[phpBB Debug] PHP Warning: in file [ROOT]/viewtopic.php on line 1534: Undefined array key 1
[phpBB Debug] PHP Warning: in file [ROOT]/viewtopic.php on line 1534: Undefined array key 2
LE DOMAINE BLEU • -F1 Saison 2009- - Page 11
Page 11 sur 18

Publié : jeu. juin 19, 2008 12:39 pm
par Rey Cheevas
Robert Kubica (BMW Sauber) a pris la tête du Championnat du monde des pilotes au Canada voilà deux semaines et il ne compte pas s'arrêter en si bon chemin: le Polonais veut maintenant défendre sa position au Grand Prix de France de Formule 1, dimanche à Magny-Cours.

Kubica ne s'attendait pas à se retrouver si bien placé après sept courses. Mais maintenant qu'il y est, il ne va pas lâcher facilement sa place de leader au championnat. Une position qu'il espère défendre le plus longtemps possible, pourquoi pas jusqu'au soir de la dernière course.

Le premier écueil sur cette longue route passe ce week-end par la campagne nivernaise et le Grand Prix de France. De retour après son gros accident de Montréal, le Polonais y avait pris la quatrième place l'an dernier. Cette fois encore, il va tenter de marquer le plus de points possibles puisque, selon lui, seule sa constance lui permettra de rester dans la lutte pour le titre.

« Notre voiture n'est pas la plus rapide du peloton et je ne pensais pas me retrouver en tête du championnat après sept courses », avoue Kubica. « Mais on a pu compter sur une fiabilité parfaite et j'ai inscrit des points régulièrement jusqu'à présent. Je ne sais pas si ça va continuer mais je vais tout faire pour.  
Qui sait si à l'avenir se représentera une chance comme celle-là ? »

La lutte en tête du championnat est cependant très serrée et Kubica pourrait perdre plusieurs places en cas de mauvais résultat dimanche : il compte 42 points mais Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes) et Felipe Massa (Ferrari) ne sont qu'à quatre longueurs, Kimi Raikkonen (Ferrari) à sept points.

Malgré tout, ces trois poursuivants ont connu récemment des fortunes diverses, à commencer par Hamilton qui a perdu une belle occasion de victoire au Canada et qui sera en outre pénalisé de 10 places sur la grille de départ dimanche après avoir provoqué un accident incongru à Montréal.

Ses chances de marquer de gros points à Magny-Cours sont minimes : « On a déjà étudié les moyens dont nous disposions pour optimiser notre stratégie et remonter dans le peloton. Ensuite il me faudra aussi doubler quelques voitures pour arriver dans les points », anticipe le Britannique qui espère accrocher le top 5.

Massa est quant à lui assez constant après son début de saison raté : « Après les deux premières courses j'étais loin derrière mais maintenant tout est serré. Ces deux dernières années j'ai fini sur le podium ici et on devrait encore avoir un bon rythme ce week-end », estime-t-il.

Son coéquipier, le champion du monde en titre Kimi Raikkonen connaît de son côté un passage à vide et n'a pas marqué le moindre point lors des deux derniers Grands Prix.

« La saison est encore longue et les écarts sont assez faibles pour le moment, mais c'est vrai qu'on ne peut plus trop se permettre de lâcher des points en route », constate le Finlandais, qui s'était imposé à Magny-Cours l'an dernier.

Le public français surveillera également les performances de "son" pilote, Sébastien Bourdais, qui tentera d'oublier sa dernière place à Montréal au terme d'un week-end cauchemardesque en profitant de quelques nouveautés aérodynamiques sur sa Toro Rosso.

Les Renault seront aussi très soutenues, même si leurs résultats ne sont pas ceux espérés.

Par ailleurs, ce Grand Prix de France pourrait être le dernier disputé à Magny-Cours. Le grand argentier de la F1, Bernie Ecclestone, a en effet affirmé à plusieurs reprises ces dernières semaines qu'il ne voulait plus revenir dans la Nièvre. Selon lui les infrastructures sont insuffisantes et il n'est plus question de revenir à Magny-Cours après 2008. Un avis définitif qu'il avait déjà émis l'an passé.

Publié : ven. juin 20, 2008 3:13 am
par Rey Cheevas
Un ciel nuageux où perçait quelques rayons de soleil, et des températures encore fraîches – 18° dans l’air et par terre – étaient au rendez-vous pour le début de la première séance d’essais libres du Grand Prix de France.

Dès le feu vert allumé, plusieurs pilotes s’élançaient pour le traditionnel tour d’installation.

Il faudra ensuite attendre un long moment – près d’une demi-heure - avant de voir une monoplace, la Williams de Rosberg, boucler une série de tours chronométrés. Bourdais, Vettel rejoignaient Nico en piste.

Rosberg – 1’18.331 – prenait les choses en mains, trois dixièmes devant Bourdais. Vettel accélérait la cadence – 1’16.838 – suivi de Coulthard et Trulli.

L’activité augmentait peu à peu avec l’entrée en piste de Kovalainen et Raikkonen. Massa puis Hamilton ne tardaient pas à venir se mesurer au chronomètre.

Heikki abaissait le temps de référence - 1’16.552 – puis 1’16.055 – un peu plus de 4 dixièmes devant Massa et Raikkonen.

A mi-séance, Lewis Hamilton se hissait aux avant-postes – 1’16.002 – suivi de Kovalainen, Raikkonen, Massa. Un peu plus loin, Fernando Alonso et Robert Kubica se disputaient la dernière place du Top 5

Une demi-heure avant la fin de la séance, Massa se relançait à l’assaut du chrono.  
Le Brésilien s’emparait d’emblée de la première place grâce à un tour en moins de 1’16

En avance de 3 millièmes lors du premier partiel, Hamilton tirait droit au freinage d’Adélaïde mais parvenait à éviter le bac à graviers. Pendant ce temps, Felipe améliorait son chrono à plusieurs reprises – 1’15.418 – et portait son avance à 6 dixièmes sur ses poursuivants : Hamilton, Kovalainen et Raikkonen, groupés en 71 millièmes.

Les dix dernières minutes commençaient par une pirouette de Trulli à la sortie d’Adélaïde – sans dommage pour la Toyota. Pour Fernando Alonso, la séance se terminait brusquement suite à l’explosion du V8 Renault.

Massa progressait encore – 1’15.306 – et ne sera plus rejoint. Le Brésilien relègue son plus proche adversaire – Lewis Hamilton – à près de 7 dixièmes. Kovalainen, Raikkonen et Kubica complètent le Top 5

En toute fin de séance, Kovalainen effectuait un périlleux passage dans les graviers, suite à un décrochage de sa McLaren dans la courbe d’Estoril. Heikki parvenait fort heureusement à maîtriser sa monture et à éviter le mur.

Le plus assidu en piste ce matin a été Jarno Trulli : 32 tours couverts.

Publié : sam. juin 21, 2008 3:56 am
par Rey Cheevas
Des conditions météo quasi-estivales et des températures de 27° dans l’air, 41° par terre - étaient au rendez-vous pour la séance qualificative du Grand Prix de France, 8ème épreuve du championnat du monde.

Pour Nico Rosberg et Lewis Hamilton, une pénalité infligée en raison du regrettable incident dans les stands au Canada, les contraindront à reculer de 10 places sur la grille de départ. Une sanction qui obligeait leurs écuries respectives à imaginer des stratégies agressives !

Q1 – 20 minutes :
Au feu vert, Sébastien Bourdais était les premiers à s’élancer. Vettel, Glock, Bourdais, Button et Sutil composaient le premier Top 5.

Felipe Massa ne tardait pas à venir se mesurer au chronomètre, et imposait la Ferrari en tête de la hiérarchie – 1’16.107 – 29 millièmes devant Kimi Raikkonen.

