LE DOMAINE BLEU

joanna a écrit : [...]


Le journal n'était pas publié le 1er juillet donc ce doit être dans un autre...

Je regrette je suis abonnée et je l'ai devant moi présentement.

Envoyé par un nez coeur an
3 juillet 2011 à 08 h 44 HAE

Le déroulement des délibérations du jury, si l’on tient compte de la méthodologie imposée par les directives du juge, m’amène à penser que la défense de non responsabilité pour troubles mentaux n’a pas été retenue par le jury.

D’abord je vous rappelle que le jury devait aborder les questions relatives aux quatre verdicts possibles dans un ordre précis et déterminé, à commencer par la question relative à la non responsabilité pour troubles mentaux. Ce n’est donc qu’après avoir rejetée cette défense qu’ils étaient autorisés à aborder successivement les questions 2, 3 et 4. Il va de soi que le fait d’accueillir la défense pour troubles mentaux rend inutile l’analyse des autres questions et la poursuite des délibérations.

Or, qu’a fait le jury selon vous pendant les 2 premiers jours de délibération (je vous rappelle que nous en sommes au quatrième jour)? Sans doute que chacun a exprimé sa position et ses arguments sur la question de la non responsabilité pour troubles mentaux. Mais vous conviendrez avec moi que ça ne prend pas 2 jours de travail pour que 11 personnes expriment sa position et ses arguments sur un point précis. On a tôt fait de connaitre la position de chacun.

Ce qui est clair, c’est que pendant ces 2 jours le jury n’en n’est pas venu à la conclusion unanime que Turcotte doit être déclaré non responsable pour troubles mentaux. Si cela avait été le cas, nous aurions déjà le verdict du jury.

Que laisse donc supposé la demande particulière du jury survenue le troisième jour des délibérations (celle de réentendre les témoignages de Turcotte et de Jacques Talbot)?

À mon avis, cela laisse sous-entendre que la question numéro 1 (celle relative à la non responsabilité pour troubles mentaux) ne pose plus problème dans l’esprit des membres du jury et qu’ils en sont aux questions subséquentes. Pourquoi me direz-vous?

Parce que s’il y avait encore des incertitudes ou des questionnements à ce jour relatif à la question de la non responsabilité pour troubles mentaux, ce n’est pas de réentendre les témoignages de Turcotte et de Talbot qu’aurait demandé le jury mais plutôt ceux des experts psychiatres appelés à la barre par chacune des parties.

Pour parodier un célèbre employé de Radio-Canada, je dirais que : « Ce 3 juillet à 8 :30 heures, si la tendance se maintient, Turcotte ne sera pas déclaré non responsable pour troubles mentaux par le jury. »

Ceci a bien du sens

Ça ne veut pas dire que les jurés suivent les points un après l'autre. Ils peuvent discuter sans ordre préétabli.

Entrevue Philippe-Bonneville: Procès de Guy Turcotte: une cinquième journée de délibérations pour le jury.
Durée : 4:08
Date : 04/07/2011
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Publié le 04 juillet 2011 à 08h52 | Mis à jour à 08h52
Procès de Guy Turcotte: une 5e journée de délibérations
Christiane Desjardins
La Presse

Après quatre jours de délibérations, le jury chargé de juger Guy Turcotte n'est toujours pas parvenu à un verdict, si bien qu'il poursuivra ses travaux aujourd'hui.

Samedi après-midi, les sept femmes et quatre hommes du jury ont demandé de réentendre les témoignages de M. Turcotte, qui a duré huit jours, et de son psychiatre traitant, le Dr Jacques Talbot, qui a duré moins d'une journée. Les jurés ne sont pas obligés de tout écouter. Hier, ils n'ont posé aucune question. Guy Turcotte est accusé d'avoir tué avec préméditation ses deux enfants, Olivier, 5 ans, et Anne-Sophie, 3 ans, le 21 février 2009. Le drame s'est produit dans un contexte de séparation. A-t-il agi par colère et vengeance comme le suggère la Couronne, ou parce qu'il était mentalement dérangé comme le soutient la défense?

