Yautja88 a écrit : Je peux aussi comprendre, mais à la base, ce n'est pas plus important d'avoir un coach qui nous fait gagner qu'un coach qui s'exprime dans les 2 langues ? Si le meilleur coach de l'histoire est disponible, vous le refuseriez sous prétexte qu'il est unilingue anglophone ?
Personnellement ça me dérangerais vraiment pas si on considère justement que la majorité des joueurs pour qui on "cheer" sont pas québécois ! lol
Mais je peux comprendre le principe de langue aussi, je me dis juste que c'est pas mal exagéré ce que l'on retrouve dernièrement en général !
Je vais te répondre par un extrait de Patrick Lagacé, avec qui je suis rarement d'accord :
Ok. Disons-le, encore : le CH, c’est plus qu’un simple club de hockey. Bon, au vu de ses résultats depuis 15 ans, c’est de plus en plus un club ordinaire et on se dit que tant qu’à perdre, ce serait l’fun de perdre avec un minimum de français… Au fond, c’est la grande ligne de division dans ce débat sur le Canadien et la langue française : si tu crois que le Canadien, c’est plus qu’un club, tu penses généralement qu’il devrait aussi faire une grande place au fait français, aux Québécois, autant que faire se peut. Si tu penses que le CH est un club comme un autre qui devrait seulement avoir un objectif, celui de gagner, même en swahili, eh bien c’est normal que tu penses qu’un coach anglais unilingue, c’est ben correct, it’s okay !
Je suis dans l’autre camp. Le CH n’est pas un club comme un autre. Son histoire est intimement liée à la réalité politique de la place, pour le meilleur (le Rocket comme porteur — involontaire et récalcitrant, soit — de la colère naissante des Québécois) et pour le pire (jamais, dans les grandes années 1970, époque d’affirmation nationale, on aurait pu imaginer un Scotty Bowman unilingue, on peut désormais et c’est à l’image de notre mollesse actuelle).
Gagner, c'est bien beau, mais gagner avec une équipe dans laquelle tu te reconnais, c'est 100x mieux!