Publié : dim. déc. 14, 2008 10:51 pm
STAR ACADEMY 8 : Le meilleur du pire !
Avant tout, un scoop qui éclaircirait bien des choses : les deux loupiots, demi-finalistes du jour Alice/Gautier auraient atterri à la starac par erreur, prévus antérieurement pour amuser le chaland via la glande dans Secret Story ! Ben quoi ! Je ne vois pas d’autre analyse de la gloire actuelle de candidats lesquels n’auraient même pas pu passé une oreille au pré-casting de La Nouvelle Star ! D’une part, le trublion Gautier, vu tel un oisif qui-sait-tout et auto-persuadé de son éventuel potentiel, est fui cette année par les artistes-invités, dixit moultes gloses du net et même les quotidiennes staracquiennes, et d’autre part, la certes très joli Alice propose un instrument vocal encore bien peu accordé !
Je préviendrai donc les lecteurs les plus impressionnables de ma subjectivité extrême quant à ce commentaire, n’étant ni une gamine de huit ans ensorcelée par la belle princesse Alice ou la candeur enfantine d’un Gautier, ni de leur famille, ni Anne Ducros, impénétrable prof de chant ayant expulsé tous les excellents de l’émission pour garder des ânes et leur faire présumer qu’ils fredonnent comme des rossignols !
Mais comme dit le bouillant espagnol très souple de la fosse iliaque Raphaël Amargo, « cé souir, féssons l’amuuur pas la guéeerré » et prenons plutôt le parti d’en rire ! Gloussons à pleine bouche avec les comiques-pros plus ou moins drôles : l’enjouée Beyoncé, les plaisants Thomas Dutronc et Jason Mraz, l’impayable Enrique Iglesias, l’inénarrable Lââm, la désopilante Auggun, et l’hilarante Laura Pausini !
Let’s go ! Les jeunots sont lâchés, attifés en Bonnie and Clyde des années 50 et badinent sur le Gainsbourg éponyme : débuts appliqués de jubilé devant les profs-potiches et la jouteuse Marine Méchin bien seule dans sa « franchitude », primés pour juger cinq défis dévolus aux deux zozos : interprétation, vocal, émotion, artiste-Pausini, et le fumeux tableau Kamel.
Imposante par le talent mais aussi par un emploi du temps au timing de GPS européen, Beyoncé n’est pas en direct, mais donne de sa personne et rame grave pour ne pas écraser Alice de sa voix herculéenne ! La gamine psalmodie le tube Irreplaceable…Que dire sans être sanglant ?! Peut-être que la fraîchement virée Joanna, clone de Beyoncé, doit se pendre devant sa télé !
Avant qu’on fasse de même, Nikos nous rameute pour le premier défi : performance vocale : ah ah ah ! Pardon…faut pas se moquer…Alors : 1 minute 30 chacun de Je te promets, de l’abonné Johnny. Premier plot abrupt pour Gautier, lequel se chauffe doucement le gosier...on flippe...quelques claquages en fausses notes, mais bon…Oulà, ça s’enraille dur dans les aigus et nos tympans sont heureux d’avoir tenu la durée lorsqu’Alice, à son tour, grimpe en hauteur et ampleur sonore…ouille ! Le défi vocal, je ne sais point, mais celui de la fausseté est bel et bien relevé ! « Egalité chez les profs » exalte Nikos, lequel pète un plomb en demandant au chien de garde Méchin de trancher : « je ne valide pas ce duo, courage à Johnny d’avoir entendu cette version ! » Bigre ! Avant même que Nikos en ait le dentier qui tombe sous le choc de tant de véracité, la prompte à la baston Anne Ducros est vendebout à la rescousse de ses poussins aphones, et se jette sur la Méchin, telle une élégante catcheuse prête à en découdre dans sa mare de boue : « MOA, je suis une chanteuse…MOA, je suis professeur de chant... vous cassez les élèves…MOA je sais…. » ! C’est bien mieux que la lutte version poids lourds aux JO ! Pas le temps de refermer la bouche que....non…pas lui ! Si ! Yvane surgit de nulle part hurlant un ragga incompréhensible, fait la pub de son myspace, déclare sa flemme à Beyoncé…aahh ! Faites lui une piqure ! « C’est électrique et nerveux ce soir » bafouille Nikos en se pissant au culotes devant le virage pathétique du show….La soirée va être longue !
