Éducation scolaire

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Annouk
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Re: Éducation scolaire

Message par Annouk »

Skarhet a écrit : [...]


Dans une shop la personne n'a pas fait 4 ans d'université pour y aboutir... Et la shop a souvent son gros salaire et son fonds de pension. :)

Mais je dirais que tu décroches pas trop trop de la job d'enseignant. Tsé tu ne finis pas à 4-5h le soir en te disant "bon maintenant je ne pense plus à la job". Et passer ta journée à enseigner devant 25-35 élèves ainsi que faire la discipline est plus demandant que de taper des rapports sur un ordi à la journée longue.
La shop a souvent aussi un salaire pas mal moindre et pas du tout de fond de pension et avantages sociaux...Ça fait quelques temps que je vois ça que la shop est donc aussi l'fun que des professions plus "noble" et que y a donc rien là faire cette job là jusqu'à 65 ans parce que c'est tellement moins dur...

Tsé ben beau pas vouloir voir dénigrer les enseignants ou autre profession mais faudrait arrêter un peu aussi de minimiser le travail plus "basse classe"
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Nikki
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Re: Éducation scolaire

Message par Nikki »

Skarhet a écrit : [...]


Dans une shop la personne n'a pas fait 4 ans d'université pour y aboutir... Et la shop a souvent son gros salaire et son fonds de pension. :)

Mais je dirais que tu décroches pas trop trop de la job d'enseignant. Tsé tu ne finis pas à 4-5h le soir en te disant "bon maintenant je ne pense plus à la job". Et passer ta journée à enseigner devant 25-35 élèves ainsi que faire la discipline est plus demandant que de taper des rapports sur un ordi à la journée longue.
Je ne comprends pas vraiment... Tu veux dire que les problèmes des gens qui ont fait l'université sont plus graves et plus importants que les gens qui travaillent dans des shops??...
Je trouve ça pas mal trop élitiste pour être à l'aise avec l'idée... :/
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Annouk
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Re: Éducation scolaire

Message par Annouk »

Nikki a écrit : [...]


Je ne comprends pas vraiment... Tu veux dire que les problèmes des gens qui ont fait l'université sont plus graves et plus importants que les gens qui travaillent dans des shops??...
Je trouve ça pas mal trop élitiste pour être à l'aise avec l'idée... :/
C'est un peu ce que j'essayais de dire :/
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Jannic
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Re: Éducation scolaire

Message par Jannic »

Skarhet a écrit : [...]


Dans une shop la personne n'a pas fait 4 ans d'université pour y aboutir... Et la shop a souvent son gros salaire et son fonds de pension. :)

Mais je dirais que tu décroches pas trop trop de la job d'enseignant. Tsé tu ne finis pas à 4-5h le soir en te disant "bon maintenant je ne pense plus à la job". Et passer ta journée à enseigner devant 25-35 élèves ainsi que faire la discipline est plus demandant que de taper des rapports sur un ordi à la journée longue.
Je ne veux pas mettre les métiers/professions en compétition à savoir lequel est le plussss plussss pire sur le système nerveux. Dans chacun des métiers, il y a des défis. Mon mari qui a travaillé 35 dans la construction, des années au frette, les genoux à terre ou la tête relevée, bras en l'air ou à ramper dans des caves en terre battue parsemée de carcasses de rats... quand ce n'était pas dans des greniers remplis de laine minérale - électricien - se retrouve aujourd'hui avec des bobos de toutes sortes... je respecte et admire ces boulots physiques exigeants.

Pour ma part, ex-enseignante au primaire avec des petits, je tiens à démystifier concrètement ce qu'est le boulot à notre époque. Oubliez Émilie Bordeleau. Ainsi, il faut savoir qu'enseigner n'est pas qu'enseigner. Bien souvent, c'est quasiment la dernière affaire que tu fais. Enseigner en période de changement de régime pédagogique, en même temps que la réforme s'applique, qu'on nous garroche dans mille et un perfectionnements pour sauter dans l'train de la dite réforme, que les outils d'évaluation sont encore en rodage... Rassurer les parents, donner sa place à chaque enfant, calmer les agressifs, régler les chicanes de récré... T'as pas encore enseigner là. Y a les pompiers, les policiers, Mira, l'hygiéniste dentaire, l'animatrice de pastorale etc... qui viennent chacun leur tour faire leur p'tite visite annuelle... Surtout... composer avec des horaires aussi rigides qu'au secondaire parce qu'il faut tenir compte de bien des contraintes. Exemple: périodes d'orthopédagogie donc, un nombre x de tes élèves quitte la classe quatre périodes/semaine; deux périodes d'enseignement moral, encore des élèves qui quittent - j'ai eu soutien linguistique - enfant anglophone - , orthophoniste, sans oublier les périodes d'édu et ma dernière année j'ai eu un élève mal-entendant intégré avec une interprète 28 préiodes/semaine - un système FM - une orthophoniste spéciale - le tout avec le maximum de 27 élèves en deuxième année... L'intégration n'a pas réussi parce que recommandée par une orthophoniste qui n'avait aucune idée des exigences d'une classe régulière pour cet enfant de 9 ans en deuxième année dont la mère tenait mordicus à l'intégration et dont le père était de toute évidence dépassé... Je n'ai pas tenu le coup... Le 8 juin, presqu'au fil d'arrivée, mon médecin mettait fin à mon année scolaire, ça urgeait. Je ne suis plus jamais retourné en classe. FIN

