Procès de Guy Turcotte
Re: Procès de Guy Turcotte
Procès Turcotte
«Tu disais que t'étais mon ami... »
Marc Pigeon Agence QMI
04/05/2011 11h20
SAINT-JÉRÔME - Pour la première fois depuis le début du procès, un témoin est venu raconter avoir été victime d'un Guy Turcotte violent, peu après avoir appris que sa conjointe avait un nouvel amoureux.
Martin Huot est cet amant et il a dit avoir été frappé par Turcotte à coup de poing, le 10 février 2009, une dizaine de jours avant le drame.
Huot est le 21e témoin à être entendu au procès pour meurtres du cardiologue Turcotte, jugé pour les meurtres de ses enfants, Olivier et Anne-Sophie, en février 2009.
L'entraîneur et massothérapeute a dit que Turcotte était entré dans la maison d'Isabelle Gaston et l'avait rejoint dans la cuisine pour le frapper.
Huot avait gardé les mains dans le dos, signifiant qu'il souhaitait un échange pacifique. Turcotte l'a frappé à l'oeil droit. Huot dit avoir esquivé deux à trois autres coups.
«Tu m'as volé ma femme, tu m'as volé mes enfants. T'es un crisse d'hypocrite. Tu disais que t'étais mon ami.»
Le procès se poursuit
Le témoin a raconté que son amour avait commencé à s'installer lentement avec sa cliente, Isabelle Gaston, au moment où il travaillait dans un gymnase.
Pendant un moment, Mme Gaston et M Huot ne savaient trop s'ils devaient continuer à développer leur relation ou y mettre fin, étant donné qu'ils connaissaient bien leurs conjoints respectifs.
Ils ont tenté de «repousser leur amour»
Ils ont gardé leur relation secrète jusqu'à ce que sa conjointe découvre le pot aux roses, à la mi-janvier 2009. M. Huot a témoigné à l'effet que quelques heures avant le drame, Isabelle Gaston, alors en route pour un «week-end de filles», était «inquiète, très anxieuse, très nerveuse», pour une raison qui n'a pas été expliquée, lorsqu'il lui a parlé au téléphone, vers 19 h, le soir du drame.
«J'avais l'impression qu'elle ne savait plus quoi faire, qu'elle était désespérée», a-t-il témoigné.
http://fr.canoe.ca/infos/societe/archiv ... 12025.html" onclick="window.open(this.href);return false;
«Tu disais que t'étais mon ami... »
Marc Pigeon Agence QMI
04/05/2011 11h20
SAINT-JÉRÔME - Pour la première fois depuis le début du procès, un témoin est venu raconter avoir été victime d'un Guy Turcotte violent, peu après avoir appris que sa conjointe avait un nouvel amoureux.
Martin Huot est cet amant et il a dit avoir été frappé par Turcotte à coup de poing, le 10 février 2009, une dizaine de jours avant le drame.
Huot est le 21e témoin à être entendu au procès pour meurtres du cardiologue Turcotte, jugé pour les meurtres de ses enfants, Olivier et Anne-Sophie, en février 2009.
L'entraîneur et massothérapeute a dit que Turcotte était entré dans la maison d'Isabelle Gaston et l'avait rejoint dans la cuisine pour le frapper.
Huot avait gardé les mains dans le dos, signifiant qu'il souhaitait un échange pacifique. Turcotte l'a frappé à l'oeil droit. Huot dit avoir esquivé deux à trois autres coups.
«Tu m'as volé ma femme, tu m'as volé mes enfants. T'es un crisse d'hypocrite. Tu disais que t'étais mon ami.»
Le procès se poursuit
Le témoin a raconté que son amour avait commencé à s'installer lentement avec sa cliente, Isabelle Gaston, au moment où il travaillait dans un gymnase.
Pendant un moment, Mme Gaston et M Huot ne savaient trop s'ils devaient continuer à développer leur relation ou y mettre fin, étant donné qu'ils connaissaient bien leurs conjoints respectifs.
Ils ont tenté de «repousser leur amour»
Ils ont gardé leur relation secrète jusqu'à ce que sa conjointe découvre le pot aux roses, à la mi-janvier 2009. M. Huot a témoigné à l'effet que quelques heures avant le drame, Isabelle Gaston, alors en route pour un «week-end de filles», était «inquiète, très anxieuse, très nerveuse», pour une raison qui n'a pas été expliquée, lorsqu'il lui a parlé au téléphone, vers 19 h, le soir du drame.
«J'avais l'impression qu'elle ne savait plus quoi faire, qu'elle était désespérée», a-t-il témoigné.
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Re: Procès de Guy Turcotte
J'ai assisté à l'interrogatoire de Martin Huot ce matin. Guy Turcotte ressemble au photos que l'on voit de lui avant le drame et ne ressemble en rien au dessein que l'on fait de lui. Martin Huot est très beau et Isabelle Gaston parait beaucoup plus jeune en personne. Les gens qui étaient là et qui suivent le procès à tous les jours ont dit qu'elle était enceinte......est-ce que c'est vrai ou si c'est une rumeur je n'en sais rien. Si c'est le cas elle doit être en début de grossesse parce que ça ne parait pas. Je peux dire que Guy Turcotte a de très bon avocats.
