Procès de Guy Turcotte

[Nikki]

Moi je pense que cette histoire aurait la même visibilité peu importe de qui il s'agirait...

Anyway, c'est qui ça Guy Turcotte si ce n'est cette histoire?... Ce n'est pas une personnalité connue, ce n'est pas une vedette, c'est un monsieur n'importe qui qui a commis l'horreur...

Charles Manson était rien avant l'histoire Sharon Tate, Robert Pickton, Ted bundy... Et pourtant, ils ont eu une très large couverture médiatique parce que ce qu'ils ont fait dépasse l'entendement...

[Placeress]

Moi je pense que cette histoire aurait la même visibilité peu importe de qui il s'agirait...

Anyway, c'est qui ça Guy Turcotte si ce n'est cette histoire?... Ce n'est pas une personnalité connue, ce n'est pas une vedette, c'est un monsieur n'importe qui qui a commis l'horreur...

Charles Manson était rien avant l'histoire Sharon Tate, Robert Pickton, Ted bundy... Et pourtant, ils ont eu une très large couverture médiatique parce que ce qu'ils ont fait dépasse l'entendement...

Le cas de Cathy Gauthier aussi a été amplement médiatisé.... bref... il y a aussi la particularité de ce meurtre qui en fait sa "sur-médiatisation".......

[Sarah-Jane]

Pour ceux et celles qui aimeraient retrouver et relire les phases du procès

j'ai trouvé un site complet: Historique du procès de Guy Turcotte


http://www.yvesisabelle.com/historia/hi ... nfants.php" onclick="window.open(this.href);return false;

[gazzoux1]

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j'ai trouvé un site complet: Historique du procès de Guy Turcotte


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Merci beaucoup

[Sarah-Jane]

[...]


Merci beaucoup

De rien gazzoux1 ca me fait plaisir

[Fleur de Jasmin]

Tu ne peux absolument pas forcer quelqu'un à plaider coupable. Légalement, un appel entrainerait une annulation de sentence pour vice de procédure et un renvoi de l'affaire à un nouveau procès.

Nous ne sommes pas un pays totalitaire et même si dans des cas, c'est enrageant et qu'on pense que c'est inutile, ca demeure que c'est un système qui est juste et équitable. Ca a permis d'éviter bien des erreurs. Parfois, ca en a causé aussi, malheureusement. Aucun système n'est parfait. Mais on fonctionne ici avec la présomption d'innocence et avec le principe que tout accusé a droit à une défense. Même dans ce cas ci, il a plaidé non-coupable tout en admettant qu'il avait commis les gestes et il en a le droit. J'ai l'impression que la tactique de la défense est de trouver des circonstances atténuantes à cause de son état mental et limiter ainsi la sentence.

D'autant plus qu'il a toutes les chances, d'être déclaré non coupable.
J'ai bien peur que le trouble psychotique résultant d'une substance toxique, soit difficile à écarter. Je pense qu'il sera très difficile de prouver hors de tout doute raisonnable que le lave-vitre n'a pas entrainé un délire, ou une perte de contact avec le réel.

[Chico_Fan]

D'autant plus qu'il a toutes les chances, d'être déclaré non coupable. J'ai bien peur que le trouble psychotique résultant d'une substance toxique, soit difficile à écarter. Je pense qu'il sera très difficile de prouver hors de tout doute raisonnable que le lave-vitre n'a pas entrainé un délire, ou une perte de contact avec le réel.

Il me semble qu'il n'y a aucune évidence scientifique que le lave-vitre peut provoquer a court terme un trouble psychotique. Dans ce cas, ce n'est pas a la couronne a prouver un négatif, ce serait a la défense de démontrer que le lave-glace a été la cause du double meurtre.

Aussi, il me semble que selon le fil des événements, il a décidé d'amener ses enfants avec lui avant de boire du lave-glace, donc ils ne peuvent pas mettre ça sur le dos du lave-glace.

[Fleur de Jasmin]

[...]


Il me semble qu'il n'y a aucune évidence scientifique que le lave-vitre peut provoquer a court terme un trouble psychotique. Dans ce cas, ce n'est pas a la couronne a prouver un négatif, ce serait a la défense de démontrer que le lave-glace a été la cause du double meurtre.

Aussi, il me semble que selon le fil des événements, il a décidé d'amener ses enfants avec lui avant de boire du lave-glace, donc ils ne peuvent pas mettre ça sur le dos du lave-glace.

Ce n'est pas après avoir bu du lave-glace qu'il s'est dit : Ne pas vouloir que ses enfants le retrouve mort et qu'il a à ce moment là, décidé de les emmener avec lui ?

