Système de santé au Québec
Re: Système de santé au Québec
Publié le 29 mai 2010 à 08h01 | Mis à jour le 29 mai 2010 à 08h03
Québec paiera pour les pompes
Vincent Marissal
La Presse
L'histoire de la bataille d'une mère pour obtenir une pompe à insuline pour son fils diabétique, publiée il y a quelques jours dans nos pages, aura apparemment beaucoup touché les lecteurs de cette chronique.
De nombreux lecteurs m'ont en effet écrit pour savoir comment envoyer de l'argent à cette famille; une entreprise d'équipement médical a proposé de lui offrir une pompe et une compagnie d'assurances a offert de payer l'appareil.
Voilà qui vous honore, mais même si certaines histoires touchent plus que d'autres, le rôle des journalistes n'est pas d'organiser des collectes de fonds.
J'ai écrit l'histoire de Samuel Bergeron et de sa mère, Sonia, pour mettre en lumière les incohérences d'un système et peut-être, tant mieux si c'est le cas, secouer un peu la «machine».
Les dons, il vaudrait certainement mieux les diriger vers des organismes comme la Fondation de la recherche sur le diabète juvénile qui tient justement une marche dans les prochains jours.
Essayer de régler les problèmes, au cas par cas, avec des dons privés, sans coordination ni suivi du ministère de la Santé, c'est précisément ce qu'il faut éviter.
De toute façon, ces cas devraient se régler d'eux-mêmes d'ici quelques mois. Le ministre Yves Bolduc m'a confirmé hier qu'il entend lancer, dès le début de 2011, un programme de pompes à insuline couvert par Québec pour les enfants diabétiques.
Selon M. Bolduc, toute cette histoire repose sur une série de malentendus: demande envoyée au mauvais endroit et pas relayée au bon service, manque de communication entourant le projet-pilote de pompes pour les enfants, manque de suivi. Mais pour le ministre, il ne fait aucun doute que Samuel a bel et bien droit à une pompe fournie par Québec.
L'histoire du petit Samuel aura au moins permis de faire bouger les choses au ministère de la Santé et de démontrer le besoin d'une politique claire et publique pour la fourniture d'un tel appareil.
Le ministre Bolduc est maintenant déterminé à aller de l'avant, mais Québec a traîné les pieds trop longtemps, dénoncent encore les groupes d'aide aux personnes diabétiques, comme Diabète Québec.
En 2004, un rapport de l'Agence d'évaluation des technologies et des modes d'intervention en santé (AETMIS), la même agence qui mène depuis 2008 le projet-pilote, recommandait déjà d'instaurer un programme de pompes à insuline supervisé par Québec.
On y indiquait, notamment, la nécessité que «le traitement par perfusion continue d'insuline par voie sous-cutanée (pompe à insuline) soit reconnu au Québec comme une modalité thérapeutique pouvant être indiquée pour un groupe restreint et ciblé de patients atteints du diabète de type 1» (divers critères de sélection fondés sur des opinions d'experts sont cités dans le rapport).
On ajoutait: «qu'une politique claire et cohérente sur l'usage de la pompe à insuline soit élaborée et intégrée dans le cadre d'une vision plus large de la prise en charge du diabète au Québec, qui prendrait en compte la nécessité d'augmenter la capacité du réseau de santé québécois à offrir un traitement intensif à toutes les personnes atteintes du diabète de type 1.»
De plus, les conclusions du rapport étaient résolument favorables à l'utilisation de la pompe pour les enfants diabétiques, selon certains critères de sélection des patients et un suivi adéquat. «Selon la littérature scientifique, la pompe à insuline est efficace et ne comporte pas de risques supérieurs à la thérapie comparative de multi-injections (NPH) si des mesures de précaution sont respectées», lit-on dans les conclusions.
Selon M. Bolduc, ce rapport recommandait non pas la création d'un programme proprement dit, mais plutôt le lancement d'un projet-pilote.
Si tel est le cas, il aura toutefois fallu quatre ans au ministère de la Santé pour lancer ce projet-pilote, qui s'est finalement étiré sur deux ans (au lieu des 12 mois prévus).
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/ ... ction_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Québec paiera pour les pompes
Vincent Marissal
La Presse
L'histoire de la bataille d'une mère pour obtenir une pompe à insuline pour son fils diabétique, publiée il y a quelques jours dans nos pages, aura apparemment beaucoup touché les lecteurs de cette chronique.
De nombreux lecteurs m'ont en effet écrit pour savoir comment envoyer de l'argent à cette famille; une entreprise d'équipement médical a proposé de lui offrir une pompe et une compagnie d'assurances a offert de payer l'appareil.
Voilà qui vous honore, mais même si certaines histoires touchent plus que d'autres, le rôle des journalistes n'est pas d'organiser des collectes de fonds.
J'ai écrit l'histoire de Samuel Bergeron et de sa mère, Sonia, pour mettre en lumière les incohérences d'un système et peut-être, tant mieux si c'est le cas, secouer un peu la «machine».
