Le feuilleton olympien KENTERIS-THANOU
Photo AFP
Kenteris/Thanou
Un lien avec l'affaire Balco ?
Agence France-Presse
Los Angeles
Le quotidien californien San Jose Mercury News a indiqué jeudi que le laboratoire Balco, objet d'une enquête sur la commercialisation de produits dopants, aurait été en relation avec les deux athlètes grecs actuellement au coeur d'une affaire de dopage aux Jeux d'Athènes.
Costas Kenteris, champion olympique en 2000 du 200 mètres, et sa compatriote Ekaterini Thanou, médaille d'argent du 100 mètres également à Sydney, ont renoncé mercredi à participer aux Jeux de 2004 au moment où ils étaient menacés d'en être exclus pour s'être soustraits à un contrôle antidopage.
Citant une source proche de l'enquête, le journal rapporte que Victor Conte, propriétaire de Balco, le laboratoire notamment inventeur de la THG, un stéroïde anabolisant conçu pour ne pas être détecté lors des contrôles antidopage, a échangé en août 2002 des courriels avec «un entraîneur d'athlétisme grec».
Dans l'un de ces messages, mis sous scellés par les enquêteurs, Victor Conte avertit son interlocuteur qu'un test a été mis au point par les responsables de la lutte antidopage pour dépister «les substances en question». «Il faudrait faire passer cette information à l'entraîneur des athlètes grecs (masqué) et (masqué) afin que personne ne soit contrôlé positif».
Pour le quotidien, les noms masqués, pour des raisons de confidentialité de l'enquête, seraient ceux de Kenteris et Thanou et l'entraîneur concerné serait celui des deux athlètes, Christos Tzékos.
Le San Jose Mercury News est, avec le San Francisco Chronicle, l'un des journaux ayant révélé le plus d'informations sur l'affaire Balco.
Tableau! plus tu creuses, plus ça sent mauvais.
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Christos Tzékos (Photo AFP)
Kenteris/Thanou
Tzékos a importé un produit dopant
Agence France-Presse
Athènes
Une entreprise appartenant à l'entraîneur des sprinteurs grecs qui ont renoncé aux Jeux de 2004 après avoir éludé un contrôle antidopage, a commercialisé un complément alimentaire illicite contenant une substance dopante, a indiqué vendredi le gouvernement, confirmant des articles de presse.
L'entraîneur Christos Tzékos, ainsi que ses protégés, tous deux médaillés aux Jeux de 2000, Costas Kenteris (premier sur 200 m messieurs) et Ekaterini Thanou (deuxième sur 100 m dames), se sont retirés mercredi alors qu'ils étaient tous trois menacés d'être exclus des Jeux, les deux sprinteurs ne s'étant pas présentés le 12 août à un contrôle antidopage inopiné.
Après une enquête ordonnée le 13 août par le ministère grec de la Santé, «le Secrétaire général au ministère a trouvé et déposé auprès du ministre Nikitas Kaklamanis des éléments qui confirment la commercialisation sans autorisation des médicaments par la société de Tzékos», a indiqué le porte-parole du gouvernement, Théodore Roussopoulos.
«Depuis le mois de juillet 2003, l'Office public de la pharmacie (EOF) avait demandé la destruction de 641 boîtes de ces médicaments, mais le ministère n'a pas retrouvé dans ses archives les documents attestant de cette destruction», a souligné M. Roussopoulos.
Portes closes
«Vendredi matin, le ministre a ordonné à une équipe de l'EOF de se rendre à la société de M. Tzékos pour vérifier si les médicaments en question avaient bien été détruits, comme l'avait exigé l'EOF», a dit M. Roussopoulos.
Les bâtiments de la société étant fermés, le ministère de la santé a demandé l'intervention d'un procureur, a-t-il ajouté en réitérant que «l'objectif du gouvernement était de découvrir la vérité».
Selon le quotidien Elefthérotypia, quelque 640 boîtes de ce complément alimentaire, dénommé «Fat Burners Thermo», importé des États Unis et interdit en Grèce, ont été saisies en 2003 par la police dans un entrepôt de la société de remise en forme appartenant à Tzékos.
Elles faisaient partie d'un lot de mille boîtes dont 360 avaient déjà été vendues. En plus de la caféine et de la carnitine (peptide améliorant l'endurance), de l'éphédrine (stimulant interdit) entre dans la composition de ce complément.