Enrique Iglésias est de ces chanteurs internationaux qui plaisent, mais dont on ne peut identifier ni mélodies, ni rythmiques, ni paroles, à l’écoute de leurs…trucs ! Le rien…vide ! Alice s’inscrit dans ce néant avec une belle aisance dans le moulinage ; puis Lââm, bien robuste de la glotte, vient crier ses dix ans de métiers sur les élèves et aussi réanimer le finaliste Mikels qui ronflait tranquillos depuis une semaine.
Défi interprétation : « la chanson-gag Tu veux ou tu veux pas version Bardot nécessite le sens de la distance et du second degré », nous apprend-t-on : du beurre pour nos deux doués de la diatribe théâtrale ! Alice minaude et affriole à souhait, et Gautier joue si bien qu’il semble découvrir la chanson en direct sur le prompteur ! On ne sait qui choisir…! Egalité chez les enseignants télévisés : « je préfère Gautier quand il interprète plutôt que quand il chante » envoie prof Lelievre ! Quelle superbe insulte interfacée d’un compliment !
Respirons un peu avec le musicien Thomas Dutronc ; enfin un "fils de" qui n’a pas volé son succès : son jazz manouche brillant et travaillé J’aime plus Paris étincelle sur Gautier, lequel s’allume au contact du talent : un trop bref moment de bonheur que l’ado gâche un brin en mimant un air-guitar inopportun !
Volare est à l’Italie ce que Le p’tit quiquin est aux chti’s : un classique ! Laura Pausini, golgoth des voix italiennes, relance tour à tour les petiots sur ce standard des mariages et engloutie direct les deux maigres de la cage thoracique, incapables d’accrocher une note ! Qui gagné le défi-artiste ?...Bof…Alice ? Ah…et Gautier d’être acclamé encore et encore par sa mère adoptive Ducros, seule contre tous…pffff !!
Le mal de tête monte lorsque deux musiciens caressent nos esgourdes avec un bon reggae : Jason Mraz invite Mikels sur I’m yours ; quel plaisir dans le cool !
Bamos pour le défi Ouali, ou l’art de chanter dans un costume trop étroit ou de 400 kg sur une chorée de course à l’échalote ! Voyons pour Alice : ambiance mille et une nuits, Mon amie la rose, Natasha Atlas ; « c’est pas easy » avertit Kamel : plantée dans une mirifique tunique rose, l’apprentie ondule légèrement du bassin et…c’est tout ! Ah si : à signaler trois fois rien : niveau justesse, une tronçonneuse chanterait mieux, et la gaminette de sourire de toutes ses dents babillant un texte lourdement mélancolique…C’est pas easy !
Un pause dans la rigolade pour s’avaler le minestrone de Pausini aidé du seul crédible candidat Mikels, lourde litanie mais juste, ce qui ce soir n’est pas du luxe, puis retour du clownesque grâce au défi émotion : les deux complices s’accomplissent sur le tristounet Qui a le droit du socio-philologue Bruel, et c’est un euphémisme ! La bonne idée est de les faire peindre une toile en chantant ! Ca ne rate pas : ils s’en foutent partout sur les costards et en ricanent, en pleine ritournelle du Bru-Bru ! Bérézina dans le rendu d’émotion, à l’échelon d’une série B de Max Pecas ! La starac et ses profs pleurent de honte et se foutent de qui a gagné….
Mais le plus gros du mal de ventre est à venir ! Je vous briffe : Madame Ducros s’orguellit de faire jazzer le rauque Gautier, mais est-ce là lui rendre service ?! La voilà qui vocalise telle une mère Castafiore sur l’intouchable Georgia de Ray Charles, avec son protégé…Autant encourager le Gautier à traverser l’Antarctique en patins à glace ! On a si mal pour le cancre qu’on rêve que son micro pète ! Et de s’interroger sérieusement sur la pédagogue Ducros : inconscience authentique ou volonté perverse que l’élève ainsi choisi ne dépasse jamais son maitre ?! Ainsi démuni par l’adulte de toute autocritique et sens de la mesure, Gautier, tel le Schpounstz, s’achève tout seul dans sa fierté crâneuse d’ado : « je dédie ce titre à Marine Méchin pour dire que ceux qui ne m’aiment pas ne sont pas intelligents» ! Entre l’hilarité et la pitié, la non-compatissante réplique que Ducros s’est trouvé un fils spirituel, pour l’instant inapte à tous métiers du chant et garanti sortant ce soir !
Ouh ! Raz le bol de la bastonnade ! Nikos, en coq du village dépassé par ses ouailles, s’engouffre dans un fou-rire irrévérencieux avant d’annoncer le son bontempique-Yamaha d’une Anggun qui fait dodeliner Alice devant des danseurs contorsionnistes torses-poil ! « On est monté haut avec vous ! » salive Nikos sous pilule Marc Dorcel ! Claaaaasse !
