Dans l'oeil du dragon
Modérateur : Elise-Gisèle
Re: Dans l'oeil du dragon
Ah non mon préféré!
Dominique Brown, un Dragon un peu tiède
C’est demain à 20h que la première de la septième saison de Dans l’œil du dragon sera diffusée sur les ondes d’ICI Radio-Canada, mais nous avons eu la chance de voir dès aujourd’hui les deux premiers épisodes et, par le fait même, de voir le nouveau dragon Dominique Brown à l’oeuvre.
Premier constat, c’est qu’il ne crève pas l’écran. Ça ne sera probablement pas un dragon qui fera particulièrement réagir le public, que ce soit dans le bon sens, comme ça été le cas pour Danièle Henkel, ou dans le mauvais. On ne l’a pas vu cracher de feu, pas plus que se transformer en gros nounours. En un sens, c’est tant mieux : ce n’est certainement pas négatif de difficilement pouvoir être résumé en un mot! Et l’impressionnante carrière de celui qui a franchisé Chocolats Favoris fait qu’il mérite amplement sa place parmi les Dragons. Encore faut-il qu’il se la taille davantage. Dans le premier épisode, il a pour ainsi dire été éclipsé par la douceur de Nicolas Duvernois, président directeur général chez PUR Vodka, le Dragon invité de cette semaine. Sa sympathique bouille, ses références à son chien et ses commentaires positifs font de lui un homme d’affaires attachant qu’on aimerait revoir à l’émission!
Et parlant de pitous, Caroline Néron révèle dans l’épisode qui sera diffusé ce mercredi qu’elle travaille depuis un moment sur une ligne de bijoux pour nos amis à quatre pattes. On doit dire qu’on a bien hâte de voir ça!
Du côté des entrepreneurs à la recherche d’investissements, il faut dire qu’ils n’ont jamais été si nombreux à être aussi bien préparés, une remarque qu’ont aussi faite les Dragons. Les amateurs de malaises en seront peut-être déçus, mais on ne peut certainement pas reprocher à l’émission de mettre de l’avant l’entrepreneuriat à son meilleur!
C’est demain à 20h que la première de la septième saison de Dans l’œil du dragon sera diffusée sur les ondes d’ICI Radio-Canada, mais nous avons eu la chance de voir dès aujourd’hui les deux premiers épisodes et, par le fait même, de voir le nouveau dragon Dominique Brown à l’oeuvre.
Premier constat, c’est qu’il ne crève pas l’écran. Ça ne sera probablement pas un dragon qui fera particulièrement réagir le public, que ce soit dans le bon sens, comme ça été le cas pour Danièle Henkel, ou dans le mauvais. On ne l’a pas vu cracher de feu, pas plus que se transformer en gros nounours. En un sens, c’est tant mieux : ce n’est certainement pas négatif de difficilement pouvoir être résumé en un mot! Et l’impressionnante carrière de celui qui a franchisé Chocolats Favoris fait qu’il mérite amplement sa place parmi les Dragons. Encore faut-il qu’il se la taille davantage. Dans le premier épisode, il a pour ainsi dire été éclipsé par la douceur de Nicolas Duvernois, président directeur général chez PUR Vodka, le Dragon invité de cette semaine. Sa sympathique bouille, ses références à son chien et ses commentaires positifs font de lui un homme d’affaires attachant qu’on aimerait revoir à l’émission!
Et parlant de pitous, Caroline Néron révèle dans l’épisode qui sera diffusé ce mercredi qu’elle travaille depuis un moment sur une ligne de bijoux pour nos amis à quatre pattes. On doit dire qu’on a bien hâte de voir ça!
Du côté des entrepreneurs à la recherche d’investissements, il faut dire qu’ils n’ont jamais été si nombreux à être aussi bien préparés, une remarque qu’ont aussi faite les Dragons. Les amateurs de malaises en seront peut-être déçus, mais on ne peut certainement pas reprocher à l’émission de mettre de l’avant l’entrepreneuriat à son meilleur!
Un ex-dragon se vide le coeur sur Martin-Luc Archambault
Ce n’est pas doux.
Le cas Martin-Luc Archambault, connu pour sa participation à Dans l’oeil du dragon, a fait bien des vagues, alors que La Presse a révélé que l’homme d’affaires avait fait fortune avec un logiciel de publicités intempestives qui s’introduisait dans les ordinateurs sans le consentement des utilisateurs. Depuis, on a appris que Martin-Luc Archambault ne serait plus un dragon.
Voilà que l’ex-dragon François Lambert a décidé de se vider le coeur à propos de « tous les Martin-Luc », comme il l’écrit si bien sur les réseaux sociaux ce vendredi. Il s’en prend ainsi à tous ces hommes d’affaires qui font leur argent en « prenant des raccourcis ».