J'ai hâte de voir l'issu du procès et je n'aurais pas voulu pour tout l'or du monde être jurée.
J'ai hâte de voir l'issu du procès et je n'aurais pas voulu pour tout l'or du monde être jurée.
Re: Procès de Guy Turcotte
Si c'est le cas, j'espère qu'elle réussit à gérer tout cela...car vivre ce genre de procès quand on est enceinte ce doit être extrêmement éprouvant... Et j'imagine que donner la vie quand on revoit des images des enfants qui nous ont été enlevés doit provoquer toutes sortes de sentiments ambigus...mais j'imagine qu'elle s'est dit qu'il fallait que la vie continue, malgré la douleur et l'incompréhension qui entoure ce drame.
Re: Procès de Guy Turcotte
Selon ce que j'ai vu elle semble bien gérer ça, elle est très entourée des membres de sa famille et d'amis(es). Si c'est le cas (enceinte), j'vais dire comme toi elle va avoir toutes sortes de sentiments. C'est tellement triste cette histoire.Starling a écrit : Si c'est le cas, j'espère qu'elle réussit à gérer tout cela...car vivre ce genre de procès quand on est enceinte ce doit être extrêmement éprouvant... Et j'imagine que donner la vie quand on revoit des images des enfants qui nous ont été enlevés doit provoquer toutes sortes de sentiments ambigus...mais j'imagine qu'elle s'est dit qu'il fallait que la vie continue, malgré la douleur et l'incompréhension qui entoure ce drame.
Martin Huot a dit qu'il ne couchait pas à la maison familiale trop souvent, une amie d'Isabelle Gaston leur passait son condo à Laval. Il a aussi dit qu'autant Guy Turcotte qu'Isabelle Gaston s'occupait aussi bien l'un et l'autre de leurs enfants.
Re: Procès de Guy Turcotte
La presse canadienne, 2 octobre 2009
Interrogée à savoir si son ex-conjoint, qu'elle n'a jamais revu depuis le drame, lui avait demandé pardon dans les deux lettres qu'il lui a écrites, Isabelle Gaston a été catégorique. «Jamais. Jamais. Aucun remords», a-t-elle sèchement laissé tomber.
Mise à jour: 20/12/2009 06:50
Drame de Piedmont | Entrevue
«Ma sentence, je vais la vivre à vie»
(Journal de Montréal) Marc Pigeon
Le Journal de Montréal
Une insulte aux victimes
…«Personnellement, je trouve qu'au nom de la maladie mentale, de la pauvreté, de la mauvaise enfance, on vient des fois excuser trop facilement le geste commis, dit Mme Gaston. Je trouve que c'est une insulte aux gens qui ont vécu des épreuves.»
«On a tendance à vouloir trouver une raison qui plaise au cerveau, poursuit-elle. Mais il n'y a rien qui justifie qu'on enlève la vie à un enfant. Rien.»
Pour Mme Gaston, le processus judiciaire permet tant d'échappatoires, de possibilités d'appel, de «manigances», qu'on en perd le vrai focus.
Selon elle, peu importe la vie que tu as menée, «si tu fais quelque chose de croche, il doit y avoir une sanction».
Tuer quelqu'un est un geste impardonnable, dit-elle. Elle croit qu'il ne devrait y avoir que très exceptionnellement des raisons qui excusent ce geste. Et elle en voit très très peu...
Mise à jour: 19/12/2009 06:48
Exculsif | Drame de Piedmont
Une nouvelle vie sans eux
Un appel bouleversant
…Depuis le drame, la femme a parlé une seule fois à l'accusé, au téléphone. Elle est parvenue à le joindre à l'institut Pinel, un jour de profond désespoir. Elle s'attendait à des explications, voire des excuses.
«Ce n'était pas du tout la discussion à laquelle je m'attendais», dit-elle, refusant d'entrer dans les détails…
Mise à jour: 19/12/2009 06:48
Exculsif | Drame de Piedmont
Une vie à déjouer la mort
D'abord, le conjoint avec qui elle a partagé sa vie pendant sept ans, avant de connaître Guy Turcotte, Angelo, a péri tragiquement dans un accident de voiture, en 1997
Interrogée à savoir si son ex-conjoint, qu'elle n'a jamais revu depuis le drame, lui avait demandé pardon dans les deux lettres qu'il lui a écrites, Isabelle Gaston a été catégorique. «Jamais. Jamais. Aucun remords», a-t-elle sèchement laissé tomber.
Mise à jour: 20/12/2009 06:50
Drame de Piedmont | Entrevue
«Ma sentence, je vais la vivre à vie»
(Journal de Montréal) Marc Pigeon
Le Journal de Montréal
Une insulte aux victimes
…«Personnellement, je trouve qu'au nom de la maladie mentale, de la pauvreté, de la mauvaise enfance, on vient des fois excuser trop facilement le geste commis, dit Mme Gaston. Je trouve que c'est une insulte aux gens qui ont vécu des épreuves.»
«On a tendance à vouloir trouver une raison qui plaise au cerveau, poursuit-elle. Mais il n'y a rien qui justifie qu'on enlève la vie à un enfant. Rien.»
Pour Mme Gaston, le processus judiciaire permet tant d'échappatoires, de possibilités d'appel, de «manigances», qu'on en perd le vrai focus.
