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Publié : dim. mai 04, 2008 3:38 pm
par Rey Cheevas
Quatorzième à Hockenheim, dixième à Oschersleben - pour sa troisième apparition dans le championnat DTM, Ralf Schumacher avait rendez-vous sur le circuit du Mugello, en Italie.
« C’est là qu’au mois de mars dernier j’ai piloté une voiture de DTM pour la première fois » se souvenait-il. « Avec l’expérience acquise, nous devrions avoir de bons réglages de base pour démarrer le week-end. »
Au volant d’une Mercedes de l’an dernier, le pilote allemand estimait avoir fait le maximum lors des essais : « Nous continuons à progresser. La 13ème place, c’est mieux que prévu – l’équipe a fait un excellent travail – ce que démontre la 14ème place sur la grille de mon équipier Maro Engel. »
Malheureusement, dès le départ de la course – longue de 33 tours – Ralf était malmené dans la première courbe, et se voyait relégué en queue de peloton. Il renoncera finalement après 3 tours.
La victoire est finalement revenue à la Mercedes du Britannique Jamie Green devant celle de son compatriote Paul di Resta. Tom Kristensen (Audi) complète le podium.
Auteur de la pole position – et leader du championnat - Timo Scheider a été sanctionné pour un départ anticipé.
Alexandre Prémat – parti 9ème – s’est rapidement hissé à la 7ème place grâce à un bon départ. Le Français allait perdre une place lors de la deuxième vague de ravitaillement et finalement ramener son Audi en 8ème position. Il inscrit ainsi son premier point de la saison.
Qualifié 16ème à bord d’une Audi (datant de 2006) engagée par l’équipe Futurecome, propriété de Colin Kolles, Christijan Albers n’a pas réussi un bon départ mais a courageusement rallié l’arrivée au 13ème rang.
Publié : lun. mai 05, 2008 1:58 am
par Rey Cheevas
Le pilote japonais Takuma Sato s’est « très surpris » que l’écurie Super Aguri se soit vue interdire l’accès du paddock d'Istanbul quelques jours seulement avant le début du Grand Prix de Turquie.
« J'ai été tout simplement très surpris lorsque mon manager m’a prévenu. Je ne sais pas pourquoi cela s'est passé comme ça. J'ai entendu dire que la FOM avait été informée que nous ne serions pas là – et n’ont donc pas laissé les camions entrer. Mais je ne comprends pas pourquoi ont leur a dit ça, aucune décision n'a encore été prise » affirme-t-il.
Sato a par ailleurs imploré les responsables de Honda de donner une chance à l’équipe de continuer son aventure en F1. L’écurie japonaise se débat depuis des mois pour ne pas mettre la clé sous la porte.
Le conseil d’administration de Honda doit prendre des décisions cruciales - dans les prochaines 48 heures – pour le sauvetage de Super Aguri par le consortium allemand : Weigl Group.
Sato ne se fait toutefois aucune illusion : « Pour Aguri-san et le reste de l'équipe de gestion pour tenter de trouver une nouvelle solution dans une semaine est presque impossible. »
« De toute évidence, Honda a toujours été au cœur de l'équipe Super Aguri » déclare-t-il dans une interview parue sur son site internet.
« Nous avons toujours travaillé en étroite collaboration et je crois comprendre qu'ils sont dans une position difficile pour le moment en raison de DIC - Dubaï International Capital – qui laisse tout le monde tomber à la dernière minute. Mais j'espère qu'ils seront en mesure de poursuivre et donner à l'équipe un peu plus de temps pour obtenir de nouveaux investissements. »
« Nous avons montré au cours des deux dernières années à quel point notre petite équipe pouvait être efficace. Avec de la chance et les soutiens nécessaires, je crois que nous pouvons être très compétitifs » ajoutait Takuma. « Nous avons besoin du soutien de Honda, plus que jamais. J’espère juste qu'ils seront en mesure de trouver une solution satisfaisante. Honda est réputés pour leur "esprit de compétition" et je suis sûr qu’ils ne resteront pas les bras croisés. »
Sato admet que l'avenir de l’équipe est incertain - mais estime que l'offre du Weigl Group est à la fois attrayant et sérieux : « J’ai rencontré les responsables du Weigl Group à l’occasion du Grand Prix d’Espagne. Ce sont des passionnés. Ils veulent que l'équipe surmonte ses difficultés actuelles. Ils ne semblent pas être effrayés par le défi, et je dirais que ça cadre bien avec notre philosophie – ça serait un grand partenaire pour l'équipe. »
Malgré les difficultés, le pilote japonais ne veut pas penser à la disparition de Super Aguri : « Je n’ai vraiment pas envie de penser à ça. Je dois rester concentré sur la course. Mais c’est assez difficile à l'heure actuelle. »
« Ceci dit, personnellement, je suis déjà impatient d’être à Suzuka 2009, lorsque le Grand Prix du Japon reviendra là-bas. Je sais l'importance de cet événement sera pour Honda, les fans, et bien sûr moi-même. L'idée de ne pas y être m’est impossible à envisager. Je veux juste un package performant pour que je puisse relever ce défi devant des milliers de supporters fidèles au Japon et dans le monde » concluait Takuma Sato.
Publié : lun. mai 05, 2008 12:45 pm
par Rey Cheevas
L’équipe Toyota est prête pour la 5ème manche du championnat du monde de F1 – le Grand Prix de Turquie, sur le circuit d’Istanbul – un tracé qui tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.
Contrairement aux trois premières éditions, la course ne se déroulera pas en Août, ce qui devrait avoir pour conséquence, des températures moins élevées.
Toyota visera une fois encore une arrivée dans les points, ce que Jarno Trulli est parvenu à faire en Malaisie, au Bahreïn et en Espagne. Lors des trois courses disputées en Turquie, le pilote italien y a terminé une seule fois dans les points : en 2005 lorsqu’il avait ramené sa Toyota en 6ème position.
« J'ai toujours apprécié la Turquie, donc je me réjouis de cette course. Je suis convaincu, car nous l’avons montré en Espagne, que nous sommes assez forts - mais nous avons aussi vu que nous devions être au maximum si nous voulons terminer dans le Top 6 » déclarait Trulli. « La lutte est si serrée, que le moindre petit changement peut faire une grande différence sur le résultat final. »
« Les installations de l’Istanbul Park sont superbes, et la piste elle-même est intéressante, même si ce n'est pas l’une de mes favorites. Ce n’est pas le tracé le plus compliqué, mais il y a un ou deux virages difficiles – le n°8 principalement » soulignait-il. « Nous avons été compétitifs sur tous les circuits jusqu'ici cette saison, j’espère donc que nous pourrons atteindre une place dans les dix premiers en qualification, et marquer des points en course.