Il écrit notamment : « À tous les Martin-Luc, Comment faites-vous? Comment faites-vous pour vous coucher le soir heureux? Pour ceux qui l’ignorent, je fais référence à Martin-Luc Archambault, qui s’est fait épingler. Épinglé par un logiciel bafouant la vie privée, épinglé par son ex-partenaire pour utilisation de fonds de la compagnie à des fins personnelles. »
Il ajoute : « C’est ce genre d’entrepreneur qui apporte du cynisme dans la société et qui donne raison à des Doc Mailloux : « Un entrepreneur doit voler ou exploiter ».Cette race d’entrepreneur reste l’exception, mais fait ombrage aux vrais entrepreneurs qui se lèvent le matin avec le désir de se défoncer sans tricher, sans abuser et sans rire dans la face des gens avec du faux argent. »
L’entrepreneur, qui a fait fortune en télécommunications, explique qu’il ne connaît pas personnellement Martin-Luc Archambault et qu’il l’a croisé brièvement sur le plateau de Dans l’oeil du dragon la saison dernière, alors qu’il y était invité.
Ce n’est pas doux.
Le cas Martin-Luc Archambault, connu pour sa participation à Dans l’oeil du dragon, a fait bien des vagues, alors que La Presse a révélé que l’homme d’affaires avait fait fortune avec un logiciel de publicités intempestives qui s’introduisait dans les ordinateurs sans le consentement des utilisateurs. Depuis, on a appris que Martin-Luc Archambault ne serait plus un dragon.
Voilà que l’ex-dragon François Lambert a décidé de se vider le coeur à propos de « tous les Martin-Luc », comme il l’écrit si bien sur les réseaux sociaux ce vendredi. Il s’en prend ainsi à tous ces hommes d’affaires qui font leur argent en « prenant des raccourcis ».
Il écrit notamment : « À tous les Martin-Luc, Comment faites-vous? Comment faites-vous pour vous coucher le soir heureux? Pour ceux qui l’ignorent, je fais référence à Martin-Luc Archambault, qui s’est fait épingler. Épinglé par un logiciel bafouant la vie privée, épinglé par son ex-partenaire pour utilisation de fonds de la compagnie à des fins personnelles. »
Il ajoute : « C’est ce genre d’entrepreneur qui apporte du cynisme dans la société et qui donne raison à des Doc Mailloux : « Un entrepreneur doit voler ou exploiter ».Cette race d’entrepreneur reste l’exception, mais fait ombrage aux vrais entrepreneurs qui se lèvent le matin avec le désir de se défoncer sans tricher, sans abuser et sans rire dans la face des gens avec du faux argent. »
L’entrepreneur, qui a fait fortune en télécommunications, explique qu’il ne connaît pas personnellement Martin-Luc Archambault et qu’il l’a croisé brièvement sur le plateau de Dans l’oeil du dragon la saison dernière, alors qu’il y était invité.
Il faut 200 000$ pour être dragon
Les entrepreneurs doivent en faire la preuve par contrat
Les entrepreneurs qui souhaitent s’asseoir sur un siège de l’émission Dans l’œil du dragon doivent fournir la preuve qu’ils ont un portefeuille d’au moins 200 000 $ pour faire des offres aux candidats.
L’ex-dragon François Lambert insinuait il y a deux semaines, lors d’un entretien à QUB radio, qu’il y aurait des « méchants pauvres » au sein des dragons. « On n’est pas obligé de montrer nos états financiers », affirmait-il.
Le coproducteur de l’émission, Benoît Léger, a réfuté mardi ces allégations. Oui, les dragons doivent posséder une certaine fortune, a-t-il précisé lors d’une conférence téléphonique qui levait le voile sur les détails de la 8e saison.
« Il y a de toute évidence des vérifications qui sont faites, a-t-il dit. [...] Un des points les plus importants, c’est qu’il est nécessaire d’avoir un portefeuille disponible de l’ordre de 200 000 $ pour participer à une saison. C’est un point précis du contrat d’engagement signé par les dragons et la production. »
Trois nouveaux dragons
Les candidats tenteront donc de convaincre une nouvelle génération d’entrepreneurs, âgés de 38 à 42 ans, d’investir dans leur entreprise. Il s’agit de Nicolas Duvernois, président et fondateur de Pur Vodka, d’Isabèle Chevalier, présidente de Bio-K+ International, et de Marie-Josée Richer, cofondatrice de PRANA, une entreprise qui œuvre dans l’alimentation biologique.