Les dons, il vaudrait certainement mieux les diriger vers des organismes comme la Fondation de la recherche sur le diabète juvénile qui tient justement une marche dans les prochains jours.
Essayer de régler les problèmes, au cas par cas, avec des dons privés, sans coordination ni suivi du ministère de la Santé, c'est précisément ce qu'il faut éviter.
De toute façon, ces cas devraient se régler d'eux-mêmes d'ici quelques mois. Le ministre Yves Bolduc m'a confirmé hier qu'il entend lancer, dès le début de 2011, un programme de pompes à insuline couvert par Québec pour les enfants diabétiques.
Selon M. Bolduc, toute cette histoire repose sur une série de malentendus: demande envoyée au mauvais endroit et pas relayée au bon service, manque de communication entourant le projet-pilote de pompes pour les enfants, manque de suivi. Mais pour le ministre, il ne fait aucun doute que Samuel a bel et bien droit à une pompe fournie par Québec.
L'histoire du petit Samuel aura au moins permis de faire bouger les choses au ministère de la Santé et de démontrer le besoin d'une politique claire et publique pour la fourniture d'un tel appareil.
Le ministre Bolduc est maintenant déterminé à aller de l'avant, mais Québec a traîné les pieds trop longtemps, dénoncent encore les groupes d'aide aux personnes diabétiques, comme Diabète Québec.
En 2004, un rapport de l'Agence d'évaluation des technologies et des modes d'intervention en santé (AETMIS), la même agence qui mène depuis 2008 le projet-pilote, recommandait déjà d'instaurer un programme de pompes à insuline supervisé par Québec.
On y indiquait, notamment, la nécessité que «le traitement par perfusion continue d'insuline par voie sous-cutanée (pompe à insuline) soit reconnu au Québec comme une modalité thérapeutique pouvant être indiquée pour un groupe restreint et ciblé de patients atteints du diabète de type 1» (divers critères de sélection fondés sur des opinions d'experts sont cités dans le rapport).
On ajoutait: «qu'une politique claire et cohérente sur l'usage de la pompe à insuline soit élaborée et intégrée dans le cadre d'une vision plus large de la prise en charge du diabète au Québec, qui prendrait en compte la nécessité d'augmenter la capacité du réseau de santé québécois à offrir un traitement intensif à toutes les personnes atteintes du diabète de type 1.»
De plus, les conclusions du rapport étaient résolument favorables à l'utilisation de la pompe pour les enfants diabétiques, selon certains critères de sélection des patients et un suivi adéquat. «Selon la littérature scientifique, la pompe à insuline est efficace et ne comporte pas de risques supérieurs à la thérapie comparative de multi-injections (NPH) si des mesures de précaution sont respectées», lit-on dans les conclusions.
Selon M. Bolduc, ce rapport recommandait non pas la création d'un programme proprement dit, mais plutôt le lancement d'un projet-pilote.
Si tel est le cas, il aura toutefois fallu quatre ans au ministère de la Santé pour lancer ce projet-pilote, qui s'est finalement étiré sur deux ans (au lieu des 12 mois prévus).
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Re: Système de santé au Québec
Je dirai rien tellement c'est clair que quand le monde de mon âge (1961, la fin des baby boomers) il n'y aura plus d'argent pis ils vont nous achever vite vite dès l'entrée à l'urgence
[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
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Re: Système de santé au Québec
Pénurie de médecins
Une chicane 514-450?
Éric Yvan Lemay
Le Journal de Montréal
02/06/2010 05h39
Certains médecins de la banlieue croient qu'il faut fermer jusqu'à 1 000 lits sur l'île de Montréal pour les transférer vers les hôpitaux de banlieue.
"C'est vrai de dire que l'attraction vers Montréal est très forte présentement. L'enjeu,
c'est de savoir comment rapatrier des lits. Il y a un dossier 514-450 qui se discute présentement", indique le Dr Jean Rodrigue, directeur des affaires médicales à l'Agence de la santé de la Montérégie.
Ce dernier indique qu'il manque plus de 150 médecins de famille uniquement en Montérégie. En rapatriant des lits, on pourrait également avoir plus de médecins. "La croissance démographique est phénoménale. Un territoire comme celui du Haut-Richelieu comprend 160000 personnes,
c'est plus que l'Abitibi-Témiscamingue «, illustre le Dr Rodrigue. »Même chose à Vaudreuil-Dorion.
Nouveaux centres
«Les besoins en médecins spécialistes sont aussi plus importants. Il ne manque pas deux orthopédistes, il en manque 10», soutient-il en expliquant que la situation va aller en s'aggravant avec l'augmentation de la population.
D'ailleurs, le projet prévu par le ministère de la Santé d'ouvrir un nouvel hôpital dans le coin de Vaudreuil-Dorion forcera le recrutement de nouveaux omnipraticiens et spécialistes.
Les nouveaux centres de cancérologie de la Cité de la Santé de Laval et de l'Hôpital Charles-Lemoyne mettent également une pression à la hausse sur le nombre de lits nécessaires en banlieue.
