Ils ont la possibilité de se défendre eux aussi, la voix légale vaut pour eux aussi, ils peuvent poursuivre pour diffamation. Victime pour victime, les femmes le sont bien plus souvent dans ce genre de cas. Moi tu vois je n'aimerais pas qu'une femme, fille de mon entourage soit victime d'agression et soit réduite au silence, alors ça reste une question de perspective tout ca.Nikki a écrit : J'aimerais pas en tout cas que le nom d'un homme de ma famille apparaisse sur la place publique en tant que violeur et qu'il n'ait pas la possibilité de se défendre...
Agressions non dénoncées
Dernière modification par Malike le mer. nov. 26, 2014 7:46 pm, modifié 1 fois.
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois
Moi, je comprend celles qui décident simplement de se la fermer, de vivre avec. C'est encore mieux...personne ne les accusent de faire du tort à leur agresseur, de briser des vies, des familles etc.
Platte à dire, mais c'est vraiment mieux de ne rien dire, ni oralement, ni par écrit, ni même anonymenent...
Platte à dire, mais c'est vraiment mieux de ne rien dire, ni oralement, ni par écrit, ni même anonymenent...
Annouk a écrit : Moi, je comprend celles qui décident simplement de se la fermer, de vivre avec. C'est encore mieux...personne ne les accusent de faire du tort à leur agresseur, de briser des vies, des familles etc.
Platte à dire, mais c'est vraiment mieux de ne rien dire, ni oralement, ni par écrit, ni même anonymenent...
Le choix de plusieurs, en moins de vouloir en faire un combat, un exemple et d'avoir envi de se battre avec tout ça... pas donné à toutes et ni à tous de vouloir faire ça... il y a aussi plusieurs hommes ... agressés dans l'enfance, violé comme adulte.. qui font le même choix.. se la fermer...
C'est un triste constat mais c'est très juste. Le presume agresseur est souvent présenté comme présumée victime de fausses accusations d'agression, tout est à prouver pour la victime alors oui ca se comprend le choix de beaucoup de juste se la fermer.Annouk a écrit : Moi, je comprend celles qui décident simplement de se la fermer, de vivre avec. C'est encore mieux...personne ne les accusent de faire du tort à leur agresseur, de briser des vies, des familles etc.
Platte à dire, mais c'est vraiment mieux de ne rien dire, ni oralement, ni par écrit, ni même anonymenent...
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois
Re: Agressions non dénoncées
Il n'est pas encore en ligne...mais il y a un bon article Yves Boisvert sur le sujet dans la presse...
Mais avec les preuves d'ADN si tu portes plainte tout de suite après le crime, il y a souvent des preuves...car il faut vraiment pas grand chose pour avoir l'ADN...il faut faire de la prévention et dire aux personnes de dénoncer l'agresseur...oui c'est vrai après le crime ton plus grand souhait est de prendre une douche ou autre...mais aller à l'hopital et faire une déposition est le mieux...après, quoi qu'on dise on a un bon système de justice, alors j'aime mieux passer par les voix légales que de vouloir se faire justice soit même...Annouk a écrit : Moi, je comprend celles qui décident simplement de se la fermer, de vivre avec. C'est encore mieux...personne ne les accusent de faire du tort à leur agresseur, de briser des vies, des familles etc.
Platte à dire, mais c'est vraiment mieux de ne rien dire, ni oralement, ni par écrit, ni même anonymenent...
Et j'admet que quand tu portes plaintes oui tu peux te faire juger...mais ça demeure notre système de justice...et ça permet à tous de se défendre et de se faire entendre.
Mais pourquoi dans ce cas on ne dit pas la même chose aux présumées victimes de diffamation (présumés agresseurs) de s'adresser aux tribunaux? En gros c'est la réponse qu'on fait aux victimes d'agression, si elles disent vrai qu'elles poursuivent. Je me dis victime pour victime pourquoi les présumés agresseurs devraient avoir un traitement différent? Les tribunaux sont là pour eux aussi s'ils se croient victimes de quelque chose. Ca revient à dire que dans le cas spécifique d'agressions sexuelles les présumées victimes n'ont pas le droit de parler à moins que ce soit par voix juridique, contrairement à n'importe quelle autre victime à qui on confère le droit de nommer ce qu'elle vit et la personne qui lui fait subir sans en passer par un tribunal. Disons que moi je trouve que ma patronne me manque de respect et est continuellement sur mon dos, je pourrais clamer haut et fort qu'elle me fait du harcèlement psychologique et je suis certaine que personne ne va s'offusquerait que je la nomme et que ca puisse entacher sa réputation, on me dirait sans doute de m'adresser à mon syndicat ou toute autre recommandation, pas nécessairement aux tribunaux, idem pour une personne âgée qui se dirait victime de violence, elle aurait le droit de pointer son présumé agresseur sans que personne ne lui réclame de s'adresser aux tribunaux ou sinon qu'elle se taise, pourtant ce pourrait aussi être faux? C'est ce qui me fait dire que les agresseurs ont le beau jeu, la présomption d'innoncence est plus forte pour eux que pour d'autres types de criminels, les victimes ont un très gros fardeau alors rendu là à quoi bon parler?