Les nouveaux dragons de la prochaine saison, qui sera diffusée en avril 2019 à Radio-Canada, « sont tous à la tête d’entreprises multimillionnaires », a également indiqué Benoît Léger.
D’ailleurs, l’émission a pratiquement fait table rase de ses dragons. On savait déjà que Martin-Luc Archambault ne revenait pas. Les femmes d’affaires Christiane Germain et Caroline Néron « souhaitaient se retirer et retourner à leurs affaires », nous a-t-on dit.
Marie-Josée Richer
Isabèle Chevalier
Nicolas Duvernois
Le président de Chocolats Favoris, Dominique Brown, sera de retour.
Force entrepreneuriale
« Nos dragons incarnent cette année toute la force du Québec inc. [...] Ils se distinguent par le fait qu’ils ont tous des préoccupations au niveau environnemental et social. Même que pour certaines de ces entreprises, il y a un partage des profits au sein des employés », a souligné le producteur.
Comme l’an dernier, un cinquième dragon invité se joindra au quatuor à chacun des dix épisodes.
Dans l’œil du dragon a rallié l’an dernier une moyenne de 731 000 téléspectateurs.
Les entrepreneurs doivent en faire la preuve par contrat
Les entrepreneurs qui souhaitent s’asseoir sur un siège de l’émission Dans l’œil du dragon doivent fournir la preuve qu’ils ont un portefeuille d’au moins 200 000 $ pour faire des offres aux candidats.
L’ex-dragon François Lambert insinuait il y a deux semaines, lors d’un entretien à QUB radio, qu’il y aurait des « méchants pauvres » au sein des dragons. « On n’est pas obligé de montrer nos états financiers », affirmait-il.
Le coproducteur de l’émission, Benoît Léger, a réfuté mardi ces allégations. Oui, les dragons doivent posséder une certaine fortune, a-t-il précisé lors d’une conférence téléphonique qui levait le voile sur les détails de la 8e saison.
« Il y a de toute évidence des vérifications qui sont faites, a-t-il dit. [...] Un des points les plus importants, c’est qu’il est nécessaire d’avoir un portefeuille disponible de l’ordre de 200 000 $ pour participer à une saison. C’est un point précis du contrat d’engagement signé par les dragons et la production. »
Trois nouveaux dragons
Les candidats tenteront donc de convaincre une nouvelle génération d’entrepreneurs, âgés de 38 à 42 ans, d’investir dans leur entreprise. Il s’agit de Nicolas Duvernois, président et fondateur de Pur Vodka, d’Isabèle Chevalier, présidente de Bio-K+ International, et de Marie-Josée Richer, cofondatrice de PRANA, une entreprise qui œuvre dans l’alimentation biologique.
Les nouveaux dragons de la prochaine saison, qui sera diffusée en avril 2019 à Radio-Canada, « sont tous à la tête d’entreprises multimillionnaires », a également indiqué Benoît Léger.
D’ailleurs, l’émission a pratiquement fait table rase de ses dragons. On savait déjà que Martin-Luc Archambault ne revenait pas. Les femmes d’affaires Christiane Germain et Caroline Néron « souhaitaient se retirer et retourner à leurs affaires », nous a-t-on dit.
Marie-Josée Richer
Isabèle Chevalier
Nicolas Duvernois
Le président de Chocolats Favoris, Dominique Brown, sera de retour.
Force entrepreneuriale
« Nos dragons incarnent cette année toute la force du Québec inc. [...] Ils se distinguent par le fait qu’ils ont tous des préoccupations au niveau environnemental et social. Même que pour certaines de ces entreprises, il y a un partage des profits au sein des employés », a souligné le producteur.
Comme l’an dernier, un cinquième dragon invité se joindra au quatuor à chacun des dix épisodes.
Dans l’œil du dragon a rallié l’an dernier une moyenne de 731 000 téléspectateurs.
On peut se questionner sur la réelle capacité à investir des dragons, quand on en apprend plus sur Caroline Néron
Dans l'article suivant https://www.lapresse.ca/affaires/econom ... nciere.php
on apprend ceci :
Dans l'article suivant https://www.lapresse.ca/affaires/econom ... nciere.php
on apprend ceci :
Une dragonne qui n'investit pas
Au printemps 2017, alors que Caroline Néron se bat pour maintenir son entreprise à flot - notamment en empruntant sur la valeur du chalet de 2,9 millions -, elle donne plutôt l'impression d'avoir beaucoup de succès en se joignant à l'équipe de la populaire émission Dans l'oeil du dragon.
