Marie-Claude Savard confirme sa séparation
L’entrepreneuriat occupe une grande place dans la vie de Marie-Claude Savard, qui a pris les rênes de sa destinée en publiant elle-même son nouveau livre, Intemporelle. L’animatrice, dont la série documentaire Être un Hilton paraîtra le 10 octobre sur Crave, nous parle de ses projets et de sa nouvelle vie familiale.
Après Orpheline (2011) et 180 degrés: Virage d’une vie (2015), Marie-Claude Savard boucle sa trilogie de récits autobiographiques avec Intemporelle. «C’est mon guide de vie pour le bonheur des gens. Intemporelle, c’est l’idée de faire une pause, d’analyser le temps derrière nous, celui qu’on a et celui qu’il nous reste. Qu’est-ce qu’on peut espérer comme longévité? Comment va-t-on vieillir? On le fait différemment aujourd’hui, avec la médecine esthétique et toutes les avancées en médecine. J’ai toujours été la fille qui essayait tout. J’ai essayé toutes les thérapies. Les gens m’écrivaient sur Messenger pour me demander des conseils sur toutes sortes d’affaires: la fertilité, parce que j’ai eu des enfants à un âge plus avancé, la médecine esthétique, les deuils... À un moment donné, je me suis dit: “Pourquoi ne pas faire un recueil, et lancer cette idée qu’on devrait peut-être tous faire une pause et évaluer ce qu’on veut dans la vie?”» Dans Intemporelle, elle parle de ses blessures d’enfance, mais aussi du fait qu’elle a laissé le passé derrière elle pour se concentrer sur autre chose. «C’est le livre que j’aurais rêvé de lire dans mes moments de tourmente.»
À la fin de ce guide rempli d’outils, Marie-Claude a pris soin de laisser des pages blanches, où les lecteurs et lectrices peuvent prendre des notes. «J’aimerais que les gens m’écrivent par la suite pour me parler des expériences qu’ils ont faites, et qu’on continue à cheminer ensemble.»
La boxe dans son parcours
Pendant qu’elle écrivait Intemporelle, l’auteure et animatrice a plongé au coeur du destin tragique d’une célèbre famille de boxeurs québécois, pour créer la série documentaire en trois épisodes Être un Hilton. «La boxe est un acteur principal du livre. Je me suis beaucoup découverte dans ce sport. Je ne pense pas que j’aurais choisi l’autoédition si je n’avais pas vécu l’expérience des Hilton. C’est un mégadocumentaire pour lequel je me suis incrustée dans une famille de boxeurs. Ils m’ont vue, analysée. J’ai beaucoup appris d’eux. Maintenant, je pense que je suis un peu plus fonceuse grâce à cette expérience-là.»
Compte tenu de son passé de journaliste sportive, l’animatrice connaissait Alex, Dave et Matthew Hilton. Pour la série, elle a contacté Alex, qui n’avait pas accordé d’entrevue depuis 20 ans. «Il était très fermé, mais, à force de travail, j’ai réussi à entrer dans sa famille... J’ai appris qu’il y avait beaucoup d’amour là et qu’il ne faut pas se fier aux apparences», raconte celle qui a eu l’occasion de monter sur le ring pour la première fois, dans le cadre de cette série. «C’est une histoire qu’on a essayé de raconter de l’intérieur. La meilleure manière de le faire, c’était en boxant, parce qu’il (Alex) se confiait quand il m’entraînait pour la boxe.» Elle pratique d’ailleurs encore ce sport, qu’elle adore. À travers la série, Marie-Claude souhaite que les gens puissent voir qu’il est possible de se réhabiliter et de se reconstruire. «Alex Hilton est sobre depuis 13 ans. C’est un gars extraordinaire qui mérite une autre chance dans la vie, et je pense que c’est important qu’on le réalise. Ce n’est pas parce que tes frères ont fait des choses que tu es nécessairement lié à leur sort et à leur destin.»
Une séparation réussie
Marie-Claude ne fait pas de détours pour nous annoncer qu’elle n’est plus avec le producteur télé Jean-Martin Bisson, le père de ses enfants, Charlotte (huit ans) et Henri (six ans). Ils étaient en couple depuis 2011. «On est séparés depuis deux ans, mais on reste les meilleurs amis du monde. On est des parents et on en est fiers. On a choisi l’amitié, on a décidé d’aplanir les différences pour maintenir le lien familial très fort. Cette photo (elle fait référence à celle prise au lancement du livre) en est un bel exemple. Ça marche bien. Là, je suis plus dans l’entrepreneuriat et dans de nouveaux projets, mais je ne ferme pas la porte à l’amour.»