LE DOMAINE BLEU

Derek Jeter a obtenu le 2 500e coup sûr de sa carrière dans la victoire de 9-4 des Yankees sur les Orioles.

Il est devenu le troisième joueur seulement à atteindre ce plateau dans l'uniforme des Bombardiers du Bronx, après Lou Gehrig et Babe Ruth.

Les Orioles de Baltimore ont privé Mike Mussina de sa 17e victoire, mais les New-yorkais, sont revenus de l'arrière pour l'emporter. Bobby Abreu a connu tout un match récoltant cinq coups sûrs en autant de présences.

Xavier Nady a donné les devants aux Yankees au moyen d'un simple en huitième manche. La formation new-yorkaise montre une fiche de 3 victoires contre 50 revers dans les matchs où elle tire de l'arrière après sept manches.

Alors qu'il tente d'atteindre le cap des 20 gains pour la première fois au cours d'une carrière qui a commencé en 1991, Mussina, 39 ans, a encore connu des difficultés contre son ancienne équipe.

Le droitier a accordé quatre points et neuf coups sûrs en six manches. Il a quitté le match alors que Baltimore avait les devants 4-3.

Mussina a une fiche de 0-2 avec une moyenne de 8,49 en trois départs contre les Orioles cette saison.

Abreu a amorcé la huitième avec son quatrième coup sûr de la rencontre, un simple aux dépens de Jamie Walker (1-1). Alex Rodriguez a suivi avec un double. Un retrait plus tard, la recrue, Kam Mickolio, a remplacé Walker et permis à Abreu de marquer sur un mauvais lancer. Nady a suivi avec un simple au champ opposé pour une avance de 5-4.

Cody Ransom a frappé un circuit de trois points en neuvième, face à Fernando Cabrera, puis Nady a suivi avec une claque en solo. Auparavant, Robinson Cano et Jose Molina avaient tour à tour frappé la longue balle.

Jose Veras (4-2) a lancé la septième, Damaso Marte a obtenu deux retraits en huitième puis Mariano Rivera a complété pour mériter son 29e sauvetage en 30 tentatives.

Retour victorieux pour l'ancien Expo Pavano

À son premier match dans les ligues majeures depuis avril 2007, Carl Pavano a alloué trois points en cinq manches et il a aidé les Yankees de New York à vaincre les Orioles de Baltimore par la marque de 5-3, samedi soir.

Pavano (1-0) a concédé sept coups sûrs et un but sur balles, en plus d'atteindre deux frappeurs, et il a cédé sa place à Brian Bruney après avoir effectué 91 lancers. Mariano Rivera a inscrit son 30e sauvetage en 31 opportunités.

Le grand droitier des Yankees a reçu le soutien offensif de Jason Giambi, auteur de son 25e circuit de la saison et de trois points produits. Hideki Matsui a fait marquer le 500e point de sa carrière dans les majeures à l'aide d'un circuit en solo, son 9e en 2008.

Les deux circuits ont été réussis aux dépens de Jeremy Guthrie (10-10), qui a donné cinq points et sept coups sûrs en six manches et deux tiers.

Le lanceur droitier des Red Sox Josh Beckett ne sera pas le lanceur partant mardi alors que les Red Sox seront au Yankee Stadium pour y affronter les Yankees.

Beckett a raté sa dernière session dans l’enclos des releveurs en raison d’un inconfort à son bras droit.

Terry Francona a déclaré que son lanceur ressentait une inflammation dans son coude et qu’il ne devrait pas lancer avant la série contre les White Sox (qui débutera vendredi).

L’artiste de la balle papillon, Tim Wakefield sera donc appelé pour affronter les Yankees. Wakefield était également embêté par une blessure à son bras depuis le 7 août dernier, mais Francona assure qu’il sera en état de lancer.

Les Yankees complètent le balayage

Robinson Cano a brisé l'égalité avec un circuit en septième manche, et les Yankees de New York ont complété le balayage de leur série de trois matchs face aux Orioles de Baltimore en vertu d'un gain de 8-7, dimanche.

Cano a obtenu quatre coups sûrs, dont deux doubles, en cinq présences au bâton. Son circuit décisif a été réussi aux dépens de Jamie Walker (1-2), qui a concédé neuf longues balles en 31 manches et un tiers en 2008.

