trois enfants trouvés morts à Drummondville
[nouvelle=http://tvanouvelles.ca/lcn/judiciaire/a ... ml|Meurtre de ses trois enfants
Enquête préliminaire de Sonia Blanchette]C'est aujourd'hui que s'ouvre l'enquête préliminaire de Sonia Blanchette, cette jeune mère de Drummondville, accusée des meurtres prémédités de ses trois enfants.
La femme, qui était enceinte au moment de son crime allégué le 2 décembre 2012 et qui a subi une évaluation psychiatrique, n'a pas comparu depuis janvier dernier.
Sonia Blanchette aurait tué Lorélie, 5 ans, Loïc, 4 ans et Anaïs, 2 ans, dans son logement de la rue Turcotte pendant que sa mère qui supervisait ses rencontres avec les enfants s'était absentée.[/nouvelle]
Enquête préliminaire de Sonia Blanchette]C'est aujourd'hui que s'ouvre l'enquête préliminaire de Sonia Blanchette, cette jeune mère de Drummondville, accusée des meurtres prémédités de ses trois enfants.
La femme, qui était enceinte au moment de son crime allégué le 2 décembre 2012 et qui a subi une évaluation psychiatrique, n'a pas comparu depuis janvier dernier.
Sonia Blanchette aurait tué Lorélie, 5 ans, Loïc, 4 ans et Anaïs, 2 ans, dans son logement de la rue Turcotte pendant que sa mère qui supervisait ses rencontres avec les enfants s'était absentée.[/nouvelle]
On vient d'annoncer à RDI que Sonia Blanchette aurait accouché d'une fille et qu'elle pouvait la voir, je ne sais pas par contre le nombre et la durée de ces rencontres.
Dernière modification par Anya le lun. oct. 21, 2013 3:25 pm, modifié 1 fois.
[nouvelle=http://tvanouvelles.ca/lcn/judiciaire/a ... ml|Visites supervisées à son bébé
Sonia Blanchette est «innocente» - Andrée Ruffo]Accusée du triple meurtre prémédité de ses jeunes enfants, Sonia Blanchette voit le bébé auquel elle a donné naissance en prison lors de visites supervisées à l'hôpital psychiatrique Philippe-Pinel de Montréal. L'ancienne juge à la Chambre de la jeunesse, Andrée Ruffo, croit qu'il en va du bien de l'enfant.
«Madame est encore innocente. Il faut enlever de notre tête cette femme criminelle. Le bébé naissant a besoin de qui, de quoi? Est-ce que pour l'enfant ça peut-être quelque chose d'utile, on sait qu'en psychologie la réponse est oui», affirme l'ex-magistrate à la Cour du Québec.
Possiblement dépressive, Sonia Blanchette qui était séparée de son conjoint aurait noyé Lorélie, 5 ans, Loïc, 4 ans, et Anaïs, 2 ans, dans son appartement de la rue Turcotte en décembre 2012 pendant que sa mère qui supervisait ses rencontres avec les enfants s'était absentée.[/nouvelle]
Sonia Blanchette est «innocente» - Andrée Ruffo]Accusée du triple meurtre prémédité de ses jeunes enfants, Sonia Blanchette voit le bébé auquel elle a donné naissance en prison lors de visites supervisées à l'hôpital psychiatrique Philippe-Pinel de Montréal. L'ancienne juge à la Chambre de la jeunesse, Andrée Ruffo, croit qu'il en va du bien de l'enfant.
«Madame est encore innocente. Il faut enlever de notre tête cette femme criminelle. Le bébé naissant a besoin de qui, de quoi? Est-ce que pour l'enfant ça peut-être quelque chose d'utile, on sait qu'en psychologie la réponse est oui», affirme l'ex-magistrate à la Cour du Québec.
Possiblement dépressive, Sonia Blanchette qui était séparée de son conjoint aurait noyé Lorélie, 5 ans, Loïc, 4 ans, et Anaïs, 2 ans, dans son appartement de la rue Turcotte en décembre 2012 pendant que sa mère qui supervisait ses rencontres avec les enfants s'était absentée.[/nouvelle]
Je me demande aussi qui s'occupe de cette petite fille à temps plein ?? et le papa dans tout ça
Si elle est reconnue coupable des meurtres et va en prison, cette pauvre petite devra faire le deuil de sa maman et de ceux qui s'en occupe et, j'espère de tout mon coeur, que la chère DPJ ne la promènera pas de famille d'accueil en famille d'accueil, l'art de scrapper une vie humaine...
