LE DOMAINE BLEU

S't'un dérangé ca Marc Béland...my God !! Je me demande ce qu'il a à tant protéger Claude Jutras......en terminant par un jugement gros comme le bras, en condamnant la mère de Jutras , qu'elle était envahissante et parlait de son fils comme si c'était son amant....

Il n'a pas fini sa phrase mais ca sous-entendait que si Jutras était pervers, c'est de la faute de sa mère.....

J'ai écouter le reportage 2 fois.......même s'il a refusé les avances de Jutras.... outré et insurgé comme il est me fait penser que Béland a quelque chose de malsain à cacher, de lui-même.....

Et s'il ne veut pas que je le pense, ben c'est à lui de moins en dire ou se la fermer bien étanche...

Coudont là.....ca me choque terriblement et ca me déconcerte cette histoire de silence devant pareille monstruosité......

Publié le 17 février 2016 à 05h00 | Mis à jour à 05h00


Une victime de Claude Jutra témoigne

Jean* avait 6 ans. Claude Jutra, proche de ses parents, avait pris l'habitude de le saluer dans sa chambre à la fin de ses nombreuses visites. Sur une période de 10 ans, le cinéaste est passé des câlins à des caresses sur son sexe, puis à la masturbation et à la fellation.

http://www.lapresse.ca/cinema/201602/16 ... moigne.php

Pichou a écrit : Publié le 17 février 2016 à 05h00 | Mis à jour à 05h00


Une victime de Claude Jutra témoigne

Jean* avait 6 ans. Claude Jutra, proche de ses parents, avait pris l'habitude de le saluer dans sa chambre à la fin de ses nombreuses visites. Sur une période de 10 ans, le cinéaste est passé des câlins à des caresses sur son sexe, puis à la masturbation et à la fellation.

http://www.lapresse.ca/cinema/201602/16 ... moigne.php

«Ç'a eu l'effet d'une bombe, a indiqué à La Presse une autre soeur de Jean. Notre mère était traumatisée. Elle ne savait pas comment rétablir la situation. On savait que Jutra avait une tendance pour les garçons, mais certainement pas pour les petits garçons! [...] Comment pouvait-on savoir que lorsqu'il venait le chercher, un après-midi, c'était pour l'emmener vers l'abattoir.»

et ses parents se doutaient de rien bin voyons tk être artiste je serais gênée de reçevoir un Jutra,,, yak

Miquette a écrit : [...]
C'est malheureux mais s'était la mentalité des années 70. On ne parlait pas de pédophilie. On parlait de détournement de mineur à cette époque. Pas pour rien que les dénonciation ce sont fait dans les années 2000, car là c'est devenu criminel. Dans les années 70 à part un viol, rien n'était criminel ou tous se fermait les yeux

Les gens fermaient les yeux mais c'était tout aussi criminel. L'âge du consentement était de 14 ans mais la différence d'âge entre les deux devait être quand même de 5 ans tout comme aujourd'hui. La seule chose qui a changé depuis dans la législation est l'âge de consentement qui est maintenant de 16 ans.

On l'a la victime que tout le monde attendait. Et c'est encore plus dégueulasse que ce que j'aurais imaginé..

Changez le nom du trophée au plus sacrant.. et j'espère vraiment qu'ils vont offrir du soutien, même tardif, à sa victime

Moi ma question, c'est à qui ça profite que ça sorte maintenant?.. On s'entend, le gars était un sale, un écoeurant, mais il est mort depuis 30 ans, donc ce n'est pas lui qui va ''payer'' la facture.
La personne qui sort ça maintenant, c'est quoi son intérêt?... Aucun des garçons en cause ne recevra d'excuses, et aucun d'entre eux n'aura la satisfaction de le voir payer son crime et aller en prison...

Quant au fait que ''dans le temps'' ce n'était pas considéré comme de la pédophilie, ce n'est pas un argument ben ben solide... S'il y avait un ''omerta'' à cette époque, c'est que tout le monde savait que ce n'était pas moral...