Certains regardent du côté du CHUM et du CUSM où on est en plein redéploiement avec la fermeture prochaine des hôpitaux Royal Victoria et Hôtel-Dieu. Ils estiment que certains services moins spécialisés pourraient être rapatriés en banlieue.
Moins aux régions, plus aux banlieues ?
En plus de rapatrier certains lits de la métropole, on devrait aussi envisager de privilégier l'installation des médecins en banlieue plutôt qu'en régions éloignées. «Dans plusieurs régions éloignées, on note une diminution de la population alors que le besoin de médecins devient plus grand dans les banlieues», soutient le Dr Rodrigue.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 53900.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Une chicane 514-450?
Éric Yvan Lemay
Le Journal de Montréal
02/06/2010 05h39
Certains médecins de la banlieue croient qu'il faut fermer jusqu'à 1 000 lits sur l'île de Montréal pour les transférer vers les hôpitaux de banlieue.
"C'est vrai de dire que l'attraction vers Montréal est très forte présentement. L'enjeu,
c'est de savoir comment rapatrier des lits. Il y a un dossier 514-450 qui se discute présentement", indique le Dr Jean Rodrigue, directeur des affaires médicales à l'Agence de la santé de la Montérégie.
Ce dernier indique qu'il manque plus de 150 médecins de famille uniquement en Montérégie. En rapatriant des lits, on pourrait également avoir plus de médecins. "La croissance démographique est phénoménale. Un territoire comme celui du Haut-Richelieu comprend 160000 personnes,
c'est plus que l'Abitibi-Témiscamingue «, illustre le Dr Rodrigue. »Même chose à Vaudreuil-Dorion.
Nouveaux centres
«Les besoins en médecins spécialistes sont aussi plus importants. Il ne manque pas deux orthopédistes, il en manque 10», soutient-il en expliquant que la situation va aller en s'aggravant avec l'augmentation de la population.
D'ailleurs, le projet prévu par le ministère de la Santé d'ouvrir un nouvel hôpital dans le coin de Vaudreuil-Dorion forcera le recrutement de nouveaux omnipraticiens et spécialistes.
Les nouveaux centres de cancérologie de la Cité de la Santé de Laval et de l'Hôpital Charles-Lemoyne mettent également une pression à la hausse sur le nombre de lits nécessaires en banlieue.
Certains regardent du côté du CHUM et du CUSM où on est en plein redéploiement avec la fermeture prochaine des hôpitaux Royal Victoria et Hôtel-Dieu. Ils estiment que certains services moins spécialisés pourraient être rapatriés en banlieue.
Moins aux régions, plus aux banlieues ?
En plus de rapatrier certains lits de la métropole, on devrait aussi envisager de privilégier l'installation des médecins en banlieue plutôt qu'en régions éloignées. «Dans plusieurs régions éloignées, on note une diminution de la population alors que le besoin de médecins devient plus grand dans les banlieues», soutient le Dr Rodrigue.
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Re: Système de santé au Québec
Anya a écrit : Pénurie de médecins
Une chicane 514-450?
Éric Yvan Lemay
Le Journal de Montréal
02/06/2010 05h39
Certains médecins de la banlieue croient qu'il faut fermer jusqu'à 1 000 lits sur l'île de Montréal pour les transférer vers les hôpitaux de banlieue.
"C'est vrai de dire que l'attraction vers Montréal est très forte présentement. L'enjeu,
c'est de savoir comment rapatrier des lits. Il y a un dossier 514-450 qui se discute présentement", indique le Dr Jean Rodrigue, directeur des affaires médicales à l'Agence de la santé de la Montérégie.
Ce dernier indique qu'il manque plus de 150 médecins de famille uniquement en Montérégie. En rapatriant des lits, on pourrait également avoir plus de médecins. "La croissance démographique est phénoménale. Un territoire comme celui du Haut-Richelieu comprend 160000 personnes,
c'est plus que l'Abitibi-Témiscamingue «, illustre le Dr Rodrigue. »Même chose à Vaudreuil-Dorion.
Nouveaux centres
«Les besoins en médecins spécialistes sont aussi plus importants. Il ne manque pas deux orthopédistes, il en manque 10», soutient-il en expliquant que la situation va aller en s'aggravant avec l'augmentation de la population.
D'ailleurs, le projet prévu par le ministère de la Santé d'ouvrir un nouvel hôpital dans le coin de Vaudreuil-Dorion forcera le recrutement de nouveaux omnipraticiens et spécialistes.
Les nouveaux centres de cancérologie de la Cité de la Santé de Laval et de l'Hôpital Charles-Lemoyne mettent également une pression à la hausse sur le nombre de lits nécessaires en banlieue.
Certains regardent du côté du CHUM et du CUSM où on est en plein redéploiement avec la fermeture prochaine des hôpitaux Royal Victoria et Hôtel-Dieu. Ils estiment que certains services moins spécialisés pourraient être rapatriés en banlieue.
Moins aux régions, plus aux banlieues ?