Les Yankees l'ont emporté malgré le fait qu'ils aient laissé filer une avance de 7-2 après trois manches et demi aux dépens du partant Daniel Cabrera. Après avoir marqué trois points en fin de quatrième, les Orioles ont créé l'égalité en cinquième grâce à un circuit de deux points de Brian Roberts contre Edwar Ramirez (4-1).

Le releveur des Yankees a tout de même été crédité de la victoire après avoir donné un point en une manche et un tiers. Mariano Rivera, le sixième lanceur employé par le gérant Joe Girardi, a mis fin au suspense en retirant Nick Markakis sur trois prises avec un coureur au troisième but.

Pour Rivera, il s'agissait de son 31e sauvetage de la saison, et de son troisième dans cette série.

Une grande "dernière" à New York ...


Red Sox et Yankees s'affronteront pour une dernière fois au Yankee Stadium. Une page d'histoire sera tournée, cette semaine, quand les Red Sox de Boston effectueront une dernière visite au Yankee Stadium.

«Avec les médias et les partisans, il y a plus d'énergie ou d'électricité dans le stade, mais vous ne pouvez approcher un match différemment, a dit le gérant des Red Sox, Terry Francona. Ils ne vous donnent pas deux victoires si vous battez les Yankees.»

La série de trois rencontres commence mardi. Les Yankees, dont la série de présences d'affilée en séries est menacée de s'arrêter à 14, sont au troisième rang de la section Est, à neuf matches et demi des Rays de Tampa Bay, qui mènent la section. Pour ce qui est du quatrième as, les Red Sox devancent les Yankees par cinq matches.

Les Yankees montrent une fiche de 483-283 contre Boston en 770 matches de saison régulière entre ces deux rivaux au Yankee Stadium. Il y a eu quatre matches nuls.

Les deux formations ont croisé le fer lors des séries de championnat de l'Américaine en 1999, 2003 et 2004, les Yankees ayant l'avantage 6-4.


En 2004, les Red Sox ont surmonté un déficit de 0-3 et ont mérité le titre de l'Américaine dans le vénérable stade du Bronx.

«J'ai bien hâte, a dit le voltigeur canadien des Red Sox, Jason Bay, en référence à cette dernière série. C'est la raison pourquoi vous jouez au baseball, ce genre d'atmosphère, ce genre de matches.»

Andy Pettitte (13-9) sera le partant des Yankees lors du premier match de la série, contre Tim Wakefield (7-8). Mercredi, ce sera Sidney Ponson (7-4) pour l'équipe new-yorkaise, face à Paul Byrd (8-11). Pour le dernier match, jeudi, on verra Mike Mussina (16-7), chez les Yankees, et Jon Lester (12-5), pour les Red Sox.

Francona ne pense pas consacrer beaucoup de temps à se remémorer l'histoire de la rivalité et du stade, pendant les matches.

«Je crois que j'ai ressenti ça davantage pendant le match des étoiles parce que justement, c'est le match des étoiles et vous avez plus le temps de penser à ce genre de choses, a dit Francona. Quand vous affrontez une équipe, vous essayez simplement de gagner. C'est ce qui m'importe. Je ne suis pas vraiment influencé par tout le reste.»

Tim Wakefield a réussi sa rentrée après une absence de trois semaines en raison d'un malaise à l'épaule droite, mardi soir, et les Red Sox de Boston ont enfoncé un premier clou dans le cercueil de leurs grands rivaux, défaisant les Yankees de New York par le score de 7-3.

Il s'agissait du premier d'une dernière série de trois matchs au Yankee Stadium entre les deux équipes.

Wakefield (8-8) a lancé pendant cinq manches, concédant trois points et huit coups sûrs. Cinq releveurs se sont ensuite succédés au fil des quatre dernières manches, incluant Jonathan Papelbon qui a inscrit les quatre derniers retraits du match pour son 34e sauvetage en 38 opportunités.

Le Canadien Jason Bay a produit deux points et David Ortiz est allé quatre fois sur les sentiers grâce à deux doubles et autant de buts sur balles.

