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LE DOMAINE BLEU • l'Arctique disparaitra d'ici 100 ans - Page 2
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Publié : lun. juil. 11, 2005 9:04 am
par °Cybelle°
Merci bikeuse pour toutes ces informations

Publié : mar. juil. 12, 2005 2:23 pm
par Acrux
Ouais, vraiment intéressant...!  

Publié : mer. juil. 13, 2005 4:41 am
par °Cybelle°
Changements climatiques

En 26 ans, le lac Tchad est passé de 25.000 à 2.000 kilomètres carrés

4 juillet 2005

Les représentants de neuf pays africains, dont trois chefs d’État, se sont réunis en sommet d’une journée jeudi dernier à Abuja avec les donateurs pour discuter des moyens de prévenir l’assèchement du lac Tchad, dont dépendent des milliers de pêcheurs et d’agriculteurs.




Le lac Tchad, le troisième en importance au monde et totalement enclavé, est situé au cœur d’un territoire aride et chaud à la lisière Sud du désert du Sahara et s’assèche rapidement en raison du réchauffement du climat et de la consommation d’eau des populations riveraines.
Cette conférence en présence des donateurs, était présidée par le chef de l’État nigérian Olusegun Obasanjo, qui accueillait ses homologues du Niger, du Congo et de la République centrafricaine, ainsi que le Premier ministre du Tchad et des délégués de la République démocratique du Congo, du Cameroun, de Libye et du Soudan.
Olusegun Obasanjo a souligné l’impact considérable de la dégradation du lac au cours des dernières quarante années sur la santé et le bien-être des populations. Le lac, a-t-il insisté, a connu une réduction drastique de sa taille, de sa forme et de son volume, passant de 25.000 kilomètres carrés en 1964 à moins de 2.000 en 1990.
Dans un communiqué publié à l’issue des travaux, les chefs d’État ont exprimé leur "ferme engagement et leur volonté de soutenir la Commission du bassin du lac Tchad aux plans financiers, politique et moral". Ils ont aussi promis de s’acquitter de leurs contributions obligatoires annuelles envers la commission et de régler leurs arriérés d’ici la session d’octobre 2006.



Publié : ven. juil. 29, 2005 5:04 am
par bikeuse
Climat : le nouvel accord accueilli avec fraîcheur


La signature d’un accord entre six pays pour réduire les émissions de gaz à effet de serre a été officiellement annoncée aujourd’hui à Vientiane, au Laos, au cours d’une réunion de l’ASEAN (Association des nations d’Asie du sud-est). Les Etats-Unis, l’Australie, la Chine, le Japon, la Corée du Sud et l’Inde ont officialisé leur partenariat dévoilé hier en Australie (lire ci-contre). Sans se substituer au protocole de Kyoto, que ni les Etats-Unis ni l’Australie n’ont ratifié, cet accord non contraignant doit conduire les pays à réduire leurs émissions de GES en privilégiant les échanges de technologies.

Selon le communiqué, les six partenaires efforceront de diffuser des technologies permettant de soutenir la croissance économique tout en réduisant «l’intensité des gaz à effet de serre». Le premier australien a déclaré que ce pacte serait plus efficace que le protocole de Kyoto, tandis que le Japon précisait de son côté qu’il venait compléter l’accord de 1997 entré en vigueur en janvier dernier.

La Commission européenne a exprimé son scepticisme sur les effets de ce pacte non contraignant, contrairement au protocole de Kyoto qui fixe des objectifs précis de réduction des GES. Le Canada a estimé qu’il s’agissait d’un progrès mais qu’il attendait d’en savoir plus sur le contenu précis du pacte. Les associations écologistes ont dès hier dénoncé l’inefficacité d’un tel accord pour lutter contre l’effet de serre.

Publié : mer. août 03, 2005 1:23 pm
par bikeuse
Fonte accélérée des glaciers du Groenland

Une équipe de scientifiques américains a découvert un glacier qui fond à une vitesse jamais observée jusqu'ici, dans l'est du Groenland, lors d'une expédition.