La Presse a contacté les huit entreprises avec lesquelles l'ex-dragonne avait conclu des « ententes », selon le site de Radio-Canada, lors de la plus récente saison de l'émission. Même si l'on sait que les propositions qu'on voit à l'écran ne se concrétisent pas toujours, le bilan de la bijoutière a de quoi étonner : aucune PME n'a reçu de fonds de Caroline Néron, qui a finalement quitté l'émission en décembre dernier pour consacrer la majeure partie de son temps à son entreprise et à son développement international, selon un message publié sur Instagram.
Toutes reconnaissent avoir bénéficié d'une façon ou d'une autre de la notoriété et de la visibilité de la chanteuse-actrice-entrepreneure, mais aucun échange d'argent ou de parts n'a eu lieu.
Un entrepreneur se serait même fait demander une importante somme hebdomadairement pour que sa nouvelle mentore l'aide.
Peter Costa, qui fabrique de la sauce à spaghetti bolognaise végétarienne, est le seul qui affirme avoir eu une offre sérieuse d'argent sur la table. Or, Mme Néron aurait inscrit dans le contrat des exigences jugées déraisonnables pour un prêt minime.
Alors que ses passages à la télé pouvaient laisser croire que la dragonne roulait sur l'or, elle était plutôt forcée de se trouver du financement « alternatif », c'est-à-dire non bancaire. Un prêt de quelques millions a été obtenu en 2017 auprès de Fiera Capital, confirment des sources fiables. Ce type de prêt temporaire (24 mois maximum) est assorti d'un taux d'intérêt de 10 à 20 %, étant donné la rapidité avec laquelle il est obtenu et sa flexibilité.
Dernière modification par DePassage le ven. janv. 11, 2019 1:57 pm, modifié 1 fois.
Pour ceux que ça intéresse, un autre article qui questionne l'évaluation préalable de Radio-Canada, la réponse de celle-ci et l'opinion de l'ex-dragon Lambert (qui a décidément des opinions sur beaucoup de choses...).
Source : https://www.lesoleil.com/affaires/laffa ... 3f8bb253df
Source : https://www.lesoleil.com/affaires/laffa ... 3f8bb253df
L'affaire Néron suscite des questions sur la nomination des «dragons»
L’importante restructuration annoncée dans les magasins des bijoux Caroline Néron a suscité des questions sur le processus de sélection de l’émission Dans l’oeil du dragon, dans laquelle de riches gens d’affaires s’engagent à investir dans des entreprises en démarrage.
Les problèmes financiers de Caroline Néron ont provoqué un coup de tonnerre dans le domaine québécois du divertissement, certains se demandant comment elle avait fait pour se qualifier comme dragonne à la populaire émission de téléréalité présentée à Radio-Canada.
François Lambert, qui a déjà participé à l’émission, déplore que le diffuseur public ne demande pas à ses vedettes de démontrer qu’ils ont du temps et des liquidités à offrir à leurs partenaires potentiels.
En entrevue, M. Lambert a affirmé que personnellement, il ne s’était jamais fait demander ses chiffres.
D’autres choix de dragons ont suscité la controverse. Gilbert Rozon, le fondateur de Juste pour rire, a fait l’objet de plusieurs allégations de nature sexuelle et est accusé de viol. Pour sa part, Martin-
Luc Archambault a quitté l’émission en septembre alors qu’une enquête du commissaire canadien à la vie privée révélait que son entreprise avait enfreint plusieurs articles de la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques.
François Lambert a cofondé l’entreprise Aheeva Technology, un système pour des centres d’appels disponible dans 75 pays. Il dit aussi avoir des investissements dans dix entreprises.
Selon lui, il n’y aurait fallu que peu de recherches pour disqualifier MM. Rozon et Archambault. Et il prétend que d’autres gens qui l’entouraient à l’émission n’avaient pas non plus leur place.
Il croit que le diffuseur public devrait chercher des candidats qui ont de l’argent et qui ont déjà vendu une entreprise.
«En réalité, nous faisons de l’argent avec une entreprise quand on la vend», a-t-il expliqué. «Je venais juste de vendre mon entreprise quand ils m’ont demandé d’être à l’émission... Je n’étais pas un imposteur, j’avais ma place là. Tu deviens un dragon quand tu as fini ton entreprise et que tu as le temps de t’investir et d’appliquer cette recette du succès à d’autres.»
Radio-Canada se défend
Marc Pichette, le porte-parole de Radio-Canada, a assuré que le diffuseur et les producteurs «menaient une évaluation de base de l’application, selon les informations données de bonne foi par le dragon potentiel.»
Il a rappelé qu’en 2016, M. Rozon était une personnalité louangée à l’international, qui avait été choisi par la Ville de Montréal comme commissaire pour le 375e anniversaire de la métropole, qui s’est tenu en 2017.