Kovalainen et Hamilton bouclaient leur première série de tours rapides les 1’16 – à l’avantage de Lewis – 1’15.634

Dans la foulée, Raikkonen, puis Massa accéléraient également la cadence, mais échouaient à quelques longueurs de la McLaren Mercedes. Alonso hissait sa Renault en 4ème position, devant Kovalainen, Vettel, Glock, Webber, Kubica et Trulli.

Button, Barrichello, Heidfeld, Sutil et Fisichella étaient sous la menace d’une élimination prématurée. Dans un dernier effort avant la pause, Nick Heidfeld – 12ème - parvenait à arracher sa qualification pour la deuxième phase.  
Une progression qui voyait la Williams de Nakajima rejoindre les deux Honda et les deux Force India sur la liste des éliminés.

Les Ferrari donnaient le signal du sprint final : Massa – 1’15.024 – s’emparait de la meilleure performance du week-end jusqu’à présent, un dixième devant Raikkonen.

Jarno Trulli hissait brillamment sa Toyota au 3ème rang, devant la McLaren Mercedes de Lewis Hamilton et la BMW Sauber de Kubica. Glock, Alonso, Coulthard, Piquet, Vettel complètent le Top 10

Q2 – 15 minutes :
Seule la température de la piste avait légèrement augmentée – 46° - au début du deuxième quart d’heure de qualification. Aucun pilote ne se précipitait en piste au feu vert.

Sébastien Bourdais s’élançait le premier, immédiatement suivi de Vettel, Webber et Piquet. Les Ferrari et les McLaren Mercedes s’élançaient à leur tour pour un premier assaut. Massa – 1’15.041 – imposait sa F2008 en tête, un dixième devant Raikkonen. Alonso – 3ème – devançait Hamilton d’un millième et Webber de cinq !

Hamilton et Trulli réussiront à réduire l’écart sur les Ferrari lors du sprint final – Alonso reculant ainsi à la 5ème place devant Webber, Glock et Kovalainen.

Coulthard, Bourdais, Vettel, Piquet Jr et Rosberg figuraient au-delà du Top 10 avant l’ultime tentative. David prendra tous les risques avec sa Red Bull pour aller décrocher sa place en Q3 – ce qui condamnait ainsi Piquet Jr, Heidfeld, Vettel, Bourdais et Rosberg à regarder la dernière phase depuis les stands.

Q3 – 10 minutes :
Timo Glock donnait le signal de départ de l’ultime portion de qualification. L’Allemand, dont la Toyota était déséquilibrée dans une courbe rapide, coupait son élan. Pour Jarno Trulli, un tête-à-queue au freinage ruinait ses efforts.

Kimi Raikkonen bouclait la première série de tours rapides en tête de la hiérarchie – 1’16.449 – un dixième devant Felipe Massa. Un peu plus loin, Alonso tenait tête à Kovalainen, Kubica et Coulthard. Un passage hors piste reléguait Hamilton en 7ème position devant Glock, Webber et Trulli.

Le deuxième assaut voyait Massa menacer Raikkonen, mais Kimi conservait l’avantage pour 41 millièmes sur Felipe. C’est la 2ème pole position de la saison pour Kimi – après l’Espagne la 16ème de sa carrière et la 200ème de l’histoire pour la Scuderia !

La Renault de Fernando Alonso et la Toyota de Jarno Trulli se partagent la deuxième ligne devant Kovalainen et Kubica. La quatrième rangée sera occupée par les deux Red Bull, Webber devant Coulthard.

Crédité de la troisième performance de la séance, Lewis Hamilton s’élancera 13ème – entre les Toro Rosso de Vettel et Bourdais.

Publié : dim. juin 22, 2008 4:34 am
par Rey Cheevas
Le ciel était très nuageux, le vent soutenu, mais la piste sèche en dépit des averses de la matinée sur le circuit de Magny-Cours. Le thermomètre affichait 24° dans l’air et 29° par terre au début du tour de formation du Grand Prix de France, 8ème des 18 courses du championnat du monde.

Pour Barrichello, les choses s’annonçaient très difficiles après que le Brésilien ait été relégué en dernière position suite à un changement de boîte de vitesses après la qualification.

A l’extinction des feux rouges, Raikkonen et Massa s’élançaient sans encombre, poursuivis par Trulli, Kubica, Alonso, Glock, Webber, Piquet, Kovalainen et Hamilton. Fernando ne tardait pas à déborder la BMW et partir à l’assaut de la Toyota de Jarno !

Au deuxième tour, les Ferrari entamaient leur échappée, bien aidées par Trulli - 3ème – qui tenait tête à un peloton compact. Raikkonen et Massa, séparés d’une seconde, possédaient déjà plus de 7 secondes d’avance sur le pilote de la Toyota après 5ème tour.

Dans le peloton, Hamilton débordait Kovalainen pour le gain de la 9ème place. Button – déjà dernier – endommageait le museau avant de sa Honda. Il devra passer au stand en changer – mais finira par renoncer un peu plus tard en raison des dégâts collatéraux.

A la fin du 10ème passage, Kimi comptait un peu plus de 3 secondes d’avance sur Felipe. Derrière, on retrouvait Trulli à 11.8, Alonso à 14.1, Kubica à 16.3, Glock à 20.9, Webber à 22.2, Piquet à 24.  
1, Hamilton à 24.8 et Kovalainen à 25.9

Sanctionné pour avoir coupé une chicane, et ainsi doublé de manière délictueuse, Hamilton devait repasser par la voie des stands sans s’y arrêter. Lewis ressortait 13ème. Bloqué derrière la Toyota de Trulli, l’équipe Renault rappelait Alonso dans les stands dès le 15ème tour pour son premier ravitaillement.

Après 20 tours, Trulli regagnait les stands y refaire le plein et changer de pneus. Kubica, Hamilton passaient également à la pompe. Raikkonen stoppait au 21ème passage.

Passé aux commandes, Massa était pris dans le trafic mais continuait deux tours de plus ! Dans le peloton, Kovalainen débordait Piquet à la sortie des stands, profitant d’une erreur de manipulation du jeune brésilien pour ré-enclencher la bonne vitesse…

Au début du 30ème tour, Kimi occupait solidement la première place avec près de 7 secondes sur Felipe. Plus loin, on retrouvait Trulli à 32.3, Kubica à 33.6, Alonso à 41.4, Webber à 43.8, Kovalainen à 45.2, Piquet à 48.1, Glock à 50.8 et Coulthard à 51.8

Au gré du dépassement des retardataires, l’écart se réduisait à moins de 3 secondes entre les deux Ferrari de tête, au moment d’aborder la deuxième moitié de la course. Trulli, Kubica, Alonso, Webber, Kovalainen, Piquet, Glock et Coulthard complétait le Top 10.

Massa revenait bientôt dans le sillage de Raikkonen, visiblement en difficulté avec sa F2008. Le Brésilien le débordait irrémédiablement au 38ème tour. Un échappement cassé était à l’origine de la chute soudaine des performances de la monoplace rouge.

Dans le peloton, Kovalainen gagnait son bras de fer avec Webber au freinage d’Adélaïde pour le gain de la 6ème place. Au 42ème tour, Fernando Alonso stoppait une deuxième fois pour un plein et un train de pneus neufs.

A l’issue de la deuxième vague de ravitaillement à 15 tours du drapeau à damiers – Massa conservait aisément la première place, un peu plus de 13 secondes devant Raikkonen.

Trulli accusait pour sa part 18 secondes de retard sur Kimi mais Jarno voyait grossir la McLaren de Kovalainen, poursuivi par la BMW de Kubica, dans ses rétroviseurs.

Webber, Alonso et Piquet lorsque quelques gouttes de pluie apparaissait sur le tracé ! La fine couche d’eau devenait de plus en plus délicate à gérer pour les pilotes à moins d’une dizaine de tours de l’arrivée.

Gêné dans le trafic en fin de course, Alonso voyait Piquet le déposséder de la 7ème place. Entre Kovalainen et Trulli, l’affrontement tournait à l’avantage de Jarno malgré tous les efforts de Heikki pour prendre l’avantage sur l’Italien.