Je fais peut être erreur, mais je pense qu'il n'y a pas non plus d'évidence scientifique que le lave-vitre, ne puisse pas provoquer un trouble psychotique, à court terme.

[Placeress]

[...]


Ce n'est pas après avoir bu du lave-glace qu'il s'est dit : Ne pas vouloir que ses enfants le retrouve mort et qu'il a à ce moment là, décidé de les emmener avec lui ?

Je fais peut être erreur, mais je pense qu'il n'y a pas non plus d'évidence scientifique que le lave-vitre, ne puisse pas provoquer un trouble psychotique, à court terme.

Le point principal par contre est qu'il sera difficile de prouver qu'il éati psychotique peut-importe la substance puisqu'il se souvient de beaucoup de détails...

[gazzoux1]

[...]



Le point principal par contre est qu'il sera difficile de prouver qu'il éati psychotique peut-importe la substance puisqu'il se souvient de beaucoup de détails...

En effet il se souvient probablement de plus de choses qu'il prétend.

[gazzoux1]

SAINT-JÉRÔME – Des enfants allant au lit sans avoir pris leur bain, revêtant leur pyjama très tôt et sans rouspéter: la routine du coucher d’Anne-Sophie et Olivier Turcotte le soir de leur meurtre n’avait rien d’habituelle. Signe que leur père Guy Turcotte préparait son coup ou plutôt, qu’il avait perdu la carte et ne savait plus ce qu’il faisait?




Voilà une des questions cruciales auxquelles le jury maintenant formé de 11 citoyens devra répondre pour déterminer si Guy Turcotte était en état de formuler l’intention de tuer ses enfants de trois et cinq ans le 21 février 2009, dans la demeure de Piedmont qu’il louait, depuis sa douloureuse rupture avec Isabelle Gaston, un mois plus tôt.

Car c’est en fait la seule question qui doit être examinée dans ce procès, puisque le cardiologue a déjà admis qu’il était bien l’auteur du carnage.

Souffrance décuplée

Le soir du 20 février donc, après s’être ridiculisé dans la matinée en faisant irruption dans son ancienne demeure de Prévost, croyant erronément y trouver le nouveau conjoint d’Isabelle Gaston seul avec ses enfants, Guy Turcotte a dit qu’il se trouvait dans un état de détresse d’une intensité jamais atteinte jusque-là.

Il était aussi préoccupé que son ex-conjointe l’ait présumément menacé de s’approprier la garde unique des enfants et qu'elle ait fait changer les serrures de la maison pour qu’il ne s’y pointe plus. C'était «la guerre».

«Ce vendredi soir-là, ma souffrance n’avait aucune commune mesure avec la souffrance des semaines précédentes, à cause de toutes les choses qui s'étaient rajoutées dans les derniers jours», a expliqué Turcotte, toujours contre-interrogé par la procureur de la couronne Me Claudia Carbonneau, après sept jours à la barre des témoins.

«Pour quelqu’un qui n’a jamais connu ça, qui n’a jamais contemplé le suicide, c’est difficile à comprendre», a-t-il poursuivi.

Il a raconté que ce soir-là, après la dispute téléphonique avec Isabelle Gaston, il est passé au club vidéo louer des films. Arrivé à la maison, il a mis dans le lecteur un DVD de Caillou. Il a préparé le souper et tous ont mangé en écoutant le dessin animé.

Le récit sur la suite des événements est confus.

Il jure avoir envoyé les enfants au lit vers 19h et avoir par la suite pris connaissance des 27 courriels échangés entre Isabelle Gaston et son nouvel amoureux, Martin Huot, qui était aussi un bon ami de Turcotte.

Mais l’expert en informatique de la Sûreté du Québec avait plutôt indiqué en début de procès que selon son examen de l’ordinateur de Turcotte, il avait consulté ces courriels, ainsi que des sites Web traitant de méthodes pour se suicider, entre 18h20 et 20h09.

Guy Turcotte dit pourtant être convaincu d’avoir couché ses enfants avant d’aller surfer sur Internet, mais convient qu’il ne les a probablement pas couchés avant 18h20.

Routine brisée

Mais peu importe l’heure à laquelle ils sont allés se coucher, la routine d’Anne-Sophie et Olivier n'a pas suivi son cours normal ce soir-là.

«Les enfants prenaient un bain tous les soirs. Je me suis rendu compte, il y a deux semaines lors du témoignage d’Isabelle Gaston, qu’ils n’avaient pas pris de bain ce soir-là», a-t-il laconiquement récité, sans plus d’explication.