Si elle est reconnue coupable des meurtres et va en prison, cette pauvre petite devra faire le deuil de sa maman et de ceux qui s'en occupe et, j'espère de tout mon coeur, que la chère DPJ ne la promènera pas de famille d'accueil en famille d'accueil, l'art de scrapper une vie humaine...
- Marco Polo
- Illustre Pie
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Sonia Blanchette accusée de meurtres prémédités
Publié le 29 octobre 2013
Jessica Ébacher - Sonia Blanchette devra subir un procès pour triple meurtre prémédité de ses trois enfants, Lorélie 5 ans, Loïc 4 ans et Anaïs, 2 ans.
La juge Marie-Josée Ménard a rendu sa décision ce matin au Palais de justice de Drummondville quant au chef d'accusation qui sera au cœur du procès. Cette dernière a justifié sa décision par les circonstances entourant le drame ainsi que sur des causes qui ont fait jurisprudence dans le passé. Rappelons que les éléments de preuve ne peuvent être dévoilés en raison d'une ordonnance de non-publication. Sonia Blanchette, présente, semblait indifférente aux propos de la juge, comme ce fut le cas la majorité du temps lors de l'enquête préliminaire.
Cette décision d'y aller d'un chef de meurtre au premier degré est tombée à la suite de l'enquête préliminaire qui s'est tenue la semaine dernière. La procureure de la Couronne, Marie-Ève Patry, s'est dite satisfaite du jugement de la juge Ménard.
«Elle a retenu les arguments qu'on avait soulevés», a-t-elle indiqué.
Le dossier a été renvoyé à la Cour supérieure et sera de retour au Palais de justice de Drummondville le 15 janvier. Il s'agira d'une étape pro-forma. Le moment auquel le procès pourrait avoir lieu dépendra de la Défense. Selon Me Patry, la durée de cet éventuel procès sera d'environ un mois.
http://www.journalexpress.ca/Actualites ... emedites/1
Publié le 29 octobre 2013
Jessica Ébacher - Sonia Blanchette devra subir un procès pour triple meurtre prémédité de ses trois enfants, Lorélie 5 ans, Loïc 4 ans et Anaïs, 2 ans.
La juge Marie-Josée Ménard a rendu sa décision ce matin au Palais de justice de Drummondville quant au chef d'accusation qui sera au cœur du procès. Cette dernière a justifié sa décision par les circonstances entourant le drame ainsi que sur des causes qui ont fait jurisprudence dans le passé. Rappelons que les éléments de preuve ne peuvent être dévoilés en raison d'une ordonnance de non-publication. Sonia Blanchette, présente, semblait indifférente aux propos de la juge, comme ce fut le cas la majorité du temps lors de l'enquête préliminaire.
Cette décision d'y aller d'un chef de meurtre au premier degré est tombée à la suite de l'enquête préliminaire qui s'est tenue la semaine dernière. La procureure de la Couronne, Marie-Ève Patry, s'est dite satisfaite du jugement de la juge Ménard.
«Elle a retenu les arguments qu'on avait soulevés», a-t-elle indiqué.
Le dossier a été renvoyé à la Cour supérieure et sera de retour au Palais de justice de Drummondville le 15 janvier. Il s'agira d'une étape pro-forma. Le moment auquel le procès pourrait avoir lieu dépendra de la Défense. Selon Me Patry, la durée de cet éventuel procès sera d'environ un mois.
http://www.journalexpress.ca/Actualites ... emedites/1
- Marco Polo
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Sonia Blanchette citée à procès
29 octobre 2013, 14:00
De TVA Nouvelles
Sonia Blanchette devra subir un procès sous trois accusations de meurtre prémédité; c'est la décision rendue par ...
http://fr.video.canoe.tv/video/2781208021001
29 octobre 2013, 14:00
De TVA Nouvelles
Sonia Blanchette devra subir un procès sous trois accusations de meurtre prémédité; c'est la décision rendue par ...
http://fr.video.canoe.tv/video/2781208021001
Sonia Blanchette est décédée.
http://www.journaldemontreal.com/2015/0 ... st-decedee" onclick="window.open(this.href);return false;
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Lison de Gatineau
- Marco Polo
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Batailler pour le droit de se laisser mourir
La détenue Sonia Blanchette est morte d’une grève de la faim qu’on lui avait d’abord refusée
Sonia Blanchette était en droit de se laisser mourir en prison malgré les accusations d’infanticide qui pesaient contre elle. Son avocat, Jean-Pierre Ménard, fustige les Services correctionnels du Québec et l’Institut Philippe-Pinel pour ne pas l’avoir compris à temps.