Rien ne viendra perturber les derniers kilomètres de course de Felipe Massa, victorieux pour la 8ème fois de sa carrière, la première fois au Grand Prix de France. Le Brésilien fait coup double, puisque les 10 points de la victoire lui permettent de prendre les commandes du championnat.

Grâce à la 2ème place de Kimi Raikkonen, la Scuderia obtient un 79ème doublé en F1 – le deuxième de suite à Magny-Cours. Au prix d’une course irréprochable, Jarno Trulli offre à Toyota son premier podium de la saison.

Malgré une ultime tentative désespérée, Kovalainen doit se contenter de la 4ème place. Il devance Kubica, Webber, Piquet et Alonso qui se partagent les derniers points en jeu. Coulthard et Hamilton complètent le Top 10 – Lewis rétrograde ainsi à la 4ème place du championnat des pilotes, 10 points derrière Massa !

Prochain rendez-vous, à Silverstone, pour le Grand Prix de Grande-Bretagne, les 4, 5 et 6 juillet.  

Publié : lun. juin 23, 2008 5:08 am
par Rey Cheevas
Auteur de bonnes performances lors des essais libres et qualificatifs, Fernando Alonso avait décroché une brillante 3ème place sur la grille de départ du Grand Prix de France et se voyait bien mieux finir qu’en 8ème position !

Le double champion du monde était très déçu en quittant Magny-Cours avec seulement un point de plus en poche.

« Samedi et avant la course, nous étions optimistes, mais nous devons être réalistes » affirmait Fernando à la presse espagnole. « Nous sommes seulement capables de nous battre en milieu de peloton. »

Un problème de stratégie est-il à l’origine de cette contre-performance ? «Si vous êtes lent et que vous ne pouvez pas augmenter le rythme, votre stratégie ou votre départ n’entre pas en ligne de compte. Tout le monde vous doublera » répliquait-il.

Alonso affirme qu'il ne s'attend pas à des miracles pour Silverstone : « Je pense que ce sera le même type de situation. Nous paraissons capables de mieux nous qualifier qu’avant, mais quand nous mettons beaucoup de carburant dans la voiture, nous sommes trop lents. Marques quelques points à Silverstone sera de nouveau l’objectif, pas plus que ça ! »

Un but qui est loin des espoirs de ses supporters.  
Son compatriote Marc Gené, engagé par Peugeot en endurance et pilote essayeur pour Ferrari, est resté sur sa faim avouait-il dans les colonnes de El Mundo : « Nous attendions beaucoup plus de lui. Nous pensions même qu’il pourrait rivaliser avec les Ferrari ! »

Et d’après le journal allemand FAZ, qui rapporte – sans le citer – les propos d’un ingénieur de l’équipe Renault, le comportement du pilote espagnol commence à agacer : « Fernando ne pense qu’à Alonso. Au Canada, il n’a même pas assister au débriefing d’après course ! »

Pour Pat Symonds, malgré cela : « l'essentiel est que nous sommes le meilleur choix pour lui. S’il parvient à nous sortir de cette situation de crise, il sera un héros ! »

Publié : mar. juin 24, 2008 4:03 am
par Rey Cheevas
Kimi Raikkonen était en passe de remporter le Grand Prix de France, malheureusement pour lui, des soucis techniques ont mis fin à ses rêves de victoire. Grosse déception pour Kimi qui dut se contenter de la deuxième place à Magny-Cours...

La déception était moins importante au sein de la Scuderia Ferrari, puisque c'est Felipe Massa qui a relayé son équipier en tête de la course. Le goût suave de la victoire était donc passé de la bouche de Kimi à celle de Felipe, mais cela importait peu à la Scuderia Ferrari pour qui seule la victoire compte.

Cette victoire propulse Felipe Massa en tête du Championnat du monde. "Je pense l'avoir déjà dit assez souvent: nous sommes particulièrement satisfaits de nos deux pilotes - affirme Stefano Domenicali - Il est préférable de ne jamais faire de spéculations avant la fin de la saison, car on se souvient que Felipe avait un score vierge après les deux premiers Grands Prix de l'année. Je me souviens aussi des commentaires qui étaient faits sur lui à cette époque...  
"

"D'après moi, deux pilotes aussi compétitifs dans une équipe qui ne l'est pas moins doivent toujours regarder devant eux sans tenir compte des commentaires négatifs. Felipe est très fort. Je pense d'ailleurs que c'est la première fois qu'il se retrouve en tête du Championnat du monde. C'est une belle récompense pour tous les efforts qu'il a fournis, mais cela ne changera rien pour nous. Le travail en équipe est notre objectif prioritaire et il n'y aura donc aucune variation pour ce qui concerne nos décisions ou notre stratégie," ajoute Domenicali.

Publié : mer. juin 25, 2008 3:26 am
par Rey Cheevas
A l'arrivée du Grand Prix de France, Kimi Raikkonen ne savait plus quoi penser. Devait-il être déçu d'être passé à côté d'une victoire facile ou au contraire se réjouir d'être à l'arrivée malgré la rupture d'un échappement?

"Je ne sais pas si je dois être déçu ou content après tout ce qui m'est arrivé dimanche - commente Raikkonen - A chaud, j'étais certainement très déçu, mais aujourd'hui je peux vous dire que je suis content de ce résultat et c'est finalement ça qui compte."

"La victoire était à portée de main. Malheureusement, il y a eu une bonne première moitié de course et une seconde qui s'est transformée en cauchemar. J'avais pris un bon départ et je m'étais assuré un bon avantage sur Felipe. Ensuite, vers la mi-course, j'ai eu une soudaine perte de puissance. Je me suis rendu compte que j'avais perdu mes échappements à droite. Dans mon rétroviseur, je pouvais voir la pièce cassée," poursuit Kimi.

"J'étais très inquiet, car je pensais ne pas pouvoir rejoindre l'arrivée.  
Dans les derniers tours, la voiture semblait vouloir s'arrêter, je suis donc content d'être finalement deuxième. Je dois avouer que j'ai rarement été aussi heureux de voir le drapeau à damier."

"Nous nous attendons à être encore compétitifs à Silverstone. Toutes les équipes effectueront des essais privés sur ce circuit cette semaine et pour ma part, je serai en piste jeudi. J'aime beaucoup ce circuit et j'ai de bons souvenirs de là-bas, surtout de la course de l'année dernière," ajoute le champion du monde qui s'était imposé en Grande-Bretagne l'année dernière.

Publié : mer. juin 25, 2008 3:28 am
par Rey Cheevas
Cela faisait deux ans que Jarno Trulli n'était plus monté sur un podium et il était donc le plus heureux des hommes, dimanche passé à Magny-Cours. Il nous raconte ici son week-end français.

Félicitations pour votre troisième place! Quels sont vos sentiments après avoir renoué avec le podium?

C'était tout simplement fantastique. C'est une très grande récompense pour tous les membres de l'équipe, car ce week-end s'est parfaitement déroulé. Je sais que toute l'équipe de Cologne travaille très dur pour améliorer la voiture et à Magny-Cours, ingénieurs, mécaniciens et tous les autres membres de l'écurie ont fait leur maximum.

Par conséquent, ce fut exceptionnel de partager ce moment avec eux, sur le podium, et de voir la satisfaction de tout le monde lorsque je suis revenu dans le garage ensuite. Cela nous motive plus que jamais pour la seconde moitié de la saison.

Vous attendiez-vous à vous battre pour le podium?

Au début du week-end, ce qui est certain c'est que je ne pensais pas pouvoir conquérir la troisième place. Cependant, notre voiture inaugurait quelques nouveaux éléments aérodynamiques dont nous pensions qu'ils amélioreraient les performances. Au fur et à mesure que le week-end avançait, je me suis rendu compte que nous étions en fait très performants. Le fait d'avoir réussi à me qualifier en quatrième place fut une très bonne surprise.  


