Pour les coeurs sensibles, vaut peut-être mieux ne pas regarder le vidéo, ils sont tellement cutes. La mère doit être déchirée de voir ça aujourd'hui ça pas d'sens.
Je lui prête l'intention que même au club vidéo ça faisait partie de son scénario.
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Mise à jour le Lundi, 02 mai 2011 15:14
SAINT-JÉRÔME – Quelques heures à peine avant de poignarder à mort ses deux enfants, Guy Turcotte a lu 27 courriels que se seraient échangés la mère des petites victimes et son nouvel amoureux.
C’est ce qui ressort du témoignage rendu lundi matin au palais de justice de Saint-Jérôme, en ce début de troisième semaine du procès du cardiologue, par le policier de la Sûreté du Québec Michel Dufour.
Celui-ci, expert en informatique, a passé au peigne fin le contenu de l’ordinateur portable trouvé allumé sur une table de la maison de Piedmont où le Dr Turcotte a assassiné Olivier, cinq ans, et Anne-Sophie, trois ans, dans la soirée du 20 ou la nuit du 21 février 2009.
Son analyse démontre que dans la soirée du 20, 41 pages Web ont été consultées à l’ordinateur de Guy Turcotte entre 18h20 et 20h09.
La grande majorité de celles-ci, 27, sont des courriels, tous reçus de la même personne, une certaine Patricia Giroux dont l’identité n’a pas été détaillée. Tous ces courriels contenaient une copie d’autres courriels échangés entre une adresse électronique portant le nom d’Isabelle Gaston et celle d’un homme qui était vraisemblablement sa nouvelle flamme, un certain Martin, ou martygym selon son pseudonyme sur le site Web Hotmail.
Aucun doute sur la nature des échanges
Comment Guy Turcotte a-t-il pu avoir accès à ces échanges très intimes ? Cela n’a pas été dit au jury. On constate toutefois que tous les messages en question ont été envoyés de l’adresse Hotmail de martygym vers celle d’une patsygym le 27 janvier 2009, un mois avant le drame de Piedmont.
Ces courriels ne laissent aucun doute sur la relation qui animait les deux correspondants, Martin et, selon son adresse électronique, Isabelle Gaston.
On s’y appelle « mon amour », on y parle des nuits passées ensemble ou encore de « l’odeur de ton parfum sur ma peau ».
« J’ai hâte que tu sois officiellement autorisable selon les normes sociétaires québécoises pour entrer dans notre vie », écrit-elle dans un de ces messages.
Au même moment, a détaillé le policier Dufour, Guy Turcotte aurait effectué plusieurs recherches indiquant clairement ses intentions dans le moteur de recherche Google.
Il y a tapé les expressions « suicide mode d’emploi », « comment se donner la mort sans douleur », et « comment se suicider ». Puis il s’est renseigné sur les substances toxiques que sont le méthanol ou l’éthylène glycol et leurs effets.
Dernière image des enfants
La dernière opération à cet ordinateur a été effectuée à 20h09. Un peu plus tard, on sait qu’il a donné un inquiétant coup de fil à sa mère.
Un autre policier de la SQ spécialisé dans les enquêtes technologiques, Marc-Antoine Vachon, est venu ensuite déposer devant la cour une vidéo tirée d’une caméra de surveillance d’un club vidéo de Prévost où le cardiologue est passé avec ses enfants louer et acheter plusieurs DVD peu après 16h le 20 février, quelques heures avant qu’il les tue.
On y voit un père tout ce qu’il y a de plus normal s’amener à la caisse avec ses deux enfants. Il assied la petite sur le comptoir pendant qu’il effectue la transaction. Ce serait les dernières images montrant vivants les deux bambins.
Très forte dose de méthanol
Puis, Me Pierre Poupart, avocat de Guy Turcotte, a repris où il l’avait abandonné la semaine dernière le contre-interrogatoire de la toxicologue du Laboratoire de science judiciaire et de médecine légale Anne-Marie Faucher.
Initialement interrogée par la procureure de la couronne, Me Claudia Carbonneau, elle avait affirmé que la dose de lave-glace ingérée par Guy Turcotte aurait été mortelle s’il n’avait pas été traité. Et, surtout, que selon la littérature scientifique, les effets cognitifs de ce liquide composé d’alcool méthylique ou méthanol sont similaires à ceux de l’alcool ordinaire, mais dans une proportion bien moindre.
Me Poupart a cherché à lui faire admettre qu’il n’était pas impossible, quand la dose consommée est considérable, comme c’est le cas de son client, que les effets sur le comportement soient plus importants. Ce qu’a confirmé la scientifique, qui continuait son témoignage en après-midi.
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