Au moins trois autres enfants orphelins
Pascal Gosselin avait obtenu sa licence de pilote de ligne en 2010.
FRÉDÉRIQUE GIGUÈRE
Mardi, 29 mars 2016 22:50
MISE à JOUR Mardi, 29 mars 2016 22:50
L’écrasement de l’avion aux Îles-de-la-Madeleine n’a pas touché que la famille Lapierre. Au moins trois autres enfants se sont retrouvés orphelins à la suite de ce drame épouvantable.
Le pilote de l’appareil, Pascal Gosselin, laisse derrière lui ses trois enfants et sa femme. Son copilote, Fabrice Labourel, a été identifié tard en soirée par le Bureau du coroner.
Fabrice Labourel, copilote de Pascal Gosselin, a aussi péri dans l’écrasement.
M. Gosselin est l’un des premiers à avoir assuré les services Internet au Québec, selon nos informations.
Même s’il était un véritable fanatique de tout ce qui touchait à la technologie, sa passion pour l’aviation ne cessait de croître. Au début des années 1990, l’entrepreneur décide de suivre sa passion.
Il utilise les profits qu’il a accumulés avec les services Internet pour se lancer vers l’aviation.
Il commence sa formation de pilote en 1993 chez ATL, à Saint-Hubert.
Un peu moins de dix ans plus tard, il obtient sa licence de pilote de ligne. Il cumule ensuite plusieurs heures de vol avec, entre autres, des Cessna P210, des Cirrus SR22, des Barons 58P et des Mitsubishi MU-2B, soit l’appareil qu’il pilotait hier matin.
En 2003, Pascal Gosselin fonde sa propre compagnie spécialisée dans la maintenance d’aéronefs et dans l’avionique, Aero Teknic.
Étant un vrai passionné, l’homme fréquentait souvent les foires du marché américain afin de pouvoir informer ses clients.
« Un professionnel»
Selon un autre pilote qui connaissait le connaissait, M. Gosselin était bien connu dans le milieu et avait une bonne réputation.
«J'ai la certitude que M. Pascal Gosselin était reconnu comme un professionnel de l'aviation et que selon moi il faut davantage questionner les événements sur la base de situations météorologiques difficiles et qu'il faudrait se questionner sur la qualité des installations d'aides à la navigation pour les pilotes en situations d'approches météo difficiles», a indiqué Jean-Daniel Cossette, pilote et propriétaire de Point Du Jour Aviation.
Comme c’est fréquemment le cas lors des écrasements d’avion mortels, le pilote a laissé sa vie alors qu’il faisait l’une des choses qu’il aimait le plus au monde.
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