C'est après cela que j'ai commencé à penser que j'avais toutes mes chances pour terminer dans les six premiers et peut-être même de courir pour une place sur le podium, si tout se déroulait parfaitement. J'étais remonté à bloc le jour de la course, car je pensais qu'il y avait un coup à faire pour décrocher un superbe résultat. Je suis si content que tout se soit parfaitement déroulé.

Est-ce que ce fut une course difficile pour vous?

J'ai poussé ma voiture dans ses derniers retranchements durant toute la course et je me suis énormément bagarré, comme toujours. Ce ne fut pas facile, mais après avoir doublé Fernando dès le départ, j'ai su que nous avions une chance, alors je n'ai jamais baissé les bras et j'ai donné le maximum à chaque tour. J'ai dû être fort pour me maintenir en tête, car nous nous battions contre des voitures légèrement plus rapides que la nôtre.

Oui, ce fut dur et éprouvant, mais j'étais absolument décidé à signer une performance extraordinaire, particulièrement pour ce Grand Prix de France, dans la mesure où nous avions appris le décès de Ove Andersson, la semaine passée. Nous voulions donc lui rendre hommage et le remercier pour tout ce qu'il a fait pour cette écurie. C'est vraiment dommage qu'il n'ait pu y assister, mais j'étais absolument ému et heureux à la fois de pouvoir lui dédier ma troisième place.

Comment avez-vous vécu les derniers tours?

La fin de la course fut très excitante, grâce à cette bagarre avec Heikki. La pluie a fait son apparition et il était plus difficile de rester en tête dans ces conditions, car l'on ne sait jamais ce à quoi s'attendre à chaque virage. En revanche, il est bien plus facile de rester dans la roue de son concurrent. C'est pourquoi Heikki était si proche de moi et qu'il me mettait autant de pression. Mais j'étais bien déterminé à ne pas lui céder ma place. À deux tours de la fin, il s'est porté à ma hauteur, mais j'avais de la ressource et je lui ai tenu tête. Nous nous sommes quasiment frottés, mais j'ai tout jeté dans cette ultime empoignade pour le contenir.


Pouvez-vous nous décrire cet incident?

Heikki s'est porté à ma hauteur alors que je me rabattais vers l'intérieur. Nos roues se sont pratiquement touchées. Je ne voulais absolument pas perdre cette place, car je voyais le podium se profiler. L'incident n'a pas été plus loin, car je lui ai laissé juste assez de place. C'était comme en karting: jamais je n'aurais pensé pouvoir courir à nouveau comme cela en Formule 1! Ce fut une bagarre sympathique, d'autant plus que j'ai conservé ma place. J'aimerais beaucoup me battre comme cela pour une place sur le podium à chaque Grand Prix!

Comment les choses ont-elles évolué depuis la saison dernière?

Nous sommes bien plus compétitifs cette année. Notre TF108 semble bien plus équilibrée, ce qui me permet de l'exploiter encore davantage dans la mesure où elle est très maniable. La voiture est tout simplement plus rapide que celle de la saison passée et c'est aussi pour cela que nous sommes plus compétitifs. Nous avons déjà marqué plus de points qu'en 2007, ce qui atteste des progrès que nous avons réalisés grâce au très gros travail fourni par l'ensemble des membres de l'équipe.

Nous savons pertinemment que nous sommes toujours un peu en retrait par rapport aux monoplaces les plus rapides, mais nous avons quand même pu démontrer qu'à certains Grands Prix nous étions à la hauteur des McLaren-Mercedes et des BMW. C'est ce que nous souhaitons renouveler plus souvent et pour cela, nous devons grandement améliorer notre voiture. Mais je reste persuadé que nous sommes dans la bonne direction.

Comment qualifieriez-vous votre style de pilotage pour cette saison?

Je pense que je pilote mieux que jamais. J'ai de l'expérience et je crois que je m'améliore chaque année dans la mesure où l'on apprend toujours de ses erreurs passées et de ses propres expériences. Avec une voiture compétitive, je peux me battre sur le devant de la scène. J'en suis convaincu. Au Grand Prix de France, j'ai montré combien ma détermination et ma ténacité étaient grandes. Je me suis battu jusqu'à la fin et j'ai vraiment apprécié cette bagarre.

Publié : jeu. juin 26, 2008 3:33 am
par Rey Cheevas
Après avoir terminé pour la septième fois de suite dans les points à Magny-Cours, Robert Kubica s’est classé « seulement » 5ème – son moins bon score depuis le début de la saison, excepté son abandon à Melbourne lors du premier Grand Prix 2008.

Pour le pilote polonais, le niveau de développement de BMW Sauber n’a pas été aussi bon que celui de leurs adversaires.

Selon Robert, il y a de fortes chances que Ferrari et McLaren s’éloignent irrémédiablement, à moins que l'équipe germanique trouve le moyen d’accélérer la cadence.

« Pour être honnête, avec notre voiture, même à son plein rendement, le mieux que nous pouvons faire est cinquième. Ça ne suffit pas » déclarait Kubica.

« Mais parfois, heureusement, McLaren et Ferrari ont des problèmes techniques, et parfois les pilotes nous aide un peu grâce à quelques erreurs, et c'est pourquoi nous sommes toujours là » ajoutait-il. « Je vais essayer de marquer autant de points que possible jusqu’à la fin de la saison, mais s'ils ne commencent à ne plus avoir de problèmes et à ne pas faire d’erreur, ce sera très difficile de rester au contact. »

« Nous avons progressés depuis l'Australie, mais moins que tout le monde.  
Renault et Red Bull sont plus proches de nous qu’au début de la saison » estimait Robert, « nous devons donc trouver des choses qui nous permettront d’améliorer la tenue de route, d’avoir une meilleure vitesse de pointe et un rythme général plus élevé. Si nous perdons à nouveau du terrain lors des deux prochaines courses L’écart entre Ferrari et McLaren sera tel que nous ne pourrons jamais les rattraper. »

« Je pense que nous avons fait quelques erreurs dans le choix de quelques nouvelles pièces pour Magny-Cours » poursuivait Kubica. « Nous avons testé certaines choses à Barcelone, et j'ai vu certains résultats, mais nous avons choisi quelque chose de différent, parce que l'équipe est convaincue que c’était la bonne chose à faire… ça ne l'était pas ! »

« D'accord, nous ne sommes pas aussi rapides que Ferrari, mais à Magny-Cours nous étions derrière des équipes comme Toyota, Renault et même Red Bull. Pour Silverstone, nous devrions être de retour à l’avant du peloton, mais il y encore un gros écart par rapport à Ferrari et McLaren. Ils sont devant tout le monde »

Publié : jeu. juin 26, 2008 9:09 am
par Rey Cheevas
C'est Lewis Hamilton qui a signé le meilleur chrono de la journée, et de la semaine, aujourd'hui à Silverstone. Le jeune pilote britannique devance Timo Glock, Kimi Raikkonen, Fernando Alonso et Nick Heidfeld.

Parmi les incidents à signaler pour cette journée, il y a eu l'accrochage entre Timo Glock et David Coulthard... le premier ayant harponné le second par l'arrière. Les dégâts ont été assez importants sur la Red Bull et cela a donc fortement raccourci la journée de travail du pilote écossais.

C'était la dernière journée d'essais privés de la semaine sur le circuit de Silverstone. Le prochain rendez-vous est le Grand Prix de Grande-Bretagne de la semaine prochaine. Cette course se disputera sur ce même circuit de Silverstone.