Selon la TV privée Méga, le «Fat Burners Thermo» est classé depuis 2002 dans la «catégorie des anabolisants classiques» par l'EOF. Celui-ci avait été saisi par un particulier qui, après en avoir consommé dans une salle de sport, avait ressenti des troubles. L'enquête de l'EOF avait révélé que ce complément avait, au Canada, eu des «effets dangereux» ayant entraîné la mort de certains utilisateurs.
Christos Tsekos dans l'embarras
Associated Press
Athènes
Des responsables grecs ont retrouvé 641 boîtes contenant des compléments alimentaires et des stimulants interdits comme l'éphédrine dans les locaux de la société de Christos Tsekos, l'entraîneur des sprinteurs grecs Kostas Kenteris et Katerina Thanou, a annoncé une source judiciaire samedi.
Un procureur et deux inspecteurs de l'Organisation nationale grecque des médicaments ont perquisitionné les bureaux et les entrepôts de Tsekos, vendredi. La recherche fait partie de l'enquête impliquant les médaillés de 2000 Kenteris et Thanou, qui ont été exclus des Jeux d'Athènes pour avoir esquivé un contrôle antidopage inopiné.
Une source judiciaire grecque anonyme a expliqué que les compléments alimentaires, qui sont interdits en Grèce, avaient déjà été enlevés à Tzekos l'an dernier, mais qu'il en avait repris possession sans que l'on sache comment.
L'an dernier, un client de sa société s'était plaint des compléments alimentaires qui le rendaient malade. Tsekos avait été condamné à une amende de 18 300 $ US. L'avocat de Tzekos, Michalis Dimitrakopoulos, estime en revanche que les importations sont légales et qu'il possède des documents en règle pour le prouver.
L'éphédrine est utilisé pour perdre du poids et d'autres médicaments, et ce produit figure sur la liste des produits interdits par le CIO.
Kenteris, champion olympique en titre du 200 m et Thanou, médaillée d'argent sur 100 m, n'avait pu être trouvés au village olympique le 12 août pour y subir un contrôle antidopage. Quelques heures plus tard, ils étaient impliqués dans un accident de moto qui les obligeaient à être hospitalisés pendant plusieurs jours. De nombreux doutes pèsent sur les circonstances de l'accident et une enquête a d'ailleurs été ouverte par la justice grecque à ce sujet.
Après avoir été entendus par une commission du CIO, ils avaient rendu leurs accréditations et étaient donc exclus des Jeux.
Associated Press
Athènes
Des responsables grecs ont retrouvé 641 boîtes contenant des compléments alimentaires et des stimulants interdits comme l'éphédrine dans les locaux de la société de Christos Tsekos, l'entraîneur des sprinteurs grecs Kostas Kenteris et Katerina Thanou, a annoncé une source judiciaire samedi.
Un procureur et deux inspecteurs de l'Organisation nationale grecque des médicaments ont perquisitionné les bureaux et les entrepôts de Tsekos, vendredi. La recherche fait partie de l'enquête impliquant les médaillés de 2000 Kenteris et Thanou, qui ont été exclus des Jeux d'Athènes pour avoir esquivé un contrôle antidopage inopiné.
Une source judiciaire grecque anonyme a expliqué que les compléments alimentaires, qui sont interdits en Grèce, avaient déjà été enlevés à Tzekos l'an dernier, mais qu'il en avait repris possession sans que l'on sache comment.
L'an dernier, un client de sa société s'était plaint des compléments alimentaires qui le rendaient malade. Tsekos avait été condamné à une amende de 18 300 $ US. L'avocat de Tzekos, Michalis Dimitrakopoulos, estime en revanche que les importations sont légales et qu'il possède des documents en règle pour le prouver.
L'éphédrine est utilisé pour perdre du poids et d'autres médicaments, et ce produit figure sur la liste des produits interdits par le CIO.
Kenteris, champion olympique en titre du 200 m et Thanou, médaillée d'argent sur 100 m, n'avait pu être trouvés au village olympique le 12 août pour y subir un contrôle antidopage. Quelques heures plus tard, ils étaient impliqués dans un accident de moto qui les obligeaient à être hospitalisés pendant plusieurs jours. De nombreux doutes pèsent sur les circonstances de l'accident et une enquête a d'ailleurs été ouverte par la justice grecque à ce sujet.
Après avoir été entendus par une commission du CIO, ils avaient rendu leurs accréditations et étaient donc exclus des Jeux.