Habituellement très fiable dans les grandes occasions, Andy Pettitte (13-10) a connu une soirée difficile, allouant six points et 10 coups sûrs en quatre manches et deux tiers.

Ce fut également le cas pour Alex Rodriguez, qui s'est commis dans deux doubles jeux et a été retiré sur des prises pour mettre fin à la rencontre.

 Dustin Pedroia a frappé son premier grand chelem en carrière et Jason Bay a aussi produit quatre points lorsque les Red Sox de Boston ont surclassé les Yankees de New York 11-3, diminuant ainsi davantage les faibles espoirs de leurs grands rivaux de participer aux séries éliminatoires.

David Ortiz a quant à lui atteint les sentiers à quatre reprises pour un deuxième soir de suite.

Les Yankees se retrouvent à sept matches des Red Sox qui dominent la course aux meilleurs deuxièmes de la Ligue américaine avec une avance de deux matchs et demi sur les Twins du Minnesota.

Sidney Ponson (7-5) n'a duré que quatre manches et deux tiers et a vu sa fiche s'appauvrir à 3-13 avec une moyenne de points mérités de 6,95 en 22 matchs contre les Red Sox.


Red Suck     11
NY Yankees  3

Pitchers:
WP: Paul Byrd (9-11)
LP: Sidney Ponson (7-5)

HR:
BOSTON - Dustin Pedroia (15)
NY YANKEES - Jason Giambi (26)

Les Yankees de New York ont sauvé la face jeudi en après-midi en enlevant in extremis, le dernier match de l'histoire en saison régulière au Yankee Stadium face aux Red Sox de Boston au compte de 3-2.

Les Red Sox tentaient de balayer cette série après avoir enlevé les deux premières rencontres de cette série relativement facilement.

Jason Giambi a été le héros dans cette victoire des Yankees en produisant tous les points de son équipe. Il a notamment frappé un circuit de deux points en septième manche, ce qui créait l'égalité. En fin de neuvième avec les buts tous occupés et contre le meilleur releveur des Sox, Jonathan Papelbon, il a frappé un simple décisif pour la victoire.

Boston avait pris les devants grâce au simple de Jason Varitek et d'un roulant de Jacoby Ellsbury.

Mariano Rivera, qui est entré dans la rencontre en huitième et qui a lancé 1,1 manche, a hérité de la victoire.

Justin Masterson (4-4) a écopé la défaite après avoir ouvert la porte aux Yankees en neuvième.


Alex Rodriguez continue de connaître des ennuis, étant blanchi en quatre présences au bâton. Il a notamment été retiré trois fois sur des prises en plus de laisser quatre coureurs sur les buts.

Démontrant un peu de vigueur, les Yankees se rapprochent à six parties des Red Sox dans la course au quatrième as. Un balayage face aux Red Sox aurait laissé New York à huit parties de leurs légendaires rivaux et ce, avec 29 parties à jouer.

Les Yankees n'ont pas raté les séries éliminatoires depuis 1993.

Les Jays ont droit au Pavano des beaux jours

Carl Pavano a tenu au silence l'attaque des Blue Jays de Toronto à son premier départ à New York depuis le match d'ouverture de 2007, permettant aux Yankees de l'emporter par la marque de 2-1.

Pavano (2-0) a concédé trois coups sûrs et un point en six manches. Le droitier des Yankees n'a alloué qu'un but sur balles et n'a eu besoin que de 72 lancers pour compléter ses six manches de travail. Mariano Rivera a inscrit les cinq derniers retraits du match et il a récolté un 32e sauvetage.

Pavano avait retiré 12 frappeurs consécutifs lorsque le jeune Travis Snider, qui disputait son premier match dans les majeures, a cogné un double après un retrait en sixième manche. Peu de temps après, Marco Scutaro le poussait au marbre à l'aide d'un simple au champ centre.

Les Yankees ont obtenu leurs deux points en quatrième manche face à A.J. Burnett. Johnny Damon a amorcé la poussée avec un simple et il est parvenu à voler le deuxième coussin lorsque le deuxième-but Joe Inglett a été incapable de maîtriser le relais du receveur Rod Barajas.