Je suis déterminé à obtenir un autre résultat positif ce week-end et je crois que nous sommes dans une bonne position pour le faire. »
Timo Glock redécouvrira un tracé où il a roulé en GP2 Series : « J'y ai eu de bons résultats et fait des courses passionnantes. Je me souviens d’une belle bataille avec Lewis Hamilton en 2006. Et puis j'ai gagné la course sprint l’an dernier. Je n’y ai pas fait moins bien que 4ème - j’espère que ce sera encore le cas ! »
« Istanbul est un beau circuit, moderne, avec de belles installations – mais, encore plus important pour un pilote, c’est passionnant sur le plan du pilotage » affirmait-il. « Il y a des virages vraiment difficiles, en particulier le n°8 – mais c’est agréable. Notre voiture a été performante depuis le début de la saison, et nous aurons quelques améliorations pour ce week-end, ce qui montre combien à quel point tout le monde travaille dur. »
« L’Espagne a été un week-end difficile pour moi et j'espère donc que j’aurais un peu plus de chance en Turquie où j’espère marquer mes premiers points avec Toyota » concluait Timo.
Publié : lun. mai 05, 2008 4:31 pm
par Rey Cheevas
L'écurie Super Aguri interdite de paddock...
''Je ne peux pas y croire, mais c'est vrai''
L'écurie Super Aguri, qui connaît d'importants problèmes financiers, a été interdite de paddock avant le Grand Prix de Turquie qui se court le week-end prochain à Istanbul, selon son patron Aguri Suzuki, cité lundi par le quotidien Tokyo Chunichi Sports.
Les camions et motor-homes de l'équipe n'ont pas été autorisés à pénétrer dans l'enceinte du circuit, avant la prochaine manche du Championnat du monde de F1, selon l'ancien pilote.
"Je ne peux pas y croire, mais c'est vrai, ils n'ont pas pu aller sur le circuit," a déclaré Aguri Suzuki. "Je ne sais pas du tout ce qui s'est passé. Je ne comprends pas pour quelle raison l'équipe, qui a couru normalement au Grand Prix d'Espagne n'est pas autorisée à participer."
Nick Fry, directeur de l'équipe Honda Racing, propriété du constructeur automobile, aurait annoncé préalablement au patron de la F1 Bernie Ecclestone que Super Aguri ne courrait pas en Turquie, provoquant ainsi l'interdiction d'accès à la petite équipe, selon le journal.
Fry ne souhaiterait pas que Super Aguri continue à ponctionner les ressources de l'écurie Honda qui avait déjà injecté des liquidités à la petite écurie pour lui permettre au dernier moment de participer au Grand Prix d'Espagne.
L'écurie avait annoncé vendredi qu'elle allait rencontrer son motoriste Honda pour discuter d'une offre de l'entreprise allemande Weigl Group pour une prise de participation substantielle dans l'écurie.
"Super Aguri et Weigl Group AG sont dans la phase finale de discussions sur un accord pour une prise de participation substantielle dans l'écurie de Formule 1. Super Aguri juge que l'offre juste et raisonnable assurerait son avenir sur les circuits", avait annoncé l'écurie vendredi.
Super Aguri, qui lutte pour la survie depuis ses débuts en 2006, a subi une grosse désillusion il y a trois semaines avec le retrait de l'offre de reprise avancée par Magma Group, cabinet de conseil londonien spécialisé dans l'automobile.
Présente en F1 depuis 2006, l'écurie nippone n'a marqué aucun point au classement des constructeurs à l'issue des quatre premières courses de la saison. Elle en avait marqué quatre en 2007 pour terminer 9ème.
Publié : mar. mai 06, 2008 1:45 am
par Rey Cheevas
L'écurie japonaise Super Aguri, qui connaît d'importantes difficultés financières, se retire de la Formule 1, a annoncé mardi son patron, Aguri Suzuki.
"J'ai participé au Championnat (de Formule 1) depuis deux ans et quatre mois avec l'écurie Super Aguri mais je suis au regret de vous informer que l'équipe va cesser toutes ses activités à partir d'aujourd'hui", a expliqué M. Suzuki, cité dans un communiqué.
Super Aguri, qui avait terminé à la 9e place du Championnat du monde des constructeurs en 2007 avec quatre points, a été interdite de paddock avant le GP de Turquie, qui se court ce week-end à Istanbul, avait annoncé lundi son patron. Les camions et motor-homes de l'équipe n'avaient pas été autorisés à pénétrer dans l'enceinte du circuit lundi.
La petite écurie japonaise avait déjà failli ne pas prendre part au Grand Prix d'Espagne, à Barcelone, et n'avait dû sa participation qu'à l'injection de liquidités de la part de la maison mère, Honda, en dernière minute.
Nick Fry, directeur de l'équipe Honda Racing, propriété du constructeur automobile, aurait cependant souhaité que Super Aguri cesse de ponctionner les ressources de l'écurie Honda et aurait annoncé au patron de la F1, Bernie Ecclestone que Super Aguri ne courrait pas en Turquie, provoquant ainsi l'interdiction d'accès à l'équipe.
Vendredi dernier, l'écurie japonaise et Weigl Group AG, avaient révélé que l'entreprise automobile allemande devait prendre une part "substantielle" dans l'écurie afin d'assurer son avenir sur les circuits. Celui-ci était devenu incertain mi-avril, lorsqu'un repreneur potentiel, le cabinet de conseil londonien spécialisé dans l'automobile Magma Group, avait mis un terme aux négociations.
Avec le retrait de Super Aguri, il ne reste plus que dix écuries en course en F1. Cette annonce est également un coup dur pour les deux pilotes maison, le populaire Japonais Takuma Sato, et le Britannique Anthony Davidson.
Publié : mar. mai 06, 2008 1:50 am
par Rey Cheevas
En signant chez Ferrari à la fin de l'année 1999, Rubens Barrichello avait le secret espoir de battre un jour Michael Schumacher et de devenir lui aussi champion du monde. Mais chez Ferrari, cela n'a jamais été simple pour lui...
C'est sur la chaîne de télévision brésilienne TV Globo que Rubens Barrichello a levé le voile sur la raison qui l'a finalement poussé à quitter Ferrari pour de bon.
Cela remonte au Grand Prix des Etats-Unis 2005, une course disputée avec seulement six voitures. On se souvient en effet que les équipes partenaires de Michelin avaient déclaré forfait pour raison de sécurité.