Silverstone 26/06/08
1 . L. Hamilton - McLaren Mercedes MP4-23 - 1'19"170 - 88 tours
2 . T. Glock - Toyota TF108 - 1'19"815 (+ 0"645 ) - 79 tours
3 . K. Raikkonen - Ferrari F2008 - 1'20"321 (+ 1"151 ) - 60 tours
4 . F.  
Alonso - Renault R28 - 1'20"862 (+ 1"692 ) - 78 tours
5 . N. Heidfeld - BMW Sauber F1.08 - 1'21"011 (+ 1"841 ) - 93 tours
6 . K. Nakajima - Williams Toyota FW30 - 1'21"059 (+ 1"889 ) - 70 tours
7 . A. Sutil - Force India Ferrari VJM01 - 1'21"331 (+ 2"161 ) - 71 tours
8 . R. Barrichello - Honda RA108 - 1'21"367 (+ 2"197 ) - 94 tours
9 . S. Bourdais - Toro Rosso Ferrari STR3 - 1'21"432 (+ 2"262 ) - 76 tours
10 . D. Coulthard - Red Bull Renault RB4 - 1'22"232 (+ 3"062 ) - 31 tours

Publié : ven. juin 27, 2008 4:42 am
par Rey Cheevas
Lewis Hamilton n'a plus marqué le moindre point depuis sa victoire à Monaco et s'il ne veut pas perdre le contact avec Felipe Massa, le leader actuel du championnat, il se doit de remonter sur le podium au plus vite et de préférence sur la plus haute marche.

La semaine prochaine, Lewis Hamilton roulera chez lui, à Silverstone. Hier, lors de la dernière journée d'essais privés, Lewis Hamilton a signé le meilleur chrono de la journée et de la semaine. Il a donc l'air plutôt confiant pour "son" Grand Prix, même s'il reste quelques inconnues.

"Je n'ai fait aucun comparatif entre les nouveaux et les anciens éléments, mais il me semble que la voiture se comporte plutôt bien ici.  
Il est difficile de se faire une idée de la quantité d'essence embarquée par les autres lors d'une séance d'essais privés et donc de notre compétitivité réelle; mais j'ai de bonnes sensations," affirme Lewis Hamilton.

L'année dernière, Lewis Hamilton était arrivé troisième du Grand Prix de Grande-Bretagne, derrière Raikkonen et Alonso. Il espère probablement faire un peu mieux cette fois-ci...

Publié : ven. juin 27, 2008 3:49 pm
par Rey Cheevas
Felipe Massa, le nouveau leader du Championnat du monde, a roulé mardi et mercredi à Silverstone. Il est plutôt satisfait de ses deux journées de travail, mais il a besoin de repos maintenant...

"J'ai roulé les deux premiers jours et Kimi a conclu les essais jeudi. Je suis habitué maintenant, mais c'est assez surprenant de voir que lors de ces essais privés, il y a plus de monde dans le paddock que lors du week-end de course. Quant à la voiture, j'en suis satisfait et aussi du travail effectué cette semaine. La F2008 était bien équilibrée et je me sentais à l'aise à son volant," raconte Felipe Massa.

Ces deux journées d'essais étant maintenant bouclées, Felipe aspire à un peu de repos, car il n'est pas au mieux de sa forme.

"Pour dire vrai, j'ai besoin de repos.  
Vous vous souvenez que j'avais eu un problème au cou à Magny-Cours, mais après cette course je me suis rendu directement à Silverstone pour les essais privés et lors des deux journées, j'étais un peu grippé et je suis épuisé maintenant. J'ai seulement besoin de me reposer et de me concentrer sur la prochaine course. Je suis persuadé que je serai en pleine forme la semaine prochaine," ajoute Felipe.

Publié : dim. juin 29, 2008 5:42 am
par Rey Cheevas
Lewis Hamilton et l'équipe McLaren n'ont pas entamé leur collaboration l'année dernière, leur histoire commune est bien plus ancienne. Ron Dennis et son équipe ont en effet aidé le jeune Lewis à franchir toutes les étapes du sport automobile, jusqu'à la dernière, la F1.

Au début de l'année, Lewis Hamilton et McLaren ont signé un contrat qui arrivera à son terme à la fin de la saison 2012, mais Lewis n'a pas l'intention de quitter McLaren après cette date. On ne quitte pas sa famille à la fin d'un contrat...

"J'ai l'intention de rouler pour McLaren durant toute ma carrière - déclare Hamilton dans les colonnes du Auto Motor und Sport - J'ai un contrat génial et je serais heureux que notre collaboration se prolonge après le terme de celui-ci."

"L'équipe prend en charge une grande part de la pression afin d'épargner ses pilotes. Cette équipe est comme une grande famille pour moi. Je suis avec eux depuis 1997," poursuit Hamilton.  


Au début de l'année dernière, Lewis semblait se jouer de toutes les difficultés; rien ne semblait être en mesure de freiner sa progression vers le sommet. Cependant, depuis quelques mois, depuis la fin de la saison dernière pour être exact, les choses ne sont plus aussi faciles pour Lewis. Les erreurs s'accumulent...

"Même lorsque le week-end a été particulièrement mauvais, il faut surmonter cela très rapidement. Au début de cette année, j'ai été surpris par l'importance de la pression que je me mettais moi-même. Aujourd'hui, je dois seulement me dire que la saison est encore très longue. Il faut que j'utilise mon énergie sur la prochaine course et pas sur la précédente," conclut Hamilton.

Publié : lun. juin 30, 2008 5:14 am
par Rey Cheevas
Grande-Bretagne : Renault - Présentation :

Le degré d’exigence du circuit de Silverstone a beaucoup évolué de par l’entrée en vigueur du moteur V8 et le niveau d’appuis embarqués toujours plus important.

Les virages qui jusque là demandaient aux pilotes la chute d’un rapport, ne nécessitent plus qu’un léger soulagement de la pédale d’accélérateur jusqu’à Vale où il faut freiner, un peu.

Avec une période à pleine charge de l’ordre de 66 % du tour, les moteurs sont soumis à rude épreuve sur cet ancien aérodrome.

La vitesse moyenne en virage est de 180 km/h mais la voiture doit également aborder une partie plus lente et plus complexe en fin de tour et s’adapter à une surface bosselée et capricieuse. Un mot pour décrire Silverstone ? Sélectif, aussi bien pour les pilotes que pour les monoplaces.

Appuis aérodynamiques : Les appuis embarqués à Silverstone sont moyens à élevés, du même type que ceux utilisés à Magny-Cours lors de la dernière course. Les appuis importants sont nécessaires pour la première partie du tour, plus sinueuse et la perte éventuelle en termes de vitesse de pointe ne devrait pas être un problème étant donné le fait que les lignes droites et zones de freinage restent relativement courtes. Cela ne devrait donc pas représenter un danger vis-à-vis de la concurrence.  


L’absence de gros freinage implique aussi que nous utiliserons des écopes de freins plus petites pour optimiser les performances aérodynamiques.

Comportement sur les bosses : Le comportement de la voiture sur les bosses est un paramètre important à Silverstone où maintenir un fort niveau de performance aérodynamique est si critique dans les virages rapides.

La surface est plutôt bosselée, notamment dans la zone de freinage du virage numéro 8 où la surface à elle seule peut déstabiliser la voiture. Dans leur recherche de la trajectoire idéale, les pilotes ont tendance à monter sur les vibreurs à la sortie des virages, ce qui amplifie l’effet bosselé de la piste.

Suspensions : Nous exploitons la voiture avec un équilibre sur l’avant, c’est-à-dire avec des suspensions plus dures à l’avant et plus souples à l’arrière. L’avant plus dur permet à la voiture d’être plus réactive dans les changements rapides de direction dans les virages rapides et lents alors que l’arrière plus souple offrira une meilleure adhérence en sortie et donc une meilleure motricité, notamment dans les virages 9, 11 et 16.


Pneus : Les pneus sont toujours soumis à rude épreuve sur ce circuit notamment en raison des quelques virages à haute vitesse que compte ce tracé et cela fait de Silverstone un des circuits du championnat les plus difficiles de la saison avec Spa-Francorchamps et Barcelone à ce niveau. Bridgestone mettra à disposition des équipes les mélanges durs et intermédiaires de sa gamme 2008.