J'ai terminé ma carrière en invalidité... j'écris et le moton monte automatiquement 10 ans plus tard... Alors, les fââââmeux deux mois de vacances... cré chanceuse va!

Dans mon cas, ça m'a pris au moins deux ans à guérir de tous les maux physiques et psychologiques qui accompagnent les stress continus sur une longue période. Mortel! Heureusement, j'ai eu beaucoup de support, un excellent suivi médical et une bonne santé de base.

L'enseignement est la profession où le taux de mortalité est le plus élevé après la mise à la retraite.

Je veux protéger la relève. Je veux voir nos enfants accompagnés dans leur parcours scolaire par des enseignants en santé, fier de leur profession, passionnés, convaincus que ce qu'ils accomplissent vaut grandement la peine et surtout, que notre société le leur reconnaisse concrètement.
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Pantera72
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Message par Pantera72 »

Jannic a écrit : [...]


Je ne veux pas mettre les métiers/professions en compétition à savoir lequel est le plussss plussss pire sur le système nerveux. Dans chacun des métiers, il y a des défis. Mon mari qui a travaillé 35 dans la construction, des années au frette, les genoux à terre ou la tête relevée, bras en l'air ou à ramper dans des caves en terre battue parsemée de carcasses de rats... quand ce n'était pas dans des greniers remplis de laine minérale - électricien - se retrouve aujourd'hui avec des bobos de toutes sortes... je respecte et admire ces boulots physiques exigeants.

Pour ma part, ex-enseignante au primaire avec des petits, je tiens à démystifier concrètement ce qu'est le boulot à notre époque. Oubliez Émilie Bordeleau. Ainsi, il faut savoir qu'enseigner n'est pas qu'enseigner. Bien souvent, c'est quasiment la dernière affaire que tu fais. Enseigner en période de changement de régime pédagogique, en même temps que la réforme s'applique, qu'on nous garroche dans mille et un perfectionnements pour sauter dans l'train de la dite réforme, que les outils d'évaluation sont encore en rodage... Rassurer les parents, donner sa place à chaque enfant, calmer les agressifs, régler les chicanes de récré... T'as pas encore enseigner là. Y a les pompiers, les policiers, Mira, l'hygiéniste dentaire, l'animatrice de pastorale etc... qui viennent chacun leur tour faire leur p'tite visite annuelle... Surtout... composer avec des horaires aussi rigides qu'au secondaire parce qu'il faut tenir compte de bien des contraintes. Exemple: périodes d'orthopédagogie donc, un nombre x de tes élèves quitte la classe quatre périodes/semaine; deux périodes d'enseignement moral, encore des élèves qui quittent - j'ai eu soutien linguistique - enfant anglophone - , orthophoniste, sans oublier les périodes d'édu et ma dernière année j'ai eu un élève mal-entendant intégré avec une interprète 28 préiodes/semaine - un système FM - une orthophoniste spéciale - le tout avec le maximum de 27 élèves en deuxième année... L'intégration n'a pas réussi parce que recommandée par une orthophoniste qui n'avait aucune idée des exigences d'une classe régulière pour cet enfant de 9 ans en deuxième année dont la mère tenait mordicus à l'intégration et dont le père était de toute évidence dépassé... Je n'ai pas tenu le coup... Le 8 juin, presqu'au fil d'arrivée, mon médecin mettait fin à mon année scolaire, ça urgeait. Je ne suis plus jamais retourné en classe. FIN

J'ai terminé ma carrière en invalidité... j'écris et le moton monte automatiquement 10 ans plus tard... Alors, les fââââmeux deux mois de vacances... cré chanceuse va!