C'est donc à la fin de cette course, remportée par Michael Schumacher, que Rubens décida de quitter Ferrari. "L'équipe m'avait invité à ralentir afin que Michael se rapproche de moi et puisse me dépasser. A ce moment-là, j'ai su qu'il était pour moi de partir. Cette course aux Etats-Unis a été cruciale."
"Lorsque j'ai signé mon contrat avec Ferrari, rien dans celui-ci n'indiquait que les pilotes seraient traités différemment.
J'étais souvent en colère intérieurement à ce propos, car tout le monde disait qu'il n'y avait aucune différence entre nous, mais la bataille était inégale," ajoute Barrichello qui en Turquie sera le pilote ayant participé au plus grand nombre de Grands Prix de F1.
L'édition 2005 du Grand Prix des Etats-Unis n'est bien sûr pas la seule course au cours de laquelle Rubens Barrichello dut se plier de bonne grâce aux consignes de son équipe. L'épisode le plus connu de sa période Ferrari est bien sûr le Grand Prix d'Autriche 2002, lorsque Rubens Barrichello s'effaça, pas très discrètement, pour laisser Michael Schumacher remporter une victoire qui ne pouvait pas échapper à Rubens...
Publié : mar. mai 06, 2008 11:23 am
par Rey Cheevas
L'équipe Force India va attaquer le Grand Prix de Turquie avec encore dans la tête sa dixième place en Espagne. Pour cette équipe encore modeste, c'est un résultat qui démontre les progrès réalisés depuis l'année dernière, lorsqu'elle s'appelait encore Spyker.
"Rien n'est plus agréable à ce stade-ci de la saison que de finir une course dans le top 10 - affirme Vijay Mallya, le patron de l'équipe - Cela fait cinq mois que nous sommes en F1, et ce résultat nous donne confiance et confirme que nous faisons des progrès. Nous ne devons pas sous-estimer cette performance."
"Giancarlo a fait une très belle course en Espagne et nous a totalement confortés dans notre décision de l'engager au début de la saison. Le circuit rapide d'Istanbul devrait encore mieux nous convenir. Nous devrions faire mieux là-bas. Quant à Adrian, il n'a pas eu de chance jusqu'à présent, mais cela devrait revenir," ajoute le milliardaire indien.
Colin Kolles, le directeur de l'équipe ne veut plus se satisfaire d'une dixième place. Il vise beaucoup mieux maintenant. "Nous sommes toujours plus proches de la zone des points et notre objectif est maintenant de l'atteindre. Nous espérons que nos deux pilotes seront à l'arrivée en Turquie et démontreront que l'équipe va de l'avant.
"
Le directeur technique, Mike Gascoyne, s'attend à ce que la VJM01 soit à l'aise à Istanbul. "C'est un circuit très excitant, notamment le virage 8 qui est très rapide et très compliqué. La VJM01 est très efficace dans les virages très rapides. A Barcelone par exemple, nous avons été très performants dans le premier secteur, la partie la plus rapide de ce tracé. Je pense donc que notre voiture sera compétitive à Istanbul.
"Nous n'avons aucune nouveauté spécifique pour Istanbul. La voiture sera donc dans une configuration similaire à celle de Barcelone, car nous nous sommes surtout concentrés sur le développement en vue des courses à Monaco et à Montréal. Pour ces deux courses, nous aurons des configurations spécifiques," précise encore Gascoyne.
Pour sa part, Giancarlo Fisichella est satisfait de ce début de saison. "Pour le moment, nous faisons mieux que ce qui était prévu. Nous avons terminé toutes les courses dans le top 12, sauf en Australie. Notre équipe est encore jeune, mais elle gagne en confiance à chaque course et notre 10e place en Espagne est notre meilleur résultat jusqu'à présent."
"Nous devons encore nous améliorer en qualification, car nous avons des problèmes d'adhérence pour cet exercice. Il nous faut faire deux tours rapides pour avoir les pneus à la bonne température et ce n'est pas l'idéal. Nous avons passé beaucoup de temps à essayer de découvrir pourquoi nous rentrons dans le rang entre les essais libres et les qualifications et j'espère donc que nous n'aurons pas les mêmes problèmes en Turquie," ajoute Fisichella.
Quant à Adrian Sutil, il espère surtout voir le drapeau à damier, ce qui ne lui est pas encore arrivé cette année. "L'objectif en Turquie sera de bien finir la course afin que nous puissions nous dire que le week-end a été bon. Je veux donc faire une belle course, de bonnes qualifications... bref, la totale. J'ai eu de nombreux problèmes jusqu'à présent; j'ai eu des soucis techniques et des accidents. Je m'étais dit que ma saison allait commencer à Barcelone, et sur le plan des performances j'étais très content là-bas, mais au départ de la course, j'ai encore été malchanceux."
"J'avais fait une bonne course l'année dernière en Turquie, mais j'avais malheureusement abandonné dans le dernier tour. C'est un bon circuit avec de beaux virages. La course de cette année se déroule un peu plus tôt dans la saison et nous devrions donc moins souffrir de la chaleur. J'attends cette course avec impatience et j'espère n'avoir aucun problème là-bas. Je pense que le reste de ma saison sera meilleur qu'il ne l'a été jusqu'à présent et j'espère donc que ma saison commencera réellement en Turquie," conclut Sutil.
Publié : mer. mai 07, 2008 12:58 am
par Rey Cheevas
Après avoir dominé le Grand Prix d'Espagne de la tête et des épaules, grâce à une F2008 dont on expliquait l'efficacité redoutable par son nouveau museau avant ajouré, la Scuderia Ferrari va s'attaquer au Grand Prix de Turquie sans ce museau...
Il faut dire que la Scuderia ne semble craindre personne en Turquie, avec ou sans ce museau révolutionnaire. Les trois précédentes éditions de cette course ont en effet été remportées par Kimi Raikkonen (lorsqu'il était chez McLaren) et par Felipe Massa ces deux dernières années.
Etant donné que c'est la quatrième édition du Grand Prix de Turquie, Kimi et Felipe sont les seuls à avoir eu le droit de monter sur la plus haute marche du podium à Istanbul
"Nous espérons faire aussi bien que lors de nos deux dernières victoires à Istanbul et que lors de nos trois victoires consécutives pour ce qui concerne cette saison - déclare le Team Manager Luca Baldisserri - Les voitures de Kimi et de Felipe auront des caractéristiques similaires à celles de Barcelone, à l'exception du museau ajouré. Cette solution n'est en effet efficace que sur des tracés qui demandent un haut niveau d'appuis aérodynamiques, ce qui n'est pas le cas du circuit d'Istanbul."