Selon elle, peu importe la vie que tu as menée, «si tu fais quelque chose de croche, il doit y avoir une sanction».
Tuer quelqu'un est un geste impardonnable, dit-elle. Elle croit qu'il ne devrait y avoir que très exceptionnellement des raisons qui excusent ce geste. Et elle en voit très très peu...
Mise à jour: 19/12/2009 06:48
Exculsif | Drame de Piedmont
Une nouvelle vie sans eux
Un appel bouleversant
…Depuis le drame, la femme a parlé une seule fois à l'accusé, au téléphone. Elle est parvenue à le joindre à l'institut Pinel, un jour de profond désespoir. Elle s'attendait à des explications, voire des excuses.
«Ce n'était pas du tout la discussion à laquelle je m'attendais», dit-elle, refusant d'entrer dans les détails…
Mise à jour: 19/12/2009 06:48
Exculsif | Drame de Piedmont
Une vie à déjouer la mort
D'abord, le conjoint avec qui elle a partagé sa vie pendant sept ans, avant de connaître Guy Turcotte, Angelo, a péri tragiquement dans un accident de voiture, en 1997
- x-superficial-x
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 7439
- Inscription : mar. déc. 29, 2009 10:55 pm
Re: Procès de Guy Turcotte
Je dois avouer que je pense comme toi. J'ai de la misère à croire qu'il voulait mettre fin à ses jours "pour vrai".Strophe a écrit : [...]
Ça, je dois l'admettre, je le pense. En fait, je pense pas qu'il fakait son suicide, je pense qu'il ne souhaitait pas vraiment crever. Nuance importante à mon avis. Et juste la recherche qu'il a fait sur internet (suicide sans souffrir) le prouve. Je pense que tout ceux qui ont un jour passé par là, vont comprendre de quoi je parle. Quand tu souffres au point de vouloir crever, quand tu veux juste cesser d'avoir mal et que tu es au fond du baril... c'est pas le genre de détails qui vont te préoccuper.
Bref, oui je pense que Turcotte ne souhaitait pas vraiment mourir, et je le maintiens et j'assume mon opinion
- x-superficial-x
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 7439
- Inscription : mar. déc. 29, 2009 10:55 pm
Re: Procès de Guy Turcotte
c'est pour cela que j'ai de la misère à avoir pitié pour ce genre de personnesPlaceress a écrit : [...]
Les enfants ne sont pas morts pour une histoire de fesse qui s'est avérée être plus finalement.... ils sont morts parce que leur père les a tué suite à l'incapacité à passer a travers une rupture... chose que la majorité des êtres-humain sur la terre ont vécu.....
Re: Procès de Guy Turcotte
En bas du texte on entend le message que Guy Turcotte a laissé sur le répondeur de son agent d'immeuble.
http://lejournaldemontreal.canoe.ca/jou ... 30908.html" onclick="window.open(this.href);return false;
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Re: Procès de Guy Turcotte
Le mercredi 4 mai 2011
Guy Turcotte refusait de croire qu'il avait été trompé quand il a été mis devant les faits
«Je ne l'avais jamais vu comme ça» - Patricia Giroux
Marc Pigeon
04/05/2011 06h11
SAINT-JÉRÔME - Guy Turcotte a encaissé très difficilement le fait d'avoir été trompé par sa conjointe, devenue amoureuse de son entraîneur physique. Il était un homme abattu, démoli et triste.
Patricia Giroux est une entraîneuse privée qui travaille au gymnase Le Gym, une entreprise familiale de Saint-Jérôme. Elle a été le 21e témoin appelé à témoigner, hier, au procès du cardiologue Turcotte, accusé des meurtres au premier degré de ses enfants.
Le conjoint des sept dernières années de Mme Giroux, Martin Huot, travaille aussi au gym comme entraîneur.
Après avoir accouché de sa fille Anne-Sophie, la conjointe du cardiologue Turcotte, Isabelle Gaston, a décidé de s'inscrire au gym pour y perdre du poids. Son entraîneur attitré était Martin Huot.
Des amis de randonnées
Peu après, Guy Turcotte s'est aussi inscrit au gym. De fil en aiguille, les deux couples sont devenus amis, au point où ils en sont venus à souper ensemble chaque semaine, le mercredi soir. Ils faisaient aussi des randonnées à vélo, en patins et en skis, ensemble, parfois avec les enfants.
Toutefois, à un certain moment, Mme Giroux a commencé à avoir certains doutes. Au cours du contre-interrogatoire de la défense, il a été question d'un voyage à Québec où, par le fruit du hasard, Isabelle Gaston s'est retrouvée seule avec Martin Huot.
Soupçons
Il a aussi été question d'un incident survenu dans la nuit du Jour de l'An 2009, dans un établissement public, incident qui n'a pas été expliqué.
«J'avais certains soupçons», a-t-elle dit.
Tout cela a poussé Patricia Giroux à aller lire les cour riels personnels de son conjoint, "pour la première fois en sept années de fréquentation, a-t-elle pris la peine de préciser. Il avait l'habitude de laisser son ordinateur ouvert, dit-elle.
C'est là que j'ai découvert les messages", a-t-elle témoigné.