Dans mon cas, ça m'a pris au moins deux ans à guérir de tous les maux physiques et psychologiques qui accompagnent les stress continus sur une longue période. Mortel! Heureusement, j'ai eu beaucoup de support, un excellent suivi médical et une bonne santé de base.

L'enseignement est la profession où le taux de mortalité est le plus élevé après la mise à la retraite.

Je veux protéger la relève. Je veux voir nos enfants accompagnés dans leur parcours scolaire par des enseignants en santé, fier de leur profession, passionnés, convaincus que ce qu'ils accomplissent vaut grandement la peine et surtout, que notre société le leur reconnaisse concrètement.
Je japonise tout ton post mais je tenais à mentionner particulièrement ce que j'ai surligné. Chaque "job" a ses défis, ses avantages et ses difficultés, physiques, psychologiques, financières ou autres. Je dois avouer que quand je suis sortie de l'université, je me trouvais très hot et très bonne et j'étais très élitiste envers les "métiers" que je jugeais inférieurs. Disons que la vie s'est chargée assez vite de me montrer que je ne valais pas plus (et pas moins non plus) que les gens avec un métier que je croyais "inférieur".

Il y en a des prof qui sont quasiment des robots, qui reprennent année après année la même préparation de cours, qui se fichent des résultats scolaires des étudiants, qui en font une "job". Par contre, beaucoup sont des profs dédiés, qui cherchent à se renouveler, à garder leurs cours intéressants pour les jeunes, qui travaillent les soirs et les fins de semaine, qui servent pratiquement de conseillers psychologiques pour des cas difficiles alors que l'école n'a pas de ressources à leur offrir, qui gardent des collations, des boîtes de jus pour les jeunes qui n'ont pas de lunch, etc., j'en ai connus et ceux là finissent l'année scolaire brûlés. La première catégorie est trop payée pour ce qu'ils font quant à moi; la seconde, pas assez :lol:
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Malike
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Re: Éducation scolaire

Message par Malike »

Skarhet a écrit : [...]


Dans une shop la personne n'a pas fait 4 ans d'université pour y aboutir... Et la shop a souvent son gros salaire et son fonds de pension. :)

Mais je dirais que tu décroches pas trop trop de la job d'enseignant. Tsé tu ne finis pas à 4-5h le soir en te disant "bon maintenant je ne pense plus à la job". Et passer ta journée à enseigner devant 25-35 élèves ainsi que faire la discipline est plus demandant que de taper des rapports sur un ordi à la journée longue.
Ca c'est ce que tu penses, faut pas croire que les gens qui travaillent dans les usines sont des robots qui mettent tout à off dès la porte de l'usine franchie. D'accord ils n'ont pas fait l'université et so what? Ils travaillent quand même à la sueur de leur front, donc on peut quand même relativiser sur la lourdeur de la tâche d'un enseignant versus tous les autres boulots qui peuvent eux aussi être demandants.
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Grain de sel
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Re: Éducation scolaire

Message par Grain de sel »

Skarhet a écrit : [...]


Dans une shop la personne n'a pas fait 4 ans d'université pour y aboutir... Et la shop a souvent son gros salaire et son fonds de pension. :)

Mais je dirais que tu décroches pas trop trop de la job d'enseignant. Tsé tu ne finis pas à 4-5h le soir en te disant "bon maintenant je ne pense plus à la job". Et passer ta journée à enseigner devant 25-35 élèves ainsi que faire la discipline est plus demandant que de taper des rapports sur un ordi à la journée longue.
Le gros salaire et le fond de pension dans une shop ? J'avoue que la réalité est tout autre parfois.
Dans une shop comme tu dis la personne n'a peut-être pas fait 4 ans d'université pour y arriver mais elle a peut-être fait face au marché du travail avec des conditions pas mal plus difficile que ce que l'on peut trouver dans le secteur public ou d'après moi on ne retrouve pas souvent des travailleurs au salaire minimum.

Chaque métier a son lot de stress et d'inconvénient, ce n'est pas l'appanache d'un seul secteur. C'est très réducteur de penser que le stress n'existe pas pour le travailleur qui travaille en usine, en magasin ou ailleurs.
Dernière modification par Grain de sel le dim. mars 27, 2011 6:16 pm, modifié 1 fois.
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Skarhet
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Re: Éducation scolaire

Message par Skarhet »

Nikki a écrit : [...]