Les scientifiques américains, accompagnés du porte-parole de Greenpeace au Québec, Steven Guilbault, ont découvert que l'immense glacier Kangerdlugssuaq reculait d'environ 40 mètres par jour.

Selon les scientifiques, il s'agirait du glacier qui fond le plus rapidement au monde. Le Kangerdlugssuaq disparaît deux fois et de demi plus vite aujourd'hui qu'il y a neuf ans.


À cette vitesse, le glacier perd plus de 14 kilomètres par année, selon le chercheur Gordon Hamilton, qui relie directement ce phénomène au réchauffement de la planète.

L'équipe de chercheurs attachés à l'université du Maine observe aussi le mouvement des grands glaciers du Groenland à l'aide de satellites. Selon ces données, un autre glacier de l'est du Groenland, le Helheim, fondrait lui aussi très rapidement.

Des données inquiétantes selon Greenpeace


Selon Steven Guilbault, le monde devrait s'inquiéter de la situation, puisque contrairement à la fonte des glaces polaires qui flottent dans la mer, ces glaciers terrestres ajoutent d'importantes quantités d'eau aux océans.

Si les glaciers terrestres devaient continuer de fondre aussi rapidement dans les pôles, le niveau des océans pourrait augmenter tout aussi rapidement. M. Guilbault rappelle que 11 des plus grandes villes du monde sont situées dans des zones inondables






Publié : mer. août 03, 2005 1:40 pm
par Rénatane
40 mêtres par jours

Mais l'hiver , il ne fait pas assez froid pour que ça regèle???....

Publié : mer. août 03, 2005 1:51 pm
par bikeuse
j'ai déniché ca qui explique p-e un peu la raison

« Qu’un glacier grandisse ou rapetisse dépend de la quantité de neige qu’il reçoit pendant l’hiver et de la température pendant l’été. Donc, le fait que les glaciers se transforment indique un changement, peut-être des étés plus chauds ou moins de précipitations pendant l’hiver », explique Anthony Arendt. Des Rocheuses aux Andes, en passant par les Alpes et l’Himalaya, non seulement les glaciers régressent-ils, mais ils maigrissent.

Publié : mer. août 03, 2005 1:53 pm
par bikeuse
on voit ca bien loin mais...

Déjà, deux villages côtiers, Shishmaref et Kivalina, doivent être relocalisés.

.....Bien sûr, ce n’est pas la même chose en Alaska. Par contre, la fonte des glaciers cause d’autres problèmes, comme la hausse locale du niveau de la mer. « Nous estimons entre un et trois millimètres la contribution annuelle de la fonte des glaciers de l’Alaska à la hausse du niveau de la mer, ajoute M. Arendt. Ça a l’air de rien, mais même de petits changements peuvent avoir de grands effets sur les régions côtières. Beaucoup de ces régions côtières sont faites de longues pentes douces. Une petite hausse du niveau de la mer, et c’est assez pour faire avancer l’eau à l’intérieur des terres et détruire ces régions. Votre propriété pourrait bien commencer à se désintégrer à certains endroits. » Déjà, deux villages côtiers, Shishmaref et Kivalina, doivent être relocalisés. Et ils ne sont pas des cas d’exception. Beaucoup d’autres villages nordiques sont justement construits sur de telles pentes douces, car elles permettent un accès facile à la mer.

Publié : mer. août 03, 2005 1:54 pm
par bikeuse
c'est le lien où j'ai pris l'info...  

http://www.radio-canada.ca/actualite/de ... 1c.html#1c

trrrrrès intéressant, ils expliquent les conséquences du dégel de l'arctique  

Publié : mer. août 03, 2005 2:15 pm
par Rénatane
Donc il ne neige pas assez pour récupérer les pertes de l'été et il ne fait pas assez froid l'hiver....si je comprend bien

Merci pour les articles   --Message edité par Renatane le 2005-08-03 20:17:04--

Publié : mer. août 03, 2005 2:24 pm
par bikeuse
Rénatane  a écritDonc il ne neige pas assez pour récupérer les pertes de l'été et il ne fait pas assez froid l'hiver....si je comprend bien