Selon le quotidien La Presse, qui a contacté huit des entrepreneurs avec qui Mme Néron s’était entendue lors de la dernière saison, la femme d’affaires n’a pas versé un sou à leur entreprise.
En entrevue avec le réseau TVA, jeudi, Mme Néron a annoncé qu’elle fermerait neuf des quatorze boutiques dans la province et qu’elle mettrait à pied 64 de ses 152 employés.
Expansion trop rapide
Pour Michel Nadeau, qui dirige l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques, la marque de l’ancienne chanteuse et comédienne était populaire au Québec et celle-ci était l’une des seules à se tailler une place dans le marché des bijoux.
«C’était l’une des rares entreprises dans l’industrie des bijoux, de l’artisanat, qui a réussi à imposer une marque — elle a réussi, a-t-il déclaré en entrevue. Elle est encore très, très présente à la télévision et la radio», a-t-il souligné.
Le problème est selon lui que son entreprise a grossi trop rapidement, avec l’ajout de plusieurs boutiques dans des centres commerciaux où l’espace est dispendieux.
M. Lambert, qui n’a pas été invité dans la prochaine saison de l’émission, estime que l’histoire de Mme Néron devrait servir de leçon à tous les entrepreneurs «qui s’éparpillent tellement et qui font tout, à part gérer leur propre entreprise.»
La crédibilité des dragons sent le roussi
Hugo Dumas
Examinez bien cette photo de la sixième saison de Dans l’œil du dragon. Elle a été prise il y a deux ans. Depuis, trois des cinq vedettes de la téléréalité de Radio-Canada ont été dégommées, dont Caroline Néron et son entreprise de bijoux, qui l’a conduite aux frontières de la faillite.
Ça sent le roussi pas à peu près dans le processus de sélection des investisseurs de cette populaire émission, dont les cotes d’écoute ont atteint une moyenne de 730 000 téléspectateurs l’an dernier.
Pendant deux saisons, Caroline Néron a cimenté son statut d’entrepreneure chevronnée et a astiqué sa crédibilité économique en s’assoyant dans l’un des cinq fauteuils capitonnés des dragons. Pendant deux saisons, elle a conseillé des inventeurs, donné des trucs de marketing et partagé la recette de son succès commercial (hum-hum) avec le public.
Caroline Néron a joué les mentors en sachant très bien que son « empire » croulait sous les dettes. C’est ça, le plus choquant et le plus malhonnête, je trouve. Comment la « femme d’affaires » a-t-elle pu prétendre trôner au sommet devant les caméras alors qu’un gouffre financier menaçait de l’avaler ? Oui, Caroline Néron a déjà été actrice, mais elle n’était pas si bonne que ça, quand même.
Pourquoi personne à Radio-Canada ou chez le producteur Attraction Images n’a agité de drapeau rouge pour stopper cette mascarade ? De toute évidence, les mailles du filet devront être resserrées pour que Dans l’œil du dragon ne perde pas la crédibilité qui lui reste. Ça presse.
« Au moment de l’enregistrement de Dans l’œil du dragon, en février dernier, tout ça n’était pas su. Nous n’avions aucun indice qui nous inquiétait concernant les finances de Caroline Néron. On est quand même surpris. »
— Sophie Morasse, directrice culture, variétés et société de Radio-Canada
Le problème, c’est qu’aucune preuve de la richesse des dragons n’est exigée au moment de les mettre sous contrat. Rien du tout. « On ne m’a jamais demandé de montrer mes chiffres », confirme François Lambert, qui a participé à l’émission de 2012 à 2014.
La production impose cependant aux dragons de disposer de 200 000 $ pendant la période des enregistrements. Encore ici, pas besoin de fournir le solde de son compte de banque. « On se fie à leur bonne foi et on leur fait signer un contrat », explique le producteur de Dans l’œil du dragon, Benoit Léger.
Selon Radio-Canada, exiger des états financiers détaillés ferait fuir plusieurs candidats potentiels au poste de dragon, qui n’ont pas nécessairement le goût d’ouvrir publiquement leurs livres. Pourtant, cette transparence éviterait assurément un fiasco télévisuel comme celui provoqué par Caroline Néron.
J’espère que Guy A. Lepage posera les vraies questions à Mme Néron, qui a choisi le plateau de Tout le monde en parle pour s’expliquer sur ses déboires. Vous verrez cette entrevue dimanche soir.
Sur les ondes de la CBC, Dragon’s Den fonctionne sensiblement comme Dans l’œil du dragon, mais la somme requise pour les investisseurs s’élève à 250 000 $. « C’est une émission de télé, c’est un show. On ne prend pas ça trop au sérieux. Ça me surprendrait beaucoup que la famille Bombardier ou les Desmarais viennent me voir aux Dragons pour que je leur prête de l’argent », remarque le propriétaire de salles de cinéma Vincent Guzzo, qui a participé à la dernière mouture de Dragon’s Den et qui sera de retour pour la prochaine.