Les jurés n'ont pas la tâche facile, puisqu'ils doivent choisir entre quatre verdicts, soit la non-responsabilité pour cause de troubles mentaux, coupable de meurtres prémédités, coupable de meurtres au second degré, ou coupable d'homicides involontaires. Le juge a totalement exclu l'acquittement. Dès le début du procès, M. Turcotte a admis avoir causé la mort de ses enfants en les poignardant à de multiples reprises. Mais il soutient que cela s'est passé alors qu'il était dans un tel état de détresse psychologique, qu'il ne savait pas réellement ce qu'il faisait. Tous les psychiatres qui l'ont évalué estiment qu'il souffrait d'un trouble d'adaptation avec anxiété et humeur dépressive au moment des faits.

Les verdicts possibles

> Non-responsabilité: Si le jury décide que les problèmes mentaux de l'accusé l'empêchaient de former une intention et d'avoir pleinement connaissance de ses actes, ils doivent le déclarer non responsable pour cause de troubles mentaux. Pour évaluer cette défense, le jury doit se baser sur la «prépondérance des probabilités», a insisté le juge, et non pas sur la notion de «hors de tout doute raisonnable.» La maladie mentale est admise par les deux parties. Mais est-ce que cela le rendait incapable de juger de la nature et de la qualité de ses actes? Il revenait à la défense de prouver cet aspect. Me Pierre Poupart a plaidé pendant trois jours et demi pour tenter d'en convaincre le jury.

Advenant le cas où le jury choisirait ce verdict, c'est une commission d'examen, à laquelle participent des psychiatres, qui déciderait du sort de M. Turcotte. Si la commission juge qu'il représente un danger pour lui-même ou pour les autres, il sera gardé en institution psychiatrique, jusqu'à ce qu'il soit jugé apte à être remis en liberté.

> Meurtre prémédité: Si le jury décide que la maladie mentale n'empêchait pas M. Turcotte de savoir ce qu'il faisait, le jury doit évaluer le second verdict proposé: celui de meurtre prémédité. Dans ce cas, c'est le ministère public qui doit prouver «hors de tout doute raisonnable» que l'accusé avait l'intention de commettre le crime, et qu'il l'a fait avec préméditation et de propos délibéré. Le plan n'a pas besoin d'être complexe, et la préméditation n'a pas besoin d'être longue. Ce crime commande une peine de prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans.

> Meurtre au second degré: L'intention est la même que pour le meurtre prémédité, mais il n'y a pas la notion de «avec préméditation et de propos délibéré.» Il s'agit d'un geste impulsif. Ce crime entraîne également une peine de prison à vie, mais ouvre la porte à une libération conditionnelle avant terme. C'est le juge qui fixe cette période d'incarcération, qui peut varier entre 10 et 25 ans. Dix ans est la période minimale d'incarcération. On retrouve souvent les crimes «passionnels» dans cette catégorie.

> Homicide involontaire: Ce crime est composé de trois éléments essentiels: il y a un acte illégal, cet acte était dangereux, et il a causé la mort. C'est un crime d'intention générale, a expliqué le juge, alors que les meurtres prémédités et non prémédités sont des crimes d'intention «spécifique.» Il n'y a pas de peine minimale. Il revient au juge de fixer la peine et sa durée. Il est bien connu que dans cette catégorie, on peut retrouver des quasi-accidents, et des quasi-meurtres.

Le jury doit jongler avec les nuances de la preuve, qui pourraient l'amener à un de ces verdicts par un chemin détourné. Par exemple, le jury pourrait trouver que M. Turcotte est responsable criminellement de ses actes, mais que sa maladie mentale, ou son intoxication au méthanol (du lave-glace) ou ces deux facteurs à la fois, ont diminué cette responsabilité. Si le jury a un doute sur l'intention, il doit déclarer l'accusé coupable d'homicides involontaires, a expliqué le juge.

