pasmel a écritJe ne sais pas si quelqu'un en a parlé mais ma patronne m'a dit aujourd'hui que dans l'émission de Fillion, il avait dit qu'il avait un site internet pour que les pédophiles se parlent (tout le monde peut aller voir dessus) et ils jasent des fêtes de famille qui sont près de chez eux..Ils leurs disent allez-y, vous allez vous faire un plaisir. Genre les fêtes famille organisé par les Villes etc... si c'est vraiment vrai, c'est une gang de salaup vrai ou pas vrai en fait, c'est une gang de salaup les pédo C'est rendu qu'on a pas peur d'envoyer nos enfants dehors, ça pas de sens
Il y en a été question dans le J. de Montréal la semaine dernière:
Mise à jour: 02/08/2007 15:03
Les fillettes de Montréal
Point de mire des vicieux
(Journal de Montréal) Mélanie Brisson
Le Journal de Montréal
La Fête des enfants demeure un événement très sécuritaire, selon les intervenants. Photo d’archives
Un site Internet basé à Amsterdam invite les pédophiles à venir regarder les petites filles à la Fête des enfants de Montréal, à la mi-août. Un spécialiste croit qu’il faut s’en inquiéter.
[Je suis] «attiré de façon romantique et physique par les petites filles. Je peux aussi me définir comme pédophile», écrit le fondateur du site, Lindsay Ashford.
Sur son site, il y a une section consacrée à l’observation des petites filles dans les événements publics destinés aux enfants.
Les internautes du monde entier y sont invités à faire connaître les événements où on retrouve beaucoup d’enfants. C’est ainsi qu’un visiteur du site, qui proviendrait de la région de Montréal, a annoncé la Fête des enfants de Montréal, qui se tiendra les 18 et 19 août au parc Jean-Drapeau.
Il a attribué une cote de cinq cœurs à la fête, c’est-à-dire que c’est un paradis pour les «girls lovers» (GL). «C’est surtout pour la famille, alors un GL seul pourrait être un peu suspect. Assurez-vous de regarder prudemment, il y a toujours plein de petites filles à cet événement», écrit l’internaute.
«Pas illégal»
L’auteur du site, qui conseille de ne pas attirer l’attention, veille à ne pas inciter ses fans à toucher les fillettes, et ne publie aucune photo de mineures. Ainsi, ce qui fait n’est pas illégal, bien que troublant.
La police de Montréal a été informée que des pédophiles parlaient de la Fête des enfants il y a cinq semaines par un père de Toronto qui a lu leurs commentaires sur des événements à Montréal et Toronto.
Selon nos sources, l’enquête policière n’a encore identifié aucun élément criminel dans ce site. Si nécessaire, la police augmentera la présence policière à la fête. Le sergent Ian Lafrenière, du SPVM, affirme que l’événement demeure sécuritaire.
Kevin Donnelly, de la Société du parc Jean-Drapeau, précise que rien n’a été changé au plan de la sécurité, qui prévoyait déjà la possible présence de pédophiles.
Un danger réel
Le criminologue Denis Szabo, de l’Université de Montréal, croit que les parents ont raison de s’inquiéter et qu’il faut prévenir. «La presse a raison de crier au loup. Le potentiel de danger est là. Il faut être vigileant et attentif», mentionne-t-il.
«Il faut doubler le nombre de patrouilles et surveiller [les pédophiles] de près. Il faut leur faire sentir qu’on les surveille», ajoute-t-il.
Selon M. Szabo, il est fréquent de voir des pédophiles qui regardent les enfants dans les cours d’école, dans la rue, dans les piscines publiques, etc. «La plupart de ces pédophiles ne vont que fantasmer. Il y en a très peu qui passent à l’acte», indique-t-il.
De 5 à 10 % des 20 000 sites dénoncés à Cyberaide. ca, qui lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants en ligne, sont l’œuvre de pédophiles qui «observent».
«Mon site n’enfreint aucune loi»
– Lindsay Ashford
Le pédophile Lindsay Ashford ne voit pas pourquoi on fait tout un plat de son site Web, fréquenté par 13 990 internautes américains par mois.
«Les personnes qui sont attirées par les enfants vont assister à ces événements, que j’en parle ou non sur mon site Web. Tout le monde, incluant les pédophiles, peut s’informer sur cet événement (la Fête des enfants) dans les médias ou sur d’autres sites Internet», fait remarquer le pédophile avoué, résidant aux Pays-Bas mais actuellement en vacances en Slovaquie.
«Mon site n’enfreint aucune loi aux Pays-Bas ou au Canada», ajoute-t-il.
Roderick Muit, coadministrateur du serveur qui héberge le site Web, l’appuie. «Je suis fermement contre le fait de fermer un site seulement à cause d’histoires non fondées véhiculées par Internet ou dans la presse», lance M. Muit, joint à Amsterdam.
«Si les gens pensent un peu, ils vont en venir à la même conclusion: le site ne pose aucun danger. Mais si la personne qui a porté plainte a des preuves, je réviserai peut-être ma position», confie M. Muit.
Fait à noter, l’adresse IP du site Web abrite trois autres domaines du même genre, dont un consacré aux femmes qui aiment regarder les fillettes.
Qui est Lindsay Ashford?
Sur son site Web, Lindsay Ashford dit s’être inspiré du pédophile Jack McClellan, qui décrit ses penchants pour les petites filles dans des blogues où il montre des photos de fillettes habillées qu’il a cotées.
Ashford, 39 ans, qui a également exploité un site consacré aux fillettes disparues, a fait parler de lui en 2006 quand il a décidé de publier les photos des filles de politiciens américains et d’évaluer leur beauté.
Après deux tentatives de suicide et un mariage brisé, duquel est née une fille, Ashford a décidé d’assumer ses penchants sexuels publiquement au début de la trentaine. «Je n’ai enfreint aucune loi, quoique je devrais avoir le droit d’affirmer publiquement mon orientation», écrit-il.
Le pédophile a grandi au sein d’une famille adoptive très croyante. Il a été à l’école secondaire à San Francisco et il s’appelait alors David Alway, jusqu’en 1989.
6 mois à Montréal
Il a vécu à Prague, où il s’est marié et a eu une fille. Il y travaillait, semble-t-il, dans une firme de consultants en télécommunications. Il a aussi voyagé dans plusieurs pays. «J’ai passé six agréables mois à Montréal en 2004 et j’ai visité de nombreux endroits où des enfants étaient présents», révèle celui qui croit que les jeunes enfants peuvent consentir à des rapports sexuels.
mbrisson@journalmtl.com
http://www.canoe.com/infos/societe/arch ... 50329.html