Conditions ambiantes : En tant qu’ancien aérodrome, Silverstone est inévitablement exposé au vent, ce qui a un impact notable sur les performances de la voiture. Les bourrasques de vent perturbent l’équilibre aérodynamique de la voiture et rendent son comportement parfois imprévisible, notamment dans les virages rapides. Les pilotes doivent donc être capables d’évaluer la force et la direction du vent et adapter en conséquence leur pilotage.

Stratégie : La consommation de carburant est assez élevée à Silverstone et la pénalité en temps liée à la charge d’essence embarquée l’est par conséquent également. Cela signifie que les stratégies retenues pour cette course s’éloignent généralement peu de la norme, puisque deux tours supplémentaires d’essence peuvent coûter près de deux dixièmes au tour. Nous nous attendons donc à voir les équipes opter pour une stratégie standard à deux arrêts généralement tôt pour les équipes de pointe, afin de garantir une bonne position sur la grille lors des qualifications. Avec des dépassements quasiment impossibles sur ce circuit, la position de départ sera capitale !

Moteur : Le circuit de Silverstone demande à la dernière génération de moteur V8 un temps à pleine charge de près de 66 % du tour. Si c’est légèrement inférieur aux années précédentes, le moteur doit toujours être en mesure de répondre à haut régime lorsque le pilote aborde les virages rapides à fond ou en soulageant légèrement. En ce qui concerne le refroidissement, nos derniers essais ont confirmé que nous étions prêts à faire face à toute éventualité.

Publié : mar. juil. 01, 2008 3:49 am
par Rey Cheevas
Tout avait pourtant bien commencé pour Sébastien Bourdais… Passé au travers des nombreuses embûches du premier Grand Prix de la saison, il s’était hissé jusqu’en 4ème position avant qu’un problème mécanique l’empêche de voir le drapeau à damiers. Le Français avait néanmoins inscrit ses deux premiers points dans la catégorie reine.

Arrivé en F1 après quatre titres de ChampCar de l’autre côté de l’Atlantique, le Français savait qu’il n’intégrait pas la meilleure écurie du plateau.

« Ma saison a démarré par une super course jusqu'à deux tours de l'arrivée à Melbourne, mais malgré tout je gardes de bons souvenirs de mes débuts en F1 » déclarait Sébastien. « Nous avons lutté avec certains problèmes techniques et j'ai fait quelques erreurs. Nous manquions un peu de compétitivité jusqu'à ce que nous disposions de la nouvelle voiture. Depuis qu’elle est arrivée, notre potentiel est beaucoup plus élevé, mais maintenant, je dois trouver ce qui fonctionne pour moi avec cette voiture et je n’en suis pas encore là. »

« Nous continuons à travailler d'arrache-pied dans l'espoir que les choses vont prendre une autre tournure. Il est difficile de quantifier à quel point les choses dépendent de l'expérience, car dans mon cas, je n'ai pas beaucoup d'expérience en F1 – et le passage à une nouvelle voiture pour Monaco s'est révélé un peu difficile pour moi » admettait-il.  


« Nous avons rapidement eu un nouveau package aérodynamique avec une connaissance limitée de la voiture de base, ce qui a encore compliqué la situation pour bien comprendre le comportement de la voiture » avouait Seb’

« La transition du ChampCar à la F1 n'a pas été difficile à gérer. Je n’ai pas gagné toutes les courses là-bas, et l'important est de sentir que l'on fait un bon travail. Gagner une course alors que tout le monde sait que vous êtes capables de le faire, est satisfaisant, mais vous faite seulement votre travail » expliquait le pilote français. « Mais être dans une voiture qui n'est pas à l'avant du peloton et parvenir néanmoins à marquer des points signifie que vous avez fait du bon travail, c’est satisfaisant aussi, même si c’est différent d’une victoire. »

« Quand tout va bien et que vous avez quelque chose à fêter, il faut également faire preuve de prudence car il y a des moments où ça ne veut pas sourire… et il faut gérer ça aussi, ce qui n’est pas rare en F1 » concluait Bourdais.

Publié : mer. juil. 02, 2008 3:41 am
par Rey Cheevas
L’Espagnol Fernando Alonso serait le bienvenu chez Honda, même si sa destination préférée serait l’Italie, chez Ferrari. C’est ce qu’admet Ross Brawn, directeur de l'équipe japonaise.

« N’importe quelle équipe serait intéressée par les services de l'ancien double champion du monde. Honda comme les autres, bien sûr » déclare-t-il dans le magazine suisse Motorsport Aktuell.

« Fernando est un très bon pilote que tout le monde aimerait voir s’asseoir dans leur voiture » ajoutait Ross Brawn, ancien directeur technique de la Scuderia. « Je sais dans quelle équipe il aimerait aller, tout le monde le sait. Donc, avant que nous puissions parler sérieusement avec lui, la situation chez Ferrari doit être résolue.  
»

Si Alonso se retrouve sur le marché, pour Ross Brawn il est clair que Honda ne sera pas influencé par les mésaventures de Fernando avec McLaren !

« Il n'y aurait pas de problème du tout. La vérité est que ce serait un défi passionnant. D’une manière générale, tout le monde qui a travaillé avec lui a une haute opinion de lui. Avec McLaren, c’était évidemment difficile, mais les gens de chez Renault sont très contents de lui » concluait Brawn.

Publié : jeu. juil. 03, 2008 3:27 am
par Rey Cheevas
La Scuderia Ferrari et Felipe Massa sont en tête de leurs championnats respectifs, mais le petit monde de la F1 fait étape à Silverstone à la fin de la semaine, c'est-à-dire sur les terres de McLaren et de Lewis Hamilton...

"J'ai passé quelques jours à la maison après les essais privés de Silverstone, mais je vais maintenant me préparer à retourner en Angleterre afin d'affronter nos adversaires sur leurs terres et devant leur public - déclare Felipe Massa - Je dois cependant préciser que j'ai souvent remarqué que Ferrari était très populaire en Grande-Bretagne. J'aime le circuit de Silverstone qui m'a souvent réussi. J'espère seulement que je pourrai faire une course un peu moins difficile que celle de l'année dernière."

"J'avais eu un problème en qualification en 2007 et à cause de ça, j'ai pris le départ de la course de l'arrière de la grille. En course, je suis remonté jusqu'à la cinquième place. Ce n'était pas mal comme performance, mais j'aurais préféré prendre le départ de devant et y rester. Un magazine de F1 a affirmé que l'année dernière, j'ai effectué plus de dépassement que n'importe qui d'autre. Ce ne devrait pas être très différent cette année, surtout si vous regardez ce que j'ai fait au Canada.  
Cela fait partie de mon style de pilotage qui est un peu agressif," poursuit le Brésilien.

"J'aime beaucoup ce circuit qui est rapide, à l'exception de la dernière section, mais ma cinquième place de l'année dernière égale ma cinquième place de 2006. Ce sont malheureusement mes meilleurs résultats sur ce circuit. Je pense donc que j'ai de bonnes chances de faire mieux cette fois-ci. Je suis certain que nous serons compétitifs en course, mais nous ne devons pas sous-estimer nos adversaires, car ils travaillent beaucoup et ils sont très proches de nous. En France, nous n'avons pas vu le vrai niveau des McLaren, car elles ont toujours été dans le trafic et on ne peut donc pas dire que nous étions beaucoup plus forts qu'eux en France," conclut Felipe Massa.

J'ai toujours aimé revenir à Silverstone - déclare Kimi Raikkonen, vainqueur de cette course l'année dernière - C'est un circuit génial, et il m'a toujours réussi, depuis le début de ma carrière. La première fois que j'ai roulé là-bas, c'était en Formule Renault. C'est un circuit qui vous donne de grandes sensations, car il faut tout faire à la perfection là-bas. Je l'ai fait en Formule Renault et aussi l'année dernière avec Ferrari. C'est l'un des tracés les plus rapides et les plus difficiles du calendrier. Je ne sais pas pourquoi, mais je me sens toujours un peu nostalgique lorsque je suis à Silverstone. J'aime être là-bas et peu m'importe les conditions climatiques... de toute façon, elles sont les mêmes pour tout le monde."