En plus de rapatrier certains lits de la métropole, on devrait aussi envisager de privilégier l'installation des médecins en banlieue plutôt qu'en régions éloignées. «Dans plusieurs régions éloignées, on note une diminution de la population alors que le besoin de médecins devient plus grand dans les banlieues», soutient le Dr Rodrigue.
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Ils vont fermer ces deux hopitaux ?
[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
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Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
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Re: Système de santé au Québec
Panda a écrit : [...]
Ils vont fermer ces deux hopitaux ?
Non, c'est que cela devient le CHUS et le CHUM.... donc, ils vont tous aller dans le méga centre....
Dernière modification par Placeress le dim. juin 06, 2010 7:42 am, modifié 1 fois.
Re: Système de santé au Québec
Négociations
Les infirmières «assiègent» l'Assemblée nationale
Agence QMI
08/06/2010 21h37
Négociations : les infirmières «assiègent» l'Assemblée nationale Exergue Préambule QUÉBEC - Surprise, sur le parvis de l'édifice de l'Assemblée nationale. Une centaine d'infirmières et d'infirmiers s'y sont installés pour la semaine, au cours de la nuit de lundi à mardi, question de faire pression sur le gouvernement. Texte La session parlementaire se termine à la fin de la semaine et la FIQ, qui regroupe 56 000 infirmières et inhalothérapeutes, voudrait bien conclure un nouveau contrat de travail avec le gouvernement avant que les élus partent en vacances. « On a fait preuve de beaucoup d'imagination pour déposer différents projets d'aménagement du temps de travail, pour essayer de respecter, aussi, certaines préoccupations des employeurs », dit la présidente, Régine Laurent. « Donc, il y a moyen de régler et il faut que le gouvernement règle avant de partir en vacances. » Chaudement vêtues et munies de chaises pliantes, les infirmières comptent donc occuper les lieux, 24 heures sur 24, jusqu'à la fin de la semaine. Elles seront plusieurs, d'un peu partout au Québec, à se relayer par « quarts de travail » successifs de 6 ou 12 heures. Le syndicat a même loué des chambres dans les résidences de l'Université Laval pour permettre à celles qui participent au siège d'aller se reposer. Les négociations entre la FIQ et le gouvernement ont cours depuis six mois. Après des hauts et des bas, le syndicat a soumis, lundi soir, une contre-proposition au gouvernement sur l'aménagement du temps de travail, qui constitue justement le point d'achoppement des négociations.
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Les infirmières «assiègent» l'Assemblée nationale
Agence QMI
08/06/2010 21h37
Négociations : les infirmières «assiègent» l'Assemblée nationale Exergue Préambule QUÉBEC - Surprise, sur le parvis de l'édifice de l'Assemblée nationale. Une centaine d'infirmières et d'infirmiers s'y sont installés pour la semaine, au cours de la nuit de lundi à mardi, question de faire pression sur le gouvernement. Texte La session parlementaire se termine à la fin de la semaine et la FIQ, qui regroupe 56 000 infirmières et inhalothérapeutes, voudrait bien conclure un nouveau contrat de travail avec le gouvernement avant que les élus partent en vacances. « On a fait preuve de beaucoup d'imagination pour déposer différents projets d'aménagement du temps de travail, pour essayer de respecter, aussi, certaines préoccupations des employeurs », dit la présidente, Régine Laurent. « Donc, il y a moyen de régler et il faut que le gouvernement règle avant de partir en vacances. » Chaudement vêtues et munies de chaises pliantes, les infirmières comptent donc occuper les lieux, 24 heures sur 24, jusqu'à la fin de la semaine. Elles seront plusieurs, d'un peu partout au Québec, à se relayer par « quarts de travail » successifs de 6 ou 12 heures. Le syndicat a même loué des chambres dans les résidences de l'Université Laval pour permettre à celles qui participent au siège d'aller se reposer. Les négociations entre la FIQ et le gouvernement ont cours depuis six mois. Après des hauts et des bas, le syndicat a soumis, lundi soir, une contre-proposition au gouvernement sur l'aménagement du temps de travail, qui constitue justement le point d'achoppement des négociations.
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Re: Système de santé au Québec
Le serment d'hypocrite
Jean-Marc Léger
09/06/2010 06h59
Depuis vingt ans, personne n'a réussi à régler les problèmes du système de santé au Québec. On investit des milliards, on crée de grandes commissions et on réforme les réformes. Pourtant, la situation dans le système de la santé continue de se détériorer.
Vous savez pourquoi cela ne se fait pas? C'est parce que les médecins ont malheureusement un pouvoir absolu dans le système. Tellement de pouvoirs, que même les ministres de la Santé sont, pour la plupart, des médecins.
Il me semble que si j'étais ministre de la Santé, je prendrais une série de décisions pour changer radicalement les choses et désengorger le système.
Pourquoi ne pas donner la permission aux pharmaciens de prescrire certains médicaments et de renouveler les prescriptions?
Pourquoi ne pas faciliter l'accès aux médecines douces comme les chiropraticiens ou acupuncteurs?
Pourquoi ne pas faciliter l'embauche et la pratique de médecins étrangers?