Un frappeur plus tard, Bobby Abreu a frappé un double et il a ensuite croisé le marbre à la suite du ballon sacrifice de Jason Giambi.

Burnett (16-10) a donné sept coups sûrs en huit manches, un match complet, mais a subi sa première défaite en quatre départs face aux Yankees cette saison.

Les Jays remontent les Yankees

Les Blue Jays de Toronto ont marqué trois fois en septième avant d'ajouter deux autres points en huitième pour combler un déficit de quatre points et infliger un revers de 7-6 aux Yankees de New York, samedi.

Gregg Zaun a produit le point victorieux à l'aide d'un optionnel en huitième. Vernon Wells avait inscrit les Jays à la marque plus tôt dans le match avec un circuit de deux points, son 15e de la saison. Joe Inglett et Jose Bautista ont aussi produit une paire de points pour les vainqueurs.

Les Yankees ont eu une chance de créer l'égalité en neuvième, plaçant des coureurs aux premier et deuxième coussins avec aucun retrait. Mais Alex Rodriguez a frappé un solide roulant à Bautista au troisième, qui a touché son coussin avant de doubler Rodriguez au premier.

Robinson Cano et Ivan Rodriguez ont tous deux frappé des circuits en solo pour les Yankees. Hideki Matsui a produit deux points pour procurer une avance de 6-2 aux locaux.

La victoire a été portée à la fiche de Brandon League (2-1). Malgré un début de manche laborieux, B.J. Ryan a sauvegardé un 25e match pour les Jays.

Damaso Marte (0-3) a subi la défaite.

Roy Halladay a remporté un quatrième départ consécutif, dimanche, quand les Blue Jays de Toronto ont défait les Yankees de New York 6-2.

Pour Halladay (17-9), il s'agit aussi d'une quatrième victoire contre les Yankees cette saison. Le droitier des Jays n'a été frappé d'aplomb qu'en deux occasions, les circuits en solo d'Alex Rodriguez et de Jason Giambi, en quatrième et sixième manches. En tout, il a espacé les huit coups sûrs frappés à ses dépens en sept manches de travail. Il a obtenu trois retraits sur des prises.

Les circuits d'A-Rod et de Giambi étaient leur 29e et 28e, respectivement.

Offensivement, Halladay a reçu l'appui de Scott Rolen, qui a frappé son huitième circuit de la campagne, en solo, et de Rod Barajas, qui a produit deux points à l'aide d'un double dès la première, au cours de laquelle les Jays ont marqué trois fois.

Andy Pettitte (13-11) a subi le revers. En six manches et un tiers, il a alloué six points sur 10 coups sûrs et un but sur balles.


Après la rencontre, les Blue Jays ont échangé le joueur d'avant-champ David Eckstein aux Diamondbacks de l'Arizona en retour d'un lanceur des ligues mineures.

Soirée de rêve pour Bobby Abreu

Bobby Abreu a frappé deux circuits et produit six points, jeudi, menant les Yankees de New York à une victoire de 9-2 face aux White Sox de Chicago.

Abreu compte maintenant 19 circuits et 95 points produits pour les Yankees.

Les White Sox ont maintenant perdu sept de leur onze derniers matchs. Ils ont vu leur avance sur les Twins du Minnesota au sommet de la section Centrale de l'Américaine à seulement 1,5 match. Les Twins ont vaincu les Rays de Tampa Bay 11-8 jeudi.

Le partant des Yankees Mike Mussina (18-9), à son dernier départ au Yankee Stadium, a conservé ses chances de signer une première saison de 20 victoires en carrière en remportant un 18e match. Il n'a concédé qu'un point sur cinq coups sûrs en six manches de travail.

Le vétéran de 18 saisons a connu deux saisons de 19 victoires et trois de 18. Cette victoire était sa 268e en carrière, ce qui lui permet de rejoindre Jim Palmer au 33e rang de la liste de tous les temps à ce chapitre. Palmer est membre du temple de la renommée du baseball.

Javier Vazquez (12-14), qui lançait après seulement trois jours de repos, s'est fait varloper. Le partant des White Sox a concédé sept points, dont six mérités, sur six coups sûrs et quatre buts sur balles en seulement trois manches et deux tiers.