"Cela s'était très bien passé pour moi l'année dernière et j'espère bien sûr reproduire ce résultat. J'avais commis une petite erreur en qualification, dans le dernier virage. J'avais été trop large et j'ai perdu la pole position. Mais en tenant compte de la quantité d'essence que j'avais à bord, j'étais plus rapide que Lewis Hamilton et j'ai gagné la course. D'après ce que nous avons pu constater lors des essais de la semaine passée, cela devrait se jouer entre nous et McLaren ce week-end. Cela ne devrait surprendre personne, car nos deux équipes ont toujours eu de très bonnes performances à Silverstone," ajoute Raikkonen.

"Je ferai le maximum en qualification pour rester devant. Partir de la pole position devrait rendre la course plus facile, comme nous l'avons vu à Magny-Cours. Je n'ai pas gagné en France, mais j'ai déjà tourné la page. J'aurai une attitude positive à Silverstone, car je sais que j'étais en mesure de gagner à Magny-Cours. J'aurai un nouveau moteur ce week-end, car l'équipe ne veut prendre aucun risque," conclut le champion du monde.


Publié : ven. juil. 04, 2008 2:54 am
par Rey Cheevas
Un ciel nuageux mais majoritairement bleu régnait sur Silverstone au début de la première séance d’essais libres. Le thermomètre affichait 17° dans l’air et 19° par terre.

Au feu vert, les pilotes s’élançaient pour leur traditionnel tour d’installation avant de regagner les stands. Seules les Ferrari restaient dans leur box.

Après un quart d’heure de patience, sans aucune monoplace en piste, Sebastian Vettel était le premier à boucler un tour chronométré.

Un peu plus tard, Nakajima et Sutil s’élançaient à leur tour. Kazuki, puis Adrian s’échangeaient le meilleur chrono avant une escapade hors-piste du jeune allemand dans la luzerne du circuit britannique dans l’enchaînement Maggotts-Becketts-Chapel.

A la fin de la première demi-heure, Trulli – 1’21.651 – devançait Rosberg, Nakajima, Sutil et Fisichella. Quelques instants plus tard, Timo Glock subtilisait le meilleur chrono à Jarno. L’Allemand et sa Toyota amélioraient leur performance – 1’21.106

Dès son premier tour, Kimi Raikkonen hissait sa Ferrari à la première place et augmentait rapidement la cadence – 1’20.230 – six dixièmes devant la Renault de Nelsinho Piquet !

Heikki Kovalainen passait la vitesse supérieure – 1’19.919 – qui lui permettait de prendre l’ascendant sur la voiture rouge de son compatriote. Lewis Hamilton glissait peu après sa McLaren Mercedes en tête de la hiérarchie, mais en était aussitôt chassé par Kovalainen – 1’19.682

Felipe Massa ne tardait pas à venir se mêler à la bagarre et même à prendre le dessus – 1’19.  
575

Après seulement quelques tours de piste, Alonso garait sa Renault sur le bas côté, la faute à un souci mécanique.

Quelques instants plus tard, les drapeaux rouges étaient agités suite à la violent sortie de piste de Massa à l’approche du virage de Stowe. La Ferrari a soudainement échappé au contrôle de son pilote – vraisemblablement sur une trace d’huile laissée par la R28 de Fernando. Le Brésilien s’extirpait sans mal des restes de sa Ferrari, très touchée au niveau du train arrière.

Une fois la piste remise en état, la séance reprenait pour les 15 dernières minutes.

Cinq minutes avant la fin de la séance, Hamilton se rapprochait à 48 millièmes de la 1ère place – toujours détenue par Massa. Dans les dernières secondes, Heikki Kovalainen échouait à 12 millièmes de Felipe !

Seules les deux Ferrari et les deux McLaren ont roulé sous la barre des 1’20 au tour ce matin. 5ème – Robert Kubica est relégué à près de 8 dixièmes. Alonso, Vettel, Piquet, Coulthard et Rosberg complètent le Top 10.

Nico Rosberg a bouclé le plus grand nombre de tours ce matin : 27

Publié : sam. juil. 05, 2008 4:54 am
par Rey Cheevas
Grande-Bretagne : La qualification

Quelques nuages persistaient dans le ciel de Silverstone, mais les rayons du soleil parvenaient à réchauffer la piste – 30° - pour le début de la séance qualificative. La température ambiante atteignait 20° et le vent soufflait encore assez fort : plus de 7 mètres/seconde.

Si le moteur de la Ferrari de Kimi Raikkonen a été changé, le champion Finlandais échappe à toute sanction grâce à l’utilisation de son "joker" !



Q1 – 20 minutes :
Au feu vert, Nakajima était le premier à quitter les stands. Kazuki et sa Williams étaient rapidement rejoint par l’ensemble des pilotes désireux d’assurer un tour chronométré dans l’éventualité d’une averse soudaine.

A l’issue du premier assaut : Lewis Hamilton s’installait aux commandes – 1’20.288 – 82 millièmes devant Raikkonen. Massa, Webber et Alonso complétaient le Top 5

Kovalainen – 1’19.957 - succédait à Lewis en tête des écrans de chronométrage. Heikki ne sera plus inquiété.

Dans la foulée Vettel s’invitait à la 3ème place devant les Ferrari de Raikkonen et Massa ! Kubica intercalait peu après sa BMW Sauber entre les deux voitures rouges. Piquet Jr, Glock, Webber et Alonso figuraient dans le Top 10

A 5 minutes de la fin de la première phase qualificative, les premières gouttes de pluie faisaient leurs apparitions – une légère averse qui condamnait les espoirs de Nico Rosberg – également victime d’un problème de suspension.  


Sur la liste des éliminés, on retrouvait aussi les pilotes Honda de Barrichello et Button, ainsi que ceux des Force India : Sutil et Fisichella – l’Italien étant finalement parti à la faute lors de son ultime tentative.

Reparti le couteau entre les dents alors que la trajectoire s’asséchait encore, Sébastien Bourdais parvenait à arracher la 6ème place !



Q2 – 15 minutes :
La température ambiante était tombée sous la barre des 20° - et celle de la piste passée en dessous des 30° - lorsque débutait la deuxième phase qualificative du Grand Prix de Grande-Bretagne.

Le ciel s’éclaircissait un peu, ce qui encourageait Fernando Alonso à s’élancer pour une première tentative. L’Espagnol sera vite rejoint par quelques-uns uns de ses rivaux. Seules les BMW Sauber restaient un peu plus longtemps aux box.

Alonso – 1’20.336 – ne résistait pas au premier passage de Raikkonen – 1’20.037 – une performance qui n’impressionnait pas leurs rivaux : Kovalainen, puis Hamilton accéléraient la cadence – 1’19.537 pour Lewis, 60 millièmes devant Heikki.

Profitant d’une piste dégagée, Robert Kubica et Nick Heidfeld s’invitaient dans le sillage des "flèches d’argent" – devant Webber, Raikkonen, Massa, Alonso, Vettel et Piquet Jr

Au terme d’un ultime effort, Mark Webber hissait sa Red Bull en 3ème position, devant les BMW Sauber.

Bourdais, Glock, Coulthard, Trulli et Nakajima se retrouvaient écartés du dernier Top 10 avant un dernier assaut face au chrono.

Malgré l’amélioration de leur performance respective aucun d’eux ne parviendra à s’extirper de cette mauvaise position. David – 11ème – devance finalement Glock, Bourdais, Trulli et Nakajima.



Q3 – 10 minutes :
Les conditions de piste étaient presque idéales – sèche et une température de 31° - pour les dix dernières minutes de la séance qualificative.