Elle a vécu cela comme une «trahison », notamment en raison du «lien de confiance très développé » qui existait entre elle et son copain.
«C'étaient des messages d'amour, laissant croire qu'une relation était établie depuis quelques mois», ditelle.
Rendez-vous en cachette
Dans ces messages, qui ont été remis aux jurés, hier, elle comprenait que les deux amants se donnaient rendez-vous «en cachette» pendant qu'elle et Turcotte travaillaient.
«J'ai eu le choc de ma vie, dit-elle. C'était mon amie, supposément. »
Elle s'est rendue voir l'accusé à son travail et lui a raconté sa trouvaille. Il avait peine à y croire. Il a demandé à voir les courriels et tous deux les ont visionnés à l'hôpital où travaillait l'accusé.
Rappelons que c'est après avoir lu et relu ces courriels que Guy Turcotte aurait tenté de se suicider en buvant du lave-glace et qu'il aurait poignardé à mort ses enfants, Anne-Sophie, trois ans, et Olivier, cinq ans.
Dans les semaines qui ont suivi, Guy Turcotte avait l'air démoli, abattu, selon elle.
«Je ne l'avais jamais vu comme ça.»
Mme Giroux a raconté que lorsque les policiers sont venus la rencontrer, le 21 février 2009, pour lui apprendre qu'une tragédie était survenue, elle a bien cru que les victimes du double meurtre étaient Isabelle et Martin, jusqu'à ce qu'elle apprenne que les enfants avaient été tués.
«Je me suis effondrée ; je pleurais ; je criais beaucoup», se souvient-elle.
Elle a décrit Guy Turcotte comme un père attentif, présent, aimant, toujours prêt à préparer un film, une collation, un jeu ou un bricolage pour ses enfants.
"Je trouvais que c'était un modèle de père, à mes yeux, à moi, dit-elle.
Le procès se pour-suit aujourd'hui.
Guy Turcotte refusait de croire qu'il avait été trompé quand il a été mis devant les faits
«Je ne l'avais jamais vu comme ça» - Patricia Giroux
Marc Pigeon
04/05/2011 06h11
SAINT-JÉRÔME - Guy Turcotte a encaissé très difficilement le fait d'avoir été trompé par sa conjointe, devenue amoureuse de son entraîneur physique. Il était un homme abattu, démoli et triste.
Patricia Giroux est une entraîneuse privée qui travaille au gymnase Le Gym, une entreprise familiale de Saint-Jérôme. Elle a été le 21e témoin appelé à témoigner, hier, au procès du cardiologue Turcotte, accusé des meurtres au premier degré de ses enfants.
Le conjoint des sept dernières années de Mme Giroux, Martin Huot, travaille aussi au gym comme entraîneur.
Après avoir accouché de sa fille Anne-Sophie, la conjointe du cardiologue Turcotte, Isabelle Gaston, a décidé de s'inscrire au gym pour y perdre du poids. Son entraîneur attitré était Martin Huot.
Des amis de randonnées
Peu après, Guy Turcotte s'est aussi inscrit au gym. De fil en aiguille, les deux couples sont devenus amis, au point où ils en sont venus à souper ensemble chaque semaine, le mercredi soir. Ils faisaient aussi des randonnées à vélo, en patins et en skis, ensemble, parfois avec les enfants.
Toutefois, à un certain moment, Mme Giroux a commencé à avoir certains doutes. Au cours du contre-interrogatoire de la défense, il a été question d'un voyage à Québec où, par le fruit du hasard, Isabelle Gaston s'est retrouvée seule avec Martin Huot.
Soupçons
Il a aussi été question d'un incident survenu dans la nuit du Jour de l'An 2009, dans un établissement public, incident qui n'a pas été expliqué.
«J'avais certains soupçons», a-t-elle dit.
Tout cela a poussé Patricia Giroux à aller lire les cour riels personnels de son conjoint, "pour la première fois en sept années de fréquentation, a-t-elle pris la peine de préciser. Il avait l'habitude de laisser son ordinateur ouvert, dit-elle.
C'est là que j'ai découvert les messages", a-t-elle témoigné.
Elle a vécu cela comme une «trahison », notamment en raison du «lien de confiance très développé » qui existait entre elle et son copain.
«C'étaient des messages d'amour, laissant croire qu'une relation était établie depuis quelques mois», ditelle.
Rendez-vous en cachette
Dans ces messages, qui ont été remis aux jurés, hier, elle comprenait que les deux amants se donnaient rendez-vous «en cachette» pendant qu'elle et Turcotte travaillaient.
«J'ai eu le choc de ma vie, dit-elle. C'était mon amie, supposément. »
Elle s'est rendue voir l'accusé à son travail et lui a raconté sa trouvaille. Il avait peine à y croire. Il a demandé à voir les courriels et tous deux les ont visionnés à l'hôpital où travaillait l'accusé.
Rappelons que c'est après avoir lu et relu ces courriels que Guy Turcotte aurait tenté de se suicider en buvant du lave-glace et qu'il aurait poignardé à mort ses enfants, Anne-Sophie, trois ans, et Olivier, cinq ans.
Dans les semaines qui ont suivi, Guy Turcotte avait l'air démoli, abattu, selon elle.
«Je ne l'avais jamais vu comme ça.»