Selon Vincent Guzzo, le plus riche des dragons du Canada anglais vaut autour de 800 millions et le moins nanti, 30 millions.
Au total, Vincent Guzzo a noué 14 ententes pendant l’émission. Jusqu’à présent, aucune n’a abouti à un vrai partenariat.
François Lambert, lui, affirme avoir sorti entre 150 000 $ et 175 000 $ de sa poche pendant ses trois saisons à Dans l’œil du dragon. On s’entend ici, ce n’est pas énormément d’argent par rapport à ce que laissent entrevoir les épisodes où les offres juteuses se concluent toutes les 10 minutes.
La nouvelle cuvée de Dans l’œil du dragon amorcera ses tournages dans un mois. Dominique Brown (Chocolats Favoris), Nicolas Duvernois (Pur Vodka, Romeo’s Gin), Isabèle Chevrier (Bio-K+) et Marie-Josée Richer (Prana) formeront alors le quatuor de mentors. Radio-Canada et le producteur Attraction Images jurent que des doubles et même des triples vérifications ont été effectuées sur eux.
Il n’y a plus de place à l’erreur. Si jamais un nouveau dragon est pincé à commercialiser un logiciel de publicités intempestives (Martin-Luc Archambault) ou à ne pas payer taxes, employés et loyers (Caroline Néron), ce sera la fin et l’émission ne renaîtra jamais de ses cendres.
http://plus.lapresse.ca/screens/17a1bff ... ent=Screen
Hugo Dumas
Examinez bien cette photo de la sixième saison de Dans l’œil du dragon. Elle a été prise il y a deux ans. Depuis, trois des cinq vedettes de la téléréalité de Radio-Canada ont été dégommées, dont Caroline Néron et son entreprise de bijoux, qui l’a conduite aux frontières de la faillite.
Ça sent le roussi pas à peu près dans le processus de sélection des investisseurs de cette populaire émission, dont les cotes d’écoute ont atteint une moyenne de 730 000 téléspectateurs l’an dernier.
Pendant deux saisons, Caroline Néron a cimenté son statut d’entrepreneure chevronnée et a astiqué sa crédibilité économique en s’assoyant dans l’un des cinq fauteuils capitonnés des dragons. Pendant deux saisons, elle a conseillé des inventeurs, donné des trucs de marketing et partagé la recette de son succès commercial (hum-hum) avec le public.
Caroline Néron a joué les mentors en sachant très bien que son « empire » croulait sous les dettes. C’est ça, le plus choquant et le plus malhonnête, je trouve. Comment la « femme d’affaires » a-t-elle pu prétendre trôner au sommet devant les caméras alors qu’un gouffre financier menaçait de l’avaler ? Oui, Caroline Néron a déjà été actrice, mais elle n’était pas si bonne que ça, quand même.
Pourquoi personne à Radio-Canada ou chez le producteur Attraction Images n’a agité de drapeau rouge pour stopper cette mascarade ? De toute évidence, les mailles du filet devront être resserrées pour que Dans l’œil du dragon ne perde pas la crédibilité qui lui reste. Ça presse.
« Au moment de l’enregistrement de Dans l’œil du dragon, en février dernier, tout ça n’était pas su. Nous n’avions aucun indice qui nous inquiétait concernant les finances de Caroline Néron. On est quand même surpris. »
— Sophie Morasse, directrice culture, variétés et société de Radio-Canada
Le problème, c’est qu’aucune preuve de la richesse des dragons n’est exigée au moment de les mettre sous contrat. Rien du tout. « On ne m’a jamais demandé de montrer mes chiffres », confirme François Lambert, qui a participé à l’émission de 2012 à 2014.
La production impose cependant aux dragons de disposer de 200 000 $ pendant la période des enregistrements. Encore ici, pas besoin de fournir le solde de son compte de banque. « On se fie à leur bonne foi et on leur fait signer un contrat », explique le producteur de Dans l’œil du dragon, Benoit Léger.
Selon Radio-Canada, exiger des états financiers détaillés ferait fuir plusieurs candidats potentiels au poste de dragon, qui n’ont pas nécessairement le goût d’ouvrir publiquement leurs livres. Pourtant, cette transparence éviterait assurément un fiasco télévisuel comme celui provoqué par Caroline Néron.
J’espère que Guy A. Lepage posera les vraies questions à Mme Néron, qui a choisi le plateau de Tout le monde en parle pour s’expliquer sur ses déboires. Vous verrez cette entrevue dimanche soir.