Je ne comprends pas vraiment... Tu veux dire que les problèmes des gens qui ont fait l'université sont plus graves et plus importants que les gens qui travaillent dans des shops??...
Je trouve ça pas mal trop élitiste pour être à l'aise avec l'idée... :/
Je ne sais pas où j'ai pu écrire ça ? :??: Mon 2e paragraphe ne compare pas du tout avec le gars de shop, je fais juste expliquer pourquoi je dis que le métier d'enseignant en est un pas facile et que je ne ferais jamais. Point.

Dans un autre ordre d'idées, je suis toujours surprise de voir que ce soit ici ou ailleurs que souvent que quelqu'un peut dire que son métier est difficile une autre personne ramène l'exemple du pauvre travailleur d'usine.
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Malike
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Re: Éducation scolaire

Message par Malike »

Jannic a écrit : [...]


Je ne veux pas mettre les métiers/professions en compétition à savoir lequel est le plussss plussss pire sur le système nerveux. Dans chacun des métiers, il y a des défis. Mon mari qui a travaillé 35 dans la construction, des années au frette, les genoux à terre ou la tête relevée, bras en l'air ou à ramper dans des caves en terre battue parsemée de carcasses de rats... quand ce n'était pas dans des greniers remplis de laine minérale - électricien - se retrouve aujourd'hui avec des bobos de toutes sortes... je respecte et admire ces boulots physiques exigeants.

Pour ma part, ex-enseignante au primaire avec des petits, je tiens à démystifier concrètement ce qu'est le boulot à notre époque. Oubliez Émilie Bordeleau. Ainsi, il faut savoir qu'enseigner n'est pas qu'enseigner. Bien souvent, c'est quasiment la dernière affaire que tu fais. Enseigner en période de changement de régime pédagogique, en même temps que la réforme s'applique, qu'on nous garroche dans mille et un perfectionnements pour sauter dans l'train de la dite réforme, que les outils d'évaluation sont encore en rodage... Rassurer les parents, donner sa place à chaque enfant, calmer les agressifs, régler les chicanes de récré... T'as pas encore enseigner là. Y a les pompiers, les policiers, Mira, l'hygiéniste dentaire, l'animatrice de pastorale etc... qui viennent chacun leur tour faire leur p'tite visite annuelle... Surtout... composer avec des horaires aussi rigides qu'au secondaire parce qu'il faut tenir compte de bien des contraintes. Exemple: périodes d'orthopédagogie donc, un nombre x de tes élèves quitte la classe quatre périodes/semaine; deux périodes d'enseignement moral, encore des élèves qui quittent - j'ai eu soutien linguistique - enfant anglophone - , orthophoniste, sans oublier les périodes d'édu et ma dernière année j'ai eu un élève mal-entendant intégré avec une interprète 28 préiodes/semaine - un système FM - une orthophoniste spéciale - le tout avec le maximum de 27 élèves en deuxième année... L'intégration n'a pas réussi parce que recommandée par une orthophoniste qui n'avait aucune idée des exigences d'une classe régulière pour cet enfant de 9 ans en deuxième année dont la mère tenait mordicus à l'intégration et dont le père était de toute évidence dépassé... Je n'ai pas tenu le coup... Le 8 juin, presqu'au fil d'arrivée, mon médecin mettait fin à mon année scolaire, ça urgeait. Je ne suis plus jamais retourné en classe. FIN

J'ai terminé ma carrière en invalidité... j'écris et le moton monte automatiquement 10 ans plus tard... Alors, les fââââmeux deux mois de vacances... cré chanceuse va!

Dans mon cas, ça m'a pris au moins deux ans à guérir de tous les maux physiques et psychologiques qui accompagnent les stress continus sur une longue période. Mortel! Heureusement, j'ai eu beaucoup de support, un excellent suivi médical et une bonne santé de base.

L'enseignement est la profession où le taux de mortalité est le plus élevé après la mise à la retraite.

Je veux protéger la relève. Je veux voir nos enfants accompagnés dans leur parcours scolaire par des enseignants en santé, fier de leur profession, passionnés, convaincus que ce qu'ils accomplissent vaut grandement la peine et surtout, que notre société le leur reconnaisse concrètement.
Ca c'est un discours que je comprends et auquel j'adhère. J'ai autant de respect moi aussi pour un travailleur d'usine, quelqu'un qui travaille sur la construction que pour une enseignante, un médecin, ou tout autre travailleur. Cependant quand on veut faire passer pour martyrs certains corps de métier là je décroche, parce qu'une serveuse dans un resto aussi ca travaille fort, aussi sûrement qu'un prof et que la commis qui fait de l'entrée de données.
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Malike
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Re: Éducation scolaire

Message par Malike »

Skarhet a écrit : [...]