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Encore là je me dis que ca doit être quelque chose que d'aller à l'hôpital à la suite d'une agression, comme disait Lagacé il y a aussi toute une gamme de gris. Ce n'est pas toujours clair dans la tête de la victime. Si disons un proche a des comportements déplacés, qu'il s'adonne à des attouchements, elle est où dans ce cas la preuve ADN, le truc si tangible qu'il permette de prouver hors de tout doute qu'un crime a été commis? Puis les victimes ne sont pas toutes des femmes adultes avec leur facultés d'analyse bien alertes, une victime, je crois, il y a un rapport de force et d'autorité dans plein de cas d'agression qui font que les victimes hésitent à parler. Qu'on se rappelle le cas de Nathalie Simard, même avec de l'écoute électronique certains la remettaient en doute arguant qu'elle pouvait être consentante ... à 9 ans, il y avait beaucoup de sympathie pour son agresseur.myrage22 a écrit : [...]
Mais avec les preuves d'ADN si tu portes plainte tout de suite après le crime, il y a souvent des preuves...car il faut vraiment pas grand chose pour avoir l'ADN...il faut faire de la prévention et dire aux personnes de dénoncer l'agresseur...oui c'est vrai après le crime ton plus grand souhait est de prendre une douche ou autre...mais aller à l'hopital et faire une déposition est le mieux...après, quoi qu'on dise on a un bon système de justice, alors j'aime mieux passer par les voix légales que de vouloir se faire justice soit même...
Et j'admet que quand tu portes plaintes oui tu peux te faire juger...mais ça demeure notre système de justice...et ça permet à tous de se défendre et de se faire entendre.
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Par mon travail je te dirais de porter plainte au tribunaux administratif...soit les normes du travail ou par prief tout dépendant de ta situation...et j'ai vu souvent des personnes crier haut et fort du harcèlement recevoir un grief de l'employeur et l'employeur gagne régulièrement ce type de grief...et vice versa...mais ça reste le meilleur moyen pour obtenir réparation de part et d'autre...Malike a écrit : Mais pourquoi dans ce cas on ne dit pas la même chose aux présumées victimes de diffamation (présumés agresseurs) de s'adresser aux tribunaux? En gros c'est la réponse qu'on fait aux victimes d'agression, si elles disent vrai qu'elles poursuivent. Je me dis victime pour victime pourquoi les présumés agresseurs devraient avoir un traitement différent? Les tribunaux sont là pour eux aussi s'ils se croient victimes de quelque chose. Ca revient à dire que dans le cas spécifique d'agressions sexuelles les présumées victimes n'ont pas le droit de parler à moins que ce soit par voix juridique, contrairement à n'importe quelle autre victime à qui on confère le droit de nommer ce qu'elle vit et la personne qui lui fait subir sans en passer par un tribunal. Disons que moi je trouve que ma patronne me manque de respect et est continuellement sur mon dos, je pourrais clamer haut et fort qu'elle me fait du harcèlement psychologique et je suis certaine que personne ne va s'offusquerait que je la nomme et que ca puisse entacher sa réputation, on me dirait sans doute de m'adresser à mon syndicat ou toute autre recommandation, pas nécessairement aux tribunaux, idem pour une personne âgée qui se dirait victime de violence, elle aurait le droit de pointer son présumé agresseur sans que personne ne lui réclame de s'adresser aux tribunaux ou sinon qu'elle se taise, pourtant ce pourrait aussi être faux? C'est ce qui me fait dire que les agresseurs ont le beau jeu, la présomption d'innoncence est plus forte pour eux que pour d'autres types de criminels, les victimes ont un très gros fardeau alors rendu là à quoi bon parler?
Il y a des plusieurs contanation pour viol par année au Canada...alors les victimes auraient du se taire ??