Pourquoi ne pas payer davantage des primes substantielles aux urgentologues et aux médecins de famille?
Pourquoi les règles empêchent-elles certains médecins d'exercer sur certains territoires?
Pourquoi ne pas former et permettre aux infirmières de poser certains gestes médicaux?
La vraie solution nous vient des infirmières. Les infirmières sont reconnues par les patients, mais pas par le système. 79 % des gens estiment qu'elles font preuve de plus de compassion et 82 % qu'elles sont plus disponibles que les médecins.
Épuisement
82 % estiment qu'elles ont des conditions de travail inadéquates et la plupart estiment qu'elles sont surmenées et épuisées. Ce ne sont pas les patients qui les épuisent, mais le système.
Il faut créer des postes permanents pour régler la pénurie d'infirmières. Interrogés sur les solutions présentées par la FIQ, 80 % des Québécois appuient l'horaire de quatre jours avec des heures plus longues, 63 % appuient les primes de soir et de fins de semaine. Au total, 69 % appuient les propositions des infirmières, même si cela équivaut à une dépense supplémentaire de 450 millions.
Tout le monde est convaincu que cela aiderait fortement à améliorer le système. Tous? Non, il existe encore des irréductibles au sein du gouvernement qui résistent encore.
Si le médecin a fait le serment d'Hippocrate, il semble que nos gouvernants ont fait le serment de l'hypocrite.
Jean-Marc Léger
09/06/2010 06h59
Depuis vingt ans, personne n'a réussi à régler les problèmes du système de santé au Québec. On investit des milliards, on crée de grandes commissions et on réforme les réformes. Pourtant, la situation dans le système de la santé continue de se détériorer.
Vous savez pourquoi cela ne se fait pas? C'est parce que les médecins ont malheureusement un pouvoir absolu dans le système. Tellement de pouvoirs, que même les ministres de la Santé sont, pour la plupart, des médecins.
Il me semble que si j'étais ministre de la Santé, je prendrais une série de décisions pour changer radicalement les choses et désengorger le système.
Pourquoi ne pas donner la permission aux pharmaciens de prescrire certains médicaments et de renouveler les prescriptions?
Pourquoi ne pas faciliter l'accès aux médecines douces comme les chiropraticiens ou acupuncteurs?
Pourquoi ne pas faciliter l'embauche et la pratique de médecins étrangers?
Pourquoi ne pas payer davantage des primes substantielles aux urgentologues et aux médecins de famille?
Pourquoi les règles empêchent-elles certains médecins d'exercer sur certains territoires?
Pourquoi ne pas former et permettre aux infirmières de poser certains gestes médicaux?
La vraie solution nous vient des infirmières. Les infirmières sont reconnues par les patients, mais pas par le système. 79 % des gens estiment qu'elles font preuve de plus de compassion et 82 % qu'elles sont plus disponibles que les médecins.
Épuisement
82 % estiment qu'elles ont des conditions de travail inadéquates et la plupart estiment qu'elles sont surmenées et épuisées. Ce ne sont pas les patients qui les épuisent, mais le système.
Il faut créer des postes permanents pour régler la pénurie d'infirmières. Interrogés sur les solutions présentées par la FIQ, 80 % des Québécois appuient l'horaire de quatre jours avec des heures plus longues, 63 % appuient les primes de soir et de fins de semaine. Au total, 69 % appuient les propositions des infirmières, même si cela équivaut à une dépense supplémentaire de 450 millions.
Tout le monde est convaincu que cela aiderait fortement à améliorer le système. Tous? Non, il existe encore des irréductibles au sein du gouvernement qui résistent encore.
Si le médecin a fait le serment d'Hippocrate, il semble que nos gouvernants ont fait le serment de l'hypocrite.
Re: Système de santé au Québec
Très bon article Maya
Re: Système de santé au Québec
Publié le 10 juin 2010 à 10h31 | Mis à jour à 10h34
Entente de principe avec une partie des travailleurs de la santé
La Presse Canadienne
Québec
Le gouvernement du Québec annonce jeudi la conclusion d'une entente de principe avec les syndicats représentant quelque 40 pour cent des salariés de la santé, soit environ 108 000 travailleurs.
L'accord concerne les membres de la Fédération de la Santé et des Services sociaux de la CSN, parmi lesquels figurent environ 7000 infirmières.
Le ministre de la Santé, Yves Bolduc, soutient que la conclusion de cet accord constitue une entente historique qui contient des améliorations des conditions de travail des syndiqués et une réorganisation de leur travail.
Le ministre Bolduc ajoute qu'entre-temps, les négociations se poursuivent avec les dirigeants de la Fédération interprofessionnelle de la Santé.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... cueil_POS2" onclick="window.open(this.href);return false;
Entente de principe avec une partie des travailleurs de la santé
La Presse Canadienne
Québec
Le gouvernement du Québec annonce jeudi la conclusion d'une entente de principe avec les syndicats représentant quelque 40 pour cent des salariés de la santé, soit environ 108 000 travailleurs.