Je ne sais pas où j'ai pu écrire ça ? :??: Mon 2e paragraphe ne compare pas du tout avec le gars de shop, je fais juste expliquer pourquoi je dis que le métier d'enseignant en est un pas facile et que je ne ferais jamais. Point.

Dans un autre ordre d'idées, je suis toujours surprise de voir que ce soit ici ou ailleurs que souvent que quelqu'un peut dire que son métier est difficile une autre personne ramène l'exemple du pauvre travailleur d'usine.
Parce que souvent on nous fait passer certains jobs comme des jobs de martyr qui méritent plus de considération que celui du gagne petit.
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois ;)
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liz
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Re: Éducation scolaire

Message par liz »

Skarhet a écrit : [...]


Dans une shop la personne n'a pas fait 4 ans d'université pour y aboutir... Et la shop a souvent son gros salaire et son fonds de pension. :)

Mais je dirais que tu décroches pas trop trop de la job d'enseignant. Tsé tu ne finis pas à 4-5h le soir en te disant "bon maintenant je ne pense plus à la job". Et passer ta journée à enseigner devant 25-35 élèves ainsi que faire la discipline est plus demandant que de taper des rapports sur un ordi à la journée longue .

Et travailler comme femme de chambre dans un hotel 4-5 étoiles où té toute seule pour faire 6-8 chambres + salles de bain en 4 hres parce que ton boss est trop gratteux pour engager du personnel cé pas mal plus rushant que d'enseigner ...

Et non j'suis pas femme de chambre ... mais j'en connais qui ont travaillé dans des conditions semblables et elle repartaient du boulot en larmes a chaque jour ... alors elles non plus ne décrochaient pas de la job ...

Et pour avoir passé mes journées a taper des rapports - durant 16 ans - je peux sans gene affirmer que cé tres demandant ... faut pas etre sujette aux courbatures et faut taper en gériboire sinon tu rushes pour arriver dans les délais ... là non plus tu décroches pas souvent le soir parce que tu dois planifier ta journée du lendemain ...

Tout ceci pour dire que chaque job a ses avantages et ses inconvénients, et qu'il faut vraiment etre a coté de ses pompes pour penser qu'un poste d'enseignant-e au primaire par exemple, demandera pas d'efforts ... Certaines personnes sont plus patientes et/ou ont plusse le tour avec les jeunes, alors ces personnes là vont trouver ca plus facile ...

Cé pas tout d'avoir les compétences académiques, ca prend des aptitudes aussi ... et ca, ben dommage mais cé pas tout le monde qui les a, et ca s'apprend pas non plus ... Tu peux faire des efforts mais forcément qu'un jour ou l'autre, la coupe va déborder ...

Alors je généraliserai jamais sur le fait qu'un tel ou tel autre type d'emploi est mieux ou pire qu'un autre ...

Désolée pour le parchemin ... :gla:

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Biche Pensive
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Re: Éducation scolaire

Message par Biche Pensive »

Malike a écrit : [...]


Parce que souvent on nous fait passer certains jobs comme des jobs de martyr qui méritent plus de considération que celui du gagne petit.
Je suis d'accord. Et je rajouterais qu'on nous fait souvent passer certains travails comme des jobs martyrs demandant plus de considération que d'autres emplois de même niveau, hautement plus stressant, mais absent de la place publique.

Personnellement, les professeurs que je connais sont loin d'être à plaindre. Je les trouve même déconnectés de la réalité des "autres" travailleurs... Des "c'est pas facile, je dois quitter vers 15h00....", j'ai les poils qui m'hérissent sur les bras. 15h00! Le travailleur moyen ne part pas avant 17h00, lui.

Ceci étant, tous les professeurs ne rentrent probablement pas dans la même catégorie que celle de mes connaissances. J'ai seulement un malaise lorsque qqun suggère d'augmenter leur salaire à 100 000$..... ce qui serait beaucoup plus que le salaire d'autres emplois, à mon avis plus exigeants.
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Nikki
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Re: Éducation scolaire

Message par Nikki »

Skarhet a écrit : [...]


Je ne sais pas où j'ai pu écrire ça ? :??: Mon 2e paragraphe ne compare pas du tout avec le gars de shop, je fais juste expliquer pourquoi je dis que le métier d'enseignant en est un pas facile et que je ne ferais jamais. Point.

Dans un autre ordre d'idées, je suis toujours surprise de voir que ce soit ici ou ailleurs que souvent que quelqu'un peut dire que son métier est difficile une autre personne ramène l'exemple du pauvre travailleur d'usine.
Ben je ne sais pas trop les réponses à tes questions, mais tu as quand même dit que les gens qui travaillaient dans une shop n'avaient pas 4 ans d'université...