Ensuite, les enfants sont allés au lit sans enfiler leur pyjama. Olivier était torse nu et Anne-Sophie sans pantalon. Elle avait généralement tendance à refuser de remettre son pantalon après être allé à la toilette, a affirmé l’accusé sur un ton évasif.

«Ce soir-là j’étais vidé et sans énergie. Quand j’ai vu Olivier se coucher (torse nu) j’ai dit bof, je n’ai pas envie de m’obstiner», a poursuivi le père.

Puis, il dit être allé consulter les fameux 27 courriels qu’il avait choisis d’ignorer auparavant.

«Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça. Ce n’est pas clair. Je n’aurais pas du faire ça», a-t-il encore sangloté.

Il dit que le désespoir a alors crû de façon importante en lui.

Il affirme ne pas se souvenir d’avoir appelé son courtier immobilier Martin Nolet et la gardienne Johanne Leclair, qu’il avait mandatée pour garder les enfants le lendemain.

Souvenirs «tatoués» dans le désordre

Il se souvient toutefois avoir tenté de se planter un long couteau sous le sternum mais s’être souvenu qu’Isabelle, urgentologue, lui avait déjà dit avoir sauvé un patient ainsi poignardé. Alors il s’est ravisé mais s'est quand même infligé une légère coupure. Et ce, malgré qu'il savait bien où se poignarder pour causer sa mort rapidement. Ce qu’il a admis.

Il se rappelle aussi avoir parlé à sa mère au téléphone et lui avoir dit «Je t’aime, je t’aime» alors qu’il se trouvait dans la salle de bain à l’étage de la demeure. Mais il ne croit pas que cela ait duré une heure comme l’a dit sa mère en début de procès.

Il dit ne pas se souvenir non plus s’il avait consommé du lave-glace au moment de ce coup de fil. Ni s’il avait déjà tué ses enfants.

Il dit avoir des bribes de souvenirs «tatoués», mais dans le désordre.

«Je me souviens être en train de boire du méthanol (lave-glace) quand je me rends compte que les enfants sont là et qu’ils vont me trouver mort. Je me voyais allongé, mort, mes enfants me voyaient mort. Là, je me suis dit je vais les amener avec moi», a-t-il mécaniquement récité une fois de plus.


http://www.ruefrontenac.com/nouvelles-g ... te-enfants" onclick="window.open(this.href);return false;

[Sarah-Jane]

Merci gazzoux1 je cherchais justement le résumé de la journée.

Je suis sans voix
Je ne pense pas être la seule.
Je ne le crois pas Il a une mémoire sélective
Comment peut-il ne pas se rappeler .... mettons à quelle heure il a couché les enfants et se souvenir qu'il s'est souvenu qu'Isabelle lui a déja parlé d'un patient qui a survécu après s'être poignardé. alors qu'il était souffrant hors du commun !!!!

[Abysse]

Par La Presse Canadienne, thecanadianpress.com, Mis à jour le: 17 mai 2011 10:09

Guy Turcotte: le contre-interrogatoire se poursuit

SAINT-JÉRÔME, Qc - L'ancien cardiologue accusé du meurtre prémédité de ses deux jeunes enfants, Guy Turcotte, a paru ébranlé mardi après-midi au palais de justice de Saint-Jérôme alors qu'il était questionné par la Couronne sur l'exécution de son crime.

Contre-interrogé par la procureure de la Couronne, Claudia Carbonneau, l'accusé a fourni peu de réponses.

Questionné à savoir pourquoi il a poignardé à plusieurs reprises son fils Olivier, âgé de 5 ans, il a répondu qu'il ne le savait pas, ajoutant que lorsqu'il a réalisé qu'il lui faisait mal, il a paniqué et lui a asséné d'autres coups.

L'avocate a ensuite voulu savoir pourquoi il avait paniqué. Turcotte a répondu que c'était parce qu'il faisait mal à Olivier. Me Carbonneau a renchéri, lui demandant qu'est-ce qui l'avait ensuite poussé à se rendre dans la chambre d'Anne-Sophie, âgée de trois ans. L'ancien cardiologue n'a pas su quoi répondre.

Puis, après avoir fait mal aux enfants, pourquoi n'a-t-il pas retourné le couteau contre lui? Encore une fois, Guy Turcotte n'avait pas d'explication. Il a simplement affirmé qu'il ne savait pas pourquoi et qu'il n'avait pas de réponse.

Il a cependant dit se rappeler avoir ingéré du méthanol avant et après le drame, mais ne sait pas comment il s'est procuré le lave-vitre.