L’affaire est d’une rare complexité. Les détenus qui choisissent de se laisser mourir en prison, en refusant tout traitement médical comme l’a fait Mme Blanchette, ne courent pas les rues.
En neuf ans de carrière en droit carcéral, l’une de ses avocates, Isabel Simao, n’a rien vu de semblable.
Sonia Blanchette était saine d’esprit lorsqu’elle a entrepris une grève de la faim, au début du mois de décembre. Les Services correctionnels et l’Institut Philippe-Pinel ont tous les deux tenté de l’en empêcher, en l’alimentant de force.
Sonia Blanchette a dû compter sur l’aide de Jean-Pierre Ménard et Julie-Kim Godin, deux avocats spécialisés en droit de la santé, pour parvenir à ses fins.
Me Ménard et Me Godin ont acheminé des mises en demeure à l’Institut Philippe-Pinel, à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont et à la prison Tanguay pour que les volontés de Sonia Blanchette soient respectées.
«Indigne »
Me Ménard est scandalisé par l’attitude de l’Institut Philippe-Pinel et de la prison Tanguay. « Ils l’ont traitée contre son gré. C’est indigne, lance-t-il. On lui a clairement enlevé une partie de son humanité en ne la respectant pas. »
Avant de mourir, Sonia Blanchette a relevé Me Ménard du secret professionnel, afin que son histoire puisse servir de leçon.
Celui-ci s’est dit estomaqué par les violations des droits médicaux qui ont cours dans le milieu carcéral. Si la prison Tanguay et l’Institut Philippe-Pinel s’étaient renseignés sur la jurisprudence en la matière, ils n’auraient pas tenté de sauver Sonia Blanchette contre son gré, dit-il.
« La qualité des soins en milieu carcéral, ça laisse énormément à désirer », observe Me Ménard.
Elle a craqué
Sonia Blanchette était détenue à la prison Tanguay dans l’attente de son procès pour le meurtre de ses trois enfants (Lorélie, cinq ans, Loïc, quatre ans, et Anaïs, deux ans), qui avaient été noyés le 2 décembre 2012.
En octobre 2013, elle avait été jugée apte à subir son procès, qui devait commencer en 2016 seulement. Elle risquait la prison à vie, sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans.
Mme Blanchette refusait de manger et de boire, avec l’intention assumée de mourir. Un suicide à petit feu. Avant d’entreprendre sa grève de la faim, elle avait par ailleurs indiqué qu’elle refusait tout traitement.
« Je l’ai accompagnée là-dedans, a expliqué Me Simao. Elle était saine d’esprit. »
Selon Me Simao, Sonia Blanchette « a craqué » en prison. Ses droits de visite étaient limités. Elle avait perdu le droit de fréquenter un quatrième enfant, né pendant qu’elle était détention préventive. Les soins de santé auxquels elle avait accès étaient réduits au strict minimum. Les délais s’accumulaient dans sa cause, en raison de sa décision de changer d’avocat à plus d’une reprise.
« Les conditions de détention ont définitivement miné son moral », a dit Me Simao.
Rongée par le sentiment de culpabilité, et incapable de supporter la perspective d’une incarcération prolongée, elle a décidé de mettre fin à ses jours. « Elle ne voyait pas l’intérêt de continuer à vivre », résume Me Ménard. Elle pesait environ 36 kilos lorsqu’elle a été admise à l’hôpital Sacré-Coeur, où elle a rendu l’âme dans la nuit de jeudi à vendredi.
Elle devait être à la cour, vendredi, pour fixer la date exacte de son procès.
Un droit reconnu
En droit médical, un patient peut refuser de recevoir des soins pour autant qu’il soit adulte et apte à fournir un consentement. « La notion d’aptitude, ça ne veut pas dire qu’on doit prendre une bonne décision. On peut prendre une décision qui est contraire à son meilleur intérêt », explique Me Ménard.
Celui-ci parle en connaissance de cause. Il était l’un des trois experts retenus par l’Assemblée nationale pour faire l’analyse juridique du projet de loi pour mourir dans la dignité.
Depuis l’affaire Corbeil, en 1992, les tribunaux reconnaissent à une personne le droit de faire une grève de la faim et de se laisser mourir. À partir du moment où la personne est consciente, équilibrée et lucide, l’État n’a pas à intervenir pour limiter ou contrecarrer ce choix.
