Publié : mar. mars 19, 2019 6:49 pm
Provocante, Noélie fait exprès !
Hugo Dumas
« Pouvez-vous m’expliquer c’est quoi l’idée d’habiller Noélie avec un top transparent et des talons aiguilles, alors que tous ses collègues portent des habits sobres et pratiques » ?
« Sa minijupe est beaucoup trop courte et carrément inappropriée dans un poste de police. » « J’espère que Noélie cache une paire de bottes d’hiver sous son bureau pour courir après les bandits. » « Daxia [Cynthia Wu-Maheux] aussi est jeune, mais pas mal moins indécente que Noélie. » « Noélie travaille dans la police, pas dans un bar. »
Des commentaires sur les vêtements de la policière Noélie St-Hilaire (Catherine St-Laurent) de District 31, il en pleut sur les réseaux sociaux et dans ma boîte de courriel depuis quelques semaines. C’est hallucinant, voire épeurant. Le fait que cette jeune agente-enquêteuse ne ressemble pas à une religieuse cloîtrée choque plusieurs téléspectateurs, qui déchiquettent son look séduisant sur toutes les plateformes imaginables.
Deux constats s’imposent. Le premier, c’est que la force d’attraction de District 31 ne faiblit pas, tout comme l’ardeur de ses fans. Le deuxième ?
Il faut quand même disposer d’énormément de temps libre pour se plaindre à répétition des chandails trop moulants d’un personnage fictif. Même moi, le spécialiste des détails anodins à la télévision, ça me dépasse.
L’argument le plus souvent cité par les détracteurs de la pauvre Noélie vise le conservatisme vestimentaire du « vrai » milieu policier, qui ne permettrait pas à des flics d’enfiler des perfectos de cuir ou des chemisiers aussi échancrés. Question de sécurité, raillent-ils.
N’oublions pas, chers amis, que District 31 demeure une œuvre de fiction, même si elle se colle de très près à l’actualité québécoise. Au quotidien, les cravates (sergents-détectives) et les calottes (patrouilleurs) ne partagent pas les mêmes bureaux comme dans le feuilleton de Radio-Canada.
Est-ce l’attitude plus « milléniale » de Noélie envers ses collègues de la génération X qui lui attire autant de critiques ? Une partie de la réponse s’y trouve. Noélie confronte ses camarades et déborde de confiance, ce qui la rend parfois arrogante. Au début, son tempérament frondeur, moins respectueux de l’autorité, m’énervait.
Au fil des épisodes, je l’ai apprivoisée et j’aime bien qu’elle secoue les convictions et les idées préconçues de ses voisins de bureau.
La productrice de District 31, Fabienne Larouche, note que les téléspectateurs n’ont pas complètement tort de juger les tenues plus sexy de Noélie. « Elle est arrivée dans l’émission en col roulé. Elle a commencé à porter des blouses blanches. Et depuis que Patrick [Vincent-Guillaume Otis] est dans le décor, elle repousse les limites. C’est certain qu’elle va se faire ramener à l’ordre par son lieutenant d’ici la fin de la saison », indique Fabienne Larouche.
L’auteure et productrice enchaîne : « C’est une autre génération. C’est intéressant comme phénomène. Mais oui, il y a un moment où c’est juste trop », constate Fabienne Larouche.
Depuis le retour des Fêtes, District 31 rassemble une moyenne de 1 672 000 fidèles devant leur téléviseur. C’est assez phénoménal pour une fiction quotidienne.
Hugo Dumas
« Pouvez-vous m’expliquer c’est quoi l’idée d’habiller Noélie avec un top transparent et des talons aiguilles, alors que tous ses collègues portent des habits sobres et pratiques » ?
« Sa minijupe est beaucoup trop courte et carrément inappropriée dans un poste de police. » « J’espère que Noélie cache une paire de bottes d’hiver sous son bureau pour courir après les bandits. » « Daxia [Cynthia Wu-Maheux] aussi est jeune, mais pas mal moins indécente que Noélie. » « Noélie travaille dans la police, pas dans un bar. »
Des commentaires sur les vêtements de la policière Noélie St-Hilaire (Catherine St-Laurent) de District 31, il en pleut sur les réseaux sociaux et dans ma boîte de courriel depuis quelques semaines. C’est hallucinant, voire épeurant. Le fait que cette jeune agente-enquêteuse ne ressemble pas à une religieuse cloîtrée choque plusieurs téléspectateurs, qui déchiquettent son look séduisant sur toutes les plateformes imaginables.
Deux constats s’imposent. Le premier, c’est que la force d’attraction de District 31 ne faiblit pas, tout comme l’ardeur de ses fans. Le deuxième ?
Il faut quand même disposer d’énormément de temps libre pour se plaindre à répétition des chandails trop moulants d’un personnage fictif. Même moi, le spécialiste des détails anodins à la télévision, ça me dépasse.
L’argument le plus souvent cité par les détracteurs de la pauvre Noélie vise le conservatisme vestimentaire du « vrai » milieu policier, qui ne permettrait pas à des flics d’enfiler des perfectos de cuir ou des chemisiers aussi échancrés. Question de sécurité, raillent-ils.
N’oublions pas, chers amis, que District 31 demeure une œuvre de fiction, même si elle se colle de très près à l’actualité québécoise. Au quotidien, les cravates (sergents-détectives) et les calottes (patrouilleurs) ne partagent pas les mêmes bureaux comme dans le feuilleton de Radio-Canada.
Est-ce l’attitude plus « milléniale » de Noélie envers ses collègues de la génération X qui lui attire autant de critiques ? Une partie de la réponse s’y trouve. Noélie confronte ses camarades et déborde de confiance, ce qui la rend parfois arrogante. Au début, son tempérament frondeur, moins respectueux de l’autorité, m’énervait.
Au fil des épisodes, je l’ai apprivoisée et j’aime bien qu’elle secoue les convictions et les idées préconçues de ses voisins de bureau.
La productrice de District 31, Fabienne Larouche, note que les téléspectateurs n’ont pas complètement tort de juger les tenues plus sexy de Noélie. « Elle est arrivée dans l’émission en col roulé. Elle a commencé à porter des blouses blanches. Et depuis que Patrick [Vincent-Guillaume Otis] est dans le décor, elle repousse les limites. C’est certain qu’elle va se faire ramener à l’ordre par son lieutenant d’ici la fin de la saison », indique Fabienne Larouche.
L’auteure et productrice enchaîne : « C’est une autre génération. C’est intéressant comme phénomène. Mais oui, il y a un moment où c’est juste trop », constate Fabienne Larouche.
Depuis le retour des Fêtes, District 31 rassemble une moyenne de 1 672 000 fidèles devant leur téléviseur. C’est assez phénoménal pour une fiction quotidienne.