"Le circuit d'Istanbul semble convenir à nos voitures et tout particulièrement à Felipe Massa. Il est intéressant aussi de noter que l'année dernière, c'est Kimi Raikkonen qui avait signé le meilleur chrono en course. Cependant, ce n'est pas parce que nous avons disputé de très bonnes courses jusqu'à présent que nous sommes automatiquement les favoris du Grand Prix de Turquie.
Notre doublé en Espagne a pu sembler facile, vu de l'extérieur, mais la vérité est que cette bataille a été très difficile à remporter," poursuit Baldisserri.
Luca Baldisserri fait aussi remarquer que cette course se déroule cette année en mai alors qu'auparavant elle se disputait au mois d'août. "Cela signifie que la température de la piste pourrait être inférieure de 20 ° par rapport à l'année dernière. Cela aura bien sûr une influence sur les prestations des pneumatiques sur cette piste qui est très exigeante avec eux, notamment à cause des très fortes contraintes dans les virages rapides."
Pour préparer ce Grand Prix de Turquie, celui de Monaco et celui du Canada, la Scuderia Ferrari a fait rouler une F2008 samedi passé sur la ligne droite de Vairano, avec Marc Gené au volant. La préparation des courses de Monaco et de Montréal se poursuivra la semaine prochaine sur le circuit du Paul Ricard. Mais pour l'heure, c'est le Grand Prix de Turquie qui est dans tous les esprits chez Ferrari. Dimanche prochain, l'objectif de la Scuderia sera de boucler les 58 tours de la course plus rapidement que les autres...
Publié : mer. mai 07, 2008 6:13 am
par Rey Cheevas
Vainqueur du Grand Prix d'Espagne et confortablement installé en tête du Championnat du monde, Kimi Raikkonen est parti se reposer en Finlande l'esprit tranquille.
"Cela a été très agréable de me reposer avec mes amis les plus proches chez moi en Finlande avant de me rendre en Turquie. Nous avons eu de la chance, car il a fait très beau," se réjouit le champion du monde.
Les vacances étant finies, il est temps maintenant de penser aux choses sérieuses. "Nous n'avons pas fait d'essais privés depuis la course de Barcelone, mais je suppose que nos adversaires se sont préparés au mieux pour la course d'Istanbul. Cependant, cela ne m'inquiète pas, car nous nous sommes aussi bien préparés pour cette course et je pense que nous serons compétitifs."
"Le circuit d'Istanbul a des caractéristiques semblables à ceux de Sepang et de Sakhir et nous avons gagné sur ces deux circuits. C'est donc une raison de plus pour penser que nous serons encore compétitifs ce week-end," ajoute Raikkonen.
"Ca me fait plaisir de retourner en Turquie. C'est le plus beau des nouveaux circuits. Les dénivelés sont importants là-bas et les virages sont difficiles.
On a une sensation très agréable lorsqu'on négocie bien le 8ème virage par exemple," poursuit le Finlandais.
"Sur les quatre premières courses de la saison, j'en ai gagné deux et j'ai terminé une fois deuxième. J'ai aujourd'hui un total de 29 points et je mène le classement avec neuf points d'avance. Je suis donc très content de ça, mais je sais que les choses peuvent changer très vite. Nous devrons nous donner au maximum pour rester devant nos adversaires. Je ne changerai pas ma manière d'aborder les courses, il est en effet trop tôt pour penser à autre chose que la victoire. Si on veut rester en tête, le plus simple c'est de terminer les courses devant les autres," conclut Kimi Raikkonen.
Publié : jeu. mai 08, 2008 1:15 am
par Rey Cheevas
Heikki Kovalainen a été déclaré bon pour le service à l'issue de la visite médicale imposée à tous les pilotes ayant eu un accident important lors de la course précédente. Il sera donc au départ des premiers essais libres du Grand Prix de Turquie, demain.
"Je suis ravi de la décision prise par l'équipe médicale de la FIA - commente Heikki Kovalainen - Je suis arrivé aujourd'hui plutôt confiant quant au fait que j'allais passer avec succès cet examen médical. Je me sens parfaitement en forme et si ce n'était pas le cas, j'aurais demandé à l'équipe de rester à la maison."
"Ma préparation pour cette course s'est bien passée.
Pour finir, je dois féliciter les commissaires de la FIA et toutes les personnes en Espagne qui ont fait au mieux pour me sortir de la voiture en toute sécurité. Je pense que cet accident a semblé plus grave qu'il ne l'a été en réalité pour moi. J'ai eu un peu mal à la tête, mais j'ai pu immédiatement me consacrer à mon entraînement," ajoute Kovalainen.
Publié : jeu. mai 08, 2008 11:36 am
par Rey Cheevas
Le format des qualifications a été légèrement aménagé après le retrait des deux voitures de l'écurie Super Aguri, a annoncé la Fédération internationale de l'automobile (FIA) jeudi avant le Grand Prix de Turquie, qui se déroulera ce week-end à Istanbul.
Le peloton de concurrents ne compte plus que 20 voitures au lieu de 22 jusqu'à présent.
L'heure de qualifications reste divisée en trois parties. Dans la première (Q1), toutes les voitures sont en piste pendant 20 minutes. Jusqu'à présent, les six voitures les plus lentes étaient éliminées à l'issue de cette Q1. Seules cinq resteront sur le carreau dorénavant.
La deuxième partie des qualifications (Q2) rassemblera donc les 15 meilleures voitures durant 15 minutes.
A l'issue de celle-ci, les cinq plus lentes seront éliminées, contre six en début de saison.
Enfin, cela ne change pas, les 10 meilleurs s'affronteront sur 10 minutes pour la pole position dans la troisième partie (Q3).
Publié : ven. mai 09, 2008 1:14 am
par Rey Cheevas
Service minimum
Turquie : Libre 1
La première séance d’essais libres du Grand Prix de Turquie s’est ouverte sous un ciel nuageux mais majoritairement bleu. Le thermomètre affichait 15° dans l’air, 25° par terre. Le vent soufflait fort : 4.6 mètres par seconde.
Malgré cela, le circuit d’Istanbul portait encore quelques traces d’humidité part endroit – entre les virages n°3 et n°9 - suite à un nettoyage tardif de la piste.
Les Force India de Giancarlo Fisichella et Adrian Sutil quittaient immédiatement les stands pour un tour d’installation.
Peu à peu, l’ensemble des pilotes s’élançait - équipés de pneus intermédiaires - et regagnaient les box y attendre de meilleures conditions de travail.
Ce n’est qu’après une longue demi-heure d’attente qu’une monoplace – la Toro Rosso de Bourdais - s’engageait à nouveau sur le tracé d’Istanbul.