Les jurés ont aussi appris en après-midi que la routine du coucher des enfants avait été changée le soir du 20 février 2009. Les deux enfants ont été mis au lit sans leur pyjama et sans prendre un bain, chose qu'ils faisaient habituellement tous les soirs.

Par ailleurs, en matinée, l'accusé a expliqué qu'il n'a jamais autant souffert psychologiquement que dans les heures qui ont précédé son crime.

Me Carbonneau a cette fois-ci voulu savoir pourquoi Turcotte avait lu les courriels échangés entre son ex-conjointe et la mère de ses deux enfants, Isabelle Gaston, et sa nouvelle flamme, Martin Huot, alors qu'il savait que cela attiserait sa colère. Il a rétorqué qu'il se posait cette même question depuis deux ans et qu'il n'a toujours pas trouvé de réponse.

Puis, il a soutenu que la souffrance ressentie cette journée-là, soit le vendredi 20 février 2009, n'avait aucune commune mesure avec celle des autres semaines.

Guy Turcotte, qui témoignait avec aplomb en matinée, a aussi expliqué qu'il était obsédé par l'idée de mourir et qu'il cherchait un moyen de parvenir à ses fins. La procureure a voulu savoir pourquoi il ne s'était pas poignardé dans les côtes pour être certain de mourir. Il a expliqué qu'il avait plutôt visé sous le sternum afin d'atteindre le coeur.

Le contre-interrogatoire se poursuit mercredi.

S'il est reconnu coupable des meurtres prémédités de ses enfants, l'ancien cardiologue de l'Hôtel-Dieu de Saint-Jérôme sera automatiquement condamné à l'emprisonnement à perpétuité.

(Collaboration Julie-Christine Gagnon-Cogeco)

[Placeress]

Semble que Isabelle Richer a confirmé la semaine dernière à RC que l'histoire des coeurs étaient fausse.... l'histoire a probablement été moussé à l'hôpital.... les gens ont vécu le tout intensément et les histoires se sont propagées et intensifiées. Même au niveau des services d'aides de l'hôpital ...

[babou214]

[...]



Le point principal par contre est qu'il sera difficile de prouver qu'il éati psychotique peut-importe la substance puisqu'il se souvient de beaucoup de détails...

Mais il s'agit que la défense vienne faire témoigner des experts en la matière ou des personnes ayant essayé de se suicider ainsi pour que le doute se fasse : il s'en souviens mais sa conscience était altéré : le lave glace fait ça.

J'espère tellement me tromper par contre

[Anya]

Guy Turcotte malmené par la Couronne
Agence QMI
17/05/2011 19h38

Pour la première fois, le cardiologue Guy Turcotte a paru ébranlé par les questions auxquelles il a été confronté, mardi, au palais de justice de Saint-Jérôme.

Alors que le contre-interrogatoire de l’accusé par la Couronne se poursuivait pour une troisième journée, Me Claudia Carbonneau a finalement abordé le soir fatidique du 20 février 2009, où Turcotte a assassiné ses enfants dans sa résidence de Piedmont, dans les Laurentides.

Guy Turcotte a été confronté à un barrage de questions pour le moins brutales. Me Carbonneau l’a questionné sur le nombre de coups de couteau qu’il a donnés aux jeunes victimes, sur la position des corps avant et après les meurtres, sur la réaction des jeunes victimes au moment du carnage et même au sujet de leurs gémissements.

Elle lui a ensuite demandé, puisqu’il avait réalisé qu’il avait fait du mal à son fils:

- Pourquoi ne pas avoir arrêté?
- Je ne sais pas quoi vous répondre, a répondu Turcotte.
- Et vous allez quand même faire du mal à Anne-Sophie?
- Je ne sais pas quoi vous répondre.

Préméditation?

Par ses questions, la poursuite a aussi tenté de démontrer que les gestes posés par l’accusé étaient prémédités.

Me Carbonneau a notamment mis en évidence la routine des enfants qui aurait été passablement perturbée. Ce soir-là, Guy Turcotte aurait envoyé ses enfants, Olivier, cinq ans, et Anne-Sophie, trois ans, au lit avant 18 h 30 sans même leur donner un bain et sans qu’ils aient enfilé un pyjama.

«Les enfants prenaient un bain tous les soirs. Pas ce soir-là. Je m’en suis rendu compte, ici, il y a deux semaines. Je n’avais jamais réalisé ça», a affirmé Turcotte devant le tribunal.

La Couronne a ensuite tenté de faire dire à Turcotte qu’il n’était pas seulement triste mais aussi en colère, le soir où il a tué ses enfants.

