Nathalie Simard sera grand-mère
Il y a quelques mois, Nathalie Simard apprenait la plus belle nouvelle qui soit: elle allait bientôt devenir grand-maman. La grossesse de sa fille, Ève, a été rendue possible grâce à la chirurgie bariatrique qu’elle a subie en 2022. La petite Maélyse, de son prénom, verra le jour autour du 7 décembre. La nouvelle de l’arrivée de la petite comble tous les membres de la famille.
Dans une entrevue conjointe, mère et fille nous ont parlé de cette nouvelle aventure.
Ève, vous nous annoncez être enceinte de votre premier enfant. Caressiez-vous le rêve de devenir maman un jour?
Ève: Avant de rencontrer Maxime (Côté), je ne voulais pas d’enfant. Tout va bien avec mon père, mais je n’étais pas proche de lui quand j’étais plus jeune. J’avais aussi des craintes à cause du monde dans lequel nous vivons. Il fallait aussi que je trouve la bonne personne — ce qui est difficile de nos jours. Or, quand j’ai rencontré Maxime, j’ai décidé de faire le saut. Nous sommes ensemble depuis quatre ans maintenant.
N.: Mais ils se connaissent depuis longtemps, car Maxime travaillait pour nous à la Cabane chez Nathalie.
È.: Je le trouvais cute, mais je n’étais pas libre...
Ève, comment avez-vous annoncé la nouvelle de votre grossesse à votre mère?
È.: Je m’étais acheté une boîte de 100 tests de grossesse. J’en faisais régulièrement mais, mois après mois, ils étaient toujours négatifs. Ce jour-là, j’avais des symptômes, de petites nausées. Maman était en visite pour Pâques et, comme elle devait aller à la pharmacie, j’ai décidé de m’acheter un test de grossesse plus fiable. J’ai fait le test et, quelques minutes plus tard, j’ai vu apparaître le résultat: «Enceinte». J’ai failli perdre connaissance! Je me suis mise à crier que j’étais enceinte. Sur le test, on disait que j’étais enceinte de deux à trois semaines, mais ma grossesse était plus avancée que ça.
Nathalie, comment avez-vous réagi à cette belle nouvelle?
N.: Je pleurais ma vie! Mon gendre pleurait aussi. Nous sommes maintenant trois générations de filles. C’est vraiment extraordinaire! J’entends tellement les grands-mères dire à quel point c’est une expérience formidable...
È.: Ma mère a eu une drôle de réaction. Elle était contente, puis elle s’est mise à faire du ménage. Elle frottait partout! Je me demandais si ça allait... (rires) Je pense qu’elle était en état de choc.
N.: C’était hyper positif. C’est une nouvelle extraordinaire, surtout à mon âge. Je deviendrai grand-mère à 55 ans. J’ai eu une année qui n’a pas été facile à certains égards, mais j’ai aussi vécu des moments extraordinaires. Tout est arrivé en même temps! Il y a eu beaucoup de fins, mais aussi de nouveaux départs. Je suis dans la gratitude. Je n’en reviens pas! Je veux être proche de ma petite-fille. Après la fin de ma relation amoureuse de 15 ans, ça va me permettre de me déposer et de prendre de bonnes décisions. Et je pourrai tellement être utile.
Aviez-vous l’espoir de voir votre fille avoir un enfant un jour?
N.: Oui, mais j’aurais respecté son choix si elle n’avait pas voulu en avoir. Je suis tellement heureuse! J’ai hâte de vivre ça, de franchir toutes les étapes. Le fait que je puisse être aux premières loges, c’est formidable! Ce sont de beaux moments. Vraiment, la vie est belle! Je suis contente d’être là pour vivre tous ces instants précieux. Certains disent que les miracles n’existent pas. Sincèrement, concevoir un bébé est un miracle en soi! Je trouve ça magique, extraordinairement beau. Il existe des applications qui nous permettent de voir le développement du bébé. C’est capoté!
Ève, avez-vous réussi à tomber enceinte facilement et rapidement?
È.: C’est grâce à la chirurgie bariatrique que j’ai pu tomber enceinte. Mon chum et moi essayions depuis quelques années, mais ça ne fonctionnait pas. Avant de pouvoir entrer en clinique de fertilité, il faut essayer de concevoir naturellement pendant un an et demi. Nous arrivions à l’étape des traitements de fertilité, mais finalement, nous avons mis le projet bébé sur pause, et j’ai été opérée. Lorsque j’ai eu l’autorisation du Dr Gagné, nous avons essayé à nouveau. J’ai mis seulement deux mois à tomber enceinte... (sourire) C’est le plus bel événement de ma vie!
N.: Le poids, c’est une chose, mais on fait aussi ce genre d’opération pour des raisons de santé. Par exemple, le fait qu’Ève subisse une chirurgie bariatrique lui permet de réduire la possibilité de transmettre le gène de l’obésité à son bébé.
Le papa est-il attentionné?
N.: Sincèrement, je ne pourrais pas avoir un meilleur gendre que Maxime. C’est mon petit coeur sur deux pattes. Il prend soin de ma fille. Ils ont du plaisir ensemble. Il est travaillant et il a le coeur à la bonne place. Il est extraordinaire! C’est mon gendre, et je le défends. Je défends ma fille, mais je prends souvent la défense de mon gendre! (rires)
Diriez-vous qu’il est le fils que vous n’avez pas eu?
N.: Absolument! Ève, Max et Maélyse qui s’en vient, c’est ma famille. C’est beau de bâtir cette famille avec notre compréhension de la vie. Pour nous, c’est important de nous tenir et de créer une belle famille qui durera. Nous nous créons de beaux souvenirs. Pour Maélyse, j’ai décidé que je serai «grand-maman». Des «mamies», il y en a trop. Cela dit, ma fille me rappelle que ce n’est pas moi qui en déciderai!
È.: Mon père a déjà une petite-fille qui l’appelle gros-gros-papa. Il n’est pas gros du tout, mais c’est le nom qu’elle a choisi pour lui, et ça lui est resté. C’est mignon, car ça vient du coeur.
Et Ève sera assurément une maman formidable!
N.: Oui, elle s’implique, elle s’informe. Je trouve ça tellement beau. Je n’ai aucune inquiétude. Ces deux-là vont savoir quoi faire. Moi, je serai derrière eux s’ils ont besoin de moi, mais je ne suis pas inquiète.
Les parents auront donc la chance de pouvoir compter sur une personne de confiance tout près d’eux!
N.: C’est vrai. Je compte prendre Maélyse une nuit de temps en temps. Nous avons déjà des projets en famille. Nous partirons en Grèce fin mai ou début juin avec Marie-Claude Barrette. J’y donnerai un spectacle. Alors, j’ai décidé d’y emmener mes enfants.
È.: La petite fait déjà partie de nos vies, de nos projets.
Pour lire l'entrevue complète, vous pouvez vous procurer le magazine La Semaine, en kiosque dès maintenant.
Nathalie Simard animera Ma mère, ton père cet automne à TVA et Country Pop du lundi au jeudi à 13 h. On peut lire ses chroniques dans le magazine La Semaine et s’informer sur ses projets au nathaliesimard.com et sur ses réseaux sociaux.