Mais on redescend vite bien bas avec le clou de ce télé-crochet ubuesque ! Gautier s’exécute dans tous le sens sur son tableau-Kamel, à priori, dans sa rue: Nirvana, Smell like teen spirit ; costumé tel Néo dans Matrix, le petit, dont la faiblesse en danse est abyssale, se désarticule littéralement sous nos yeux épouvantés sur une chorée de majorettes en vitesse accélérée, tout en soufflant avec peine la mélodie d’une voix d’opérette-basson ! Attendez , ce n’est pas fini : il s’agrippe à une corde à nœuds, survolant le public en position-canard en hurlant…Là, Kamel, il a chargé ! A se passer la vidéo en boucle sur youtube pour distraire nos réveillons à venir ! Misère…Cobain doit faire la toupie dans sa tombe ! Rendre Nirvana comique, on n’avait jamais réussi ! Méchin se poile devant Ducros qui, en bonne louve romaine, s’extasie devant le popo que son bébé lui a lâché, comme les profs sous Lexomil qui donnent par lassitude Gautier vainqueur aux poings de l’éprouvant défi kamelique…
On accueille alors le magnéto-Beyoncé comme une pommade calmante aux huiles essentielles, avant un retour à vidéo-gag où les Alice/Gautier étourdissent de fausses notes Je n’aurais pas le temps de Fugain, couverts par les Vox Angeli (des enfants qui font « ouuuh » sur des tubes du grenier !), en s’accrochant leur robe et smoking dans un décor de nid géant….. Point de repos encore, avec la carpe et le lapin, ou toujours Gautier et Enrique Iglésias, pour un dernier hommage au triomphe du chanter-à-peu-près et au vide dans l’exégèse scénique!
Gautier parle...encore… "j’ai donné le meilleur de lui-même"….sans rire ! Pitié ! Jetez-en un ! N’importe lequel ! Alice reste au pays magique du chanter-faux avec 57% du peuple ! On en pleure, c’est nerveux !
Une sincère pensée pour le trop tendre Gautier, en espérant que maman Ducros va sortir le para-coup car ça va pleuvoir dru dehors...
Par Cathy
realtv-fr.net
Avant tout, un scoop qui éclaircirait bien des choses : les deux loupiots, demi-finalistes du jour Alice/Gautier auraient atterri à la starac par erreur, prévus antérieurement pour amuser le chaland via la glande dans Secret Story ! Ben quoi ! Je ne vois pas d’autre analyse de la gloire actuelle de candidats lesquels n’auraient même pas pu passé une oreille au pré-casting de La Nouvelle Star ! D’une part, le trublion Gautier, vu tel un oisif qui-sait-tout et auto-persuadé de son éventuel potentiel, est fui cette année par les artistes-invités, dixit moultes gloses du net et même les quotidiennes staracquiennes, et d’autre part, la certes très joli Alice propose un instrument vocal encore bien peu accordé !
Je préviendrai donc les lecteurs les plus impressionnables de ma subjectivité extrême quant à ce commentaire, n’étant ni une gamine de huit ans ensorcelée par la belle princesse Alice ou la candeur enfantine d’un Gautier, ni de leur famille, ni Anne Ducros, impénétrable prof de chant ayant expulsé tous les excellents de l’émission pour garder des ânes et leur faire présumer qu’ils fredonnent comme des rossignols !
Mais comme dit le bouillant espagnol très souple de la fosse iliaque Raphaël Amargo, « cé souir, féssons l’amuuur pas la guéeerré » et prenons plutôt le parti d’en rire ! Gloussons à pleine bouche avec les comiques-pros plus ou moins drôles : l’enjouée Beyoncé, les plaisants Thomas Dutronc et Jason Mraz, l’impayable Enrique Iglesias, l’inénarrable Lââm, la désopilante Auggun, et l’hilarante Laura Pausini !
Let’s go ! Les jeunots sont lâchés, attifés en Bonnie and Clyde des années 50 et badinent sur le Gainsbourg éponyme : débuts appliqués de jubilé devant les profs-potiches et la jouteuse Marine Méchin bien seule dans sa « franchitude », primés pour juger cinq défis dévolus aux deux zozos : interprétation, vocal, émotion, artiste-Pausini, et le fumeux tableau Kamel.