Selon Me Ménard, Sonia Blanchette a fait l’objet d’une évaluation en bonne et due forme. Elle était en possession de ses moyens lorsqu’elle a pris la décision d’en finir avec la vie.
Un porte-parole du ministère de la Sécurité publique, Clément Falardeau, a joué de prudence dans ses commentaires, en refusant de traiter du cas précis de Sonia Blanchette. « Le rôle du ministère de la Sécurité publique, c’est d’assurer l’encadrement et la surveillance de la personne incarcérée », a-t-il dit sans élaborer.
Du côté de l’Institut Philippe-Pinel, la porte-parole, Julie Benjamin, a aussi refusé de commenter le cas particulier de Sonia Blanchette, par souci de préserver la confidentialité des dossiers médicaux.
http://www.ledevoir.com/societe/justice ... ser-mourir
La détenue Sonia Blanchette est morte d’une grève de la faim qu’on lui avait d’abord refusée
Sonia Blanchette était en droit de se laisser mourir en prison malgré les accusations d’infanticide qui pesaient contre elle. Son avocat, Jean-Pierre Ménard, fustige les Services correctionnels du Québec et l’Institut Philippe-Pinel pour ne pas l’avoir compris à temps.
L’affaire est d’une rare complexité. Les détenus qui choisissent de se laisser mourir en prison, en refusant tout traitement médical comme l’a fait Mme Blanchette, ne courent pas les rues.
En neuf ans de carrière en droit carcéral, l’une de ses avocates, Isabel Simao, n’a rien vu de semblable.
Sonia Blanchette était saine d’esprit lorsqu’elle a entrepris une grève de la faim, au début du mois de décembre. Les Services correctionnels et l’Institut Philippe-Pinel ont tous les deux tenté de l’en empêcher, en l’alimentant de force.
Sonia Blanchette a dû compter sur l’aide de Jean-Pierre Ménard et Julie-Kim Godin, deux avocats spécialisés en droit de la santé, pour parvenir à ses fins.
Me Ménard et Me Godin ont acheminé des mises en demeure à l’Institut Philippe-Pinel, à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont et à la prison Tanguay pour que les volontés de Sonia Blanchette soient respectées.
«Indigne »
Me Ménard est scandalisé par l’attitude de l’Institut Philippe-Pinel et de la prison Tanguay. « Ils l’ont traitée contre son gré. C’est indigne, lance-t-il. On lui a clairement enlevé une partie de son humanité en ne la respectant pas. »
Avant de mourir, Sonia Blanchette a relevé Me Ménard du secret professionnel, afin que son histoire puisse servir de leçon.
Celui-ci s’est dit estomaqué par les violations des droits médicaux qui ont cours dans le milieu carcéral. Si la prison Tanguay et l’Institut Philippe-Pinel s’étaient renseignés sur la jurisprudence en la matière, ils n’auraient pas tenté de sauver Sonia Blanchette contre son gré, dit-il.
« La qualité des soins en milieu carcéral, ça laisse énormément à désirer », observe Me Ménard.
Elle a craqué
Sonia Blanchette était détenue à la prison Tanguay dans l’attente de son procès pour le meurtre de ses trois enfants (Lorélie, cinq ans, Loïc, quatre ans, et Anaïs, deux ans), qui avaient été noyés le 2 décembre 2012.
En octobre 2013, elle avait été jugée apte à subir son procès, qui devait commencer en 2016 seulement. Elle risquait la prison à vie, sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans.
Mme Blanchette refusait de manger et de boire, avec l’intention assumée de mourir. Un suicide à petit feu. Avant d’entreprendre sa grève de la faim, elle avait par ailleurs indiqué qu’elle refusait tout traitement.
« Je l’ai accompagnée là-dedans, a expliqué Me Simao. Elle était saine d’esprit. »
Selon Me Simao, Sonia Blanchette « a craqué » en prison. Ses droits de visite étaient limités. Elle avait perdu le droit de fréquenter un quatrième enfant, né pendant qu’elle était détention préventive. Les soins de santé auxquels elle avait accès étaient réduits au strict minimum. Les délais s’accumulaient dans sa cause, en raison de sa décision de changer d’avocat à plus d’une reprise.
« Les conditions de détention ont définitivement miné son moral », a dit Me Simao.