Sébastien entamait dans la foulée une série de tours chronométrés. Heikki Kovalainen ne tardait pas à rejoindre le Français en piste. Le pilote finlandais accélérait progressivement la cadence et installait logiquement sa McLaren Mercedes en tête.
L’activité en piste augmentait rapidement peu après le cap de la mi-séance. Sutil, parti tout droit, Nakajima, Trulli, Hamilton et Massa - à cause de tête-à-queue - animaient les débats.
A l’entame de la dernière demi-heure, Kovalainen – 1’28.283 – devançait Hamilton et Massa.
Felipe ne tardait pas à déloger Heikki grâce à un tour sous la barre des 1’28. Le Brésilien ne s’arrêtait pas en si bon chemin, et abaissait le chrono de référence à 1’27.675
Alonso et sa Renault rejoignaient bientôt le trio de tête. Kovalainen réduisait ensuite l’écart – 48 millièmes – face à Massa. Hamilton progressait aussi – 4ème à deux dixièmes de Fernando ! Nick Heidfeld et sa BMW Sauber complétaient le Top 5
Massa enfonçait le clou dans les 5 dernières minutes – 1’27.323 – et dans un dernier effort, Kovalainen – avec un train de pneus tendres - réussissait à réduire l’écart (133 millièmes) sur la Ferrari du Brésilien. Hamilton – 3ème - parvenait lui à prendre l’avantage sur Alonso. C’est la Honda de Jenson Button qui complètent le Top 5 – à plus d’une seconde et demi de Felipe Massa.
Le plus assidu en piste a été Jarno Trulli – 24 tours. Souci (boîte de vitesses) pour Kimi Raikkonen, dernier, qui en a bouclé seulement trois !
Publié : ven. mai 09, 2008 1:31 pm
par Rey Cheevas
La deuxième séance d’essais libres du Grand Prix de Turquie a débuté sous une pluie fine.
La température atteignait à peine 13° dans l’air, 18° par terre. Des conditions de piste qui allaient perturber les préparatifs des pilotes et leurs équipes en vue de la qualification et de la course. L’averse cessait rapidement, mais il allait falloir patienter de longues minutes pour que la trajectoire commence à s’assécher suffisamment.
Les Toyota de Trulli et Glock s’élançaient sans attendre pour un tour de vérification. Button, puis les Toro Rosso de Vettel et Bourdais effectuaient également une sortie. Sébastien bouclait un tour chronométré – 1’37.723 - avant de regagner les stands.
Victime d’un problème de boîte de vitesses ce matin, Kimi Raikkonen repartait boucler quelques tours du circuit d’Istanbul. Le pilote finlandais était rejoint par Sutil et Fisichella.
Kimi Raikkonen achevait la première demi-heure en tête du classement – 1’27.543 – 6 dixièmes devant Felipe Massa, 8 de mieux que Lewis Hamilton. Kubica – 4ème – était suivi de Kovalainen, Button, Alonso et Coulthard.
Soudain, les drapeaux rouges étaient agités suite à la sortie spectaculaire de Mark Webber. Le pilote australien s’extirper fort heureusement sans mal des restes de sa RB4 – train avant détruit contre les rails de sécurité.
Une fois la piste remise en état grâce à l’intervention des commissaires, la séance reprenait pour les 50 dernières minutes, toujours sous un ciel très nuageux. Les températures restaient stables – 14° dans l’air, 20° par terre.
Kovalainen était le premier à ressortir. Heikki grimpait en 2ème position – quelques millièmes devant Massa. David Coulthard se hissait en 5ème position – ce qui rassurait le clan Red Bull. Alonso, Kubica, Button, Glock et Heidfeld complétaient le Top 10
A l’approche de la dernière demi-heure, Massa se rapprochait à deux dixièmes de Raikkonen. Un peu plus loin derrière, Hamilton réduisait légèrement l’écart sur Kovalainen – et Kubica délogeait David Coulthard de la 5ème place. L’Ecossais répliquait sans tarder, et s’invitait à la 3ème place avant le passage de Kovalainen sur la ligne de chronométrage qui voyait Heikki reprendre l’avantage sur la Red Bull.
Malgré un intense travail derrière le volant de sa Williams, Nico Rosberg parvenait à signer un encourageant 6ème temps – à 8 dixièmes de Kimi Raikkonen. La séance se terminait prématurément pour Timo Glock après que le pilote Toyota ait tapé vigoureusement un vibreur et endommagé l’aileron avant de sa TF108. A trois minutes du drapeau à damiers, Hamilton venait intercaler – non sans difficulté - sa McLaren Mercedes entre les Ferrari. Lewis poursuivait son effort et se rapprochait à 36 millièmes seulement de Raikkonen.
Massa conserve la 3ème place – moins d’un dixième devant l’étonnante Red Bull de Coulthard. Kovalainen – 5ème – devance finalement Kubica, Trulli, Nakajima, Alonso et Heidfeld.
Le plus grand nombre de tours cet après-midi est à mettre au crédit de Giancarlo Fisichella – 14ème - avec 35 tours couverts.
Publié : ven. mai 09, 2008 4:39 pm
par spiritas
il n'y a pas grand monde qui discute ici oufff!
téka... On dirait que Hamilton perd des plumes cette année... Je ne crois pas qu'il sera champion... quoique difficile à dire pour le moment!
Publié : sam. mai 10, 2008 2:45 am
par Rey Cheevas
C'est à partir de ce matin que les nouveaux moteurs ont fait leur apparition dans certaines monoplaces.
Ces moteurs doivent boucler l'intégralité de deux Grands Prix, à l'exception des séances d'essais libres du vendredi où l'utilisation des moteurs n'est pas limitée.
Voici la liste publiée par la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA) des pilotes autorisés sans pénalité à utiliser un nouveau moteur pour le Grand Prix de Turquie, 5ème manche du championnat du monde 2008 de F1.
Nick Heidfeld (BMW Sauber)
Fernando Alonso (Renault)
Nico Rosberg (Williams)
Kazuki Nakajima (Williams)
Mark Webber (Red Bull)
Jenson Button (Honda)
Rubens Barrichello (Honda)
Adrian Sutil (Force India)
Giancarlo Fisichella (Force India)
Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes)
Heikki Kovalainen (McLaren-Mercedes)
Ce n’est que 20 voitures – suite au retrait de l’équipe Super Aguri – qui s’alignaient au départ des qualifications du Grand Prix de Turquie, 5ème des 18 épreuves du championnat du monde. Cinq pilotes seront éliminés à l’issue de la 1ère phase, cinq autres au terme de la 2ème. Les dix plus rapides se retrouveront pour Q3.