Nikki a écrit : Moi ma question, c'est à qui ça profite que ça sorte maintenant?.. On s'entend, le gars était un sale, un écoeurant, mais il est mort depuis 30 ans, donc ce n'est pas lui qui va ''payer'' la facture.
La personne qui sort ça maintenant, c'est quoi son intérêt?... Aucun des garçons en cause ne recevra d'excuses, et aucun d'entre eux n'aura la satisfaction de le voir payer son crime et aller en prison...

Quant au fait que ''dans le temps'' ce n'était pas considéré comme de la pédophilie, ce n'est pas un argument ben ben solide... S'il y avait un ''omerta'' à cette époque, c'est que tout le monde savait que ce n'était pas moral...

J'imagine que l'intérêt de l'auteur au départ était de faire la biographie d'un grand cinéaste québécois. Tellement grand qu'un trophée porte son nom. Je ne sais pas s'il savait avant de débuter ses recherches que Claude Jutra avait ce penchant pervers, mais s'il l'a su en cours de route ça devait être difficile pour lui de taire cette information. Surtout que ça semblait connu de plusieurs lorsqu'on écoute ceux et celles qui ont côtoyé Jutra à l'époque. Peut-être que les victimes n'auront pas la satisfaction de le voir payer pour ses crimes, mais j'imagine que ça pourrait être un peu réparateur pour eux que cesse l'appellation d'un trophée à son nom en guise d'hommage par contre.

Triste à lire, mais je m'en doutais à 99% après les infos qui avaient sorti. Scouts, chorale, plage, etc. le portrait typique du pédophile prédateur avait été brossé.

On voit bien que cette nuance entre pédophile et hébéphilie ne tenait pas la route. Quelqu'un qui cherche systématiquement à s'approcher de jeunes n'aura soudainement pas une montée d'éthique de se retenir si la victime a moins de 14 ans.

J'espère que tous ceux qui ont utilisé des arguments pro pédophiles ces derniers jours ont aujourd'hui profondément honte et réalisent leur bêtise. Le gentil doux Monsieur chez qui les enfants allaient vers. Ben oui.

http://www.lapresse.ca/cinema/ceremonie ... u-gala.php" onclick="window.open(this.href);return false;

Loin de moi de vouloir blâmer les parents dans tout ça, ce n'est pas de leur faute. Sauf que je me demande pourquoi laisser un homme aller se coucher avec ton enfant de 6 ans? À la limite ok, il peut aller lui dire bonne nuit, la porte ouverte. Mais ces câlins devaient durer un peu plus de temps qu'un simple souhait de bonne nuit.

Et pourquoi le laisser partir avec lui des après-midis? Surtout que la soeur de la victime dit qu'ils savaient que Jutra avait une préférence pour les garçons...

Je serais curieuse de voir Marc Béland interviewé de nouveau aujourd'hui. Quel con! Se garder une réserve il connait pas manifestement, il était quasiment à défendre les pédophiles ... ils ont une humanité ces gens, ils ont vécu des traumatismes généralement bla bla bla beurk à vomir. Et les victimes elles!! Elles n'en ont pas d'humanité?!!

Capuchino a écrit : [...]

J'imagine que l'intérêt de l'auteur au départ était de faire la biographie d'un grand cinéaste québécois. Tellement grand qu'un trophée porte son nom. Je ne sais pas s'il savait avant de débuter ses recherches que Claude Jutra avait ce penchant pervers, mais s'il l'a su en cours de route ça devait être difficile pour lui de taire cette information. Surtout que ça semblait connu de plusieurs lorsqu'on écoute ceux et celles qui ont côtoyé Jutra à l'époque. Peut-être que les victimes n'auront pas la satisfaction de le voir payer pour ses crimes, mais j'imagine que ça pourrait être un peu réparateur pour eux que cesse l'appellation d'un trophée à son nom en guise d'hommage par contre.

Oui, tu as raison... C'est un excellent point...