Rongée par le sentiment de culpabilité, et incapable de supporter la perspective d’une incarcération prolongée, elle a décidé de mettre fin à ses jours. « Elle ne voyait pas l’intérêt de continuer à vivre », résume Me Ménard. Elle pesait environ 36 kilos lorsqu’elle a été admise à l’hôpital Sacré-Coeur, où elle a rendu l’âme dans la nuit de jeudi à vendredi.
Elle devait être à la cour, vendredi, pour fixer la date exacte de son procès.
Un droit reconnu
En droit médical, un patient peut refuser de recevoir des soins pour autant qu’il soit adulte et apte à fournir un consentement. « La notion d’aptitude, ça ne veut pas dire qu’on doit prendre une bonne décision. On peut prendre une décision qui est contraire à son meilleur intérêt », explique Me Ménard.
Celui-ci parle en connaissance de cause. Il était l’un des trois experts retenus par l’Assemblée nationale pour faire l’analyse juridique du projet de loi pour mourir dans la dignité.
Depuis l’affaire Corbeil, en 1992, les tribunaux reconnaissent à une personne le droit de faire une grève de la faim et de se laisser mourir. À partir du moment où la personne est consciente, équilibrée et lucide, l’État n’a pas à intervenir pour limiter ou contrecarrer ce choix.
Selon Me Ménard, Sonia Blanchette a fait l’objet d’une évaluation en bonne et due forme. Elle était en possession de ses moyens lorsqu’elle a pris la décision d’en finir avec la vie.
Un porte-parole du ministère de la Sécurité publique, Clément Falardeau, a joué de prudence dans ses commentaires, en refusant de traiter du cas précis de Sonia Blanchette. « Le rôle du ministère de la Sécurité publique, c’est d’assurer l’encadrement et la surveillance de la personne incarcérée », a-t-il dit sans élaborer.
Du côté de l’Institut Philippe-Pinel, la porte-parole, Julie Benjamin, a aussi refusé de commenter le cas particulier de Sonia Blanchette, par souci de préserver la confidentialité des dossiers médicaux.
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- Rose-des-bois
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[nouvelle=http://www.lapresse.ca/la-tribune/faits ... p|EXCLUSIF
Le plan funeste de Sonia Blanchette était minutieusement préparé](DRUMMONDVILLE) Le dépôt du certificat de décès de Sonia Blanchette au palais de justice de Drummondville permet la levée de l'interdit de publication et ainsi d'en apprendre un peu plus sur les événements qui ont mené aux décès de Laurélie, Loïc et Anaïs survenus le 2 décembre 2012 dans un appartement de la rue Turcotte à Drummondville. Veuillez noter que la lecture de certains passages pourrait être considérée comme troublante.
L'enquête menée par la Sûreté du Québec révèle que Sonia Blanchette avait minutieusement planifié l'assassinat de ses trois enfants.
Au cours des semaines qui ont précédé la journée du drame, elle ne s'est pas prévalue de son droit de visite supervisé qu'elle pouvait exercer une fois aux deux semaines. Insatisfaite de ce que lui avait autorisé la Cour, elle avait décidé que le père des enfants, Patrick Desautels n'aurait pas non plus le droit de les voir.
Comme le prévoyait le jugement du Tribunal, Sonia Blanchette s'est présentée en compagnie de sa mère Nicole Grenier à la Maison de la famille afin d'y cueillir ses enfants vers 8 h. Une fois à l'appartement, elles font diverses activités. Puis, vers 10 h 15, elle profite de l'ignorance de sa mère du concept de garde supervisée, ainsi que de sa bonté pour se retrouver seule avec ses trois victimes.
La prévenue signale d'abord le numéro de son oncle, puis, constatant qu'il n'y avait pas de réponse, elle compose celui d'une amie de sa mère qui reste à proximité. Elle envoie ainsi sa mère chez une amie, ce qui lui donnera plus de cinq heures afin d'accomplir son stratagème.
« Selon la grand-mère maternelle, la prévenue ne parle pas beaucoup puisqu'elle a de la peine de voir ses enfants seulement une fois aux 15 jours. Puisqu'elle est un peu agressive et voulant lui faire plaisir, elle acquiesce à sa demande », résume le juge de la Cour supérieure, Marc David, au moment de l'enquête préliminaire.
«Selon la grand-mère maternelle, la prévenue ne parle pas beaucoup puisqu'elle a de la peine de voir ses enfants seulement une fois aux 15 jours.»
Selon ce qui a été mis en preuve, personne n'a expliqué à Mme Grenier les règles et responsabilités entourant une supervision de contact. La décision de lui confier la supervision a été prise en l'absence de celle-ci.