Mme Giroux a raconté que lorsque les policiers sont venus la rencontrer, le 21 février 2009, pour lui apprendre qu'une tragédie était survenue, elle a bien cru que les victimes du double meurtre étaient Isabelle et Martin, jusqu'à ce qu'elle apprenne que les enfants avaient été tués.
«Je me suis effondrée ; je pleurais ; je criais beaucoup», se souvient-elle.
Elle a décrit Guy Turcotte comme un père attentif, présent, aimant, toujours prêt à préparer un film, une collation, un jeu ou un bricolage pour ses enfants.
"Je trouvais que c'était un modèle de père, à mes yeux, à moi, dit-elle.
Le procès se pour-suit aujourd'hui.
- laeticia_29
- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : jeu. sept. 15, 2005 12:00 am
Re: Procès de Guy Turcotte
plus on en sait, plus c'est atroce.
Quand je pense à Olivier et Anne-Sophie venus consoler leur père ce soir là... quand je pense à ces petits anges, je n'en reviens pas de comment des choses atroces se passent sur terre...
C'est trop troublant ce procès...
Quand je pense à Olivier et Anne-Sophie venus consoler leur père ce soir là... quand je pense à ces petits anges, je n'en reviens pas de comment des choses atroces se passent sur terre...
C'est trop troublant ce procès...
Re: Procès de Guy Turcotte
Des appels déroutants de Guy Turcotte à ses proches
Écrit par David Santerre
Mise à jour le Mercredi, 04 mai 2011 16:26
SAINT-JÉRÔME – Se confiant à la gardienne de ses enfants alors qu’il était détenu, Guy Turcotte aurait affirmé avoir été malheureux pendant les dix dernières années de sa vie et avoir songé, deux ans avant de tuer ses enfants et tenté de se suicider, à monter un « scénario semblable ».
Quel type de scénario ? Impliquait-il les enfants ou seulement lui ? Cela n’a pas été détaillé dans le témoignage de Carole Lachance, mercredi, au procès pour double meurtre prémédité du cardiologue, au palais de justice de Saint-Jérôme.
C’est par un dimanche soir d’avril que le téléphone a sonné chez Mme Lachance, éducatrice en garderie qui avait gardé Olivier, cinq ans, et Anne-Sophie, trois ans, pendant plusieurs années, en plus de les garder chez elle lors de voyages ou congrès des parents, tous deux médecins.
Elle adorait les enfants et est inconsolable depuis le drame qui s’est joué deux mois plus tôt, le 20 ou 21 février 2009.
« Acceptez-vous un appel de Guy Turcotte », lui a-t-on demandé quand elle a décroché le téléphone.
« J’ai figé, puis accepté », s’est remémoré avec émotion la dame.
« Il voulait s’excuser de la peine qu’il m’avait faite. Il savait que j’aimais beaucoup les enfants », a résumé Mme Lachance.
Elle lui a répondu regretter, dans l’après-midi du 20 février quand Guy Turcotte était passé chercher Anne-Sophie à la garderie, de ne pas avoir été là pour lui dire un petit quelque chose qui l’aurait réconforté et qui sait, aurait pu changer le cours de cette funeste soirée. Car elle le savait triste depuis sa rupture avec la mère des enfants, Isabelle Gaston.
« Ça n’aurait rien changé », a rétorqué le père.
« Il m’a raconté que cette soirée là, il était assis dans le salon et pleurait. Il m’a dit Olivier est venu le voir et a mis ses bras autour de son cou. Il a dit je t’aime papa. J’aurais dû aller me coucher avec eux », a encore récité l’éducatrice.
Sans élaborer plus sur la question, le cardiologue aurait conclu l’appel en disant « j’ai oublié qu’ils étaient là ».
Carole Lachance a indiqué, lorsque interrogée par Me Guy Poupart, un des avocats de Guy Turcotte, que l’homme était un père de famille attentionné et aimant.
« Je le respectais, et je le respecte encore. C’est un homme bon », a avoué la dame, qui a aussi vu son mari être soigné par l’accusé.
Elle sera dans la rue
À peu près à la même période en avril 2009, le frère d’Isabelle Gaston, Patrick, a lui aussi reçu un déroutant coup de fil en provenance de la prison où était incarcéré Guy Turcotte.
En plus d’être le parrain d’Olivier et d'Anne-Sophie, et beau-frère de l’accusé, il en était aussi un ami très proche.
« Je pensais que j’avais mal avant, mais là j’ai vraiment mal. Tu sais, les enfants, étaient les deux seuls qui m’aimaient », lui a confié Turcotte.
À lui comme à Carole Lachance, il a tenu un discours similaire. Il voulait lui demander pardon. Il a aussi parlé d’Olivier et Anne-Sophie qui sont venus le serrer dans leurs petits bras pour le réconforter peu de temps avant d’être tués par leur père.
« Qu’est-ce que t’as fait ? », lui a lancé Patrick Gaston.
- Je ne le sais pas, a répondu Turcotte.
- Tu as vraiment mis Isabelle (Gaston) dans le pétrin. Tu devrais tout lui donner. Tu devrais plaider coupable, aurait lancé le parrain des enfants.
Puis, ils se sont mis à parler du partage du patrimoine. Guy Turcotte aurait indiqué qu’il tenait à ne pas tout donner et à partager également les avoirs de l’ancien couple.
