Rubby de «The Voice» prépare son premier album
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Très entourée par une famille et une bande de copains qui l'adorent, Rubby a repris sa vie de lycéenne à Toulouse depuis la rentrée de septembre. Elle prépare le bac de français. Mais en parallèle, l'aventure de «The Voice» se poursuit. Un disque chez Universal est en projet. Rubby travaille avec des musiciens et s'essaie à l'écriture.
L'an dernier, avec son timbre de voix très «groove» et sa jolie frimousse, Rubby Battery, alors lycéenne en seconde à Saint-Orens, a été une des révélations du concours «The Voice» sur TF1. Évincée en demi-finale, Rubby, la petite protégée de Louis Bertignac, est retournée au lycée, mais elle n'a pas renoncée à sa carrière de chanteuse, loin s'en faut…
Que fais-tu cette année, Rubby ?
Je suis en première L au lycée Saint-Sernin, avec anglais et italien en seconde langue, je prépare mon bac de français.
Où en es-tu de ta carrière de chanteuse ?
Grâce à mon parcours jusqu'en finale de «The Voice», j'ai la chance d'avoir signé chez Universal, où j'ai maintenant un agent, Marc, et une manager, Catherine, qui me conseille sur tout, même dans le choix de mes vêtements ! On est en pleine préparation de l'album, je travaille avec différents compositeurs et paroliers. Je pense que ce disque sera un mélange de toutes mes influences musicales, entre gospel, hip hop, rythm n'blues, soul…
As-tu écrit des chansons ?
J'essaie, mais si je dois faire une chanson je ne veux pas parler de n'importe quoi. J'aimerais plutôt dire des choses sérieuses, sur la vie, mes expériences perso, l'amitié.
L'amitié a l'air d'avoir une grande importance dans ta vie…
Oui, j'ai une bande de copains inséparables. Je peux les citer ? Il y a Popo, Sépho, Nini, Kiki, Tintin, Koca, Nico, Marlon. Et moi, c'est Bibi ! On est un peu fous, on fait n'importe quoi, on danse dans la rue par exemple, on se déguise tout le temps.
Tu as 17 ans à peine, tu es revenue au lycée, est-ce que ce retour à la vie «normale» a été difficile ?
Non, moi j'ai repris facilement le train-train familial et tout. C'est plutôt les gens qui te le rappellent. On me demande des autographes, on m'arrête dans la rue, on me dit en général plutôt des trucs sympas. Au lycée aussi au début c'était un peu bizarre. Soit les gens parlaient tout fort de moi pour que j'entende, soit ils chuchotaient, mais maintenant tout rentre dans l'ordre.
Que t'a apporté cette expérience de «The Voice» ?
D'abord j'espère de tout cœur que ça ne va pas s'arrêter là, que je vais faire mon disque. Je chante depuis toujours, avec mes parents, le gospel c'est une histoire de famille. L'an dernier avec «The Voice» j'ai vécu une expérience extraordinaire. J'en ai retiré beaucoup de maturité, un grand grand plaisir, et de magnifiques rencontres. J'étais jeune mais il y avait autour de moi des «grands» comme Amalia et Dominique qui m'aidaient. Et puis il y a eu la tournée. Je n'avais jamais chanté sur des grandes scènes devant 6 000 personnes. Au départ j'étais très excitée, mais très vite je me suis dit «arrête de faire ta belle». C'était du sérieux.
Tu chantes toujours à l'église ?
Oui, je fais partie d'une famille très soudée et très croyante et je ne chante pas du gospel seulement parce que c'est joli, c'est un chant qui renforce la foi. Je fais partie d'un chœur de 25 jeunes, nous chantons à l'église Saint-Exupéry, une église protestante adventiste. Ma chanson préférée est «Total Praise».
«Je fais partie d'un chœur. Je ne chante pas du gospel seulement parce que c'est joli»
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Elle a fait craquer le guitariste de téléphone
C'est Louis Bertignac qui, le premier, a eu le coup de foudre pour la voix de Rubby. L'ex-guitariste de Téléphone avait «buzzé» le premier, lors des sélections à l'aveugle des candidats retenus pour «The Voice». Rubby Battery, née le 21 mars 1995 au Lamantin, en Martinique, a été une des révélations de l'émission. Très nature, la jeune lycéenne toulousaine, surnommée par ses fans la «nouvelle Beyoncé» a pris de l'assurance au fil des semaines et elle a été plébiscitée par les téléspectateurs. Cette aventure l'a menée jusqu'en demi-finale, puis en tournée d'été dans toute la France.
Recueilli par Sylvie Roux