Un bain fatidique
Afin de ne pas être dérangée au moment de mettre son plan à exécution, sachant très bien que sa mère avait la clé pour pénétrer dans l'appartement, Sonia Blanchette met la chaînette à la porte d'entrée et place une chaise afin d'encombrer la porte de derrière.
Elle fait ensuite couler un bain, fait inusité si l'on considère que les enfants n'avaient pas à faire de sport ou à aller au lit pendant leur visite. Elle déshabille d'abord Loïc pendant que les filles jouent dans une autre pièce, puis le submerge suffisamment longtemps pour qu'il se noie. Elle l'emmitoufle ensuite dans une serviette et le pose sur son lit.
Elle répète l'exercice avec Laurélie, sa plus vieille. Sans la sortir de la baignoire, elle récidive une dernière fois, avec Anaïs, 2 ans, trop jeune pour comprendre son macabre destin.
Tentative de suicide
Le 1er décembre en fin de soirée, Sonia Blanchette a fait l'achat d'une importante quantité de médicaments dans le but évident de s'enlever la vie. Le 2 décembre, après le crime, elle a consommé une quantité indéterminée de pilules, ainsi que des boissons énergisantes, ce qui a eu pour effet de lui faire perdre la carte et de nécessiter son hospitalisation.
Lors de leur enquête, les policiers ont découvert 226 pilules non consommées, ainsi que des contenants de boissons énergisantes vides.
Lorsqu'elle rentre, vers 16 h, Nicole Grenier se bute à la chaînette de la porte de devant, ce qui l'oblige à passer par derrière. Elle parvient tant bien que mal à pousser la chaise et elle croit d'abord que sa fille est endormie, puis découvre le corps inerte de Loïc sur le lit. Paniquée, elle se rend à la salle de bain où elle trouve les deux filles dans la baignoire. Elle retire le bouchon du bain et prend Anaïs dans ses bras, mais il est clairement trop tard.
Elle communique d'urgence avec le père, Patrick Desautels, qui est alors sur la route, afin de l'informer de la situation. Une fois sur les lieux, ce dernier constate avec stupeur le sort réservé à ses enfants et il communique avec les policiers. Les premiers agents ont noté la raideur cadavérique des deux premières victimes. Ils ont tenté, en vain, de réanimer la troisième.
Déterminée à mettre à exécution la dernière partie de son plan, la femme de 35 ans a refusé de s'alimenter pendant son séjour en prison et est décédée en janvier dernier à la suite d'une décompensation de plusieurs semaines.[/nouvelle]
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Le plan funeste de Sonia Blanchette était minutieusement préparé](DRUMMONDVILLE) Le dépôt du certificat de décès de Sonia Blanchette au palais de justice de Drummondville permet la levée de l'interdit de publication et ainsi d'en apprendre un peu plus sur les événements qui ont mené aux décès de Laurélie, Loïc et Anaïs survenus le 2 décembre 2012 dans un appartement de la rue Turcotte à Drummondville. Veuillez noter que la lecture de certains passages pourrait être considérée comme troublante.
L'enquête menée par la Sûreté du Québec révèle que Sonia Blanchette avait minutieusement planifié l'assassinat de ses trois enfants.
Au cours des semaines qui ont précédé la journée du drame, elle ne s'est pas prévalue de son droit de visite supervisé qu'elle pouvait exercer une fois aux deux semaines. Insatisfaite de ce que lui avait autorisé la Cour, elle avait décidé que le père des enfants, Patrick Desautels n'aurait pas non plus le droit de les voir.
Comme le prévoyait le jugement du Tribunal, Sonia Blanchette s'est présentée en compagnie de sa mère Nicole Grenier à la Maison de la famille afin d'y cueillir ses enfants vers 8 h. Une fois à l'appartement, elles font diverses activités. Puis, vers 10 h 15, elle profite de l'ignorance de sa mère du concept de garde supervisée, ainsi que de sa bonté pour se retrouver seule avec ses trois victimes.
La prévenue signale d'abord le numéro de son oncle, puis, constatant qu'il n'y avait pas de réponse, elle compose celui d'une amie de sa mère qui reste à proximité. Elle envoie ainsi sa mère chez une amie, ce qui lui donnera plus de cinq heures afin d'accomplir son stratagème.
