Grain de sel a écrit : [...]
Combien de temps prendront-ils avant de pouvoir mettre les cartes sur tables et répondre aux questionnements de la population ?
Dire oui au référendum sans connaître à quoi je consent, non merci, pour moi ça serait comme signer un chèque en blanc.
J'ai été il y a 2 ans environ dans un rassemblement du PQ, où deux jeunes économistes souverainistes expliquaient très bien les 5 ans post oui au référendum, et ils encourageaient justement les anciens du PQ a jaser aux gens de ce que serait le post oui référendaire, d'impliquer la population dans ce projet.... car, c'est très faisable.
Il y a une vielle philosophie politique qui prédomine actuellement, une vision politique basé sur une réalité ancienne à mon avis.
Si on impliquait plus les jeunes qui s'intéressent au débat actuel, on aurait ce genre de philosophie et de "réponse". Mais, actuellement, tout parti politique confondu, ce n'est pas la vision que d'expliquer et d'impliquer la population dans leur choix de société. Pour moi, tout parti confondu, c'est déplorable.
Je suis en accord avec toi, ce débat à lieu actuellement dans les troupes souverainistes, et il est très intéressant..... il serait pour ma part essentiel qu'on le fasse avec l'ensemble de la population.
Ce étant dit, je crois que Pauline Marois a cette ouverture, et dans la mesure où elle devient première ministre, je crois qu'elle mettra en branle cette option.
Je sais que tu es PLQ et fédéraliste, mais je ne te raconte pas ça légèrement simplement pour te convainque.... c'est "vraiment vrai" que le débat réel est intéressant, peut importe notre allégeance en tant que société. Ça ne veut pas dire pour moi qu'à la fin, les nons ne resterons pas non... mais au moins, de s'être informé.
Au référendum de 1995, 93.5 % de la population ont voté, c'est pas rien, les gens s'intéressent à ce projet...
Certains banalisent le 50%/50%, mais que ce soit d'un côté comme de l'autre, c'est presque toute la population qui s'est prononcé...... c'est vraiment, mais vraiment pas rien. Ça veut dire qu'à la base, que ce soit oui, ou non, le projet intéresse les gens.