Perso, je ne travaille pas dans une shop, mon chum non plus... Mais j'ai un salaire de technicien, établi selon la charte des techniciens, c'est-à-dire bien moins que les professionnels... Je l'accepte, je n'ai pas fait l'université après tout, mais ça me dérange de constater que mes ''problèmes'' professionnels sont considérés moins importants que ceux qui ont fait un bacc...
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Anya
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Re: Éducation scolaire

Message par Anya »

Publié le 01 avril 2011 à 06h33 | Mis à jour à 10h20
Bulletin unique: «Une supercherie», clame la vice-présidente de l'Alliance
Marie-Claude Malboeuf
La Presse

L'Alliance des professeurs de Montréal recommande à ses enseignants d'exercer des moyens de pression, y compris des «moyens lourds», pour éviter l'entrée en vigueur du nouveau bulletin national (dit unique) en septembre.

Il y a un an à peine, les enseignants comptaient sur ce nouveau bulletin pour uniformiser et simplifier l'évaluation de leurs élèves. «On était aux oiseaux! On pensait que les experts en pédagogie avaient enfin été écoutés. Mais ce bulletin est une supercherie. Ce qui s'en vient n'est pas ce qui nous avait été annoncé», a expliqué en entrevue Catherine Renaud, vice-présidente de l'Alliance, qui détaillera les moyens de pression qu'elle envisage lundi, à l'assemblée générale annuelle du syndicat.

Actuellement, la façon d'évaluer les élèves est laissée à la discrétion des établissements, tout comme les apprentissages requis chaque année, dit Mme Renaud. Il n'y a donc aucune concordance d'une région à l'autre, ni même d'une école à l'autre. Les fameuses «compétences», dont l'évaluation est très subjective, prennent par ailleurs beaucoup de place au détriment des connaissances.

Or, le bulletin qui doit entrer en vigueur en septembre ne change pas grand-chose, dénonce l'Alliance. «En fin de compte, la seule chose uniforme, ce sera le document où seront inscrites les notes! Les notes elles-mêmes n'auront toujours pas de valeur commune. Pour s'y rendre, il y aura encore mille façons», dit Mme Renaud.

Les enseignants ont officiellement protesté en début d'année, lorsqu'ils ont pris connaissance des documents produits par le ministère de l'Éducation au sujet du nouveau bulletin, précise-t-elle. «On veut reporter l'application d'un an pour pouvoir proposer nous-mêmes quelque chose. On n'a pas besoin de formation, c'est le fond qui cloche.»

Il y a deux mois, la Fédération autonome de l'enseignement (qui représente le tiers des enseignants québécois, dont ceux de l'Alliance) a demandé la même chose, sans succès.

«On a fait ce qu'il faut», rétorque la ministre

«Reporter l'application, c'est hors de question, maintient le porte-parole de la ministre de l'Éducation. En août dernier, nous l'avons fait pour répondre aux besoins du réseau. On a fait ce qu'il faut.»

De son côté, la CSDM compte entendre ses enseignants au cours d'une journée pédagogique, le 13 mai prochain, et préfère ne pas prendre position pour l'instant. «On se demande pourquoi elle est aussi silencieuse, dit Mme Renaud. Pourtant, on avait établi notre plan ensemble.»

«Notre proposition fragilise beaucoup l'esprit de la réforme, analyse pour sa part le porte-parole de l'Alliance, Yves Parenteau. Avec des critères d'évaluation objectifs, la réussite automatique n'est plus possible. Ça ne doit pas plaire à tout le monde.»

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Anya
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Re: Éducation scolaire

Message par Anya »

Publié le 01 avril 2011 à 07h14 | Mis à jour à 07h14
Les mardis sans maquillage à l'école secondaire

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Silvia Galipeau
La Presse

C'était au mois de janvier. Le mois où le cache-cernes passe d'objet de coquetterie à outil de survie. Une station de radio de Québec lance un défi: et si on osait vivre une journée sans maquillage?

Sarah Bouchard, enseignante à l'école secondaire de La Seigneurie, n'a pas hésité une seconde. Le projet était pour elle. Pour elles. Les filles de son école. Toutes ces ados qui se pomponnent depuis la cinquième année du primaire, qui n'osent souvent pas sortir de chez elles avant d'avoir passé de longues minutes à se poudrer, se farder, dessiner et redessiner leurs yeux, leurs lèvres, et puis quoi encore.