L'accord concerne les membres de la Fédération de la Santé et des Services sociaux de la CSN, parmi lesquels figurent environ 7000 infirmières.
Le ministre de la Santé, Yves Bolduc, soutient que la conclusion de cet accord constitue une entente historique qui contient des améliorations des conditions de travail des syndiqués et une réorganisation de leur travail.
Le ministre Bolduc ajoute qu'entre-temps, les négociations se poursuivent avec les dirigeants de la Fédération interprofessionnelle de la Santé.
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Re: Système de santé au Québec
CSN
Entente de principe conclue entre Québec et la Fédération de la santé
Agence QMI
10/06/2010 10h52
MONTRÉAL - Une entente de principe a été conclue entre le gouvernement Charest et la Fédération de la santé et des services sociaux de la CSN (FSSS), ont annoncé les deux parties jeudi matin.
L'entente, qui touche les matières sectorielles, concerne 108 000 travailleurs, soit environ 40 % des salariés du réseau.
Elle comprend des avancées importantes sur des éléments censés faciliter l'attraction et la rétention du personnel, comme des majorations de prime pour le travail de soir et de nuit ou encore pour des soins critiques comme le travail aux urgences, aux soins intensifs, à l'unité néonatale, auprès des grands brûlés et aux unités coronariennes.
«Cette entente est très satisfaisante, a déclaré la présidente de la FSSS, Francine Lévesque, dans un communiqué de presse. Nous avons, après de multiples efforts, atteint les objectifs les plus importants pour nos membres.»
«Un pas important est franchi avec la conclusion de cette entente de principe qui permettra d'offrir au personnel du réseau de la santé et des services sociaux une bonification ciblée des conditions de travail contribuant ainsi à l'attraction et à la rétention de la main-d'œuvre, tout en corrigeant des problèmes d'organisation du travail», a estimé le ministre de la Santé, Yves Bolduc, dans un communiqué distinct.
«J'estime qu'elle donnera un nouveau souffle aux négociations qui se poursuivent avec les autres syndicats», a ajouté le ministre Bolduc.
«Deux mois seulement après l'échéance des conventions collectives, c'est 53 % de tous les employés réunis au sein du Front commun syndical qui ont conclu des ententes de principe», a souligné pour sa part la présidente du Conseil du trésor, Monique Gagnon-Tremblay.
L'entente de principe sera présentée au Conseil fédéral de négociation de la FSSS les 21 et 22 juin. Elle sera ensuite soumise aux assemblées générales des 377 unités syndicales qui composent la FSSS.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 05237.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Entente de principe conclue entre Québec et la Fédération de la santé
Agence QMI
10/06/2010 10h52
MONTRÉAL - Une entente de principe a été conclue entre le gouvernement Charest et la Fédération de la santé et des services sociaux de la CSN (FSSS), ont annoncé les deux parties jeudi matin.
L'entente, qui touche les matières sectorielles, concerne 108 000 travailleurs, soit environ 40 % des salariés du réseau.
Elle comprend des avancées importantes sur des éléments censés faciliter l'attraction et la rétention du personnel, comme des majorations de prime pour le travail de soir et de nuit ou encore pour des soins critiques comme le travail aux urgences, aux soins intensifs, à l'unité néonatale, auprès des grands brûlés et aux unités coronariennes.
«Cette entente est très satisfaisante, a déclaré la présidente de la FSSS, Francine Lévesque, dans un communiqué de presse. Nous avons, après de multiples efforts, atteint les objectifs les plus importants pour nos membres.»
«Un pas important est franchi avec la conclusion de cette entente de principe qui permettra d'offrir au personnel du réseau de la santé et des services sociaux une bonification ciblée des conditions de travail contribuant ainsi à l'attraction et à la rétention de la main-d'œuvre, tout en corrigeant des problèmes d'organisation du travail», a estimé le ministre de la Santé, Yves Bolduc, dans un communiqué distinct.
«J'estime qu'elle donnera un nouveau souffle aux négociations qui se poursuivent avec les autres syndicats», a ajouté le ministre Bolduc.
«Deux mois seulement après l'échéance des conventions collectives, c'est 53 % de tous les employés réunis au sein du Front commun syndical qui ont conclu des ententes de principe», a souligné pour sa part la présidente du Conseil du trésor, Monique Gagnon-Tremblay.
L'entente de principe sera présentée au Conseil fédéral de négociation de la FSSS les 21 et 22 juin. Elle sera ensuite soumise aux assemblées générales des 377 unités syndicales qui composent la FSSS.
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Re: Système de santé au Québec
J'avoue que le bout que j'aime pas trop des négos avec la FIQ, c'est qu'on est plusieurs à ne pas désirer un horaire de 4 jours... avec diminution de salaire associé.... je ne comprend pas trop pourquoi tout bloquerai pour cela...
L'ouverture de poste à temps plein oui, tous les autres négociations oui, mais l'horaire de 4 jours... avec diminution de salaire.. je n'irais jamais en grève pour ça.... étrange comme concept...