Brett Gardner mène les Yankees

Le voltigeur de centre des Yankees de New York Brett Gardner a aidé les siens avec son gant et son bâton, vendredi, dans une victoire de 3-2 contre les Orioles de Baltmiore.

Il a volé Luke Scott d'un coup sûr en quatrième, effectuant tout un catch à la clôture, en plus d'épingler Nick Markakis au marbre alors qu'il tentait de marquer du deuxième. Gardner a également produit un point à l'aide d'un double en troisième.

Les Yankees ont toutefois reçu l'aide du partant Radhames Liz (6-6), qui a permis à Johnny Damon d'inscrire le point victorieux à la suite d'un mauvais lancer en cinquième.

Carl Pavano (4-1) s'est ressaisi après une première manche difficile, oeuvrant pendant cinq manches pour récolter la victoire. Mariano Rivera a sauvegardé un 37e match cette saison.

Dimanche soir, ils quitteront le gazon le plus célèbre d'Amérique pour la dernière fois.

Cet édifice a été construit pour symboliser la puissance américaine, un endroit qui devait occuper la même place dans l'imagination des New-Yorkais que le Colisée dans celle des Romains.

Maintenant, plus de 85 ans après son inauguration, on s'apprête à fermer le Yankee Stadium.

A l'époque, avant même qu'il n'y ait l'Empire State Building, le stade que l'on appelait Le Yankee Stadium - l'article lui donnait toute son importance - avait été construit pour 2,5 millions $. Le terrain avait été acheté des héritiers de William Waldorf Astor pour 675 000 $.

Il est situé juste de l'autre côté de la rivière où les Yankees disputaient autrefois leur match, au Polo Grounds, qu'ils louaient à leurs rivaux de la Ligue nationale, les Giants. On a dû rayer l'avenue Cromwell de la carte pour y faire place. Certaines caractéristiques originales, dessinées par la firme Osborn Engineering, y sont toujours.


Tant d'événements importants de l'histoire du baseball y ont eu lieu. Des 601 matchs de Série mondiale, 100 y ont été joués. Ce stade a été témoin de 11 matchs sans point ni coup sûr, dont trois matchs parfaits.

Le nouveau Yankee Stadium, construit au coût de 1,3 milliard $US de l'autre côté de la 161e rue, disposera peut-être de toutes les plus récentes commodités, mais il ne pourra jamais remplacer l'histoire et l'ambiance de l'original.

Les joueurs qui y ont joué se rappellent souvent tous les membres du temple de la renommée qui ont foulé ce terrain avant eux - surtout les joueurs de l'édition actuelle - alors qu'ils montent les cinq marches de l'abri et s'élancent sur le terrain en se tordant le cou pour voir les amateurs entassés dans le premier stade à trois balcons d'Amérique.

"Juste de fouler ce gazon où tous les grands ont joué va me manquer, a dit le voltigeur Johnny Damon. Oui, ça me plaisait beaucoup de pouvoir dire que j'ai joué au même endroit que Joe DiMaggio, Mickey Mantle et Babe Ruth; de frapper la balle au dernier balcon comme ils l'ont fait."

Il y a tout simplement eu plus d'événements marquants dans ce stade que dans n'importe quel autre où le baseball est joué.

Ca a commencé dès le premier match, le 18 avril 1923, alors que Babe Ruth a frappé un circuit de trois points dans une victoire de 4-1 contre - qui d'autre? - les Red Sox de Boston. Toutes les 26 Séries mondiales remportées par les Yankees ont été jouées dans ce stade, tout comme 37 des 39 saisons où ils ont été champions de l'Américaine.

Ce quatre juillet où Lou Gehrig s'est qualifié "d'homme le plus chanceux de la Terre"; l'attrapé d'Al Gionfriddo sur une flèche de DiMaggio dans la Série mondiale de 1947; le match parfait de Don Larsen dans celle de 1956; le 61e circuit de Roger Maris en 1961; la fois où Mantle a frappé une balle sur la frise, sortant presque la balle du stade; les trois circuits de Reggie Jackson en 1977, donnant le premier de ses six titres au propriétaire George Steinbrenner.