Enfin, je suis surement biaisée dans mon raisonnement mon chum est juge...
En effet,
Re: Agressions non dénoncées
Voilà l'article...
http://plus.lapresse.ca/screens/a13e886 ... %7C_0.html" onclick="window.open(this.href);return false;
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Re: Agressions non dénoncées
Non moi j'aimerais que ca vaille toujours la peine de parler, mais on dit que si la victime ne décide de porter plainte à la police, bien elle devrait se taire et endurer pour ne pas nuire à son présumé agresseur. Le questionnement qui revient c'est pourquoi une victime ne pas porte plainte ... moi l'explication que j'ai trouvé et qui fais du sens dans ma tête c'est que c'est compliqué pour les victimes, et difficile sur le plan moral, et humiliant, et épeurant, etc ... Bref toute une gamme d'émotions que l'agresseur, lui (ou elle), ne vit pas. L'agresseur n'a qu'à nier et attendre que la victime fasse toute la preuve. Perso j'accroche sur le fait qu'on ne doive pas parler si on n'est pas capable, pour plein de raisons, de poursuivre légalement son agresseur. Je me dis que que dans nos vies de tous les jours on avance souvent des choses sans nécessairement avoir l'intention de poursuivre parce que justement c'est trop compliqué, les exemples sont nombreux, mauvaises créances, vols, on a lu ici une personne qui accusait son voisin de vandalisme sans avoir l'intention de porter plainte à la police, bref pourquoi dans ces cas c'est acceptable de pointer des gens sans les poursuivre mais pas pour les victimes d'agressions sexuelles?
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois
Re: Agressions non dénoncées
En fait, je trouve ça jamais acceptable...si j'accuse mon voisin de vandalisme en le disant à tout le monde...j'assume que je vais également faire une plainte formelle...mais je sais que c'est vraiment pas tout le monde qui pense comme moi...
Exemple...le comptable de ma tante l'a volait...ben j'ai pas seulement dit à tout le monde que c'était un voleur j'ai fait une plainte en déontologie...que j'ai gagné...ce fut long et ardu...et je sais que j'aurais très bien pu perdre...
Et j'avoue également que la preuve est plus facile à faire dans bien des cas hors harcèlement/viol...et surtout que ça ne joue pas autant sur le côté émotionnel faire une plaintre contre un comptable que pour une agression.
Exemple...le comptable de ma tante l'a volait...ben j'ai pas seulement dit à tout le monde que c'était un voleur j'ai fait une plainte en déontologie...que j'ai gagné...ce fut long et ardu...et je sais que j'aurais très bien pu perdre...
Et j'avoue également que la preuve est plus facile à faire dans bien des cas hors harcèlement/viol...et surtout que ça ne joue pas autant sur le côté émotionnel faire une plaintre contre un comptable que pour une agression.
C'est clair que dans ce cas-ci il y a eu cafouillage. En même temps, les députés qui sont sur la sellette présentement ne sont pas sans tache, quand on a un comportement irréprochable, à moins de circonstances exceptionnelles on ne se retrouve pas à devoir justifier nos comportements comme c'est présentement leur cas. Moi j'appelle ca courir après le trouble. Qu'est-ce qu'il convenait de faire ... je serais bien en peine de le dire, je ne connais pas tous les faits reprochés. Peut-être que JT et son équipe ont été trop prompts à sévir, je ne crois pas, par contre, que les intentions étaient mauvaises, ils ont dû réagir comme bien des employeurs auraient réagi dans pareilles circonstances.myrage22 a écrit : Voilà l'article...
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Je spécifie que je ne juge absolument pas d'autres manières de voir que la mienne. Il n'y a rien de personnel, on discute de nos ressentis respectifs, je n'ai pas la science infuse alors je comprends que pour d'autres, la voix légale est celle qui prévaut en tout temps. Simplement que moi je ne suis pas une personne très by-the-book donc je conçois qu'on puisse dire ou faire des choses qui dépassent la froide logique de la loi. Je ne nie pas que le mieux c'est d'en passer par les tribunaux pour que justice soit rendue, par contre comme je ne suis pas toujours satisfaite ou en accord avec les peines qui en résultent ... un brin désabusée ... ca ne me peine pas trop que les abuseurs ou criminels appelons les comme on voudra, se retrouvent une fois de temps à devoir prouver leur innocence et non que ce soit les victimes qui soient souvent les laissées pour compte.