Merci pour les articles    
selon que j'l'ai lu....t'as l'bon raisonnement  

Publié : mer. août 03, 2005 6:34 pm
par Earendil
la fonte des glace se fait plus rapidement à l'est du froenland ou la glace et la neige  disparait de facon tres rapide 14 metres par jour

Publié : jeu. août 04, 2005 12:09 am
par Rénatane
Je me souviens , au début de l'été il a fait quelques jours 26 au Nunavut...je sais bien que ce n'est pas l'artique , mais c'est juste pour dire que c'est assez rare ces températures la dans le nord .....et ça pas du aider --Message edité par Renatane le 2005-08-04 06:09:59--

Publié : jeu. août 04, 2005 8:32 am
par Earendil
oups correcvtion la glace a lest du groenland recule de 40 mettres par mois

Publié : ven. août 05, 2005 5:05 am
par bikeuse
Fonte en antarctique

Effondrement d'une partie de la zone Larsen-B

La plate forme glaciaire de Larsen-B, est située le long de la péninsule Antarctique. Elle a connu, ces dix dernières années, des bouleversements sans précédents. En janvier 1995 et en février 2002, elle a été le théâtre de deux effondrements majeurs dans sa partie nord qui s'est fragmentée en milliers d’icebergs. En 2002, quelque 3.250 km2 de glace, soit une surface équivalente au département des bouches du Rhône, se sont détachés sous la forme de milliers d’iceberg.


Ces affaissements spectaculaires, selon Pr Eugène Domack, du Hamilton College de Clinton (Etat de New York), ne se sont jamais produits. En tout cas, pas dans les dix mille dernières années, laps de temps correspondant à l’actuelle période interglaciaire. Pour suivre les mouvements de la glace, sur cet intervalle de temps, les chercheurs ont analysés six carottes de sédiments dans le voisinage de l'ancienne plate-forme glaciaire Larsen-B. D’après eux, elle est longtemps restée intacte avant de perdre lentement de son épaisseur pendant cette période interglaciaire. Par contre, ils ont constaté que de grandes parties se sont effondrées ces dernières années. En raison, selon eux, du réchauffement planétaire.
L’élévation des températures est particulièrement marquée dans cette région de l’antarctique. C’est un phénomène connu depuis près de cinquante ans.

La plate-forme glaciaire Larsen-B a perdu ces dernières années une surface totalisant 12.500 km2, notent encore les auteurs de l'étude. Déjà, en 2003, une équipe de chercheurs menée par Andrew Shepherd de l'Université de Cambridge (Grande-Bretagne) avait rapporté qu'entre 1992 et 2001, l'épaisseur de la partie restante de la plate-forme avait diminué d'environ 30 cm par an. A l'opposé de la péninsule, le plus grand iceberg du monde B-15, 11.655 kilomètres carrés, soit la taille de la Jamaïque, s'est détaché en mars 2000 de la plate-forme glaciaire de Ross. Il s'était ensuite divisé en de multiples pans, le plus grand ayant été baptisé B-15A (160 km de long).



Publié : ven. août 05, 2005 5:29 am
par Earendil
en tk ca porte a réfléchir et ceux qui ont pas aimé le film le jour d'apres ils devront se dire  le film avait du vrai

Publié : dim. août 07, 2005 1:55 pm
par bikeuse
Earendil  a écriten tk ca porte a réfléchir et ceux qui ont pas aimé le film le jour d'apres ils devront se dire  le film avait du vrai
ben c'qui me porte surtout à réfléchir, c'est qu'on voyait ca loin en crime....on prenait tout pour acquis.

Publié : jeu. août 11, 2005 3:50 am
par bikeuse
La Sibérie se transforme


A-t-on franchit un seuil critique en Sibérie ? C’est l’avis du botaniste Sergueï Kirpotine de l'université de Tomsk, en Russie. Pour lui un facteur encore inconnu, ou plus vraisemblablement une combinaison d’évènements, a déclenché un dégel sans précédent dans une très grande partie de la Sibérie occidentale.