Aujourd'hui, alors que les porte-couleurs des Yankees se dirigent vers le vestiaire, ils croisent les photos des 16 joueurs dont le numéro a été retiré. Quand ils passent dans l'étroit corridor menant à l'abri, ils passent sous un écriteau bleu, sur lequel, en lettres blanches, est inscrite une citation de DiMaggio: "Je veux remercier le Bon Dieu de m'avoir fait jouer pour les Yankees". Plusieurs la touchent pour s'attirer la chance.

"C'est le stade le plus important du monde. Je ne pense pas qu'il y ait un autre endroit lié au sport dans le monde qui ait plus d'histoire que le Yankee Stadium", a déclaré l'ex-maire de New York Rudy Giuliani, qui occupera son siège en première rangée pour la dernière fois ce week-end.

Après qu'une poutre de 225 kilos soit tombée du balcon supérieur sur la mezzanine quelques heures avant un match d'avril 1998, on a commencé à accélérer le processus pour la construction d'un nouveau stade. Les travaux ont commencé en 2006, et l'équipe espérait quitter son vieux domicile en grandes pompes.

Mais cette piètre saison se termine sans titre - qui plus est, sans participation aux séries. C'est une fin mélancolique pour tous les succès qu'a connu le Yankee Stadium.

Ca rendra les derniers adieux encore plus difficile quand on fera retentir le "New York, New York" de Frank Sinatra pour la dernière fois.

"C'est certain que je serai triste, a dit l'actuel capitaine des Yankees, Derek Jeter. Rien ne vaut le Yankee Stadium."

Le Yankee Stadium n'est plus. Il a été le théâtre dimanche en soirée d'une dernière victoire de ses locataires, qui ont vaincu les Orioles de Baltimore au compte de 7-3.

La maison bâtie par Babe Ruth fera place à compter du printemps prochain à un tout nouveau stade, voisin de l'actuel édifice. Si Ruth a été l'auteur du premier circuit de ce stade le 18 avril 1923 contre Boston, le receveur des Yankees José Molina aura été l'auteur du tout dernier.

Johnny Damon a aussi frappé un circuit alors qu'Andy Pettitte (14-14) a savouré la victoire, lui qui a aidé les Yankees à remporter la Série Mondiale quatre fois et le championnat de la Ligue américaine à six reprises entre 1996-2003.

Comme les Yankees ne participeront pas aux séries pour la première fois depuis 1994, c'était la dernière occasion pour les partisans de l'équipe d'assister à un match de baseball dans ce temple.

Deux cérémonies émouvantes et sobres ont marqué la partie. Avant la rencontre, une célébration d'environ une heure a ressemblé des joueurs de toutes les époques. Plusieurs immortels de l'équipe y étaient.


C'est la fille du Bambino lui-même, Julia Ruth Stevens, qui a eu l'honneur d'effectuer le tir protocolaire. Comme les Yankees l'ont fait savoir, il était tout à fait normal que l'histoire de ce stade qui a commencé par un Ruth, se termine par un Ruth.

Après le dernier retrait de cette 4 133e victoire des Yankees dans ce stade. Les joueurs sont demeurés sur le terrain pour faire un tour d'honneur comme à l'époque de certaines conquêtes de titres importants. Le capitaine Derek Jeter s'est adressé à la foule. Il a témoigné de son immense honneur à porter les couleurs des Bombardiers du Bronx. Il a donné rendez-vous aux partisans l'an prochain, l'autre côté de la rue.

Les Yankees ont aussi subi 2 430 revers dans leur stade et fait 17 parties nulles.

On a aussi vu des joueurs des deux équipes faire provision du sable qui entoure le monticule. Avant la partie, quelques anciens avaient saisi l'occasion pour faire de même.

Derek Jeter, retiré sur un roulant au troisième but en huitième manche, aura été le dernier frappeur de l'histoire des Yankees à s'élancer dans ce vétuste amphithéâtre.

Brian Roberts, retiré par Mariano Rivera, a été le tout dernier frappeur de l'histoire du stade.

Le Yankee Stadium a été construit en 285 jours et a coûté 2,5 millions. Le nouveau stade aura coûté 1,3 milliard.