Les verdicts doivent être pareils pour les deux accusations. Les enfants ont été tués de la même manière, à coups de couteau, à peu de temps d'intervalle. M. Turcotte, qui a bu du lave-glace pour se suicider lors des événements, soutient qu'il voulait les emmener pour éviter qu'ils le trouvent mort le lendemain. Lorsqu'il a été transporté à l'hôpital, la journée du 21 février 2009, il a plutôt dit qu'il voulait leur éviter de souffrir de la séparation.

Les jurés doivent arriver à un verdict unanime.

Tromper l'attente

Pendant les délibérations, les parties trompent l'attente de différentes façons. Isabelle Gaston et ses proches ont apporté des chaises pliantes et des couvertures qu'ils ont installées à l'ombre de grands arbres, pendant cette chaude fin de semaine. Hier, Josélito Michaud, sa conjointe Véronique Béliveau et leurs deux enfants se sont joints à eux. Avant le procès, Mme Gaston a donné une entrevue à M. Michaud, pour son émission On prend toujours un train... Il était entendu que l'épisode serait diffusé seulement après le procès.

En ce qui concerne les parents de Guy Turcotte, ils ont passé une grande partie du temps dans un couloir du palais de justice, où il faisait plus frais qu'à l'extérieur. Dimanche, des membres de leur famille sont venus les rejoindre. Guy Turcotte, lui, est gardé dans le secteur des cellules, où il lit. Les jurés, eux, sont séquestrés et vivent en vase clos depuis jeudi matin. Ils ne doivent parler du procès que lorsqu'ils sont tous ensemble, et seulement dans leur salle de délibérations. Le soir, ils rentrent à l'hôtel. Ils ne peuvent écouter la radio ou la télévision. Le téléphone et l'internet leur sont aussi interdits.

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Procès
Guy Turcotte et Éric Daudelin dans la même cellule
Agence QMI
04/07/2011 09h30



SAINT-JÉRÔME – Guy Turcotte et Éric Daudelin, deux présumés meurtriers dont les cas ont été fortement médiatisés dans les dernières semaines, partagent la même cellule au Centre de détention de Saint-Jérôme, selon Claude Poirier, animateur du Vrai négociateur à LCN.

Les deux hommes sont dans une cellule dans un secteur à haute sécurité du pénitencier.

L’ex-cardiologue Guy Turcotte est accusé du meurtre de ses deux enfants, en 2009, à Pointe-Calumet. Son procès, qui dure depuis trois mois, est sur le point de s’achever alors que le jury entamait, lundi, une cinquième journée de délibérations.

Quant à Éric Daudelin, il a été accusé jeudi dernier du meurtre prémédité de la petite Joleil Campeau, survenu en 1995 à Laval. Le multirécidiviste avait été arrêté par la police de Laval le jour précédent.

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Y'a tu juste moi qui serait incapable de lire en attendant mon verdict...

Isssh, ca fait bizarre de penser que ces deux-la sont dans la même cellule.

joanna a écrit : [...]


Le journal n'était pas publié le 1er juillet donc ce doit être dans un autre...

Le Journal de Montréal est publié tout les jours, sauf 4 jours par année: 25 et 26 décembre et 1er et 2 janvier...

Mon père y a travaillé 30 ans...

Anya a écrit : Procès
Guy Turcotte et Éric Daudelin dans la même cellule
Agence QMI
04/07/2011 09h30



SAINT-JÉRÔME – Guy Turcotte et Éric Daudelin, deux présumés meurtriers dont les cas ont été fortement médiatisés dans les dernières semaines, partagent la même cellule au Centre de détention de Saint-Jérôme, selon Claude Poirier, animateur du Vrai négociateur à LCN.