Sur les ondes de la CBC, Dragon’s Den fonctionne sensiblement comme Dans l’œil du dragon, mais la somme requise pour les investisseurs s’élève à 250 000 $. « C’est une émission de télé, c’est un show. On ne prend pas ça trop au sérieux. Ça me surprendrait beaucoup que la famille Bombardier ou les Desmarais viennent me voir aux Dragons pour que je leur prête de l’argent », remarque le propriétaire de salles de cinéma Vincent Guzzo, qui a participé à la dernière mouture de Dragon’s Den et qui sera de retour pour la prochaine.
Selon Vincent Guzzo, le plus riche des dragons du Canada anglais vaut autour de 800 millions et le moins nanti, 30 millions.
Au total, Vincent Guzzo a noué 14 ententes pendant l’émission. Jusqu’à présent, aucune n’a abouti à un vrai partenariat.
François Lambert, lui, affirme avoir sorti entre 150 000 $ et 175 000 $ de sa poche pendant ses trois saisons à Dans l’œil du dragon. On s’entend ici, ce n’est pas énormément d’argent par rapport à ce que laissent entrevoir les épisodes où les offres juteuses se concluent toutes les 10 minutes.
La nouvelle cuvée de Dans l’œil du dragon amorcera ses tournages dans un mois. Dominique Brown (Chocolats Favoris), Nicolas Duvernois (Pur Vodka, Romeo’s Gin), Isabèle Chevrier (Bio-K+) et Marie-Josée Richer (Prana) formeront alors le quatuor de mentors. Radio-Canada et le producteur Attraction Images jurent que des doubles et même des triples vérifications ont été effectuées sur eux.
Il n’y a plus de place à l’erreur. Si jamais un nouveau dragon est pincé à commercialiser un logiciel de publicités intempestives (Martin-Luc Archambault) ou à ne pas payer taxes, employés et loyers (Caroline Néron), ce sera la fin et l’émission ne renaîtra jamais de ses cendres.
http://plus.lapresse.ca/screens/17a1bff ... ent=Screen
Voici nos impressions sur les nouveaux dragons
Il vous faudra certainement un petit temps d’adaptation.
On peut dire que nos dragons ont été échaudés dans les dernières années. Après les déboires à caractère différent de Caroline Néron, Alexandre Taillefer, Martin-Luc Archambault et, évidemment, Gilbert Rozon, Radio-Canada se devait de faire peau neuve afin de redonner ses lettres de noblesse à son émission Dans l’oeil du dragon.
Les téléspectateurs rencontreront donc de nouveaux investisseurs cette année. Bien qu’ils soient pertinents et compétents dans leurs interventions, il faudra un certain temps d’adaptation au public pour s’acclimater à ces quatre nouvelles personnalités fortes.
Dans le premier épisode, qui sera diffusé le mercredi 3 avril prochain à 20 h, deux d’entre eux se démarquent particulièrement.
Marie-Josée Richer, cofondatrice de PRANA, chef de file de l’industrie d’aliments biologiques, prend souvent la parole afin de rappeler aux entrepreneurs l’importance du respect de l’environnement et celle de l’utilisation de produits entièrement biologiques dans le domaine alimentaire. Le montage du premier épisode nous laisse entrevoir une femme d’affaires chevronnée qui se ne gêne pas pour prendre la parole et faire valoir ses idées et ses valeurs.
Nicolas Duvernois, président fondateur de Pur Vodka et Romeo’s gin, ne laissera certainement pas les téléspectateurs indifférents non plus avec ses interventions régulières et ses opinions tranchées. Dans ce premier épisode, on sent déjà que l’investisseur prendra de la place au sein de cette nouvelle brigade de dragons. Il a une forte personnalité qui risque d’égratigner quelques entrepreneurs mal préparés ou désorganisés. À suivre…
Pour ce qui est des deux autres – Isabèle Chevalier, PDG de Bio-K+ International, et Dominique Brown, Président de Chocolats Favoris – ils sont plus effacés. Ils offrent tout de même des conseils utiles aux entrepreneurs et s’expriment avec éloquence et pertinence.
On aime ce vent de fraîcheur apportée à l’équipe des Dragons, mais il nous faudra quand même quelques épisodes pour nous adapter à cette nouvelle dynamique.
Il vous faudra certainement un petit temps d’adaptation.
On peut dire que nos dragons ont été échaudés dans les dernières années. Après les déboires à caractère différent de Caroline Néron, Alexandre Taillefer, Martin-Luc Archambault et, évidemment, Gilbert Rozon, Radio-Canada se devait de faire peau neuve afin de redonner ses lettres de noblesse à son émission Dans l’oeil du dragon.