L'ouverture de poste à temps plein oui, tous les autres négociations oui, mais l'horaire de 4 jours... avec diminution de salaire.. je n'irais jamais en grève pour ça.... étrange comme concept...
Re: Système de santé au Québec
Diminution de salaire parce que vous ferez moins d'heure en tombant a 4 jours?
Re: Système de santé au Québec
Ben , c'est pas 36 au lieu de 37.25 ??Placeress a écrit : J'avoue que le bout que j'aime pas trop des négos avec la FIQ, c'est qu'on est plusieurs à ne pas désirer un horaire de 4 jours... avec diminution de salaire associé.... je ne comprend pas trop pourquoi tout bloquerai pour cela...
L'ouverture de poste à temps plein oui, tous les autres négociations oui, mais l'horaire de 4 jours... avec diminution de salaire.. je n'irais jamais en grève pour ça.... étrange comme concept...
Moi ça fait mon affaire
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Re: Système de santé au Québec
Pourquoi ne pas informatiser sur fiche tous les bénéficiaires du Québec afin que tous les services de santé aient accès à notre dossier médical.
On évite l'abus, la double identité, énormément $$$$$ à investir commençons par le début.
Arrêtons de penser qu'il faut autant d'infirmières, de médecins, commençons par voir qui utilise le réseau et combien de fois.
Et ramenez donc les infirmières auxiliaires en plus grand nombre et donner plus de pouvoir aux infirmières cliniciennes, aux pharmaciens.
On évite l'abus, la double identité, énormément $$$$$ à investir commençons par le début.
Arrêtons de penser qu'il faut autant d'infirmières, de médecins, commençons par voir qui utilise le réseau et combien de fois.
Et ramenez donc les infirmières auxiliaires en plus grand nombre et donner plus de pouvoir aux infirmières cliniciennes, aux pharmaciens.
Dernière modification par Barbara le jeu. juin 10, 2010 9:58 pm, modifié 3 fois.
Je pense souvent à vous ....
Mes amis les anges ont dit de ne pas trop s'en faire dans la vie, il y a toujours un cadeau pour toi[/b][/size]
Mes amis les anges ont dit de ne pas trop s'en faire dans la vie, il y a toujours un cadeau pour toi[/b][/size]
Re: Système de santé au Québec
Il y a eu une entrée massive d'infirmières auxilliaires et malgré cela il y a pénurie....Et faut pas oublier que l'infirmière auxilliaire est sous la responsabilité de l'infirmière, .......ça , ça me fatigue......Barbara a écrit : Pourquoi ne pas informatiser sur fiche tous les bénéficiaires du Québec afin que tous les services de santé aient accès à notre dossier médical.
On évite l'abus, la double identité, énormément $$$$$ à investir commençons par le début.
Arrêtons de penser qu'il faut autant d'infirmières, de médecins, commençons par voir qui utilise le réseau et combien de fois.
Et ramenez donc les infirmières auxiliaires en plus grand nombre et donner plus de pouvoir aux infirmières cliniciennes, aux pharmaciens.
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Re: Système de santé au Québec
Rénatane a écrit : [...]
Ben , c'est pas 36 au lieu de 37.25 ??
Moi ça fait mon affaire
Bien peut-être que je comprend juste pas..... j'avais le sentiment qu'on serait payé une journée de moins par semaine..... mais en travaillant 4 jours au lieu de 5, comment on peut en arriver à avoir seulement 1 heure de moins ?
Re: Système de santé au Québec
en travaillant plus d'heures.....genre 9 ou 10 heures...par joursPlaceress a écrit : [...]
Bien peut-être que je comprend juste pas..... j'avais le sentiment qu'on serait payé une journée de moins par semaine..... mais en travaillant 4 jours au lieu de 5, comment on peut en arriver à avoir seulement 1 heure de moins ?
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Re: Système de santé au Québec
Barbara a écrit : Pourquoi ne pas informatiser sur fiche tous les bénéficiaires du Québec afin que tous les services de santé aient accès à notre dossier médical.
On évite l'abus, la double identité, énormément $$$$$ à investir commençons par le début.
Arrêtons de penser qu'il faut autant d'infirmières, de médecins, commençons par voir qui utilise le réseau et combien de fois.
Et ramenez donc les infirmières auxiliaires en plus grand nombre et donner plus de pouvoir aux infirmières cliniciennes, aux pharmaciens.
Sur mon département on est 3 infirmières..... et il y a 6 infirmières auxiliaires... il ne manque pas d'auxi.
Pour les dossiers médicaux centralisés, c'est un projet qui est sur la table depuis un bon moment, mais c'est les défenseur de l'accès à l'information et de la confidentialité qui ne sont pas en accord, ils ont peur que les informations soient utilisées à d'autres fins... et ils ne veulent pas que tout l'historique médical d'un patient soit connu de tous les intervenants qui passent dans sa vie pour un problème x, y et z.
Re: Système de santé au Québec
----Placeress a écrit : [...]
Sur mon département on est 3 infirmières..... et il y a 6 infirmières auxiliaires... il ne manque pas d'auxi.
