poulain de Yann Tiersen.

Les cinq autres membres du groupe, à la guitare, la contrebasse ou même au violon, sont totalement occultés par celle qui entonne sans se faire prier Comme des Enfants et son radiophonique « Et il m'aime encore, et moi je t'aime un peu plus fort... » ou encore Umbrella, de Rihanna. Enchaînant les titres seule au piano, la demoiselle au physique de Bardot termine son concert sur une reprise réussie de Gainsbourg, Je suis venu te dire que je m'en vais. Les ados en redemandent. w

source:
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21 octobre 2009
Par: Olivier Robillard Laveaux



Et oui, encore. Pour vous dire que les billets pour ses prochains concerts à Montréal (les 5 et 6 février 2010 au National) sont maintenant en vente. Juste ici:
http://www.admission.com/html/venue.htm ... TIO&sys=91" onclick="window.open(this.href);return false;

Aussi pour vous signalez que son tout nouveau vidéoclip consacré à la pièce Pour un infidèle (en duo avec Jimi Hunt) vient d'être sacré buzzclip à Musique Plus.

Et maintenant, essayons de ne pas parler de Cœur de Pirate jusqu'à ce qu'elle remporte le prix de la Révélation de l'année à l'ADISQ dans deux semaines...

source:
http://www.voir.ca/blogs/nouvelles_musi ... irate.aspx" onclick="window.open(this.href);return false;