Les téléspectateurs rencontreront donc de nouveaux investisseurs cette année. Bien qu’ils soient pertinents et compétents dans leurs interventions, il faudra un certain temps d’adaptation au public pour s’acclimater à ces quatre nouvelles personnalités fortes.
Dans le premier épisode, qui sera diffusé le mercredi 3 avril prochain à 20 h, deux d’entre eux se démarquent particulièrement.
Marie-Josée Richer, cofondatrice de PRANA, chef de file de l’industrie d’aliments biologiques, prend souvent la parole afin de rappeler aux entrepreneurs l’importance du respect de l’environnement et celle de l’utilisation de produits entièrement biologiques dans le domaine alimentaire. Le montage du premier épisode nous laisse entrevoir une femme d’affaires chevronnée qui se ne gêne pas pour prendre la parole et faire valoir ses idées et ses valeurs.
Nicolas Duvernois, président fondateur de Pur Vodka et Romeo’s gin, ne laissera certainement pas les téléspectateurs indifférents non plus avec ses interventions régulières et ses opinions tranchées. Dans ce premier épisode, on sent déjà que l’investisseur prendra de la place au sein de cette nouvelle brigade de dragons. Il a une forte personnalité qui risque d’égratigner quelques entrepreneurs mal préparés ou désorganisés. À suivre…
Pour ce qui est des deux autres – Isabèle Chevalier, PDG de Bio-K+ International, et Dominique Brown, Président de Chocolats Favoris – ils sont plus effacés. Ils offrent tout de même des conseils utiles aux entrepreneurs et s’expriment avec éloquence et pertinence.
On aime ce vent de fraîcheur apportée à l’équipe des Dragons, mais il nous faudra quand même quelques épisodes pour nous adapter à cette nouvelle dynamique.
Les nouvelles dragonnes s’expriment sur les déboires de leurs prédécesseurs
Marie-Josée Richer et Isabèle Chevalier étaient de passage sur le plateau de Tout le monde en parle ce dimanche.
Deux nouvelles investisseuses ont rejoint les rangs des dragons cette année. Marie-Josée Richer et Isabèle Chevalier épauleront les jeunes entrepreneurs dans la nouvelle édition de l’émission Dans l’oeil du dragon dès ce mercredi 3 avril sur les ondes d’ICI Télé.
De passage sur le plateau de Tout le monde en parle, les nouvelles dragonnes ont choisi de défendre leurs prédécesseurs. « L’entrepreneuriat, les affaires, ce n’est pas facile. On parle de ceux pour qui les entreprises ont eu des difficultés, mais, en fait, aux Dragons, il y en a plus pour qui ça bien été et qui ont des entreprises florissantes », souligne Isabèle Chevalier. « Peut-être que c’est bien qu’on en parle parce qu’être en affaires, il y a des hauts et des bas, ce n’est pas toujours facile. »
La femme d’affaires précise qu’il ne faut pas avoir peur d’échouer. « Échoue, mais échoue vite, reprends-toi et apprends. »
« Être entrepreneur, c’est prendre des risques, c’est s’embarquer dans un manège avec des montagnes russes et il y a des moments difficiles. Il faut se relever. Je pense que c’est le miroir de ce que la plupart des entrepreneurs vivent », a déclaré Mme Richer.
Marie-Josée Richer et Isabèle Chevalier étaient de passage sur le plateau de Tout le monde en parle ce dimanche.
Deux nouvelles investisseuses ont rejoint les rangs des dragons cette année. Marie-Josée Richer et Isabèle Chevalier épauleront les jeunes entrepreneurs dans la nouvelle édition de l’émission Dans l’oeil du dragon dès ce mercredi 3 avril sur les ondes d’ICI Télé.
De passage sur le plateau de Tout le monde en parle, les nouvelles dragonnes ont choisi de défendre leurs prédécesseurs. « L’entrepreneuriat, les affaires, ce n’est pas facile. On parle de ceux pour qui les entreprises ont eu des difficultés, mais, en fait, aux Dragons, il y en a plus pour qui ça bien été et qui ont des entreprises florissantes », souligne Isabèle Chevalier. « Peut-être que c’est bien qu’on en parle parce qu’être en affaires, il y a des hauts et des bas, ce n’est pas toujours facile. »
La femme d’affaires précise qu’il ne faut pas avoir peur d’échouer. « Échoue, mais échoue vite, reprends-toi et apprends. »
« Être entrepreneur, c’est prendre des risques, c’est s’embarquer dans un manège avec des montagnes russes et il y a des moments difficiles. Il faut se relever. Je pense que c’est le miroir de ce que la plupart des entrepreneurs vivent », a déclaré Mme Richer.