Pour les dossiers médicaux centralisés, c'est un projet qui est sur la table depuis un bon moment, mais c'est les défenseur de l'accès à l'information et de la confidentialité qui ne sont pas en accord, ils ont peur que les informations soient utilisées à d'autres fins... et ils ne veulent pas que tout l'historique médical d'un patient soit connu de tous les intervenants qui passent dans sa vie pour un problème x, y et z.
Oui il y en a de plus en plus, et tu sais pourquoi après les avoir mis au rancart dans les années 70-80, ils se sont rendus compte qu'il avait fait une grosse gaffe, alors il y a eu retour massif de cette profession dans le milieu hospitalier.
Effectivement l'accès à l'information bloque cette possibilité, mais quand le gouvernement paie pour donner un service, c'est la moindre des choses de savoir qui est son bénéficiaire. Le personnel du milieu de la santé est tenu au secret professionnel, sinon tu es "out". Vous seriez surpris de savoir qui utilise les soins du système de santé et combien ça coûte. Il faut commencer par là, ça fait 25 ans qu'on parle du manque d'effectifs, sans que rien ne change, car on a toujours le même maudus de discours plus plus plus d'effectifs.
Le problème au Québec on a peur de tout, on avance pas avec la peur au ventre.
Dernière modification par Barbara le ven. juin 11, 2010 9:17 am, modifié 1 fois.
Je pense souvent à vous ....
Mes amis les anges ont dit de ne pas trop s'en faire dans la vie, il y a toujours un cadeau pour toi[/b][/size]
Mes amis les anges ont dit de ne pas trop s'en faire dans la vie, il y a toujours un cadeau pour toi[/b][/size]
Re: Système de santé au Québec
Santé
Les pauvres plus à risque
Mise à jour : 14/06/2010 20h35
Les blessures de toutes sortes, qui ont entraîné 200 000 hospitalisations au Canada en 2008-2009, sont beaucoup plus susceptibles de frapper les résidents de quartiers défavorisés, ce qui coûte cher au trésor québécois.
Si le taux de blessure des personnes à faible revenu atteignait celui des résidents mieux nantis, les hospitalisations auraient diminué de 8% au Québec, soit 21 000 admission de moins. De quoi épargner 167 M$.
«La pauvreté, ça coûte cher, résume la docteure Marie-France Raynault, directrice du département de médecine sociale de l’Université de Montréal. Ça coûte cher pour les gens, en termes de souffrance, mais ça coûte cher pour la société aussi.»
Les chutes, qui représentent 61% de toutes les admissions dans les centres hospitaliers, sont une fois et demie plus élevées dans les secteurs pauvres. Ces derniers sont également deux fois plus touchés par les accidents de la circulation.
Cette disparité s’expliquerait par l’écart entre les différents environnements. «Tout est brisé: les trottoirs, les rues, se désole une résidente d’un quartier défavorisé. Tout est brisé! On dirait que la ville s'est mal entretenue.»
La circulation est également souvent plus dense dans les quartiers comme Hochelaga-Maisonneuve que dans ceux plus cossus comme Outremont.
Selon Marie-France Raynault, pour réduire les coûts exorbitants en santé, il faudrait agir sur les conditions socioéconomiques des Québécois. «Il faut diminuer la pression sur le système, pas seulement l'intérieur du système de santé, mais avant que les gens se rendent au système de santé», conclut-elle.
http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/national/ ... 03540.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Les pauvres plus à risque
Mise à jour : 14/06/2010 20h35
Les blessures de toutes sortes, qui ont entraîné 200 000 hospitalisations au Canada en 2008-2009, sont beaucoup plus susceptibles de frapper les résidents de quartiers défavorisés, ce qui coûte cher au trésor québécois.
Si le taux de blessure des personnes à faible revenu atteignait celui des résidents mieux nantis, les hospitalisations auraient diminué de 8% au Québec, soit 21 000 admission de moins. De quoi épargner 167 M$.
«La pauvreté, ça coûte cher, résume la docteure Marie-France Raynault, directrice du département de médecine sociale de l’Université de Montréal. Ça coûte cher pour les gens, en termes de souffrance, mais ça coûte cher pour la société aussi.»
Les chutes, qui représentent 61% de toutes les admissions dans les centres hospitaliers, sont une fois et demie plus élevées dans les secteurs pauvres. Ces derniers sont également deux fois plus touchés par les accidents de la circulation.
Cette disparité s’expliquerait par l’écart entre les différents environnements. «Tout est brisé: les trottoirs, les rues, se désole une résidente d’un quartier défavorisé. Tout est brisé! On dirait que la ville s'est mal entretenue.»
La circulation est également souvent plus dense dans les quartiers comme Hochelaga-Maisonneuve que dans ceux plus cossus comme Outremont.
Selon Marie-France Raynault, pour réduire les coûts exorbitants en santé, il faudrait agir sur les conditions socioéconomiques des Québécois. «Il faut diminuer la pression sur le système, pas seulement l'intérieur du système de santé, mais avant que les gens se rendent au système de santé», conclut-elle.
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