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois
dans le cas de la député du NPD, le député libéral l'invite dans sa chambre, elle y va. Il a du se dire, l'affaire est Ketchup. Il fait ce qu,il pense avoir le droit de faire, fait ses approches , la député ne lui dit pas textuellement non, alors il continue. La député devait se dire en elle-même, maintenant que j'ai accepté de venir dans sa chambre, j'ai plus trop le choix et elle a figé. L'attitude de la mme devait être moins qu'enthousiaste . Le monsieur n'a pas noté, le flux sanguin du cerveau dirigé ailleurs.
Elle en parle à M. Trudeau qui au lieu de garder ça secret, comme la député le voulait, étale le tout sur la place publique, voulant devenir le champion des femmes en vue des élections. M. Trudeau n'étant pas capable de voir toutes les implications futures pour les personnes concernées. Les faits montrent qu'il aurait été difficile pour la dame de faire une plainte et de la gagner. En même temps , il est fort possible que le comportement du député puisse avoir été un peu suspicieux. Elle s'est alors tourné vers quelqu'un pensant qu'il pourrait l'aider, elle n'a malheureusement pas choisi le bon quelqu'un. Son cas est devenu une affaire politique. Ce qui à la fin n'aide pas la cause des femmes.
J'ai écouté des interventions à la radio, et expliqué de même, c'est vrai que ça fait bizarre. La député se serait mise dans une mauvaise situation elle-même. Mais nous n'étions pas là, donc je ne jugerai pas. Plein de facteurs peuvent être entrés en ligne de compte. Dans les cas de Gomeshi et Crosby, les femmes aussi allaient soit chez-eux ou dans leur chambre d'hôtel. Ça ne donne pas tous les droits. Je comprends cependant pourquoi les femmes ne dénoncent pas, difficile à prouver, et les gens se disent: Pourquoi es-tu allé chez lui? Je ne compare pas ici le député à ces deux monstres, juste la situation.
Elle en parle à M. Trudeau qui au lieu de garder ça secret, comme la député le voulait, étale le tout sur la place publique, voulant devenir le champion des femmes en vue des élections. M. Trudeau n'étant pas capable de voir toutes les implications futures pour les personnes concernées. Les faits montrent qu'il aurait été difficile pour la dame de faire une plainte et de la gagner. En même temps , il est fort possible que le comportement du député puisse avoir été un peu suspicieux. Elle s'est alors tourné vers quelqu'un pensant qu'il pourrait l'aider, elle n'a malheureusement pas choisi le bon quelqu'un. Son cas est devenu une affaire politique. Ce qui à la fin n'aide pas la cause des femmes.
J'ai écouté des interventions à la radio, et expliqué de même, c'est vrai que ça fait bizarre. La député se serait mise dans une mauvaise situation elle-même. Mais nous n'étions pas là, donc je ne jugerai pas. Plein de facteurs peuvent être entrés en ligne de compte. Dans les cas de Gomeshi et Crosby, les femmes aussi allaient soit chez-eux ou dans leur chambre d'hôtel. Ça ne donne pas tous les droits. Je comprends cependant pourquoi les femmes ne dénoncent pas, difficile à prouver, et les gens se disent: Pourquoi es-tu allé chez lui? Je ne compare pas ici le député à ces deux monstres, juste la situation.
- Krysantheme
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Agressions non dénoncées
Édit (...)
Dernière modification par Krysantheme le jeu. nov. 27, 2014 2:46 pm, modifié 1 fois.
Moi je ne me demande même pas pourquoi elle est allée. On est dans un pays libre, et chaque personne a le droit d'accepter de prendre un verre avec un ami et a aussi le droit à ses limites. J'ai déjà pris un verre sans arrière pensée de ma part, et je n'aurais pas permis qu'on me touche contre mon gré non plus, et je ne suis pas une agace... J'estime avoir le droit de prendre un verre avec qui je veux, quand je veux, et que personne n'a pour autant le droit de se prendre une prime...
La question est surtout que si on commence à se donner le droit de dénoncer et pointer du doigt des gens sans pour autant leur donner le droit à une défense, on tangue dangereusement vers des possibles abus...
Je ne dis pas que dans ce cas précis, c'est le cas. Mais en fait, dans la réalité, on ne le sait pas, et c'est bien là le problème.
Ça ouvre la porte à une foule de choses qu'on ne veut pas forcément...
On ne peut toujours bien pas se faire un système de justice qui permet de couper la main du voleur sans procès et sans défense possible?!