Imposante par le talent mais aussi par un emploi du temps au timing de GPS européen, Beyoncé n’est pas en direct, mais donne de sa personne et rame grave pour ne pas écraser Alice de sa voix herculéenne ! La gamine psalmodie le tube Irreplaceable…Que dire sans être sanglant ?! Peut-être que la fraîchement virée Joanna, clone de Beyoncé, doit se pendre devant sa télé !
Avant qu’on fasse de même, Nikos nous rameute pour le premier défi : performance vocale : ah ah ah ! Pardon…faut pas se moquer…Alors : 1 minute 30 chacun de Je te promets, de l’abonné Johnny. Premier plot abrupt pour Gautier, lequel se chauffe doucement le gosier...on flippe...quelques claquages en fausses notes, mais bon…Oulà, ça s’enraille dur dans les aigus et nos tympans sont heureux d’avoir tenu la durée lorsqu’Alice, à son tour, grimpe en hauteur et ampleur sonore…ouille ! Le défi vocal, je ne sais point, mais celui de la fausseté est bel et bien relevé ! « Egalité chez les profs » exalte Nikos, lequel pète un plomb en demandant au chien de garde Méchin de trancher : « je ne valide pas ce duo, courage à Johnny d’avoir entendu cette version ! » Bigre ! Avant même que Nikos en ait le dentier qui tombe sous le choc de tant de véracité, la prompte à la baston Anne Ducros est vendebout à la rescousse de ses poussins aphones, et se jette sur la Méchin, telle une élégante catcheuse prête à en découdre dans sa mare de boue : « MOA, je suis une chanteuse…MOA, je suis professeur de chant... vous cassez les élèves…MOA je sais…. » ! C’est bien mieux que la lutte version poids lourds aux JO ! Pas le temps de refermer la bouche que....non…pas lui ! Si ! Yvane surgit de nulle part hurlant un ragga incompréhensible, fait la pub de son myspace, déclare sa flemme à Beyoncé…aahh ! Faites lui une piqure ! « C’est électrique et nerveux ce soir » bafouille Nikos en se pissant au culotes devant le virage pathétique du show….La soirée va être longue !
Enrique Iglésias est de ces chanteurs internationaux qui plaisent, mais dont on ne peut identifier ni mélodies, ni rythmiques, ni paroles, à l’écoute de leurs…trucs ! Le rien…vide ! Alice s’inscrit dans ce néant avec une belle aisance dans le moulinage ; puis Lââm, bien robuste de la glotte, vient crier ses dix ans de métiers sur les élèves et aussi réanimer le finaliste Mikels qui ronflait tranquillos depuis une semaine.
Défi interprétation : « la chanson-gag Tu veux ou tu veux pas version Bardot nécessite le sens de la distance et du second degré », nous apprend-t-on : du beurre pour nos deux doués de la diatribe théâtrale ! Alice minaude et affriole à souhait, et Gautier joue si bien qu’il semble découvrir la chanson en direct sur le prompteur ! On ne sait qui choisir…! Egalité chez les enseignants télévisés : « je préfère Gautier quand il interprète plutôt que quand il chante » envoie prof Lelievre ! Quelle superbe insulte interfacée d’un compliment !
Respirons un peu avec le musicien Thomas Dutronc ; enfin un "fils de" qui n’a pas volé son succès : son jazz manouche brillant et travaillé J’aime plus Paris étincelle sur Gautier, lequel s’allume au contact du talent : un trop bref moment de bonheur que l’ado gâche un brin en mimant un air-guitar inopportun !
Volare est à l’Italie ce que Le p’tit quiquin est aux chti’s : un classique ! Laura Pausini, golgoth des voix italiennes, relance tour à tour les petiots sur ce standard des mariages et engloutie direct les deux maigres de la cage thoracique, incapables d’accrocher une note ! Qui gagné le défi-artiste ?...Bof…Alice ? Ah…et Gautier d’être acclamé encore et encore par sa mère adoptive Ducros, seule contre tous…pffff !!
Le mal de tête monte lorsque deux musiciens caressent nos esgourdes avec un bon reggae : Jason Mraz invite Mikels sur I’m yours ; quel plaisir dans le cool !
Bamos pour le défi Ouali, ou l’art de chanter dans un costume trop étroit ou de 400 kg sur une chorée de course à l’échalote ! Voyons pour Alice : ambiance mille et une nuits, Mon amie la rose, Natasha Atlas ; « c’est pas easy » avertit Kamel : plantée dans une mirifique tunique rose, l’apprentie ondule légèrement du bassin et…c’est tout ! Ah si : à signaler trois fois rien : niveau justesse, une tronçonneuse chanterait mieux, et la gaminette de sourire de toutes ses dents babillant un texte lourdement mélancolique…C’est pas easy !