Le paysage inchangé depuis 11 000 ans, une vaste étendue de pergélisol, est en train de fondre. Un secteur d’un million de kilomètres carré de glace est sur le point de se transformer en une région de lacs peu profonds. Selon les scientifiques russes, la fonte d’une surface grande comme la France et l’Allemagne réunies, pourrait libérer dans l’atmosphère des milliards de tonnes de méthane, un gaz à effet de serre vingt fois plus puissant que le dioxyde de carbone.

Larry Smith de l'université de Californie, Los Angeles, estime que seul le marais sibérien occidental contient 70 milliards de tonnes de méthane soit un quart de tout le méthane stocké sur la terre.
Si une telle quantité de gaz était libérée, le retentissement sur le climat mondial serait catastrophique, les climatologues pensent que les prévisions concernant la hausse des températures à l’échelle mondiale devraient alors être entièrement révisées, à la hausse bien entendu.

La totalité de la région subarctique sibérienne occidentale a commencé à fondre il y a seulement trois ou quatre ans. Ce dégel est du au réchauffement planétaire mais des facteurs locaux interagissent aussi, comme une perturbation atmosphérique cyclique, connue sous le nom d’oscillation arctique. La fonte du manteau de glace contribue à auto-entretenir ce phénomène car la terre ainsi libérée absorbe une plus grande quantité de chaleur que la neige qui reflète les rayons du soleil.

Les chercheurs pensent que le dégel amorcé est irréversible, David Viner, chercheur à l'Unité de recherche sur le climat de l'université britannique d'East Anglia a précisé au quotidien The Guardian : « Quand vous commencez à perturber ce genre de systèmes naturels, vous pouvez aboutir à des situations où (le phénomène) ne peut plus être arrêté. Il n'y aucun frein que vous puissiez utiliser ». Rien de bien rassurant…

Joël IGNASSE
11/08/05

Publié : ven. août 12, 2005 6:47 am
par bikeuse
Chaleur sous les tropiques

C’est autour des deux pôles que le réchauffement climatique se fait le plus sentir. En Alaska, en Sibérie ou en Antarctique la glace et la toundra fondent modifiant profondément le paysage. Pourtant, c’est peut-être sous les tropiques et au cours de ce siècle que son impact sera le plus sérieux. C’est en tout cas l’avis d’un groupe de recherche de l’Université de Washington.

Pour évaluer les effets de la hausse des températures, les scientifiques proposent de tenir compte de l’élévation moyenne estimée mais aussi du potentiel d’adaptabilité de la flore et de la faune dans les régions concernées. Dans la zone tropicale, les climatologues prévoient un réchauffement modéré, de l’ordre de 2°c, contrairement à des latitudes plus élevées où l’écart de température pourrait frôler les 6°c. Pour Joshua Tewkesbury, biologiste et professeur assistant à l’Université de Washington, le petit décalage de deux degrés prévu dans la zone tropicale pourrait engendrer d’importantes perturbations dans l’écologie de la région, plus qu’ailleurs. En effet, les espèces tropicales ne sont habituellement pas soumises à des variations saisonnières importantes.
Eté comme hiver les températures restent stables généralement supérieures à 18°c contrairement à l’Alaska où l’amplitude thermique peut dépasser les 40°c.

Dans ses contrées plantes et animaux ont déjà des stratégies adaptées au changement climatique : migration, hibernation, floraison avancée…Autant de « comportements » que ne pourront pas reproduire le espèces tropicales qui ont une tolérance très basse aux changements. Pour l’équipe de Tewksbury, il est possible de prévoir à quel point une espèce saura s’adapter au réchauffement climatique en se fondant sur l’analyse du climat dans son milieu naturel. Plus ce dernier a des saisons marquées et plus les organismes sauront faire face aux changements.

Les scientifiques redoutent donc la disparition de nombreuses espèces vivant en zone tropicale. Pour eux, du point de vue de l’évolution « le réchauffement planétaire est une course entre l’adaptation et l’extinction ».


Joël IGNASSE
12/08/05



Publié : dim. août 14, 2005 7:34 am
par Acrux
Excellent dossier que t'es en train de moonter là bikeuse  ;)