Les autorités avaient renforcé la sécurité à l'intérieur du stade pour éviter les scènes de pillage.

Yankee Stadium : des morceaux volés ...

La police de la ville de New York révèle qu'elle a procédé à l'arrestation de plus d'une douzaine de personnes qui ont subtilisé des objets au Yankee Stadium lors du dernier match à y être présenté.

La police affirme que 18 amateurs ont été inculpés de possession de biens volés.

Des policiers avaient été envoyés en grand nombre pour le dernier match disputé au Yankee Stadium, dimanche, afin de contrer les chasseurs de souvenirs.

Le porte-parole des Yankees, Howard Rubenstein, a précisé au New York Post que l'équipe avait l'intention de faire appel à une compagnie privée de sécurité afin de protéger le stade d'autres éventuels voleurs.

COOPERSTOWN, NY - Le circuit frappé par Jose Molina lors du dernier match de l'histoire du Yankee Stadium le place dans le grand livre d'histoire du baseball, et au Temple de la renommée.

Molina a frappé le dernier circuit de l'histoire du stade lors de la victoire des Yankees 7-3 sur les Orioles de Baltimore dimanche soir. Les souliers qu'il portait ont aussi été donné au Temple de la renommée.

Le bâton utilisé par Johnny Damon pour frapper son circuit lors de ce match a aussi pris le chemin de Cooperstown. Ayant brisé les siens, il a eu recours à un bâton appartenant à Xavier Nady pour accomplir son exploit.

Derek Jeter sera représenté lui aussi alors qu'un des bâtons qu'il a utlilisés lors du dernier match et les souliers qu'il portait quand il a surpassé la marque de Lou Gehrig pour le nombre de coups sûrs frappés au Yankee Stadium.


Les différents items seront étalés cet automne après avoir été enregistrés aux archives du musée.

De nombreux artéfacts du Yankee Stadium sont déjà au Temple de la renommée, incluant les vestiaires de Babe Ruth, Lou Gehrig et Joe DiMaggio, des sièges, deux tourniquets et un guichet de vente de billets.

De Babe Ruth et Lou Gehrig à Derek Jeter et Alex Rodriguez, en passant par Mickey Mantle et Roger Maris, le Yankee Stadium a été témoin d'une foule de moments glorieux et historiques qui resteront à jamais gravés dans la mémoire des amateurs de baseball, qu'ils soient de New York ou d'ailleurs sur la planète. Plusieurs ont été pris par l'émotion, dimanche soir, lors du dernier match que les Yankees ont disputé dans l'amphithéâtre bâti par l'immortel Babe Ruth.

Yogi Berra a joué 18 ans pour les Yankees. Il a pris part à 14 séries mondiales et a eu l'insigne honneur de récolter 10 bagues de champions de la Série mondiale. Henri Richard demeure toujours le champion dans ce domaine, avec 11 bagues de la coupe Stanley. Chapeau bas, Henri.

Si on demande à Yogi quel fut le moment le plus mémorable qu'il a vécu au Yankee Stadium, il devrait dire que c'est en 1956, quand Don Larsen a réussi une partie parfaite contre Sal Maglie et les Dodgers de Brooklyn. On le voit encore se précipiter dans les bras de Larsen, après cet exploit unique dans les annales des Séries mondiales. Mais non. Questionné à ce sujet, Yogi répond:

"Il ne faut pas oublier que cette série avait nécessité sept matchs". "Dans le sixième, Clem Labine avait réussi une performance de sept coups sûrs et les Dodgers nous avaient blanchis 1-0 en 10 manches. Dans le septième match, j'ai joué le rôle de héros avec deux circuits de deux points chacun contre Don Newcombe et nous l'avons emporté 9-0 pour remporter les honneurs de la Série mondiale. Je ne veux rien enlever à Larsen, mais j'ai toujours pensé que dans une Série qui dure la limite, le septième match est le plus important".


Du Yogi tout craché, n'est-ce pas?

Seulement 413 spectateurs

Yogi pourrait écrire un livre, s'il ne l'a pas déjà fait, sur l'historique du Yankee Stadium et ses souvenirs vécus dans ce stade. Mais il oubliera certainement de parler d'une des journées les plus tristes de l'existence du stade. Le 22 septembre 1966, il y a exactement 42 ans, les Yankees, qui connaissaient alors l'une des plus misérables périodes de leur histoire, avaient subi la défaite contre les White Sox de Chicago devant la plus petite foule de leur existence à New York, soit 413 spectateurs.