Après quelques minutes d’attente, sous un vent de plus en plus violent (9 mètres/secondes) les pilotes s’élançaient les uns après les autres pour leur première tentative chronométrée.

Trop incisif dans le dernier secteur, Lewis Hamilton effectuait une escapade hors piste mais parvenait à reprendre le contrôle de sa monture. Kovalainen en profitait pour s’emparer du meilleur temps – 1’22.230 – un peu moins de trois dixièmes devant Raikkonen. Alonso, Heidfeld et Massa complétaient le Top 5

Dans les stands, Robert Kubica mettait pieds à terre sans combattre – la faute à un problème mécanique à bord de la BMW Sauber.

Repassés par les stands pour y chausser un train de pneus neufs, les pilotes repartaient illico à l’assaut et c’est finalement Heikki Kovalainen qui aura le dernier mot – 1’21.049

Le jeune finlandais s’offre ainsi la première pole position de sa carrière. Kovalainen partagera la première ligne avec la Red Bull de Webber, tout heureux de se retrouver à pareille fête. L’Australien relègue ainsi la Ferrari de Kimi Raikkonen et la McLaren Mercedes de Lewis Hamilton en deuxième ligne.

Heidfeld, brillamment qualifié en 5ème position devance les deux Renault de Fernando Alonso et Nelsinho Piquet. Vettel, Massa et Kubica ferment la marche.

Publié : dim. juil. 06, 2008 4:34 am
par Rey Cheevas
Les trombes d’eau, tombées tout au long de la matinée, avaient cessé mais une légère bruine continuait d’inonder le circuit de Silverstone - complètement détrempé - au départ du tour de formation du Grand Prix de Grande-Bretagne.

Dans le ciel, une épaisse couche de nuages grisâtres ne laissait pas entrevoir d’amélioration rapide des conditions météo. Le thermomètre affichait 16° dans l’air, 17° par terre. Le vent était assez soutenu : environ 7 mètres/seconde.

A l’extinction des feux rouges, de grandes gerbes d’eau se soulevaient sous l’impulsion des 19 monoplaces équipées de pneus "intermédiaires" - celle de Nico Rosberg s’élançait des stands.

Lewis Kovalainen contenait le départ canon de Lewis Hamilton. Mark Webber partait en tête-à-queue à l’entame de Hanger Straight. Kazuki Nakajima effectuait un passage dans l’herbe, puis Felipe Massa partait en toupie. Un peu plus loin, David Coulthard et Sebastian Vettel terminait leur empoignade plantés dans le bac à graviers.

A la fin du 1er des 60 tours à parcourir : Kovalainen et Hamilton devançaient Raikkonen, Heidfeld, Piquet, Alonso, Trulli, Kubica, Glock et Barrichello. Visiblement à l’aise sur l’eau, Fernando dépassait coup sur coup Nelsinho et Nick pour s’installer à la 4ème place.  


Au 3ème tour, Felipe Massa – déjà relégué en dernière position - effectuait un deuxième tête-à-queue !

Lewis Hamilton s’emparait des commandes au début du 5ème tour et creusait rapidement un léger écart sur Kovalainen. Heikki voyait peu à peu grossir la Ferrari de Raikkonen dans ses rétroviseurs. Alonso – 4ème – revenait imperceptiblement dans le sillage de Kimi.

Un tête-à-queue de Kovalainen – au 9ème tour - lui coûtait la 2ème place mais le Finlandais parvenait à se relancer juste devant Alonso.

Après 10 tours, le classement donnait Hamilton en tête, Raikkonen + 6.0, Kovalainen + 9.9, Alonso + 10.7, Heidfeld + 19.6, Piquet + 23.7, Trulli + 27.7, Kubica + 28.3, Glock + 31.6 et Button + 38.8

Revenu des profondeurs du peloton, le couteau entre les dents, Mark Webber frappait déjà à la porte du Top 10

En bagarre avec Sébastien Bourdais, Adrian Sutil perdait soudain le contrôle de sa Force India et terminait son embardée dans les graviers après avoir frôlé la Toro Rosso du Français.

Kimi Raikkonen grignotait peu à peu une grande partie de son retard sur Hamilton et revenait à moins de 4 secondes à l’entame du 15ème tour. Un tour plus tard, une légère averse s’abattait sur Silverstone – permettant au pilote Ferrari de revenir à deux longueurs du leader.

Au 19ème passage, Kovalainen et Webber étaient les premiers à passer par les stands pour un ravitaillement. Alonso les imitait un tour plus tard, sans changer de pneus.

Hamilton et Raikkonen stoppaient au 21ème tour. Seul Lewis changeait de gommes.

Surpris par une flaque d’eau, Giancarlo Fisichella achevait sa pirouette dans les graviers.

Après 25 tours, alors que la pluie s’intensifiait, Hamilton profitait d’une erreur de Raikkonen pour reprendre ses distances : 15.1 – deux tours plus tard, Kimi voyait Kovalainen lui subtiliser la 2ème place, suivi comme son ombre par Heidfeld. Dans la foulée, Nick en profitait pour se faufiler devant Heikki ! Kimi s’arrêtait une deuxième fois au 30ème tour.

A mi-parcours, le classement donnait toujours Lewis Hamilton en tête, Heidfeld + 23.8, Kovalainen + 42.2, Kubica + 49.2, Piquet + 52.7, Barrichello + 68.2, Glock, + 71.6, Trulli + 77.9, Alonso + 81.7, Button + 83.8

De plus en plus délicates, les conditions d’adhérence surprenaient de nombreux pilotes. Lewis Hamilton et Kimi Raikkonen ne seront pas épargnée, et Massa se fera surprendre une nouvelle fois - sans dommage pour la Ferrari. Le Finlandais allait partir à la faute, et voir s’évanouir ses chances de revenir sur l’une des trois marches du podium.

Piégé par les trombes d’eau, la glissade de Nelsinho Piquet l’emmenait dans le bac à graviers où la Renault restera plantée. Robert Kubica l’imitera quelques tours plus tard. Un accrochage entre Rosberg et Glock obligeait Nico à revenir vers les stands à faible allure pour y changer le museau de sa Williams.

A 20 tours de l’arrivée, Hamilton occupait solidement les commandes devant Heidfeld + 39.1, Trulli + 48.5, Barrichello + 53.1, Alonso + 60.2 , Kovalainen + 65.3, Raikkonen + 74.3, Glock + 87.4 et Nakajima à 1 tour

Très à l’aise grâce à un train de pneus "extrême pluie" sur sa Honda, Rubens Barrichello revenait à pas de géant sur Jarno Trulli, puis sur Nick Heidfeld et prenait le leader en chasse – avant d’effectuer un troisième arrêt, et repartir avec des gommes "intermédiaires".

A 10 tours du drapeau à damiers, alors que la pluie avait cessé, et les nuages laissés percés quelques rayons de soleil, Hamilton comptait plus d’une minute d’avance sur Heidfeld. Un tête-à-queue de Heikki surpris par une flaque d’eau permettait à Fernando et Kimi de le doubler.

Dépassé par Raikkonen, Alonso – 5ème - voyait Kovalainen, Nakajima et Trulli se bousculer dans son sillage en vue de l’arrivée. Heikki parvenait à trouver l’ouverture à 2 tours du but.

Impérial sur ses terres, vainqueur avec un tour d’avance sur le 4ème - Lewis Hamilton décroche le 7ème succès de sa jeune carrière, le premier "à domicile". Un triomphe pour l’enfant du pays qui offre à McLaren une 159ème victoire en F1 et reprend – par la même occasion – la première place du championnat des pilotes !

Nick Heidfeld et Rubens Barrichello sont les invités surprises du podium – les seuls à être restés dans le même tour que Lewis Hamilton.

Les derniers points en jeux reviennent à Raikkonen – finalement 4ème devant Alonso, Kovalainen, Trulli et Nakajima.

Prochain Grand Prix, en Allemagne – sur le circuit d’Hockenheim – du 18 au 20 juillet.