Re: Système de santé au Québec
Publié : jeu. juin 17, 2010 2:05 pm
17 juin 2010 à 11h00
Les enfants malades font les frais du réseau de santé
Sara Champagne - La Presse
L'an dernier, plus de 17 000 enfants canadiens ont attendu plus longtemps pour obtenir leur chirurgie que le recommandaient leurs médecins spécialistes. Et c'est particulièrement vrai en dentisterie et en ophtalmologie, où les hôpitaux universitaires pédiatriques obtiennent la note de «D», selon le cinquième bulletin de l'Alliance sur les temps d'attente en chirurgies, dont La Presse a pris connaissance, et qui est dévoilé aujourd'hui.
De façon générale, pour le pays, l'Alliance en vient à la conclusion que plus de la moitié des enfants en attente d'une chirurgie de la bouche ou des yeux ont attendu plus longtemps que le délai prescrit par leur médecin, ce qui met en «danger» le développement de la parole, de la vision normale et par conséquent, du cerveau des enfants. Au Québec, les temps d'attente des centres universitaires de santé Ste-Justine et de l'Hôpital de Montréal pour Enfants, ont été analysées.
Toutes provinces confondues, en comparant 15 centres universitaires de sciences de la santé en pédiatrie, l'an dernier, l'Alliance octroie les pires notes à la dentisterie et l'ophtalmologie. Vient ensuite la chirurgie plastique pédiatrique qui obtient à peine la note de passage de «C». Quatre spécialités parviennent quand même à arracher un «A», soit la chirurgie générale, l'urologie, l'orthopédie, et la gynécologie.
Grâce aux bonnes performances dans ces compétences, près de trois enfants sur quatre (73%) à travers le pays ont reçu leur chirurgie dans des délais jugés respectables, pour une note globale de «B». Les chirurgies pour traiter le cancer, les maladies cardiaques, la neurologie et l'oto rhino laryngologie obtiennent la note de B.
L'Alliance sur les temps d'attente a été formée par des médecins inquiets des délais d'attente que vivent leurs patients pour avoir accès aux soins. Elle réunit 14 organisations dont l'Association canadienne de chirurgie infantile. Des réactions des différentes associations médicales canadiennes suivront au cours de la journée.
Les enfants malades font les frais du réseau de santé
Sara Champagne - La Presse
L'an dernier, plus de 17 000 enfants canadiens ont attendu plus longtemps pour obtenir leur chirurgie que le recommandaient leurs médecins spécialistes. Et c'est particulièrement vrai en dentisterie et en ophtalmologie, où les hôpitaux universitaires pédiatriques obtiennent la note de «D», selon le cinquième bulletin de l'Alliance sur les temps d'attente en chirurgies, dont La Presse a pris connaissance, et qui est dévoilé aujourd'hui.
De façon générale, pour le pays, l'Alliance en vient à la conclusion que plus de la moitié des enfants en attente d'une chirurgie de la bouche ou des yeux ont attendu plus longtemps que le délai prescrit par leur médecin, ce qui met en «danger» le développement de la parole, de la vision normale et par conséquent, du cerveau des enfants. Au Québec, les temps d'attente des centres universitaires de santé Ste-Justine et de l'Hôpital de Montréal pour Enfants, ont été analysées.
Toutes provinces confondues, en comparant 15 centres universitaires de sciences de la santé en pédiatrie, l'an dernier, l'Alliance octroie les pires notes à la dentisterie et l'ophtalmologie. Vient ensuite la chirurgie plastique pédiatrique qui obtient à peine la note de passage de «C». Quatre spécialités parviennent quand même à arracher un «A», soit la chirurgie générale, l'urologie, l'orthopédie, et la gynécologie.
Grâce aux bonnes performances dans ces compétences, près de trois enfants sur quatre (73%) à travers le pays ont reçu leur chirurgie dans des délais jugés respectables, pour une note globale de «B». Les chirurgies pour traiter le cancer, les maladies cardiaques, la neurologie et l'oto rhino laryngologie obtiennent la note de B.
L'Alliance sur les temps d'attente a été formée par des médecins inquiets des délais d'attente que vivent leurs patients pour avoir accès aux soins. Elle réunit 14 organisations dont l'Association canadienne de chirurgie infantile. Des réactions des différentes associations médicales canadiennes suivront au cours de la journée.