«En deuxième secondaire, les filles se maquillent à peu près tous les jours! Sans exception. C'est beaucoup quand même. Et cela va jusqu'au fond de teint, rapporte l'enseignante. Oui, souvent, c'est exagéré.» Et pourquoi? «C'est la pression sociale pour faire comme les autres, croit-elle. Les filles qui ne se maquillent pas sont rares. Vraiment rares.»

D'ailleurs, ses élèves étaient mûres pour son défi, croit-elle. Toute l'année, dans ses cours d'éthique et culture religieuse, ils avaient parlé d'estime de soi, d'hypersexualisation dans les médias, vu des documentaires (dont Sexy inc. et Être ou paraître), débattu, partagé. L'idée d'oser une journée sans maquillage n'était donc pas saugrenue.

Il faut dire que le concept n'est pas nouveau. L'an dernier, au mois de mai, Canal Vie a aussi mis les femmes au défi de passer une journée sans maquillage. Un message relayé par le magazine Elle Québec. Aux États-Unis, un collège du Texas invite également ses élèves à se présenter tous les mardis sans maquillage. L'école secondaire de La Seigneurie, de Québec, a donc emboîté le pas, invitant toutes ses élèves, mais aussi le personnel enseignant, à se présenter en classe sans le moindre fard, le premier mardi de février. Et tous les mardis qui ont suivi, pendant le mois au grand complet.

«La première journée, ça a été très difficile. Plusieurs filles sont arrivées habillées en jogging, coton ouaté, en relax, pour ne pas que ça paraisse! Ça a été le moyen d'à peu près tout le monde pour faire face au défi!»

La deuxième semaine, l'opération a été moins complexe, et ainsi de suite jusqu'au dernier mardi. Au total, sur 612 filles de l'école, plus de 500 ont participé. «Les seules filles qu'on n'a pas touchées, avec nos Beautés du mardi, ce sont celles qui sont incapables de ne pas se maquiller, pour qui le maquillage n'est carrément pas une option; et aussi celles qui, déjà, ne se maquillaient pas.»

Bilan de l'opération? Sarah Bouchard est convaincue que le projet a eu un impact très positif. «Les filles ont pris conscience de leur relation au maquillage. Certaines filles m'ont dit en mettre moins maintenant. Certaines journées, si elles n'ont pas le temps, elles viennent sans. Alors qu'avant, ça n'était pas une option.»

http://www.cyberpresse.ca/vivre/mode/be ... cueil_POS2" onclick="window.open(this.href);return false;
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Jannic
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Re: Éducation scolaire

Message par Jannic »

Anya a écrit : Publié le 01 avril 2011 à 07h14 | Mis à jour à 07h14
Les mardis sans maquillage à l'école secondaire

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Silvia Galipeau
La Presse

C'était au mois de janvier. Le mois où le cache-cernes passe d'objet de coquetterie à outil de survie. Une station de radio de Québec lance un défi: et si on osait vivre une journée sans maquillage?

Sarah Bouchard, enseignante à l'école secondaire de La Seigneurie, n'a pas hésité une seconde. Le projet était pour elle. Pour elles. Les filles de son école. Toutes ces ados qui se pomponnent depuis la cinquième année du primaire, qui n'osent souvent pas sortir de chez elles avant d'avoir passé de longues minutes à se poudrer, se farder, dessiner et redessiner leurs yeux, leurs lèvres, et puis quoi encore.

«En deuxième secondaire, les filles se maquillent à peu près tous les jours! Sans exception. C'est beaucoup quand même. Et cela va jusqu'au fond de teint, rapporte l'enseignante. Oui, souvent, c'est exagéré.» Et pourquoi? «C'est la pression sociale pour faire comme les autres, croit-elle. Les filles qui ne se maquillent pas sont rares. Vraiment rares.»

D'ailleurs, ses élèves étaient mûres pour son défi, croit-elle. Toute l'année, dans ses cours d'éthique et culture religieuse, ils avaient parlé d'estime de soi, d'hypersexualisation dans les médias, vu des documentaires (dont Sexy inc. et Être ou paraître), débattu, partagé. L'idée d'oser une journée sans maquillage n'était donc pas saugrenue.

Il faut dire que le concept n'est pas nouveau. L'an dernier, au mois de mai, Canal Vie a aussi mis les femmes au défi de passer une journée sans maquillage. Un message relayé par le magazine Elle Québec. Aux États-Unis, un collège du Texas invite également ses élèves à se présenter tous les mardis sans maquillage. L'école secondaire de La Seigneurie, de Québec, a donc emboîté le pas, invitant toutes ses élèves, mais aussi le personnel enseignant, à se présenter en classe sans le moindre fard, le premier mardi de février. Et tous les mardis qui ont suivi, pendant le mois au grand complet.