Affaire Claude Jutra: une ancienne amie du cinéaste soutient la victime



Louise Rinfret a bien connu Claude Jutra. Au début des années 80, elle a coscénarisé avec lui La dame en couleurs, le dernier film qu'il a réalisé avant de mourir. Aujourd'hui, titulaire d'une maîtrise en art thérapie et oeuvrant auprès d'une clientèle ayant vécu des violences sexuelles, elle est convaincue de la véracité du témoignage de Jean.

À l'été 2014, le spécialiste du cinéma et professeur à la retraite Yves Lever l'a contactée pour lui poser quelques questions sur le cinéaste. Il rédigeait une biographie de Claude Jutra, qui a été publiée hier. C'est lui qui a appris à Mme Rinfret que son ancien ami était soupçonné de pédophilie.

« Ç'a été tout un choc d'apprendre ça, surtout que j'avais bien connu Claude et ses proches. [...] Lever m'a dit [qui était la jeune victime], et moi, par chance, j'ai réussi à le rejoindre », explique-t-elle à La Presse.

Mme Rinfret explique avoir longuement parlé avec Jean, qui lui a confié son histoire. Elle lui a proposé de l'aider à écrire une lettre - aussi longue que nécessaire - à remettre au biographe afin de raconter ce qu'il a vécu.

Jean a accepté, mais l'auteur et la maison d'édition auraient préféré résumer eux-mêmes son témoignage, affirme-t-elle. L'offre a donc été retirée et la lettre n'a jamais été terminée.

Passer à autre chose

Documents à l'appui, Jean affirme qu'il n'a aucun intérêt financier à révéler son histoire aujourd'hui. Les membres de sa famille immédiate ont confirmé cette information. Tout ce qu'il souhaite, dit-il, c'est d'arriver à finalement passer à autre chose.

En fin de soirée, hier, les Éditions du Boréal - qui ont publié la biographie de Claude Jutra signée par Yves Lever - ont défendu leur choix de révéler la pédophilie du cinéaste malgré certaines critiques émanant du milieu culturel.

« Le rôle de l'éditeur n'est pas d'imposer une censure aux auteurs, mais de veiller à ce que circule le travail d'experts dans différents domaines, dans la mesure où ce travail est rigoureux et documenté. En publiant le Jutra du professeur et critique Yves Lever, le Boréal offre au public une biographie sérieuse rédigée par un auteur exigeant. »

***

Les personnes ayant été victimes d'agressions sexuelles peuvent communiquer avec les organismes suivants ou composer en tout temps le 1 888 933-9007 pour obtenir de l'aide.

http://www.lapresse.ca/cinema/cinema-qu ... ticle_POS3" onclick="window.open(this.href);return false;



Louise Rinfret, elle jouait dans La Petite Patrie. (La première à droite)

le livre aura eu ça de bien, certaines victimes vont être soulagées de voir que Claude jutras sera reconnu pour autre chose que son cinéma. Pour d'autres, ça va brasser des émotions auxquelles ils ne voulaient plus faire face. Un dans l'autre , ce sera positif. Et négatif pour ceux qui le savaient et qui ont préféré tenir ça mort. Marc Béland n'en sort pas grandi. Michel Rivard avec sa chanson hommage non plus. Et bien d'autres. Et les parents de la victime qui laissaient Claude Jutras dans la chambre de leur fils et le laissait partir le dimanche ...que de naïveté.

Malike a écrit : Je serais curieuse de voir Marc Béland interviewé de nouveau aujourd'hui. Quel con! Se garder une réserve il connait pas manifestement, il était quasiment à défendre les pédophiles ... ils ont une humanité ces gens, ils ont vécu des traumatismes généralement bla bla bla beurk à vomir. Et les victimes elles!! Elles n'en ont pas d'humanité?!!