Trop pressé de partir, vendredi matin, Giancarlo Fisichella s’est vu infliger une pénalité de trois places sur la grille de départ pour avoir grillé le feu rouge à la sortie des stands.
Q1 - 20 minutes :
Le ciel était toujours nuageux, mais la piste sèche pour le début de la 1ère phase qualificative. Les températures atteignaient les 16° par terre, 30° dans l’air. Le vent soufflait à plus de 3 mètres/seconde lorsque le feu vert s’allumait.
Fisichella et Bourdais étaient les premiers à s’élancer – rapidement suivis de Vettel, Sutil, Glock et Nakajima. Visiblement pas satisfait du comportement de la STR2B, Sébastien avortait sa première tentative. Timo – 1’27.412 - prenait la tête de la hiérarchie initiale devant Vettel, Nakajima, Sutil et Fisichella. Kazuki effectuait un tête-à-queue mais parvenait à regagner les stands.
Kovalainen, puis Hamilton, se succédaient à la première place – à l’avantage de Lewis en 1’26.
192 avant que les pilotes des Ferrari – Raikkonen devant Massa – viennent s’intercaler entre les McLaren Mercedes !
Kubica, puis Heidfeld se hissaient tranquillement dans le Top 10 – tout comme les Red Bull de Coulthard et Webber. Avant le dernier assaut : Fisichella, Sutil, Barrichello, Bourdais et Piquet étaient en positions délicates.
Rubens allait réussir à s’extirper de ce mauvais pas – et achever la séance en 12ème position – ce qui éjectait la Williams de Kazuki Nakajima de la liste des pilotes qualifiés pour Q2.
Dans un dernier effort, Felipe Massa s’emparait de la meilleure performance – 1’25.994 – devant Hamilton, Raikkonen et les deux Toyota de Timo Glock et Jarno Trulli.
Q2 - 15 minutes :
Les températures avaient légèrement augmentées - 18° par terre, 33° dans l’air – au moment où le feu vert était rallumé pour le deuxième quart d’heure de qualification. David Coulthard était le premier à repartir – aussitôt rejoint en piste par Alonso, Trulli et Vettel.
Raikkonen – 1’26.050 – devançait Massa, Hamilton, Alonso et Kovalainen, tous groupés en une demi-seconde. Robert Kubica se hissait alors en 4ème position, et Nick Heidfeld au 10ème rang.
Le sprint final allait voir Kubica s’inviter à la 2ème place – 79 millièmes derrière Kimi. Massa – 3ème – était accompagné en Q3 par Kovalainen, Webber, Hamilton, Coulthard, Alonso, Heidfeld et Trulli. Sur la liste des éliminés, figuraient Rosberg, les Honda de Barrichello et Button, Vettel et Glock
Q3 - 10 minutes :
Les nuages étaient toujours en nombres – et le vent de plus en plus violent – à Istanbul pour le début de la phase finale de la séance qualificative du Grand Prix de Turquie. Le thermomètre affichait 17° dans l’air, 35° par terre.
Dernier qualifié, Jarno Trulli s’élançait le premier – immédiatement suivi de l’ensemble des pilotes encore en lice. Une erreur dans le dernier enchaînement allait coûter beaucoup de temps au pilote Toyota.
Felipe Massa – 1’27.896 – s’emparait aisément de la 1ère place, un peu plus de 6 dixièmes devant Kimi Raikkonen. Une performance qui obligeait Lewis Hamilton a ressortir le couteau entre les dents. Le pilote de la McLaren Mercedes allait finalement échouer à quelques millièmes de la Ferrari du Brésilien.
Heikki Kovalainen prenait l’avantage l’espace d’un instant sur Massa, mais le Brésilien répliquait illico pour finalement décrocher la pole position – la 11ème de sa carrière, la 2ème cette saison et la troisième d’affilée sur le tracé stambouliote.
Derrière Massa et Kovalainen, Lewis Hamilton et Kimi Raikkonen se partagent la 2ème ligne. Sur la troisième, on retrouvera la BMW Sauber de Robert Kubica et la Red Bull Renault de Mark Webber. Alonso et Trulli s’élanceront de la 4ème. Déception pour Nick Heidfeld, 9ème devant la deuxième Red Bull de David Coulthard.
Publié : dim. mai 11, 2008 2:14 am
par Rey Cheevas
Felipe Massa, qui a réussi samedi sa deuxième pole position de la saison, sa troisième d'affilée sur le tracé d'Istanbul, estimait que cette première place de grille allait bien l'aider pour tenter de remporter le Grand Prix de Turquie pour la troisième fois consécutive.
Q: Felipe, c'est votre troisième pole position ici à Istanbul, vous semblez vraiment apprécier ce tracé?
Felipe Massa: Oui, piloter sur ce circuit c'est génial, le virage 8 est exceptionnel, même si d'autres sont aussi très durs, avec pas mal de brusques changements de direction. Le premier virage est aussi très piégeur: on ne sait jamais si l'on freine au bon endroit, si l'on ne freine pas trop fort...
Mais l'an dernier j'ai fait six poles positions, ça prouve que je peux aussi être rapide sur d'autres circuits ! En tout cas je suis très content de réussir ma troisième pole ici, c'est très motivant. La voiture était très bien et j'ai pu en tirer le maximum, j'ai pu faire deux tentatives claires sans problème. J'ai même dépassé (Fernando) Alonso à mon tour de sortie pour être sûr d'avoir la piste libre.
Q: Vos deux précédentes poles ont débouché sur deux victoires...
FM: Et j'en espère une troisième ! Partir de la pole devrait bien m'aider pour la course, mais il va me falloir faire le bon choix de pneus et encore une fois, même si j'espère réussir la meilleure course possible, nos concurrents sont très proches de nous, donc ce ne sera pas facile. Dimanche il va me falloir surveiller les gars autour de moi sur la grille.
Q: Les précédents Grands Prix de Turquie s'étaient disputés en plein mois d'août. Courir en mai avec un temps plus frais n'est-il pas trop perturbant?
FM: Si, vendredi chauffer les pneus était un gros problème avec ces températures très basses par rapport à d'habitude. C'était mieux aujourd'hui mais c'est sûr qu'il faut faire très attention à la sortie des stands, quand il ne sont pas encore bien en température. Durant la course il va d'ailleurs me falloir bien gérer l'usure des pneus selon l'état de la piste et la température.
Publié : dim. mai 11, 2008 2:16 am
par Rey Cheevas
Ferrari et McLaren-Mercedes de nouveau en lutte pour la victoire, BMW Sauber, Red Bull, Renault et Toyota qui se battent pour les points, Williams en difficultés: petit point, équipe par équipe, avant le Grand Prix de Turquie de Formule 1, dimanche.