«La première journée, ça a été très difficile. Plusieurs filles sont arrivées habillées en jogging, coton ouaté, en relax, pour ne pas que ça paraisse! Ça a été le moyen d'à peu près tout le monde pour faire face au défi!»

La deuxième semaine, l'opération a été moins complexe, et ainsi de suite jusqu'au dernier mardi. Au total, sur 612 filles de l'école, plus de 500 ont participé. «Les seules filles qu'on n'a pas touchées, avec nos Beautés du mardi, ce sont celles qui sont incapables de ne pas se maquiller, pour qui le maquillage n'est carrément pas une option; et aussi celles qui, déjà, ne se maquillaient pas.»

Bilan de l'opération? Sarah Bouchard est convaincue que le projet a eu un impact très positif. «Les filles ont pris conscience de leur relation au maquillage. Certaines filles m'ont dit en mettre moins maintenant. Certaines journées, si elles n'ont pas le temps, elles viennent sans. Alors qu'avant, ça n'était pas une option.»

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Chapeau à cette initiative!!!!

Contrer les idées reçues, les pressions sociales, les images toutes faites, c'est courageux et ô combien judicieux pour l'avenir!!!

Je ne suis pas contre le maquillage... léger.

Une p'tit ligne sous l'oeil, un soupçon de mascara, un rose pour les lèvres et up à l'école!

Gros max!

Lorsque le maquillage n'est plus une option lorsqu'on est ado, y a un gros problème.

Cette enseignante a vu juste en travaillant sur l'estime de soi :)
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Malike
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Re: Éducation scolaire

Message par Malike »

Je m'excuse mais je trouve ca nul. On parle maquillage là, m'semble qu'il y a des choses plus importantes que ca dans le système d'éducation que de savoir si les ados sont accros au cache-cernes. :sarcastic:
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Skarhet
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Re: Éducation scolaire

Message par Skarhet »

Malike a écrit : Je m'excuse mais je trouve ca nul. On parle maquillage là, m'semble qu'il y a des choses plus importantes que ca dans le système d'éducation que de savoir si les ados sont accros au cache-cernes. :sarcastic:
Bien c'est une initiative locale intéressante.

Et c'est rapporté dans le cahier Vivre de La Presse (qui a quelques pages beauté le vendredi) en lien avec un autre article sur une ancienne mannequin devenue psychanalyste qui a écrit quelques livres sur l'image qu'on a de soi entre autres.
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Malike
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Re: Éducation scolaire

Message par Malike »

Même si c'est rapporté dans La Presse ca ne fait pas que c'est plus intéressant à mon avis. Je ne vois pas l'intérêt de diaboliser le maquillage et en quoi c'est si mal que les jeunes filles y aient recours. On l'a fait nous et bien des générations avant nous également. :chepa: Je ne suis pas une adepte du naturel à tout prix, un petit peu d'aide ca aide aussi à l'estime, bref je trouve ca nul.
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lucide
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Re: Éducation scolaire

Message par lucide »

Malike a écrit : Même si c'est rapporté dans La Presse ca ne fait pas que c'est plus intéressant à mon avis. Je ne vois pas l'intérêt de diaboliser le maquillage et en quoi c'est si mal que les jeunes filles y aient recours. On l'a fait nous et bien des générations avant nous également. :chepa: Je ne suis pas une adepte du naturel à tout prix, un petit peu d'aide ca aide aussi à l'estime, bref je trouve ca nul.

Je crois pas que le but soit de diaboliser le maquillage mais bien d'y cerner la propriété. Tu serais surprise de voir le nombre de filles qui mettent leur année scolaire dans le trouble pour leur maquillage.

Je m'explique: elles arrivent régulierement en retard parce qu'entre chaque cours elles doivent passer a leur casier pour se regarder dans le miroir et verifier leur maquillage.. un nombre de retards entraine des retenues, qu'elles ommettent de faire, qui entraine des retraits a l'interne et qui peuvent mener au retrait a la maison pour 3 jours.

Mon bureau est rempli de miroirs que je confisque parce que les petites demoiselles se mirent en pleine classe au lieu d'écouter les explications du travail a faire.

Sans compter les absences anormales en éducation physique parce qu'elles ne veulent pas aller a la piscine pour défaire leur cheveux... ce qui entrainent aussi des conséquences sur des expulsions de l'école.

Le maquillage n'est pas diabolique, mais l'importance accordée par certaines adolescentes l'est.
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