« Selon la grand-mère maternelle, la prévenue ne parle pas beaucoup puisqu'elle a de la peine de voir ses enfants seulement une fois aux 15 jours. Puisqu'elle est un peu agressive et voulant lui faire plaisir, elle acquiesce à sa demande », résume le juge de la Cour supérieure, Marc David, au moment de l'enquête préliminaire.
«Selon la grand-mère maternelle, la prévenue ne parle pas beaucoup puisqu'elle a de la peine de voir ses enfants seulement une fois aux 15 jours.»
Selon ce qui a été mis en preuve, personne n'a expliqué à Mme Grenier les règles et responsabilités entourant une supervision de contact. La décision de lui confier la supervision a été prise en l'absence de celle-ci.
Un bain fatidique
Afin de ne pas être dérangée au moment de mettre son plan à exécution, sachant très bien que sa mère avait la clé pour pénétrer dans l'appartement, Sonia Blanchette met la chaînette à la porte d'entrée et place une chaise afin d'encombrer la porte de derrière.
Elle fait ensuite couler un bain, fait inusité si l'on considère que les enfants n'avaient pas à faire de sport ou à aller au lit pendant leur visite. Elle déshabille d'abord Loïc pendant que les filles jouent dans une autre pièce, puis le submerge suffisamment longtemps pour qu'il se noie. Elle l'emmitoufle ensuite dans une serviette et le pose sur son lit.
Elle répète l'exercice avec Laurélie, sa plus vieille. Sans la sortir de la baignoire, elle récidive une dernière fois, avec Anaïs, 2 ans, trop jeune pour comprendre son macabre destin.
Tentative de suicide
Le 1er décembre en fin de soirée, Sonia Blanchette a fait l'achat d'une importante quantité de médicaments dans le but évident de s'enlever la vie. Le 2 décembre, après le crime, elle a consommé une quantité indéterminée de pilules, ainsi que des boissons énergisantes, ce qui a eu pour effet de lui faire perdre la carte et de nécessiter son hospitalisation.
Lors de leur enquête, les policiers ont découvert 226 pilules non consommées, ainsi que des contenants de boissons énergisantes vides.
Lorsqu'elle rentre, vers 16 h, Nicole Grenier se bute à la chaînette de la porte de devant, ce qui l'oblige à passer par derrière. Elle parvient tant bien que mal à pousser la chaise et elle croit d'abord que sa fille est endormie, puis découvre le corps inerte de Loïc sur le lit. Paniquée, elle se rend à la salle de bain où elle trouve les deux filles dans la baignoire. Elle retire le bouchon du bain et prend Anaïs dans ses bras, mais il est clairement trop tard.
Elle communique d'urgence avec le père, Patrick Desautels, qui est alors sur la route, afin de l'informer de la situation. Une fois sur les lieux, ce dernier constate avec stupeur le sort réservé à ses enfants et il communique avec les policiers. Les premiers agents ont noté la raideur cadavérique des deux premières victimes. Ils ont tenté, en vain, de réanimer la troisième.
Déterminée à mettre à exécution la dernière partie de son plan, la femme de 35 ans a refusé de s'alimenter pendant son séjour en prison et est décédée en janvier dernier à la suite d'une décompensation de plusieurs semaines.[/nouvelle]
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Mamie vous aime mes petits amours !!!
Oh, surtout n'éteignez pas la lumière en l'enfant!!!
- Rose-des-bois
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Selon ce qui a été mis en preuve, personne n'a expliqué à Mme Grenier les règles et responsabilités entourant une supervision de contact. La décision de lui confier la supervision a été prise en l'absence de celle-ci.Rose-des-bois a écrit : [nouvelle=http://www.lapresse.ca/la-tribune/faits ... p|EXCLUSIF
Le plan funeste de Sonia Blanchette était minutieusement préparé](DRUMMONDVILLE) Le dépôt du certificat de décès de Sonia Blanchette au palais de justice de Drummondville permet la levée de l'interdit de publication et ainsi d'en apprendre un peu plus sur les événements qui ont mené aux décès de Laurélie, Loïc et Anaïs survenus le 2 décembre 2012 dans un appartement de la rue Turcotte à Drummondville. Veuillez noter que la lecture de certains passages pourrait être considérée comme troublante.
L'enquête menée par la Sûreté du Québec révèle que Sonia Blanchette avait minutieusement planifié l'assassinat de ses trois enfants.
Au cours des semaines qui ont précédé la journée du drame, elle ne s'est pas prévalue de son droit de visite supervisé qu'elle pouvait exercer une fois aux deux semaines. Insatisfaite de ce que lui avait autorisé la Cour, elle avait décidé que le père des enfants, Patrick Desautels n'aurait pas non plus le droit de les voir.