Ferrari : la scuderia a rencontré son premier problème de fiabilité depuis l'Australie vendredi matin : un souci de boîte a contraint Raikkonen à l'inactivité.
Cela n'a toutefois pas perturbé l'écurie championne du monde et surtout pas Felipe Massa, auteur de sa troisième pole position consécutive ici. Le Brésilien reste aussi sur deux victoires à Istanbul et n'imagine rien d'autre qu'un troisième succès dimanche.
Raikkonen, quatrième sur la grille, peut également tirer son épingle du jeu à la faveur des ravitaillements ou de circonstances favorables.
McLaren Mercedes : les "flèches d'argent" étaient un ton en-dessous des Ferrari ces derniers temps et luttaient même avec BMW Sauber pour conserver leur deuxième place virtuelle. Les McLaren-Mercedes semblent cette fois revenues au niveau de la scuderia.
Kovalainen n'a aucune séquelle de son accident de Barcelone, et au contraire, puisqu'il a réussi la meilleure qualification de sa carrière, deuxième. Hamilton, placé juste derrière, est aussi un candidat sérieux à la victoire.
BMW Sauber : l'écurie germanique est moins en verve que lors des dernières courses.
Elle a même montré quelques signes inquiétants dans la dernière séance libre quand ses deux pilotes se sont classés au-delà de la 15ème place.
Néanmoins, Kubica a été fidèle à lui-même et très performant en qualifications. Cinquième, il peut espérer se rapprocher du podium. Mission plus périlleuse pour Heidfeld, neuvième.
Red Bull Renault : Webber est sorti de la piste vendredi après-midi mais a assuré samedi matin en réalisant le meilleur temps de la dernière séance libre. Il a ensuite confirmé sa bonne forme en se qualifiant sixième. De quoi engranger de bons points si tout se passe bien dimanche.
Coulthard a quant à lui mis fin à une sale série en qualifications et retrouvé la Q3. Dixième sur la grille, il peut aussi ramener quelque chose.
Renault : Alonso a semblé confirmer les progrès de l'équipe française. Dans le coup à chaque fois et aisément qualifié en Q3, il s'élancera septième et espère que cette fois aucun problème mécanique ne viendra ruiner ses efforts. Déception et incompréhension en revanche pour Nelsinho Piquet, qualifié 10 places derrière son chef de file.
Toyota : l'équipe japonaise ne peut elle aussi compter que sur un seul de ses deux pilotes depuis le début de la saison pour marquer des points. Glock, victime d'un ennui mécanique, sera 15ème sur la grille, mais Jarno Trulli reste toujours aussi fort sur un tour. Il a hissé sa Toyota à la huitième place.
Williams Toyota : la dernière séance libre avait donné pas mal d'espoirs à Rosberg, qui y avait réussi le quatrième temps. Mais l'Allemand n'a pu entrer en Q3. En partant 11ème il pourra toutefois choisir sa stratégie, contrairement aux 10 premiers sur la grille qui ne peuvent pas rajouter d'essence une fois la qualification terminée. Nakajima, jamais vraiment dans le coup ce week-end, n'a même pas pu entrer en Q2 (16ème).
Honda : l'équipe japonaise voulait poursuivre sur la lancée de ses premiers points de la saison, récoltés il y a deux semaines en Espagne. Ce sera cependant très compliqué. Pour son 257ème Grand Prix, Barrichello partira 12ème, juste devant son coéquipier Jenson Button, 13ème.
Toro Rosso Ferrari : pour la dernière course de "l'ancienne voiture", l'écurie italienne n'espérait pas grand chose, même si Bourdais aurait bien aimé entrer en Q2. Le Français, 18ème, a été gêné et n'y est pas parvenu, contrairement à son coéquipier Vettel, 14ème. Ce dernier, régulièrement malchanceux au départ, espère passer pour une fois le cap du premier tour.
Force India Ferrari : sans les Super Aguri, elles ont récolté les deux dernières places de grille. Fisichella avait devancé Sutil, mais, pénalisé vendredi, il partira dernier. Dur en tout cas pour une formation qui ambitionne depuis le début de la saison d'entrer en Q2.
Super Aguri Honda : l'écurie s'est vue refuser l'entrée dans le paddock et a finalement déclaré forfait, faute d'argent.
Publié : lun. mai 12, 2008 1:02 am
par Rey Cheevas
Turquie : La course
Un ciel nuageux – où parvenait à percer quelques rayons de soleil - était de mise pour le départ du Grand Prix de Turquie, 5ème des 18 épreuves du championnat du monde. Le thermomètre affichait 17° dans l’air et 29° sur la piste.
Ce sont 20 voitures – suite au forfait des deux Super Aguri - qui se rangeaient sous les ordres du starter. A l’extinction des feux rouges, Felipe Massa conservait la première place suivi de Lewis Hamilton. Robert Kubica jaillissait à la 3ème place devant Heikki Kovalainen. Bloqué au premier virage, Raikkonen voyait Alonso le dépasser.
Derrière, un freinage tardif de Giancarlo Fisichella voyait la Force India passer par-dessus la Williams de Kazuki Nakajima. Un incident qui provoquait l’entrée en piste de la voiture de sécurité. Victimes collatérales du carambolage, Sutil et Vettel étaient contraints de passer par les stands y effectuer quelques réparations.
La course était relancée au 3ème tour – moment que choisissait Kovalainen pour regagner les stands y changer ses pneus (crevaison lente.) Dans le peloton, Raikkonen délogeait Alonso de la 4ème place.
Au 5ème passage : Felipe Massa possédait 1 seconde et demi d’avance sur Hamilton. Kubica – 3ème à 4 secondes – menait un groupe compact composé de Raikkonen, Alonso, Webber, Heidfeld et Rosberg.
Dans le peloton – Sébastien Bourdais pointait en 14ème position, devant Nelson Piquet Jr !
5 tours plus tard, l’écart était identique entre Massa et Hamilton. Kubica accusait pour sa part 7 seconde de retard, toujours suivi de près – 1 seconde - par Raikkonen. Alonso, Webber, Heidfeld, Rosberg, Coulthard et Trulli complétaient le Top 10.
Au 15ème passage, Alonso et sa Renault étaient les premiers à effectuer un plein et changer les quatre pneus. Hamilton l’imitait un tour plus tard. Webber y passera au 18ème. Ce n’est qu’après 19 tours que le leader regagnait son stand pour son premier ravitaillement. Kubica et sa BMW Sauber calquaient leur stratégie sur celle de Massa.
