Rencontre avec Sophie (1ère partie)
Mardi 1 décembre • 10:00 • Antoine Pelletier
Comme dernière entrevue de cette saison d'Occupation double, j'avais ce matin la chance de rencontrer Sophie, quelques heures avant qu'elle ne retourne dans sa famille. Extrêmement lumineuse, j'ai été surpris d'apprendre qu'elle n'avait pas réellement eu le temps de se reposer depuis la finale de dimanche soir dernier, ayant dormi tout au plus cinq heures seulement. C'est toutefois avec une grande gentillesse qu'elle s'est confiée à moi au sujet de son aventure qui aura duré près de trois mois !
Visiblement, tu as l’air très bien !
Oui, ça va bien !
Que s’est-il passé depuis dimanche, soir de la Grande Finale ? Tu n’as pas encore eu le temps de dormir je crois ?
Non, je n’ai pas vraiment eu le temps de dormir... On est arrivés dimanche matin, dans la nuit... Toute la journée de dimanche, on a eu la préparation pour la finale. Après l’émission, on a vu notre famille, ils sont venus nous rejoindre à l’hôtel. On a passé des moments ensembles. C’est sûr que ça faisait trois mois qu’on ne les avait pas vus, donc on en a profité, on a jasé. À la suite de tout ça, on a eu des entrevues... Je n’ai pas dormi ! Puis, le lendemain, c’était la préparation pour l’Heure de vérité. Hier on a tourné, ça s’est terminé il était 3 heure et quelque du matin... Ce matin encore, c’était à recommencer : les entrevues, Salut Bonjour, les entrevues téléphoniques... J'ai été très occupée dans les trois derniers jours et je n’ai pas eu de contact avec l’extérieur, je n’ai aucune idée de ce qu’il se passe... Je quitte pour retourner dans ma famille dans... quelques minutes !
Donc, tu dis que tu n’as eu aucun écho du monde extérieur ? Tu n’as même pas pris une petite marche dehors ?
Pas du tout, je ne me suis pas promenée dehors, je n’ai aucune idée de ce que les gens pensent. Les gens de la production m’ont dit que j’étais bien appréciée en général, mais à quel point, je ne sais pas. Je vais le savoir bientôt, j’imagine.
Est-ce que c’est quelque chose qui te fait peur ? Les changements entre l’anonymat et une certaine reconnaissance populaire ?
Oui, c’est sûr que ça va changer un petit peu le cours des choses. Mais non, je pense que je vais bien vivre avec ça. Je suis quelqu’un qui est quand même sociable, et j’adore les gens. Je vais prendre ça positivement !
Surtout que je ne crois pas que tu aies été dans une controverse... À Occupation double, tu as eu un parcours assez exemplaire.
Non, je ne pense pas que j’aie été au centre des controverses. J’ai toujours tout pris un peu à la légère, c’est sûr que c’est un jeu. J’ai toujours gardé mon côté rationnel et je pense que c’est ça qui m’a sauvé. Je me suis toujours rappelé qu’il y avait une vie à l’extérieur. Je ne voulais pas gâcher mon aventure à pleurer, à me poser des questions... Je voulais vivre et profiter de tout ce qu’on pouvait profiter ; la production nous a offert des cadeaux, des voyages, des journées magnifiques. Pour moi c’était surtout important de profiter et d’apprécier ces moments-là !
Tu dis que tu as été rationnelle tout au long de ton expérience. Est-ce que c’est un côté très fort chez toi, au départ ? Ou est-ce que c’était un travail à faire lors de l’aventure ?
Je suis quelqu’un de très rationnelle dans la vie, mais aussi très sensible et proche de mes émotions... Oui, je suis aussi comme ça dans la vie. C’est un équilibre des deux.
En t’inscrivant à Occupation double, quel était ton but ultime ? Faire un voyage, trouver l’amour ?
Le but, c’était vraiment de vivre une aventure, me sortir de ma zone de confort, vivre autre chose. C’est beau les études, le travail, mais il y a une vie aussi. Je suis accomplie professionnellement, j’ai un travail que j’adore vraiment, qui me passionne, mais j’avais envie de vivre quelque chose d’exceptionnel. J’adore les défis ! Occupation double me sortait vraiment de ma stabilité.
Donc tu ne dois pas être effondrée de ne pas avoir trouvé l’amour !
Non, pas du tout. Je pense, au contraire, avoir trouvé de vraies amitiés. Surtout avec Lydiane que j’adore ! Puis l’amour, j’imagine qu’il m’attend à l’extérieur ! Je ne suis pas inquiète, il y a quelqu’un pour moi quelque part !
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