Un pause dans la rigolade pour s’avaler le minestrone de Pausini aidé du seul crédible candidat Mikels, lourde litanie mais juste, ce qui ce soir n’est pas du luxe, puis retour du clownesque grâce au défi émotion : les deux complices s’accomplissent sur le tristounet Qui a le droit du socio-philologue Bruel, et c’est un euphémisme ! La bonne idée est de les faire peindre une toile en chantant ! Ca ne rate pas : ils s’en foutent partout sur les costards et en ricanent, en pleine ritournelle du Bru-Bru ! Bérézina dans le rendu d’émotion, à l’échelon d’une série B de Max Pecas ! La starac et ses profs pleurent de honte et se foutent de qui a gagné….
Mais le plus gros du mal de ventre est à venir ! Je vous briffe : Madame Ducros s’orguellit de faire jazzer le rauque Gautier, mais est-ce là lui rendre service ?! La voilà qui vocalise telle une mère Castafiore sur l’intouchable Georgia de Ray Charles, avec son protégé…Autant encourager le Gautier à traverser l’Antarctique en patins à glace ! On a si mal pour le cancre qu’on rêve que son micro pète ! Et de s’interroger sérieusement sur la pédagogue Ducros : inconscience authentique ou volonté perverse que l’élève ainsi choisi ne dépasse jamais son maitre ?! Ainsi démuni par l’adulte de toute autocritique et sens de la mesure, Gautier, tel le Schpounstz, s’achève tout seul dans sa fierté crâneuse d’ado : « je dédie ce titre à Marine Méchin pour dire que ceux qui ne m’aiment pas ne sont pas intelligents» ! Entre l’hilarité et la pitié, la non-compatissante réplique que Ducros s’est trouvé un fils spirituel, pour l’instant inapte à tous métiers du chant et garanti sortant ce soir !
Ouh ! Raz le bol de la bastonnade ! Nikos, en coq du village dépassé par ses ouailles, s’engouffre dans un fou-rire irrévérencieux avant d’annoncer le son bontempique-Yamaha d’une Anggun qui fait dodeliner Alice devant des danseurs contorsionnistes torses-poil ! « On est monté haut avec vous ! » salive Nikos sous pilule Marc Dorcel ! Claaaaasse !
Mais on redescend vite bien bas avec le clou de ce télé-crochet ubuesque ! Gautier s’exécute dans tous le sens sur son tableau-Kamel, à priori, dans sa rue: Nirvana, Smell like teen spirit ; costumé tel Néo dans Matrix, le petit, dont la faiblesse en danse est abyssale, se désarticule littéralement sous nos yeux épouvantés sur une chorée de majorettes en vitesse accélérée, tout en soufflant avec peine la mélodie d’une voix d’opérette-basson ! Attendez , ce n’est pas fini : il s’agrippe à une corde à nœuds, survolant le public en position-canard en hurlant…Là, Kamel, il a chargé ! A se passer la vidéo en boucle sur youtube pour distraire nos réveillons à venir ! Misère…Cobain doit faire la toupie dans sa tombe ! Rendre Nirvana comique, on n’avait jamais réussi ! Méchin se poile devant Ducros qui, en bonne louve romaine, s’extasie devant le popo que son bébé lui a lâché, comme les profs sous Lexomil qui donnent par lassitude Gautier vainqueur aux poings de l’éprouvant défi kamelique…
On accueille alors le magnéto-Beyoncé comme une pommade calmante aux huiles essentielles, avant un retour à vidéo-gag où les Alice/Gautier étourdissent de fausses notes Je n’aurais pas le temps de Fugain, couverts par les Vox Angeli (des enfants qui font « ouuuh » sur des tubes du grenier !), en s’accrochant leur robe et smoking dans un décor de nid géant….. Point de repos encore, avec la carpe et le lapin, ou toujours Gautier et Enrique Iglésias, pour un dernier hommage au triomphe du chanter-à-peu-près et au vide dans l’exégèse scénique!
Gautier parle...encore… "j’ai donné le meilleur de lui-même"….sans rire ! Pitié ! Jetez-en un ! N’importe lequel ! Alice reste au pays magique du chanter-faux avec 57% du peuple ! On en pleure, c’est nerveux !
Une sincère pensée pour le trop tendre Gautier, en espérant que maman Ducros va sortir le para-coup car ça va pleuvoir dru dehors...
Par Cathy
realtv-fr.net