Il serait bon de rappeler les circonstances qui ont entourées ce fait unique dans l'histoire des Yankees. Quelques jours avant le 22 septembre, les Newyorkais avaient subi une onzième défaite en 15 parties et étaient tombés en dernière place du classement, en arrière des minables Senators de Washington. C'était avant la création de deux divisions, l'Est et l'Ouest. L'intérêt pour les partisans des Yankees étaient à son plus bas niveau, surtout quelques jours à peine avant la fin de la saison.

Lundi le 19 septembre, les Yankees avaient congé et le lendemain, mardi, il avait plu toute la fournée, ainsi que le mercredi, forçant ainsi la remise des matchs prévus au calendrier. C'est jeudi, qui devait être une journée de congé, que les Yankees et les White Sox ont pu reprendre leurs activités devant des estrades vides. Seulement 413 spectateurs occupaient les gradins de ce vaste amphithéâtre. On pouvait les compter à la main.

"Ce match n'avait aucune importance. De plus, nous étions abominables. Médiocres. On aurait dit qu'il n'y avait que les placiers et les vendeurs dans le stade. On entendait personne crier "Cold Beer", "peanuts" ou "Cracker Jack", de se rappeler l'ancien lanceur Steve Hamilton en se commémorant cette date inoubliable.

La part des recettes du club visiteur à l'époque était de 25%. Les White Sox ont donc quitté les lieux avec un maigre chèque de 101.50$. Red Barber, qui donnait alors la descrïption des matchs des Yankees à la radio depuis 13 ans, avait été congédié par le président du club dans le temps, Mike Burke, parce qu'il avait mis trop d'emphase sur le fait qu'il n'y avait pratiquement personne dans le stade.

Brulotte a été plus smatte

Rodger Brulotte a été plus chanceux du temps qu'il était au micro des Expos. Il mettait le pied sur la pédale douce pour souligner les faibles assistances au Stade olympique. Il ne se mettait pas les pieds dans les plats. Au fait, chanceux ou plus "smatte"?

En parlant de Mike Burke, c'est lui qui occupait le poste de commande au réseau de radio et de télévision CBS, quand cette entreprise a acheté les Yankees. C'est pourquoi il avait été nommé président du club. En 1973, les Yankees ont été vendus, par CBS, à George Steinbrenner, qui en est toujours le propriétaire aujourd'hui. Et les foules de 413 spectateurs ont été plutôt rares depuis au Yankee Stadium.

Les Yankees sont éliminés

Les Yankees de New York ont défait les Blue Jays de Toronto 3-1 mais rateront néanmoins les séries éliminatoires pour la première fois depuis 1995 à la suite de la victoire de 5-4 des Red Sox de Boston sur les Indians de Cleveland.

Mike Mussina a blanchi ses adversaires pendant cinq manches pour enregistrer sa 19e victoire et Jason Giambi a contribué d'un circuit.

Mussina (19-9), qui a aussi remporté 19 victoires avec les Orioles de Baltimore en 1995 et 1996, aura l'occasion d'en gagner une 20e pour la première fois de sa carrière lorsque les Yankees disputeront leur dernier match de la saison au Fenway Park de Boston dimanche.

Le releveur des Yankees Mariano Rivera est retourné à New York pour subir immédiatement les examens médicaux de fin de saison ainsi qu'un test à résonnance magnétique. Il rejoindra son équipe vendredi à Boston pour la dernière série de la saison.

Rivera a un dossier de 6-5 avec une mpm de 1,43 avec 38 sauvetages en 39 chances.

Le gérant Joe Girardi a permis à Rivera de quitter l'équipe parce qu'il n'avait pas l'intention de faire appel à ses services jeudi contre les Blue Jays de Toronto. Rivera n'a pas lancé mercredi après avoir été utilisé dans quatre des cinq matchs précédents.

Girardi a déclaré que son lanceur de 38 ans s'était plaint de douleurs.