Justice
Mark Lafleur devra suivre une thérapie
Michael Nguyen - Journal de Montréal
13 février 2012
« Il n’est jamais trop tard, je vais changer. » C’est ainsi que s’est exprimé Mark Lafleur avant de partir en maison de thérapie, après avoir plaidé coupable aujourd’hui à tous les chefs d’accusations auxquels il faisait face.
Après avoir séjourné toute la fin de semaine en prison, le fils de la légende de hockey Guy Lafleur a été remis en liberté aujourd’hui au palais de justice de Montréal, mais il devra suivre une thérapie intensive pour régler ses problèmes de consommation de stupéfiants en attendant sa sentence.
Devant le juge Claude Parent, il a plaidé coupable à tous les chefs d’accusations auquel il faisait face, soit de bris de probation, possession de cocaïne, entrave et une interdiction de conduire.
« J’ai recommencé à consommer depuis un an et demi, a témoigné Mark Lafleur. Depuis ce temps-là, je prends les mauvaises décisions. Je veux régler ce problème-là, ça me fait de la peine d’être retombé. »
C’est d’ailleurs l’accusé lui-même qui a réalisé les démarches pour entrer en thérapie, a fait savoir son avocat Me Franco Shiro.
Mark Lafleur devra se présenter à la maison de thérapie Freedom House, à Lavaltrie. Il suivra une thérapie intensive de 30 jours, au terme duquel un rapport sera déposé. Selon les résultats, il pourrait devoir la prolonger.
Plusieurs bris de conditions
Le 9 février dernier, il avait été arrêté par des policiers au resto-bar Cavalli du centre-ville de Montréal. Le groupe de police Éclipse effectuait une « visite de courtoisie » dans cet établissement, lorsque l’un d’eux a reconnu Mark Lafleur.
Après vérification, l’agent de la paix a réalisé que l’homme de 27 ans ne pouvait se trouvé dans un resto-bar. Il a été arrêté sur le champ pour bris de probation. Lors de la fouille, le fils du « démon blond » avait sur lui 4,5 grammes de cocaïne.
Mark Lafleur faisait également face à la justice pour un autre bris de probation. En mai 2011, une policière l’avait vu au volant d’une voiture avec une femme. Il ne portait pas sa ceinture de sécurité et la musique était forte, selon lesfaits rapportés par le procureur à la Couronne, Me Steeve Larivière.
La policière a enclenché ses gyrophares mais, lorsqu’elle s’est approchée de la voiture, Mark Lafleur avait changé de siège pour se retrouver du côté passager. Après s’être « obstiné », l’accusé a refusé de s’identifier. Il finit par sortir de la voiture, mais affirme qu’il n’a pas ses papiers.
« Je suis le gars de Guy Lafleur, tu sais qui je suis », a alors dit l’accusé, avant de « supplier » la policière de « lui laisser une chance ».
Le véhicule a été remorqué et des accusations ont été portées contre Mark Lafleur. Il reviendra en cour le 22 mars prochain pour recevoir sa sentence.
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