« J’ai besoin de mes quatre avocats. Après ça, même avec 50 %, elle sera dans la rue », aurait vociféré Turcotte qui, selon Patrick Gaston, commençait à se faire méchant.
M. Gaston avoue que cet appel l’a bouleversé.
« Tu reçois pas souvent un appel d’un meurtrier qui a commis l’irréparable sur ton neveu et ta nièce », a-t-il exprimé en sanglotant subitement, commentaire que le juge Marc David a attribué aux émotions, mais contre lequel il a mis en garde le jury de tirer des conclusions sur la culpabilité de Guy Turcotte.
http://ruefrontenac.com/nouvelles-gener ... e-lachance" onclick="window.open(this.href);return false;
Écrit par David Santerre
Mise à jour le Mercredi, 04 mai 2011 16:26
SAINT-JÉRÔME – Se confiant à la gardienne de ses enfants alors qu’il était détenu, Guy Turcotte aurait affirmé avoir été malheureux pendant les dix dernières années de sa vie et avoir songé, deux ans avant de tuer ses enfants et tenté de se suicider, à monter un « scénario semblable ».
Quel type de scénario ? Impliquait-il les enfants ou seulement lui ? Cela n’a pas été détaillé dans le témoignage de Carole Lachance, mercredi, au procès pour double meurtre prémédité du cardiologue, au palais de justice de Saint-Jérôme.
C’est par un dimanche soir d’avril que le téléphone a sonné chez Mme Lachance, éducatrice en garderie qui avait gardé Olivier, cinq ans, et Anne-Sophie, trois ans, pendant plusieurs années, en plus de les garder chez elle lors de voyages ou congrès des parents, tous deux médecins.
Elle adorait les enfants et est inconsolable depuis le drame qui s’est joué deux mois plus tôt, le 20 ou 21 février 2009.
« Acceptez-vous un appel de Guy Turcotte », lui a-t-on demandé quand elle a décroché le téléphone.
« J’ai figé, puis accepté », s’est remémoré avec émotion la dame.
« Il voulait s’excuser de la peine qu’il m’avait faite. Il savait que j’aimais beaucoup les enfants », a résumé Mme Lachance.
Elle lui a répondu regretter, dans l’après-midi du 20 février quand Guy Turcotte était passé chercher Anne-Sophie à la garderie, de ne pas avoir été là pour lui dire un petit quelque chose qui l’aurait réconforté et qui sait, aurait pu changer le cours de cette funeste soirée. Car elle le savait triste depuis sa rupture avec la mère des enfants, Isabelle Gaston.
« Ça n’aurait rien changé », a rétorqué le père.
« Il m’a raconté que cette soirée là, il était assis dans le salon et pleurait. Il m’a dit Olivier est venu le voir et a mis ses bras autour de son cou. Il a dit je t’aime papa. J’aurais dû aller me coucher avec eux », a encore récité l’éducatrice.
Sans élaborer plus sur la question, le cardiologue aurait conclu l’appel en disant « j’ai oublié qu’ils étaient là ».
Carole Lachance a indiqué, lorsque interrogée par Me Guy Poupart, un des avocats de Guy Turcotte, que l’homme était un père de famille attentionné et aimant.
« Je le respectais, et je le respecte encore. C’est un homme bon », a avoué la dame, qui a aussi vu son mari être soigné par l’accusé.
Elle sera dans la rue
À peu près à la même période en avril 2009, le frère d’Isabelle Gaston, Patrick, a lui aussi reçu un déroutant coup de fil en provenance de la prison où était incarcéré Guy Turcotte.
En plus d’être le parrain d’Olivier et d'Anne-Sophie, et beau-frère de l’accusé, il en était aussi un ami très proche.
« Je pensais que j’avais mal avant, mais là j’ai vraiment mal. Tu sais, les enfants, étaient les deux seuls qui m’aimaient », lui a confié Turcotte.
À lui comme à Carole Lachance, il a tenu un discours similaire. Il voulait lui demander pardon. Il a aussi parlé d’Olivier et Anne-Sophie qui sont venus le serrer dans leurs petits bras pour le réconforter peu de temps avant d’être tués par leur père.
« Qu’est-ce que t’as fait ? », lui a lancé Patrick Gaston.
- Je ne le sais pas, a répondu Turcotte.
- Tu as vraiment mis Isabelle (Gaston) dans le pétrin. Tu devrais tout lui donner. Tu devrais plaider coupable, aurait lancé le parrain des enfants.
Puis, ils se sont mis à parler du partage du patrimoine. Guy Turcotte aurait indiqué qu’il tenait à ne pas tout donner et à partager également les avoirs de l’ancien couple.
« J’ai besoin de mes quatre avocats. Après ça, même avec 50 %, elle sera dans la rue », aurait vociféré Turcotte qui, selon Patrick Gaston, commençait à se faire méchant.
M. Gaston avoue que cet appel l’a bouleversé.
« Tu reçois pas souvent un appel d’un meurtrier qui a commis l’irréparable sur ton neveu et ta nièce », a-t-il exprimé en sanglotant subitement, commentaire que le juge Marc David a attribué aux émotions, mais contre lequel il a mis en garde le jury de tirer des conclusions sur la culpabilité de Guy Turcotte.