Moi aussi je serais curieuse de connaître son discours suite aux dernières révélations. Il m'énervait tellement hier lors de son entrevue à Anne-Marie-Dussault, aucun respect pour la personne en face de lui. Tout ce qui comptait pour lui, c'était de défendre Jutra et ce malgré le fait qu'il a lui-même pu observer ses comportements très questionnables, mais aucunes nuances n'étaient permises pour lui, l'autre était tellement doux, gentil, respectueux, il n'allait pas vers les jeunes, c'est eux qui allaient vers lui…Un être si gentil, doué, lumineux ne peut avoir commis d'actes répréhensibles, et si ça avait été le cas, fallait comprendre qu'il y avait une cause à cela, une mère déséquilibrée, que les pédophiles étaient de pauvres êtres qu'on condamne sans penser au côté humain qui les habite... Il était tellement choqué, qu'on finissait par s'interroger sur les intentions derrière tout cela.

Ce que nous savons toutefois est qu’avec ou sans l’«affaire» Jutra, l’urgence­­ est de mettre fin au «tout le monde savait». Et ce, partout où il sévit.»

Cette urgence, en effet, est claire, nette et précise.

Car on le sait depuis longtemps. Quel que soit le milieu où les abus ont lieu, les victimes, enfants, filles, garçons, hommes ou femmes, voient leurs vies brisées par des gestes criminels posés sur eux par des personnes «en autorité». Ces graves abus de pouvoir laissent des séquelles toutes aussi graves chez leurs victimes.

Or, lorsque «tout le monde le sait, mais ne dit rien», le cycle de l’abus est impossible à briser. Comme la violence conjugale qu’on aura banalisée trop longtemps, les agressions sexuelles ont trop longtemps été banalisées comme de simples «comportements sexuels».

L’affaire Jutra est un autre de ces moments forts où le message est clair : il faut que cette banalisation et ce silence cessent.

Idem, entre autres, pour les victimes qui furent agressées sexuellement par les Clercs de Saint-Viateur. Selon un règlement à l’amiable datant à peine de mardi soir, ces victimes «recevront 30 millions $, du jamais-vu au Québec. (...) Cela représente de loin l’indemnisation la plus élevée jamais payée au Québec pour des agressions sexuelles commises sur des mineurs», s’est réjoui Me Robert Kugler par voie de communiqué. La somme s'élève à 200 000 $ en moyenne pour chaque victime. Les agressions ont commencé dans les années 40, et le manège des Clercs a duré pendant 42 ans, à l’ancienne Institution des sourds de Montréal, située sur le boulevard Saint-Laurent au nord de Jean-Talon.»

Chico_Fan a écrit : Marc Béland confirme les faits. Donc pourquoi il dit immédiatement après qu'aucune victime ne s'est manifestée, comme si c'était un argument? Tsé quand tu confirmes toi-même...

Il a aussi osé sortir l'argument que c'était les jeunes qui allaient vers lui, alors que c'est l'argument préféré des pédophiles (que les enfants allaient vers eux ou les séduisaient).

Mais le plus choquant dans tout ça, c'est le silence d'Anne-Marie Dussault. Si elle ne challenge pas de tels propos, elle ne fait pas sa job.

On dirait que Marc Béland joue le rôle de sa vie, théâtral dans sa gestuelle et dans son parler, on dirait qu'il aime bien s'écouter. Anne-Marie Dussault avait de la difficulté à placer un mot, il ne lui laissait pas la chance de parler.

bouquet a écrit : pour Anne-Marie dussault, Marc Béland ne la laissait pas parler, il était complètement disjoncté. C'est sur qu'elle aurait pu faire mieux, mais d'un autre côté, Marc Béland a eu tout le loisir de passer pour un imbécile par lui-même. Donc , la job s'est fait toute seule, il s'est jeté dans le précipice .

bouquet a écrit : le livre aura eu ça de bien, certaines victimes vont être soulagées de voir que Claude jutras sera reconnu pour autre chose que son cinéma. Pour d'autres, ça va brasser des émotions auxquelles ils ne voulaient plus faire face. Un dans l'autre , ce sera positif. Et négatif pour ceux qui le savaient et qui ont préféré tenir ça mort. Marc Béland n'en sort pas grandi. Michel Rivard avec sa chanson hommage non plus. Et bien d'autres. Et les parents de la victime qui laissaient Claude Jutras dans la chambre de leur fils et le laissait partir le dimanche ...que de naïveté.

Très d'accord avec ton commentaire.