Pour le moment, je trouve que ça donne l'idée qu'ils n'ont pas la possibilité de se défendre. Doivent-ils se défendre dans les médias et accuser les supposées victimes de les diffamer?.. Serait-ce vraiment mieux pour ces dames?.. Doivent-ils se taire et ainsi laisser entendre qu'ils ont tort?..
J'ai peur que ça ouvre la porte à des abus (vengeance, haine, harcèlement etc)..
La question est surtout que si on commence à se donner le droit de dénoncer et pointer du doigt des gens sans pour autant leur donner le droit à une défense, on tangue dangereusement vers des possibles abus...
Je ne dis pas que dans ce cas précis, c'est le cas. Mais en fait, dans la réalité, on ne le sait pas, et c'est bien là le problème.
Ça ouvre la porte à une foule de choses qu'on ne veut pas forcément...
On ne peut toujours bien pas se faire un système de justice qui permet de couper la main du voleur sans procès et sans défense possible?!
Pour le moment, je trouve que ça donne l'idée qu'ils n'ont pas la possibilité de se défendre. Doivent-ils se défendre dans les médias et accuser les supposées victimes de les diffamer?.. Serait-ce vraiment mieux pour ces dames?.. Doivent-ils se taire et ainsi laisser entendre qu'ils ont tort?..
J'ai peur que ça ouvre la porte à des abus (vengeance, haine, harcèlement etc)..
Je ne parle pas ici des abus sexuels où les victimes sont piégées et n'ont aucun moyen de se sortir d'une situation dans laquelle elles ne se sont pas elles-mêmes mises, mais sincèrement je comprends qu'en tant que femmes ont devrait avoir le droit de faire ce qu'on veut quand on veut où on veut, mais la réalité ce n'est pas ça. Autant un homme qu'une femme n'irait pas se balader dans une cage avec des tigres ou des ours sous prétexte qu'on a le droit de libre circulation, notre "sensor" nous enverrait un signal qu'il y a risque de danger. Me semble que logiquement quand tu veux t'éviter des problèmes, surtout quand tu n'es pas intéressée par le gars et que tu sais que tu n'aurais pas le guts de refuser ses avances, ben tu refuses tout simplement l'invitation d'aller seule avec lui dans une chambre. C'est comme écrit dans le ciel que si le gars a des mauvaises intentions tu vas te retrouver coincée. Je suis d'accord que ça ne donne pas le droit au gars de t'obliger d'avoir une relation sexuelle avec lui, mais ça peut t'éviter en titi d'avoir à vivre le après par exemple. Si on veut que les gars aient un message clair, faudrait peut-être aussi que les filles aussi on envoie un message très très clair.
je ne questionne pas non plus qu'elle y soit allé. Mais , que tous les signaux envoyés par la société actuellement nous indique le contraire. C'était clair que les gensjugent que la situation n'était pas à son avantage. Elle s'est sentie mal à l'aise sans doute, et ne s'est pas exprimé. C'est plus difficile de juger le gars. Elle même ne voulait pas se plaindre officiellement . Moi aussi je suis contre accuser quelqu'un socialement sans impliquer la justice.Nikki a écrit : Moi je ne me demande même pas pourquoi elle est allée. On est dans un pays libre, et chaque personne a le droit d'accepter de prendre un verre avec un ami et a aussi le droit à ses limites. J'ai déjà pris un verre sans arrière pensée de ma part, et je n'aurais pas permis qu'on me touche contre mon gré non plus, et je ne suis pas une agace... J'estime avoir le droit de prendre un verre avec qui je veux, quand je veux, et que personne n'a pour autant le droit de se prendre une prime...
La question est surtout que si on commence à se donner le droit de dénoncer et pointer du doigt des gens sans pour autant leur donner le droit à une défense, on tangue dangereusement vers des possibles abus...
Je ne dis pas que dans ce cas précis, c'est le cas. Mais en fait, dans la réalité, on ne le sait pas, et c'est bien là le problème.
Ça ouvre la porte à une foule de choses qu'on ne veut pas forcément...
On ne peut toujours bien pas se faire un système de justice qui permet de couper la main du voleur sans procès et sans défense possible?!
Pour le moment, je trouve que ça donne l'idée qu'ils n'ont pas la possibilité de se défendre. Doivent-ils se défendre dans les médias et accuser les supposées victimes de les diffamer?.. Serait-ce vraiment mieux pour ces dames?.. Doivent-ils se taire et ainsi laisser entendre qu'ils ont tort?..
J'ai peur que ça ouvre la porte à des abus (vengeance, haine, harcèlement etc)..