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Re: Procès de Guy Turcotte
Anya a écrit : Des appels déroutants de Guy Turcotte à ses proches
Écrit par David Santerre
Mise à jour le Mercredi, 04 mai 2011 16:26
SAINT-JÉRÔME – Se confiant à la gardienne de ses enfants alors qu’il était détenu, Guy Turcotte aurait affirmé avoir été malheureux pendant les dix dernières années de sa vie et avoir songé, deux ans avant de tuer ses enfants et tenté de se suicider, à monter un « scénario semblable » .
Quel type de scénario ? Impliquait-il les enfants ou seulement lui ? Cela n’a pas été détaillé dans le témoignage de Carole Lachance, mercredi, au procès pour double meurtre prémédité du cardiologue, au palais de justice de Saint-Jérôme.
C’est par un dimanche soir d’avril que le téléphone a sonné chez Mme Lachance, éducatrice en garderie qui avait gardé Olivier, cinq ans, et Anne-Sophie, trois ans, pendant plusieurs années, en plus de les garder chez elle lors de voyages ou congrès des parents, tous deux médecins.
Elle adorait les enfants et est inconsolable depuis le drame qui s’est joué deux mois plus tôt, le 20 ou 21 février 2009.
« Acceptez-vous un appel de Guy Turcotte », lui a-t-on demandé quand elle a décroché le téléphone.
« J’ai figé, puis accepté », s’est remémoré avec émotion la dame.
« Il voulait s’excuser de la peine qu’il m’avait faite. Il savait que j’aimais beaucoup les enfants », a résumé Mme Lachance.
Elle lui a répondu regretter, dans l’après-midi du 20 février quand Guy Turcotte était passé chercher Anne-Sophie à la garderie, de ne pas avoir été là pour lui dire un petit quelque chose qui l’aurait réconforté et qui sait, aurait pu changer le cours de cette funeste soirée. Car elle le savait triste depuis sa rupture avec la mère des enfants, Isabelle Gaston.
« Ça n’aurait rien changé », a rétorqué le père.
« Il m’a raconté que cette soirée là, il était assis dans le salon et pleurait. Il m’a dit Olivier est venu le voir et a mis ses bras autour de son cou. Il a dit je t’aime papa. J’aurais dû aller me coucher avec eux », a encore récité l’éducatrice.
Sans élaborer plus sur la question, le cardiologue aurait conclu l’appel en disant « j’ai oublié qu’ils étaient là ».
Carole Lachance a indiqué, lorsque interrogée par Me Guy Poupart, un des avocats de Guy Turcotte, que l’homme était un père de famille attentionné et aimant.
« Je le respectais, et je le respecte encore. C’est un homme bon », a avoué la dame, qui a aussi vu son mari être soigné par l’accusé.
Elle sera dans la rue
À peu près à la même période en avril 2009, le frère d’Isabelle Gaston, Patrick, a lui aussi reçu un déroutant coup de fil en provenance de la prison où était incarcéré Guy Turcotte.
En plus d’être le parrain d’Olivier et d'Anne-Sophie, et beau-frère de l’accusé, il en était aussi un ami très proche.
« Je pensais que j’avais mal avant, mais là j’ai vraiment mal. Tu sais, les enfants, étaient les deux seuls qui m’aimaient », lui a confié Turcotte.
À lui comme à Carole Lachance, il a tenu un discours similaire. Il voulait lui demander pardon. Il a aussi parlé d’Olivier et Anne-Sophie qui sont venus le serrer dans leurs petits bras pour le réconforter peu de temps avant d’être tués par leur père.
« Qu’est-ce que t’as fait ? », lui a lancé Patrick Gaston.
- Je ne le sais pas, a répondu Turcotte.
- Tu as vraiment mis Isabelle (Gaston) dans le pétrin. Tu devrais tout lui donner. Tu devrais plaider coupable, aurait lancé le parrain des enfants.
Puis, ils se sont mis à parler du partage du patrimoine. Guy Turcotte aurait indiqué qu’il tenait à ne pas tout donner et à partager également les avoirs de l’ancien couple.
« J’ai besoin de mes quatre avocats. Après ça, même avec 50 %, elle sera dans la rue », aurait vociféré Turcotte qui, selon Patrick Gaston, commençait à se faire méchant.
M. Gaston avoue que cet appel l’a bouleversé.
« Tu reçois pas souvent un appel d’un meurtrier qui a commis l’irréparable sur ton neveu et ta nièce », a-t-il exprimé en sanglotant subitement, commentaire que le juge Marc David a attribué aux émotions, mais contre lequel il a mis en garde le jury de tirer des conclusions sur la culpabilité de Guy Turcotte.
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Je veux même pas comprendre.J'arrive a avoir de la compassion pour bien des choses , je suis du genre pas a pardonner mais a "comprendre",a trouver une raison qui explique... sans excuser bien des choses.
Mais ca c'est au dessus de mes forces.Y a rien qui peux expliquer ca a mes yeux.Pas même une dépression, ni une folie passagère.
Je veux pas diminuer sa peine de s'être fait trompé , ni sa frustration ..mais c'est tout de même pas la fin du monde une séparation. Y a mis fin a la vie de ses enfants maudit batard.
