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Mardi 4 février 2014 | Mise en ligne à 10h15 | Commenter Aucun commentaire
Marc Arcand Power
Richard Therrien La Presse
Je ne parlerai pas de moment d’anthologie parce que nous n’en sommes qu’au quatrième épisode, mais ce n’est pas l’envie qui manque.
Jusqu’à maintenant, Série noire avait laissé (un peu) sur son appétit le fan des Invincibles en moi, jamais au point d’abandonner la partie. Le jeu des comparaisons n’est jamais une bonne chose mais persiste, qu’on le veuille ou non.
L’épisode de lundi a cependant marqué un point tournant dans cette histoire, où au-delà des deux personnages principaux, celui du désaxé Marc Arcand tient un rôle majeur. La scène où, déguisé en Père Noël, il assiste à une fête de famille qui éveille visiblement en lui des blessures d’enfance, voyageait entre l’absurde, l’inconfort, la violence, le tragique. Un épisode qui a culminé dans une explosion musicale, où plusieurs histoires trouvaient leur apogée à travers la vengeance du fou à Marc Arcand, brillamment campé par Marc Beaupré. J’étais sur le cul.
En passant, si la chanson finale vous a marqué autant que moi, sachez qu’il s’agit de Destroy Everything You Touch de Ladytron, disponible sur iTunes.
Je veux souligner la qualité de jeu de Louise Bombardier; sa truculente productrice me ravit à chacune de ses apparitions. Réjouissons-nous: Série noire ne fera pas relâche durant les Jeux de Sotchi, qui commencent à la fin de la semaine.