Me Carbonneau a notamment insisté sur le fait qu’il venait de perdre sa femme, un bon ami [Martin Huot, l’amant d’Isabelle Gaston], et même les clefs de sa maison.

«Je suis à terre, je n’ai pas d’énergie. C’est le désespoir que je développe, ce n’est pas d’être fâché. Pour être fâché, ça prend de l’énergie», lui a répondu l’accusé avant d’admettre qu’il était très souffrant. «La souffrance du vendredi soir n’a aucune commune mesure avec la souffrance des semaines précédentes. Il y a eu une suite d’événements qui se sont précipités dans les 24 heures précédentes.»

La Couronne poursuivra son contre-interrogatoire mercredi, devant le juge Marc David, de la Cour supérieure.

Le cardiologue Guy Turcotte est accusé du meurtre prémédité de ses deux enfants. La défense a d’ores et déjà reconnu que son client a tué les jeunes victimes. Le procès tourne autour de l’état d’esprit de l’accusé au moment des faits.

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[gazzoux1]

Merci gazzoux1 je cherchais justement le résumé de la journée.

Je suis sans voix
Je ne pense pas être la seule.
Je ne le crois pas Il a une mémoire sélective
Comment peut-il ne pas se rappeler .... mettons à quelle heure il a couché les enfants et se souvenir qu'il s'est souvenu qu'Isabelle lui a déja parlé d'un patient qui a survécu après s'être poignardé. alors qu'il était souffrant hors du commun !!!!

Çà me fait plaisir Sarah-Jane

[babou214]

Par La Presse Canadienne, thecanadianpress.com, Mis à jour le: 17 mai 2011 10:09

Guy Turcotte: le contre-interrogatoire se poursuit

SAINT-JÉRÔME, Qc - L'ancien cardiologue accusé du meurtre prémédité de ses deux jeunes enfants, Guy Turcotte, a paru ébranlé mardi après-midi au palais de justice de Saint-Jérôme alors qu'il était questionné par la Couronne sur l'exécution de son crime.

Contre-interrogé par la procureure de la Couronne, Claudia Carbonneau, l'accusé aà savoir po fourni peu de réponses.

Questionné pourquoi il a poignardé à plusieurs reprises son fils Olivier , âgé de 5 ans, il a répondu qu'il ne le savait pas , ajoutant que lorsqu'il a réalisé qu'il lui faisait mal , il a paniqué et lui a asséné d'autres coups .

L'avocate a ensuite voulu savoir pourquoi il avait paniqué. Turcotte a répondu que c'était parce qu'il faisait mal à Olivier. Me Carbonneau a renchéri, lui demandant qu'est-ce qui l'avait ensuite poussé à se rendre dans la chambre d'Anne-Sophie, âgée de trois ans. L'ancien cardiologue n'a pas su quoi répondre.

Puis, après avoir fait mal aux enfants, pourquoi n'a-t-il pas retourné le couteau contre lui? Encore une fois, Guy Turcotte n'avait pas d'explication. Il a simplement affirmé qu'il ne savait pas pourquoi et qu'il n'avait pas de réponse.

Il a cependant dit se rappeler avoir ingéré du méthanol avant et après le drame, mais ne sait pas comment il s'est procuré le lave-vitre.

(Collaboration Julie-Christine Gagnon-Cogeco)

Un cardiologue qui panique, il continue de donner des coups de couteau ?

Et il panique car il fait mal, mais il continue de faire mal au lieu de soigner (étant médecin)

Dur à suivre le monsieur.

Il aurait du plaider coupable point. Et on aurait eu plusieurs centaines de milliers de dollars à mettre sur le système de santé au lieu que sur ce procès d'un narcissique fini.

[jupiter-1]

Pas si fou que ca le monsieur, il contrôle très bien ses réponses! Il ne veut surtout pas admettre qu,il était très en colère car on lui mettrait sur le nez que son geste en était un de vengeance, alors qu,en disant qu,il était en grande détresse, qu,il n,a pas d,énergie, il cherche plutôt l,aliénation mentale pour réduire sa peine! Et, à mon avis, pour quelqu,un qui est effondré, vidé, sans énergie, il lui en restait encore beaucoup!

[LeeLou]

Pas si fou que ca le monsieur, il contrôle très bien ses réponses! Il ne veut surtout pas admettre qu,il était très en colère car on lui mettrait sur le nez que son geste en était un de vengeance, alors qu,en disant qu,il était en grande détresse, qu,il n,a pas d,énergie, il cherche plutôt l,aliénation mentale pour réduire sa peine! Et, à mon avis, pour quelqu,un qui est effondré, vidé, sans énergie, il lui en restait encore beaucoup!