Y en a qui ont la vie plus dure que ca et ne feront jamais un tel geste.
Je retiens bien des mots tout d'un coup , c'est mieux
Dernière modification par LeeLou le mer. mai 04, 2011 10:38 pm, modifié 1 fois.
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Re: Procès de Guy Turcotte
Si ça fait 10 ans qu'il est malheureux et qu'il a pensé à mettre son sinistre scénario à exécution deux ans avant l'avoir fait, la séparation d'avec Isabelle Gaston n'est que le prétexte on dirait bien.
Re: Procès de Guy Turcotte
Capuchino a écrit : Si ça fait 10 ans qu'il est malheureux et qu'il a pensé à mettre son sinistre scénario à exécution deux ans avant l'avoir fait, la séparation d'avec Isabelle Gaston n'est que le prétexte on dirait bien.
De plus , pour moi ca veut dire que c'est pas un cas ou le gars a complètement perdu la carte sur le coup du moment ce soir là..
Puisqu'il a déjà pensé a un truc du genre auparavant.
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Re: Procès de Guy Turcotte
Excusez mais c'est comme trop pour moi ça ...Il voulait lui demander pardon. Il a aussi parlé d’Olivier et Anne-Sophie qui sont venus le serrer dans leurs petits bras pour le réconforter peu de temps avant d’être tués par leur père.
Mais quel ordure !
Dernière modification par pucinette le mer. mai 04, 2011 10:57 pm, modifié 1 fois.
C'est drôle que tu me dises que j'ai mauvais caractère parce que si tu parles à ceux qui me traitent avec respect et courtoisie et qui ne me mentent pas et qui ne tentent pas de me f******, ils vont probablement te dire qu'au contraire je suis très gentil- Jean-François Mercier
Re: Procès de Guy Turcotte
Je pense qu'il est clair que c'est une personne narcissique au plus au point. Même après les faits il était arrogant envers son ex mais en essayant de s'attirer la sympathie de sa gardienne et de son beau-frère
Pour moi, ce serait la peine de mort mais encore là, ça serait trop facile bâtard J'suis fâchée, très fâchée, enragé envers lui.
Excusez ma montée de lait mais là c'est comme trop
Pour moi, ce serait la peine de mort mais encore là, ça serait trop facile bâtard J'suis fâchée, très fâchée, enragé envers lui.
Excusez ma montée de lait mais là c'est comme trop
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- laeticia_29
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Re: Procès de Guy Turcotte
l'horreur a l'état pur ce dernier passage... comme si on en savait pas assez déjà.
Je trouve que les nouvelles d'aujourd'hui étaient particulièrement pénibles et demain ce sera pire avec le témoignage de la maman des ptits anges
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Re: Procès de Guy Turcotte
pensez-vous que Turcotte va témoigner?
Re: Procès de Guy Turcotte
Je sais pas ce qu'il mérite...
De pourrir en prison avec obligation d'avoir une photos de ses enfants accroché au mur , de devoir les regardé tout les jours , toutes les minutes , toute les secondes pour les x années jusqu'a sa mort , et pas qu'une photo d'eux en vie non , une que les policiers ont du prendre...
Ou de mourir..
De pourrir en prison avec obligation d'avoir une photos de ses enfants accroché au mur , de devoir les regardé tout les jours , toutes les minutes , toute les secondes pour les x années jusqu'a sa mort , et pas qu'une photo d'eux en vie non , une que les policiers ont du prendre...
Ou de mourir..
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Re: Procès de Guy Turcotte
Moi aussi je suis fâchée contre lui, je disais justement a mon chum aujourd'hui: c'est quoi le $#?@%%# de lien entre etre trompé et tuer ses enfants sauvagement, avec une rage aussi puissante. Pour moi il n'y a que la folie qui a fait faire cela... Mais j'admets que certains témoignages me font douter, je ne sais plus quoi penser si ce n'est que des enfants aimants et innocents ont péri de la plua atroce des façons... J'Espère qu'il était fou car pour moi rien n'Explique ce geste d'un PÈRE, sauf une atroce et pure folie...Frasie a écrit : Je pense qu'il est clair que c'est une personne narcissique au plus au point. Même après les faits il était arrogant envers son ex mais en essayant de s'attirer la sympathie de sa gardienne et de son beau-frère
Pour moi, ce serait la peine de mort mais encore là, ça serait trop facile bâtard J'suis fâchée, très fâchée, enragé envers lui.
Excusez ma montée de lait mais là c'est comme trop
Ma grand-mère me comptait que dans son temps, une femme au village avait tuer ses deux enfants lors d'une psychose post-partum. Lorsqu'elle était retournée chez elle après avoir été longtemps internée, elle s'est jeté à la rivière et est morte. Cette femme avait eu un atroce moment de folie pure et ne s'en est jamais remise. Pour moi c'Est la seule chose (la folie) qui puisse "expliquer" (c'est pas le bon mot, car c'Est injustifiable) un geste aussi incompréhensible et diabolique.
J'ai tellement mal pour tous les enfants nés de parents qui un jour leur feront du mal. Je ne comprends pas et quand je ne comprends pas, je cherche des explications qui font moins mal... mais cE'st de plus en plus dur.... en fait ca l'a tjrs été, mais ca empire avec les jours....