Accident de Kenteris et Thanou
Les Grecs n'y croient pas
Agence France-Presse
Athènes
Près de 70% des Grecs estiment que l'accident dont ont fait état les sprinteurs grecs Costas Kenteris et Ekaterini Thanou, qui ont renoncé aux Jeux de 2004 après avoir éludé un contrôle antidopage, est «une mise en scène», selon un sondage paru dimanche dans un quotidien grec.
Pour 14% des sondés cet accident de moto était «plutôt vrai», tandis que 16,8% affirment qu'ils n'ont pas d'avis sur cet incident et 2,3% n'ont pas répondu, selon le sondage de la société grecque VPRC effectué sur un échantillon de 800 personnes à travers le pays les 19 et 20 août et paru dans l'édition dominicale d'Elefthérotypia.
Menacés d'être exclus des Jeux pour cette violation du règlement antidopage, les deux athlètes avaient préféré y renoncer de leur propre chef six jours après cet accident (le 12 août) et leur hospitalisation pour des blessures légères.
Ils sont 58,3% de sondés à croire que Kenteris (premier sur 200 m messieurs des Jeux de 2000) et Ekaterini Thanou (deuxième sur 100 m dames aux Jeux de 2000) avaient utilisé des substances interdites, tandis que 25% affirment le contraire. 15% des sondés n'ont pas d'avis et 1,7% ne répondent pas.
Pour 59,6% des sondés, les deux athlètes auraient dû déposer devant la commission de discipline du Comité international olympique (CIO) avant de se retirer des Jeux, tandis que 30,5% estiment qu'ils auraient dû se retirer «plus tôt».
Pour la majorité des sondés (43,4%), la responsabilité de cet incident qui a terni l'image du milieu sportif grec, appartient à Christos Tzékos, leur entraîneur, dont la société avait commercialisé des compléments alimentaires illicites en Grèce.
Pour 9,5% des sondés, la responsabilité incombe aux deux athlètes, 5,2%, aux responsables politiques en charge du sport en Grèce, 4,2 au Comité olympique grec (COG), 2,6% à la Fédération hellénique d'athlétisme (SEGAS), tandis que 17,8% estiment que la responsabilité est «collective».
Les Grecs n'y croient pas
Agence France-Presse
Athènes
Près de 70% des Grecs estiment que l'accident dont ont fait état les sprinteurs grecs Costas Kenteris et Ekaterini Thanou, qui ont renoncé aux Jeux de 2004 après avoir éludé un contrôle antidopage, est «une mise en scène», selon un sondage paru dimanche dans un quotidien grec.
Pour 14% des sondés cet accident de moto était «plutôt vrai», tandis que 16,8% affirment qu'ils n'ont pas d'avis sur cet incident et 2,3% n'ont pas répondu, selon le sondage de la société grecque VPRC effectué sur un échantillon de 800 personnes à travers le pays les 19 et 20 août et paru dans l'édition dominicale d'Elefthérotypia.
Menacés d'être exclus des Jeux pour cette violation du règlement antidopage, les deux athlètes avaient préféré y renoncer de leur propre chef six jours après cet accident (le 12 août) et leur hospitalisation pour des blessures légères.
Ils sont 58,3% de sondés à croire que Kenteris (premier sur 200 m messieurs des Jeux de 2000) et Ekaterini Thanou (deuxième sur 100 m dames aux Jeux de 2000) avaient utilisé des substances interdites, tandis que 25% affirment le contraire. 15% des sondés n'ont pas d'avis et 1,7% ne répondent pas.
Pour 59,6% des sondés, les deux athlètes auraient dû déposer devant la commission de discipline du Comité international olympique (CIO) avant de se retirer des Jeux, tandis que 30,5% estiment qu'ils auraient dû se retirer «plus tôt».
Pour la majorité des sondés (43,4%), la responsabilité de cet incident qui a terni l'image du milieu sportif grec, appartient à Christos Tzékos, leur entraîneur, dont la société avait commercialisé des compléments alimentaires illicites en Grèce.
Pour 9,5% des sondés, la responsabilité incombe aux deux athlètes, 5,2%, aux responsables politiques en charge du sport en Grèce, 4,2 au Comité olympique grec (COG), 2,6% à la Fédération hellénique d'athlétisme (SEGAS), tandis que 17,8% estiment que la responsabilité est «collective».