Les deux hommes sont dans une cellule dans un secteur à haute sécurité du pénitencier.

L’ex-cardiologue Guy Turcotte est accusé du meurtre de ses deux enfants, en 2009, à Pointe-Calumet. Son procès, qui dure depuis trois mois, est sur le point de s’achever alors que le jury entamait, lundi, une cinquième journée de délibérations.

Quant à Éric Daudelin, il a été accusé jeudi dernier du meurtre prémédité de la petite Joleil Campeau, survenu en 1995 à Laval. Le multirécidiviste avait été arrêté par la police de Laval le jour précédent.

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Ça fait une super équipe!

Lison48 a écrit :Ça ne veut pas dire que les jurés suivent les points un après l'autre. Ils peuvent discuter sans ordre préétabli.

Oui, ils sont tenus de se pencher d'abord, en tout cas, sur la possibilité de non responsabilité criminelle pour troubles mentaux. Ensuite seulement, s'ILS REJETTENT cette possibilité, ils doivent envisager les autres verdicts possibles.

Jadomo a écrit : [...]



Ça fait une super équipe!

En tout cas un ne peut pas faire la morale à l'autre

Anya a écrit : Procès
Guy Turcotte et Éric Daudelin dans la même cellule
Agence QMI
04/07/2011 09h30



SAINT-JÉRÔME – Guy Turcotte et Éric Daudelin, deux présumés meurtriers dont les cas ont été fortement médiatisés dans les dernières semaines, partagent la même cellule au Centre de détention de Saint-Jérôme, selon Claude Poirier, animateur du Vrai négociateur à LCN.

Les deux hommes sont dans une cellule dans un secteur à haute sécurité du pénitencier.

L’ex-cardiologue Guy Turcotte est accusé du meurtre de ses deux enfants, en 2009, à Pointe-Calumet. Son procès, qui dure depuis trois mois, est sur le point de s’achever alors que le jury entamait, lundi, une cinquième journée de délibérations.

Quant à Éric Daudelin, il a été accusé jeudi dernier du meurtre prémédité de la petite Joleil Campeau, survenu en 1995 à Laval. Le multirécidiviste avait été arrêté par la police de Laval le jour précédent.

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Faudrait qu'il corrige l'erreur, ce n'est pas à Pointe Calumet mais à Piedmont. Ça doit être frustrant pour le bon docteur de partager sa cellule avec l'autre, j'me demande quel sujet de conversations peuvent t'ils avoir

ZoeBelle a écrit : [...]


Oui, ils sont tenus de se pencher d'abord, en tout cas, sur la possibilité de non responsabilité criminelle pour troubles mentaux. Ensuite seulement, s'ILS REJETTENT cette possibilité, ils doivent envisager les autres verdicts possibles.

logique...impossible de prendre ça dans un ordre autrement que préétabli... sinon, ça ne fait pas de sens de discuter...

Tweeter:
joel_goulet Joël Goulet
J'ai un bon feeling pour un verdict aujourd'hui! N'oubliez pas ma prédiction: meurtre au 2e degré lundi midi! #Turcotte
2 hours ago

Moi aussi je pense que le jury dira 2e degré, meme comme il y a eu préméditation 2 heures plutot. Je crois que le personnage de Guy Turcotte attendrit.

Moi, Je me branche sur le tweet de Joel Goulet. J'aurai le verdict à la seconde près.

Son Tweet me met un peu mal a l'aise, parler de feeling (basé sur quoi?) et de sa prédiction - suivi d'un point d'exclamation - comme s'il s'agissait d'une joute sportive?

Chico_Fan a écrit : Son Tweet me met un peu mal a l'aise, parler de feeling (basé sur quoi?) et de sa prédiction - suivi d'un point d'exclamation - comme s'il s'agissait d'une joute sportive?

Tu as raison....

Me semble que si j'étais Isabelle j'aurais la chienne qu'il n'y ait pas de verdict et qu'il faille tout recommencer!