Après 20 tours, Raikkonen se retrouvait aux commandes et accélérait d’emblée la cadence avant un arrêt rapide qui permettait à Kimi de repartir devant Kubica. Felipe Massa récupérait les rênes, inlassablement poursuivi par Hamilton. Lewis se rapprochait si près au 24ème tour que l’Anglais osait une attaque – victorieuse – sur la Ferrari de son rival.
Pour Sébastien Bourdais, la course s’achevait prématurément dans les graviers - au 25ème tour, après que sa Toro Rosso ait été soudainement déstabilisée au freinage.
mi-parcours, Hamilton avait creusé l’écart sur son poursuivant - + 5.5 sur Massa. Kimi Raikkonen – 3ème – comptait un peu plus de 15 secondes de retard sur le leader, et 4 d’avance sur Robert Kubica. Heidfeld, Alonso, Webber, Button, Glock et Rosberg complétaient le Top 10.
Hamilton regagnait une deuxième fois le stand McLaren au début du 32ème tour et repartait entre Raikkonen et Kubica. Dans le cœur peloton, l’animation était assurée par quelques jolis duels et manœuvres de dépassements – dont celle de Kovalainen sur Glock, puis l’assaut du jeune Piquet sur l’expérimenté Button.
A 20 tours de l’arrivée – Felipe Massa comptait 10 secondes d’avance sur Kimi Raikkonen, une douzaine sur Lewis Hamilton et 16 sur Kubica. Heidfeld – 4ème – devançait Alonso, Webber, Rosberg, Coulthard et Trulli.
La dernière vague de ravitaillement voyait Lewis Hamilton reprendre la première place – 12 secondes devant Felipe Massa, mais l’Anglais allait devoir s’arrêter une 3ème fois…
Une tactique agressive de la part du stand McLaren qui ne permettait pas à Lewis Hamilton de menacer Felipe Massa, finalement victorieux pour la troisième fois d’affilée à Istanbul.
Hamilton et Raikkonen accompagnaient le Brésilien sur le podium, même si en fin de course, Lewis voyait grossir la Ferrari de Raikkonen dans ses rétroviseurs – et à la faveur du dépassement des retardataires – le Finlandais revenait à portée de tir de la McLaren. Kimi ne prendra pas de risque inutile.
4ème et 5ème – Kubica et Heidfeld offrent neuf points de plus à l’équipe BMW Sauber. Alonso – 6ème – a fait de son mieux et finalement devancer la Red Bull de Webber et la Williams de Rosberg qui se partagent les deux dernières places du Top 8.
Prochain rendez-vous en principauté de Monaco : du 22 au 25 Mai.
Publié : lun. mai 12, 2008 1:07 pm
par Rey Cheevas
¸Le Finlandais Heikki Kovalainen a juré de ne pas perdre son temps à se demander s'il aurait pu remporter son premier Grand Prix en Turquie. Une occasion qui se serait effectivement présentée s'il n'y avait pas eu ce contact avec Raikkonen au premier virage, et la crevaison qui en a découlé.
Car contrairement à Lewis Hamilton, le pilote finlandais avait pu miser sur une stratégie à deux arrêts.
« J'étais sur une stratégie similaire à Massa et je pense que j'aurais pu gagner la course » avouait-il après course. « Ma qualification était très bonne, et je pense que ma stratégie de course était la bonne. C'était mon week-end le plus réussi depuis le début de l’année – j’espère continuer de la même manière ! »
Mais malgré la déception, Kovalainen préfère regarder devant lui : « Ce n'était pas la course que j’avais envisagée, mais que puis-je y faire ? Le problème avec mon pneu arrière gauche m'a coûté la course, mais nous ne pouvons plus rien faire à ça. Nous devons aller de l'avant. »
« Je ne pense pas au championnat, j’aborde les courses une par une, en essayant d'améliorer mes performances. Que puis-je faire d’autre ? » poursuivait-il.
« Les premières courses ont été correctes, mais le seul week-end sans problème ait été celui en Malaisie. Sur toutes les autres courses, j'ai eu des difficultés à un moment donné, aux essais ou en course. J'espère que la chance va tourner et que j’aurais un peu plus de chance pour marquer un peu plus de points. »
Heikki s’est refusé à condamner son compatriote pour leur affrontement au premier virage : « J'étais sur le côté sale, et c’est pour ça que je semble prendre un mauvais départ, mais ce n’était pas si mal. Ensuite, on s’est accroché avec Kimi – mais je ne l'ai pas senti. »
« Je ne savais même pas qu’un pneu était crevé à l'arrière gauche jusqu'à ce que la voiture de sécurité s'arrête – et on m'a dit de rentrer en changer. C’est une de ces choses qui arrivent… c'est dommage que ce soit arrivé ici » concluait Kovalainen.
Publié : mar. mai 13, 2008 1:23 am
par Rey Cheevas
Ferrari pense déjà à Monaco
Et aux pièges des qualifications...
La Scuderia Ferrari a remporté dimanche en Turquie sa quatrième victoire consécutive. Seul le Grand Prix d'Australie, première manche de la saison, lui a échappé. Stefano Domenicali, le directeur de la Scuderia, n'est pas rassuré pour autant...
"Je ne pense pas qu'il est juste de dire que nous avons dominé le championnat jusqu'à présent, car si vous regardez le classement, on peut se rendre compte que nos adversaires sont très proches," déclare Domenicali.
Les deux prochaines courses se disputeront à Monaco et ensuite à Montréal. Deux courses que la Scuderia Ferrari craint. "L'année dernière, ces courses ont été particulièrement difficiles pour nous. Cette fois-ci, nous avons eu une approche différente dans leur préparation. Nous verrons cette semaine au Paul Ricard si nous avons pris la bonne direction."
"D’après moi, l'équipe McLaren n'est pas la seule à être très forte. Je m'attends aussi à ce que BMW et Renault soient compétitifs, surtout sur des circuits où les qualifications se dérouleront différemment.
Je pense que le Grand Prix de Monaco sera très important pour tout le monde. Je m'attends à ce que McLaren, mais aussi BMW et Renault comme je l'ai dit précédemment, seront particulièrement déterminés pour cette course," poursuit le directeur de la Scuderia.
"Il nous faudra beaucoup réfléchir à la meilleure manière d'aborder les qualifications, car celles-ci influenceront la course là-bas plus que nulle par ailleurs. Nous avons deux semaines de travail acharné devant nous pendant lesquelles nous devons trouver la meilleure façon de travailler, mais aussi pour penser à ce que les autres vont faire pour nous mettre en difficulté, surtout lors des qualifications," conclut Stefano Domenicali.