Comme le prévoyait le jugement du Tribunal, Sonia Blanchette s'est présentée en compagnie de sa mère Nicole Grenier à la Maison de la famille afin d'y cueillir ses enfants vers 8 h. Une fois à l'appartement, elles font diverses activités. Puis, vers 10 h 15, elle profite de l'ignorance de sa mère du concept de garde supervisée, ainsi que de sa bonté pour se retrouver seule avec ses trois victimes.
La prévenue signale d'abord le numéro de son oncle, puis, constatant qu'il n'y avait pas de réponse, elle compose celui d'une amie de sa mère qui reste à proximité. Elle envoie ainsi sa mère chez une amie, ce qui lui donnera plus de cinq heures afin d'accomplir son stratagème.
« Selon la grand-mère maternelle, la prévenue ne parle pas beaucoup puisqu'elle a de la peine de voir ses enfants seulement une fois aux 15 jours. Puisqu'elle est un peu agressive et voulant lui faire plaisir, elle acquiesce à sa demande », résume le juge de la Cour supérieure, Marc David, au moment de l'enquête préliminaire.
«Selon la grand-mère maternelle, la prévenue ne parle pas beaucoup puisqu'elle a de la peine de voir ses enfants seulement une fois aux 15 jours.»
Selon ce qui a été mis en preuve, personne n'a expliqué à Mme Grenier les règles et responsabilités entourant une supervision de contact. La décision de lui confier la supervision a été prise en l'absence de celle-ci.
Un bain fatidique
Afin de ne pas être dérangée au moment de mettre son plan à exécution, sachant très bien que sa mère avait la clé pour pénétrer dans l'appartement, Sonia Blanchette met la chaînette à la porte d'entrée et place une chaise afin d'encombrer la porte de derrière.
Elle fait ensuite couler un bain, fait inusité si l'on considère que les enfants n'avaient pas à faire de sport ou à aller au lit pendant leur visite. Elle déshabille d'abord Loïc pendant que les filles jouent dans une autre pièce, puis le submerge suffisamment longtemps pour qu'il se noie. Elle l'emmitoufle ensuite dans une serviette et le pose sur son lit.
Elle répète l'exercice avec Laurélie, sa plus vieille. Sans la sortir de la baignoire, elle récidive une dernière fois, avec Anaïs, 2 ans, trop jeune pour comprendre son macabre destin.
Tentative de suicide
Le 1er décembre en fin de soirée, Sonia Blanchette a fait l'achat d'une importante quantité de médicaments dans le but évident de s'enlever la vie. Le 2 décembre, après le crime, elle a consommé une quantité indéterminée de pilules, ainsi que des boissons énergisantes, ce qui a eu pour effet de lui faire perdre la carte et de nécessiter son hospitalisation.
Lors de leur enquête, les policiers ont découvert 226 pilules non consommées, ainsi que des contenants de boissons énergisantes vides.
Lorsqu'elle rentre, vers 16 h, Nicole Grenier se bute à la chaînette de la porte de devant, ce qui l'oblige à passer par derrière. Elle parvient tant bien que mal à pousser la chaise et elle croit d'abord que sa fille est endormie, puis découvre le corps inerte de Loïc sur le lit. Paniquée, elle se rend à la salle de bain où elle trouve les deux filles dans la baignoire. Elle retire le bouchon du bain et prend Anaïs dans ses bras, mais il est clairement trop tard.
Elle communique d'urgence avec le père, Patrick Desautels, qui est alors sur la route, afin de l'informer de la situation. Une fois sur les lieux, ce dernier constate avec stupeur le sort réservé à ses enfants et il communique avec les policiers. Les premiers agents ont noté la raideur cadavérique des deux premières victimes. Ils ont tenté, en vain, de réanimer la troisième.
Déterminée à mettre à exécution la dernière partie de son plan, la femme de 35 ans a refusé de s'alimenter pendant son séjour en prison et est décédée en janvier dernier à la suite d'une décompensation de plusieurs semaines.[/nouvelle]
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Comment est-ce possible une telle négligence?
Mamie vous aime mes petits amours !!!
Oh, surtout n'éteignez pas la lumière en l'enfant!!!
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Re: trois enfants trouvés morts à Drummondville
"On lui enlevé son humanité". Elle l'avait perdu toute seule, si vous voulez mon avis....